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  1. Ondes électromagnétiques : la proposition de loi adoptée en commission

    La proposition de loi de Laurence Abeille et du groupe écologiste relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques a été adoptée en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale le 8 janvier. Elle sera discutée en séance publique le 23 janvier 2014.

    Une première proposition de loi avait déjà été déposée par Laurence Abeille et le groupe écologiste l’an dernier. Elle devait être examinée en séance le 31 janvier 2013 mais elle a fait l’objet d’un « renvoi en commission ».

    C’est donc un nouveau qui est discuté, dont les principales dispositions sont :

    • l’inscription dans la loi d’un principe de modération en matière d’émission d’ondes électromagnétiques ;
    • un encadrement de l’implantation des antennes-relais : information des riverains et concertation, en lien notamment avec les élus locaux ;
    • un traitement des points atypiques, entendus comme les points du territoire où l’exposition aux ondes électromagnétiques est particulièrement préoccupante ;
    • les travaux préparatoires au lancement d’un « cadastre électromagnétique » ;
    • l’encadrement du wifi, et notamment la possibilité de le désactiver mécaniquement sur tous les boitiers Internet ;
    • l’encadrement plus strict de la publicité sur la téléphonie ;
    • le lancement d’une campagne de sensibilisation sur les risques liés aux ondes ;
    • la protection des plus jeunes, avec notamment l’interdiction du wifi dans les crèches ;
    • la demande d’un rapport sur l’électrohypersensibilité permettant de trouver des solutions opérationnelles pour les personnes qui souffrent.

    Vous trouverez à ce lien le texte initial, les amendements déposés, le compte-rendu des commissions.

  2. Cela s’est passé en 2013…

     

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    Puisque c’est l’époque des rétrospectives,

     

     

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    cela s’est passé cette année à Fontenay avec Europe Ecologie Les Verts…

     

     

     

  3. Stop au trafic de déchets nucléaires

    Europe Ecologie-les Verts (EELV) a rappelé lundi, à l’occasion du déraillement survenu à Drancy (Seine-Saint-Denis), son opposition au transport de déchets radioactifs à travers « des zones urbaines denses » et « des gares très fréquentées ».

    Un wagon de déchets nucléaires a déraillé sans causer de fuite radioactive, lundi après-midi à la gare de triage de Drancy, l’une des plus importantes de France située à moins d’une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau de Paris, a appris l’AFP de sources concordantes.

    « Comme à chaque fois, les discours sont rassurants : dormez brave gens, les wagons sont étanches, les transports sont sûrs, le nucléaire est une énergie sans risque », dit EELV dans un communiqué.

    « Or il s’agit là de déchets transportés dans des zones urbaines denses, sur des voies communes, à proximité de sites Seveso. Le moindre accident peut avoir des effets catastrophiques », ajoutent dans ce communiqué Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole du parti écologiste.

    « Alors sortons de l’illusion, poursuivent-ils, et considérons les dangers du nucléaire à leur juste mesure. Et la première des mesures à prendre est de ne pas transporter de déchets radioactifs au travers des zones urbaines denses, traversant des gares très fréquentées ».

    Dans un autre communiqué, Denis Baupin, vice-président EELV de l’Assemblée nationale, a dit que, plutôt que le transport par rail ou par route à travers l’Hexagone, « une autre solution est possible : l’entreposage à proximité des installations nucléaires… En attendant qu’une solution au problème des déchets soit enfin trouvée et que soit mis fin à cette filière industrielle à haut risque ».

     

    source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=653506231336770&set=a.199471913406873.44212.100000321988573&type=1&theater

  4. Fabrique : Culture éducation – Compte rendu de l’atelier

    Voici le résultat des idées proposées par les citoyens, enrichies de réflexions internes… Certaines seront reprises et approfondies dans notre programme officiel.

     

    Culture 

     – Création d’une salle de répétition de plus de 100 M2 pour les troupes professionnelles locales de théâtre, de musique…

    –  Transparence, égalité et prise en compte de leurs apports en matière de solidarité  quant au traitement  des associations (subventions, mise à disposition de locaux et de moyens par la municipalité)

    – Gratuité de l’accès à la bibliothèque, au moins pour les enfants et création d’une annexe près du lycée Picasso

     

    Education, scolaire et périscolaire  

     1) Mise en place des nouveaux rythmes scolaires :

    Rappel des règles contenues dans la loi :

    . 24h d’enseignement

    . 1h30 de pause méridienne au minimum

    . 5h30 d’enseignement maximum par jour

    . 3h30 d’enseignement maximum par demi-journée

    . 9 demi-journées de classe

    Application :

    Réflexion avec tous les acteurs concernés (y compris les parents d’élèves non représentants, les enseignants, les animateurs, les associations éventuellement participantes, les représentants de structures sollicitées comme la piscine, le conservatoire etc) pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires avec une interrogation quant au bien-fondé de la mise en place pour les classes maternelles

    – Organisation de plages de périscolaire sur des plages de 1h30 minimum pour permettre une vraie pratique pour les enfants, un temps d’intervention plus important pour les intervenants, des horaires plus larges d’ utilisation des équipements et matériels

    (cela correspondrait donc pour chaque enfant à 2 plages de périscolaire possibles par semaine, donc deux activités,  soit le mardi et le vendredi, soit le lundi et le jeudi selon les classes, avec des plages horaires à définir)

    – Proposition d’activités où les enfants sont plus acteurs que spectateurs et où ils s’engagent pour l’année, de façon à permettre l’entrainement avec constance (ce qui est souvent oublié aujourd’hui et s’oppose au zapping permanent) et  l’appréciation par eux-mêmes de leurs progrès et de leurs réalisations

    – Définition des activités  périscolaires par rapport aux objectifs suivants :

    . L’acquisition de savoir-faire pratiques (jardinage, bricolage, cuisine)

    . L’éducation artistique, culturelle et sportive

    . Le développement d’un comportement de citoyen et de consommateur averti

    – Choix d’une participation  des familles favorisant l’inscription aux activités périscolaires et n’excluant aucun enfant pour des raisons financières : jeu du quotient familial ou gratuité

    (le remplacement du temps « animateur » par du temps « enseignant » le mercredi matin permettrait de déplacer le coût afférent pour la rémunération du temps « animateur » des temps périscolaires des autres jours en partie ou en totalité)

     

    2) Autres sujets :

    – Installation informatique uniquement filaire (et non wifi) dans les crèches, les écoles et les centres de loisir

    – Augmentation du nombre de repas végétariens et des produits bio en circuit court pour arriver à 60% en fin de mandature

    – Professionnalisation des animateurs chargés du périscolaire et des centres de loisir

    – Ouverture de la bibliothèque de chaque école lors des temps extrascolaires et possibilité d’emprunts pour les enfants

    – Accueil plus généralisé en crèche pour toutes les familles qui le souhaitent et transparence totale des attributions de places

    – Ecoute et aide des parents en difficulté

     

  5. Pêche en eaux profondes : ne détruisons pas des espaces de biodiversité exceptionnelle

    En pleine actualité avec l’arrivée d’Intermarché à Fontenay : Bienvenue à un nouveau magasin, mais arrêtez votre destruction des fonds marins.

    La commission du développement durable et la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale ont organisé conjointement une table-ronde sur la pêche en eaux profondes, suite aux discussions européennes concernant l’encadrement – espérons l’interdiction – du chalutage en eaux profondes.

    Cette technique de pêche est particulièrement destructrice des fonds marins, pour un intérêt économique plus que limité : cette pêcherie ne représente en effet qu’1% environ du volume de la pêche européenne.

    Une pétition en ligne lancée par l’association Bloom a récolté des centaines de milliers de signatures suite notamment à la publication d’une BD en ligne de Pénélope Bagieu.

    Laurence Abeille est intervenue pour rappeler l’inutilité de cette pêcherie et les atteintes fortes à la biodiversité.

  6. Fabrique : et maintenant la vidéo !

    Diaporama musical (bande son de William Sheller)

  7. Fabrique : Pour une économie durable – Compte-rendu de l’atelier

    Voici le résultat des idées proposées par les citoyens .

    Certaines seront reprises et approfondies dans notre programme officiel …

    lamp bulb tulips

     

     

     

    Il apparaît d’abord que la politique municipale a peu d’influence sur les problèmes de développement économique et de lutte contre le chômage. La politique d’action municipale ne peut agir qu’à la marge sur ce sujet.

    La seconde réflexion est que la municipalité n’a pas pour vocation de remplacer l’action des habitant : elle doit stimuler, faciliter et ne pas faire obstacle à l’initiative en matière de création d’activités répondant à des besoins sociaux que ce soit sous forme associative, coopérative ou de création de petites entreprises… Il faut donc maintenir et augmenter le fonds de développement et d’amorçage de ce type d’activités.  Il s’agit de faciliter l’action des habitant-es. Il ne s’agit pas qu’un service fasse à la place des habitant-es.

    • Il y a l’idée de développer les zones de maraîchage dans la ville pour alimenter les AMAP.
    • Il y a l’idée de construire une légumerie bio pour alimenter en bio la restauration scolaire et cela en intercommunalité, ce qui créera des emplois nouveaux.
    • Est évoquée le soutien au petit commerce au travers l’interaction entre le service public et le petit commerce (par exemple entre la médiathèque et les librairies) et faire que la politique d’achats de la ville soit tournée vers le commerce de la ville et l’économie locale.
    • Toute une série de propositions portent sur la création d’une pépinière d’entreprises, notamment en matière d’innovations écologiques (mais pas seulement), pépinière qui soit un point d’échanges de toute sorte sur l’activité économique. De même, il y a l’idée d’une sorte de Bourse du travail interentreprises qui permettrait d’échanger les emplois de façon à rapprocher lieu de travail et d’habitation…
    • Dans le prolongement, il y a l’idée de favoriser les projets d’épargne de type associatif ou coopératif de type Cigales y compris pour le développement local
    • Il y a l’idée également de développer les services à la personnes en complément du service public et des grandes associations…

     

  8. Fabrique : d’autres retours en photos…

     

     

     

     

    D’autres photos de la soirée de la Fabrique à idées…

     

     

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  9. Fabrique : Mieux vivre ensemble – Compte rendu de l’atelier

     

     

     

    Voici le résultat des idées proposées par les citoyens lors de la soirée (mise à jour le 8/12)

     

    Certaines seront reprises et approfondies dans notre programme officiel …

     

     

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    Rassurer et informer

    Renforcer les réunions avec la population, accentuer le soutien à la vie associative, à la rénovation des quartier et obtenir le renforcement des effectifs de police nationale. Prévenir des violence faites aux femmes. Aider les victimes ! Respect de la connaissance de l’autre, sans discrimination.

     

    Renforcer le lien social…

    • Créer un lieu de rencontre par quartier, y développer des activités (si possible intergénérationnelles).  Les mettre à disposition des jeunes en échange du respect des espaces communs.
    • Créer une charte du vivre ensemble basée sur le respect et la tolérance. Soutenir l’ émancipation des jeunes et leur autonomie dans des projets de services civiques.
    • Donner un « vrai statut » au médiateur dans les quartiers

     

    Donner aux quartiers les moyens d’une action autonome…

    • Doter les conseils de quartier d’un budget propre : 5000 euros de fonctionnement, 3000 euros d’investissements.
    • Pas de responsabilité des élus dans les conseils de quartier

     

    Sécurité

    • Une police municipale progressivement remplacée par la police nationale pour un retour de la police de proximité dans les différents quartiers de la ville.
    • Mise en place d’une unité de police totalement dédiée aux violences faites au femmes.
    • Et un partenariat avec les bailleurs HLM pour multiplier les appartements d’urgences aux femmes victimes de violences.

     

     Civisme

    • Créer un pôle au sein du service jeunesse pour favoriser une intermédiation de proximité avec l’ensemble des associations de la ville pour le déploiement de jeunes en service civique sur la ville.
    • Développer des actions d’éducation à la citoyenneté.
    • Permettre d’ouvrir certains équipements municipaux le week-end en co-gestion avec les associations.
    • Créer une permanence pour les associations à la Maison du Citoyen.
    • Développer la Responsabilité Sociale des Entreprises pour un meilleur soutien aux associations.

     

    Et enfin la proposition la plus simple mais à la fois la plus compliquée, apporter plus d‘amour sur Fontenay sous bois 🙂

  10. Fabrique : Ecologie au quotidien – Compte-rendu de l’atelier

    Voici le résultat des idées proposées par les citoyens lors de la soirée.
    Certaines seront reprises et approfondies dans notre programme officiel …

     

    • Mieux vivre au quotidien, réduire les déchets, le gaspillage, 
      encourager l’éducation à l’environnement à l’école, les échanges de services, d’outils.
    • Multiplier les jardins partagés, au pied des immeubles, dans les espaces publics Santé et environnement: 
      intensifier la prévention et la protection, mettre en place des outils pour diagnostiquer les pollutions (air, ondes électromagnétiques,bruit…)

     

     Domaine de l’éducation

    • Encourager l’éducation des enfants sur l’alimentation, l’environnement, le durable, la biodiversité;
      leur proposer des rencontres avec des producteurs de proximité
      qui cultivent en bio et nourrissent leurs animaux en bio.
    • Initier les plus petits à faire des plantations et à les observer pousser.
      Travailler avec les équipes pédagogiques des écoles fontenaysiennes sur ces projets.
      Bulles de Vie a déjà démarré et pourra faire appel à Jardins Pluriels.
    • Encourager l’éducation au bien-­être animal dans les écoles en faisant intervenir des associations locales

     

    Alimentation

    • Proposer plus de repas végétariens dans les cantines

     

    Sur les pollutions

    • Acheter des appareils de mesure des ondes électromagnétiques

     

    Entretien des parcs et jardins

    • Proposer un container dédié aux déchets organiques par quartier (épluchures de fruits et légumes).
      La ville pourrait les utiliser comme compost pour l’entretien de la végétation.
    • Faisons tondre les parcs et jardins municipaux par des moutons (Comme à Puteaux)

     

    Mutualisation des services et équipements

    • Favoriser des laveries collectives et des services partagés (photocopies….)
      au rez de chaussées des immeubles, qu’ils soient sociaux ou privés.

     

     Aménagement de l’espace public

    • Eviter d’installer des drisses (barrières métalliques) comme à Bois Cadet
      pour protéger les espaces verts; les piétons seraient alors confinés entre celles-­ci et les poteaux anti stationnement.
      Ces espaces ne serviraient alors qu’aux chiens et leurs maîtres ne pourraient ramasser leurs déjections.
      Les économies ainsi réalisées pourraient être utilisées plus judicieusement.

     

  11. Fabrique : Se déplacer plus facilement – Compte rendu de l’atelier

    Voici le résultat des idées proposées par les citoyens lors de la soirée.

     

    Certaines seront reprises et approfondies dans notre programme officiel …

     

    Par ailleurs Marc Brunet dans son message de bilan de mandature a évoqué le sujet de stationnement et les difficultés actuelles.

     

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    Concilier écologie et circulation, …

    • Mettre en place et communiquer les emplacements de bornes de recharge pour les véhicules électriques,
    • Organiser par quartier l’auto-partage ou des systèmes de location (alternative au modèle « possession de voiture »)
    • Inciter à la pratique de l’auto-stop (par ex. : sticker « j’accepte les autostoppeurs »)
    • Encourager fiscalement les Fontenaysiens qui décident de ne pas avoir de voiture
    • Faire un parking à l’entrée de la ville
    • Négocier un billet unique RER Fontenay sous Bois / Val de fontenay
    • Renforcer la capacité de certaines lignes (124 / Lycée Picasso)
    • Créer des navettes cadencées (toutes les 10 mns, par exemple) : entre les 2 gares, entre les Rigollots et la Mairie, sur le boulevard de crête, etc.
    • Mettre en place des navettes vers des pôles d’attraction générant des flux (ex. : Domus, Ikea, Leroy Merlin,…)
    • Municipaliser la navette et rendre gratuite son utilisation
    • Permettre le transport de bicyclette sur les navettes (cf. http://www.vvv-sud.org/acces-bus.html)
    • Construire un grand garage à vélos à côté du Val (comme à Fribourg) – proposition soutenue par un autre participant
    • Créer un réseau Pédibus

     

    …sécurité et partage de l’espace public

    • Chacun sa place : mieux répartir et identifier les différents espaces Voitures / cyclistes / piétons (contre-ex. : avenue Gabriel Lacassagne, les vélos roulent sur le trottoir)
    • Passer toute la ville en zone 30 (cf. : Nogent sur Marne)
    • Faire appliquer le « Code de la rue » (cf.Strasbourg)
    • Renforcer la sécurité autour des écoles (ralentisseurs),
    • Sensibiliser les facteurs à vélo à la sécurité des piétons
    • Informer largement nos concitoyens en amont des réalisations lorsqu’ il y a du nouveau concernant la circulation en vélo (ex. : tourne-à-droite, contre-sens cyclable,…)

     

  12. Fabrique : Habiter et partager la ville – Compte rendu de l’atelier

    Lors de la Fabrique à idées, Laurence Abeille (adjointe à l’urbanisme)  nous a présenté les grandes lignes de son bilan, en s’appuyant sur un plan de la ville sur lequel elle a fait apparaître les divers chantiers dont elle a eu à s’occuper en précisant que sa délégation avait été très dépendante du PLU voté en 2007, (pour lequel elle s’était abstenue) alors qu’elle-même n’a pris sa charge qu’en 2008. Et de nous préciser qu’il en sera ainsi pour son successeur qui devra lui-même gérer les dossiers déjà lancés.

    Et ils seront nombreux : entre d’une part, l’accompagnement des projets urbanistes qui vont massivement se concentrer au Nord Est de notre ville où vont converger l’arrivée de la ligne 1 du Métro, celle du Tramway 1, et de la ligne 15 du RER issue du projet Orbival, en même temps que vont devoir être mené à bien l’aménagement de la boucle de l’A86 (Projet BNP), du Campus de la Société Générale, et du Péripole Nord… Et, d’autre part, la prise en compte des modifications du PLU votées en juin 2013 pour permettre la réalisation des projets Redoute (pour permettre le désenclavement de ce quartier par rapport au reste de la ville en le rattachant bien mieux à l’Axe Verdun grâce à l’Ilôt Michelet), mais aussi des projets Pasteur, Lacassagne, pour ne citer que les essentiels (voir les post–it du plan).

    Sur chacun de ces projets et chantiers, les normes environnementales ont été considérées et intégrées. Cela va de soi.Les premiers financements arrivent conformément au plan guide élaboré en 2009.
    A n’en point douter le nouveau cœur du développement sera bien le secteur allant de la boucle de l’A86 aux limites de la ville vers Rosny et Neuilly sur Marne, en passant par le Val de Fontenay et Péripole.
    Avec un vœu formel, que la prochaine mandature marque un éloignement des projets « ultra bancaires » tels que définis dans les années passées, pour favoriser la création d’emplois comme les commerces de proximité, et de logements à même de réduire le nombre d’attentes qui est aujourd’hui de l’ordre de 2300 sur notre commune.

    Le deuxième voeu majeur étant le développement de jardins partagés pour garantir l’aération de la ville en espaces verts pour que d’autres projets même moins ambitieux que l’Eco Parc des Carrières René Dumont inauguré cette année voient le jour sous la prochaine mandature.

    Pour plus de détails, il est toujours possible de consulter ces deux liens http://www.fontenay-sous-bois.fr/cadre-de-vie/urbanisme/plu/index.html et http://www.fontenay-sous-bois.fr/cadre-de-vie/urbanisme/actualites-urbanisme/index.htm

    Quant aux idées sorties de la Fabrique pour venir enrichir ces vœux majeurs les voici :

    Tout doit être fait que chacun prenne plaisir à HABITER et PARTAGER la VILLE, pour y arriver les participants se sont révélés favorables à
    – Initier par quartier une maison de la mutualisation pour encourager des mises en commun (surtout en temps de crise)
    – Encourager l’habitat collectif partagé
    – Initier des associations d’habitants à l’origine de la création de nouveaux logements collectifs (pour Péripôle par ex)comme cela se fait en Allemagne 
    – Aller aussi vers des systèmes de co-constructions
    – Penser aux équipements communs dans les nouveaux immeubles
    – Pousser un projet territorial de maison de santé et de prise en charge de la permanence des soins 
    – Créer des coopératives d’habitation à la place des logements sociaux
    – Encourager la plantation au pied de son logement, sur le trottoir
    – Privilégier pour les trottoirs des revêtements perméables 
    – Planter des arbres sur le parking Auchan

    Quelques précisions autour du  » modèle allemand » et de son idée sous-jacente : D’un côté le logement social qui met les populations les plus pauvres dans l’attentisme, dans une forme d’immobilisme ‘Attendez, il y a 2300 demandes sur la ville, on vous écrira … »!. De l’autre, la production privée de logements (la promotion), qui considère le logement comme un produit : les populations aisées se lancent dans cette aventure, en lien avec les banques et leur taux de crédit.
    Aussi plutôt qu’attendre 2 ans en moyenne de manière impuissante, (alors que cela correspond à peu près au temps de l’étude et de la réalisation des travaux), une majorité d’intervenants s’est déclarée favorables à l’organisation de groupes d’habitants qui au lieu d’attendre participeraient à la définition collective de leur logement.
    Pour un quartier nouveau à construire comme Péripole, cela permettrait de fabriquer des réseaux de voisinage en amont, et d’initier des modes d’habiter plus proches de ce que veulent les gens.
    Cela permettrait à une municipalité de ne plus créer un quartier trop « anonyme ».
    L’idée étant qu’il faut mettre de nouvelles forces (les forces habitantes) dans la fabrique de la ville pour compenser les forces réglementaires, les logiques techniques et normatives, qui se retrouvent toujours à la réalisation d’une ville conforme, froide, tristement générique.
    Une occasion probablement de renforcer l’acceptabilité au développement durable, les objectifs de modération énergétique des logements, ne pouvant progresser sans un accord culturel et sensible à ces enjeux de la part des habitants.
    En clair, pour ne plus avoir pas d’habitat passif il conviendrait que les habitants soient plus actifs et consultés sur les projets liés à l’urbanisme.

    Un préalable, pourrait être le « lancement d’assises locales de l’habitat coopératif », pour présenter les avantages d’une troisième voie de fabrication de logements collectifs, à côté des voies plus traditionnelles.

  13. Non-cumul des mandats : la loi est votée !

    Même si le texte gouvernemental renvoie à 2017 l’application effective du non cumul entre mandat de parlementaire et participation à un exécutif local, la suppression du cumul des mandats est adoptée.

    Principal frein au renouvellement des responsables politiques, facteur d’absentéisme parlementaire, aberration au regard de ce qui se passe dans toutes les grandes démocraties, l’exception française de la « collection de mandats » pour quelques-uns a vécu.

  14. Collecte des déchets verts

    Peut-on envisager une collecte des déchets verts sur notre ville compte tenu du nombre de propriétaires de pavillons ?Pour ma part je répondrai assez volontiers oui à une question posée aussi abruptement.
    Reste à savoir comment… Je vais tenter donc de répondre spécifiquement à cette question.

    Sous réserve que l’on n’évite ou n’élude pas toutes les questions qui vont avec, comme par exemple qui doit faire quoi à chaque étape de ladite collecte selon la nature du ou des processus mis en place et que chacun soit bien d’accord sur le terme de déchets verts.

    D’une phrase, on est tenté de dire que les déchets verts sont les déchets produits dans nos jardins : feuilles, branches, gazon, fleurs, arbustes…  Ils sont 100 % biodégradables et recyclables, et chacun sera d’accord pour dire qu’ il faut justement en profiter pour les réutiliser.

    L’axiome posé, il faut au préalable rappeler qu’il existe plusieurs solutions de recyclage de ces déchets organiques.

    Vous pouvez les laisser sur place, par exemple, la pelouse tondue peut être laissée telle quelle, à condition que vous tondiez régulièrement. Les mauvaises herbes que vous avez arrachées peuvent également être étalées sur le sol, entre les lignes d’un potager, ou comme tapis de sol de votre coin fleuri, quant aux haies coupées, elles peuvent être disposées au pied de vos arbustes si vous en avez.

    Dans ce cas il est probable que vous soyez classifiés dans la colonne des écologistes autonomes locaux.
    Pour ne rien vous cacher c’est ce que je fais personnellement.

    Vous pouvez choisir de vous débarrasser purement et simplement de ces déchets en les amenant à la déchetterie. Il m’arrive d’utiliser cette option pour les branchages… en complément.

    Il y a un bac dédié aux déchets verts et les heures d’ouverture de celle de Fontenay sont a priori assez étendues pour satisfaire à peu près tout le monde.

    Pour en savoir plus je vous recommande ce lien :

    http://www.fontenay-sous-bois.fr/pratique-services-en-ligne/pratique/recuperation-des-dechets/decheterie/Vous pouvez choisir, aussi, si vous avez un peu la main verte d’avoir votre propre unité de compostage.

    C’est la solution certainement la plus écologique pour ceux qui ont une partie potager dans leurs jardins.

    La municipalité a lancé voici 4 ans une initiative en ce sens que l’on peut consulter ici: http://www.fontenay-sous-bois.fr/pratique-services-en-ligne/pratique/recuperation-des-dechets/compostage/index.html

    Ou, donc, dernier cas de figure, vous aimeriez bien que quelqu’un se charge pour vous de la collecte de vos déchets chez vous.

    Dans ce cas-là autant que chacun en connaisse les préalables.

    Là où un tel système existe, il est courant de demander aux propriétaires qui sont intéressés par cette démarche  de respecter quelques consignes  :

    Je citerai : Sélectionner les végétaux acceptés au compostage : tontes de pelouse, feuilles mortes et fleurs fanées, tailles de haies et d’arbustes.  Sans oublier d’exclure terre, cailloux, souches et troncs d’arbres en tout ou partie.

    Mettre les végétaux acceptés dans les sacs biodégradables qui pourraient vous être mis  à disposition gratuitement (pas de sacs plastiques) et sans débordement pour permettre leur fermeture. Pour les branchages, les présenter en fagots de 1 mètre de long et 1 cm de diamètre maximum, en vérifiant au préalable si vos arbres font ou non partie des arbres à teneur toxique en cas d’utilisation ultérieure par incinération.

    Certains propriétaires sont peut-être trop âgés pour assumer seuls, ces travaux préparatoires. Je recommanderai pour cette catégorie de personnes de se rapprocher des jeunes de leurs quartiers et de voir avec eux s’il n’y aurait pas matière là à des échanges de bons procédés inter générationnels (coupe du bois, tonte de la pelouse, ramassage des feuilles, en échange d’aide aux devoirs par exemple).

    S’il convenait d’organiser cela d’une manière plus concrète avec l’aide de la mairie en relais, pourquoi ne pas envisager une bourse des échanges ? La question mérite d’être posée sachant que les conseils de quartier s’avèrent dans ce cas de figures d’excellents vecteurs pour organiser et suivre tout cela.
    On peut aussi choisir de s’adresser à une association locale ayant pignon sur rue telle que
    http://projaide.cg94.fr/rip-resister-insister-persisterQuoiqu’il en soit, il serait bien que les Conseils de Quartier dans le cadre d’une mise en place d’un ramassage des déchets verts dans leurs quartiers se retrouvent pleinement à la manœuvre.

    Et pour une simple et bonne raison. Chaque quartier a sa spécificité et il n’est pas garanti d’office que l’accueil d’une mise en place d’un tel ramassage se fasse de la même façon d’un quartier à l’autre.
    Il y aurait selon l’INSEE : 5 600 maisons sur notre ville.

    Une question du coup, se pose : « Où » sont parmi cette population et quelle part d’entre eux seraient « preneurs » et surtout « participeraient » effectivement à un cycle de ramassage si celui-ci était mis en place à grande échelle ? Et tant qu’il n’est pas formellement répondu à cette question, cette belle idée a de fortes chances de rester qu’une simple théorie.

    Là où l’expérience été menée jusqu’à son terre avec des moyens conséquents « a priori », les constats sont souvent décevants « a posteriori », à peine la moitié des pavillons disant s’y intéresser pour essayer « au moins une fois », sans véritablement renouveler l’expérience ni dans la durée, ni dans la régularité, une fois cet essai fait (la météo est capricieuse tout autant que la disponibilité des propriétaires à s’occuper de leur jardin est irrégulière et finalement assez éparse). La plupart du temps, car eux-mêmes ne veulent pas faire cela selon un créneau de temps « contraint » et être prêts tel jour à telle heure.

    Cela ne manque pas in fine de poser la question qui « a posteriori » pourrait finir par fâcher :
    Si la participation des riverains concernés est trop faible,  entraînant des tonnages récupérés bien inférieurs aux capacités des véhicules fournis ne seraitt-ce pas une dépense disproportionnée pour un budget municipal?

    Des ratios circulent indiquant que le seuil en deçà duquel il ne faut pas envisager un tel projet  est de l’ordre de 70 kg/an/pavillon, pour un échantillon comptant des tailles relativement faible des parcelles, ce qui est le cas sur notre ville. La fréquence des collectes (plus ou moins espacées)  posant des problèmes de stockage temporaire ce qui peut ne pas répondre aux attentes des habitants.

    Ceci étant dit, il peut y avoir une solution pour mise en test grandeur nature, comme cela existe pour la gestion des encombrants, mettre un numéro vert à disposition pour que dans le cadre d’une démarche de quartier (j’y reviens) plusieurs voisins se regroupent pour « traiter les déchets de leurs jardins au cours d ‘un même week-end, avec passage d’un camion municipal le lundi suivant après réservation de celui-ci par exemple une semaine à l’avance.

    Si le bouche à oreille fonctionne bien, il peut ainsi se créer des « collectifs collecteurs » dans chaque quartier, garantissant une réelle efficacité de la tournée du camion, d’un collectif à l’autre tout au long de la journée avec ramassage à des points fixes  (devant la maison d’un membre des collectifs)…

    Le service pourrait s’appeler  « ma déchetterie verte mobile » sachant que ce sont les « collectifs collecteurs » eux-mêmes qui en viendraient à fixer le rythme de passage et la fréquentation.

    Signé : Libellule

  15. Politique de la ville : Laurence Abeille ouvre les débats

    Le groupe écologiste se félicite que ce nécessaire projet de loi sur la politique de la ville et la cohésion urbaine soit examiné devant l’ Assemblée Nationale. Nous partageons pleinement l’esprit de ce texte, même si nous souhaitons aller plus loin sur certains points.

    Quel est d’abord l’objectif même à assigner à la politique de la ville ? 

     Un premier objectif est l’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers. C’est dans cet esprit que j’avais proposé en commission du développement durable de modifier le titre de la loi. Parler de cohésion urbaine me semble trop technocratique et trop éloigné des préoccupations directes des habitants. Intégrer l’idée de bien-vivre dans les quartiers dans le titre aurait été préférable. Cela peut sembler anecdotique, mais les mots ont un sens et permettent très souvent une appropriation ou non par les habitants des politiques menées. Qui plus est, l’objectif principal des programmes de rénovation urbaine et d’aide aux associations est justement de favoriser ce bien-vivre en ville.

    Néanmoins, se focaliser sur cet objectif de cohésion urbaine, de mieux-vivre en ville, c’est, me semble-t-il, traiter les conséquences et non les causes d’un problème central que sont la précarité des habitants et le manque d’activité économique durable.
    C’est pourquoi il serait nécessaire de donner à la politique de la ville un autre objectif, qui est d’améliorer la situation économique, sociale et environnementale du quartier. Comme pour la fiscalité comportementale, dont l’objectif est de réduire la base fiscale, l’objectif de la politique de la ville est de réduire le nombre de quartiers prioritaires, en améliorant le niveau de vie des habitants. Pourtant, lors de la dernière décennie, aucun quartier entré dans le périmètre de la politique de la ville n’en est sorti, et ce projet de loi ne va une nouvelle fois pas assez loin dans la recherche de solutions pour traiter les causes du problème, donc combattre les inégalités et les discriminations, qui ne doivent pas être considérées comme irréversibles. Je voulais le rappeler mais, je le sais bien, la politique de la ville ne peut pas tout.

    Venons-en aux dispositions de ce projet.

    La concentration des moyens, donc la réduction du nombre de quartiers prioritaires, mesure phare de ce projet de loi, est une nécessité budgétaire. Deux questions se posent cependant.

    La première porte sur les territoires qui sortent de la géographie prioritaire, plus de 1 000. Le statut de territoire de veille a été adopté en commission, et c’est une avancée essentielle, mais la question demeure du soutien à apporter à certaines associations qui œuvraient dans ces quartiers et qui n’auront plus de financements spécifiques. Avec de faibles sommes investies, la politique de la ville peut déboucher sur de grands résultats, utiles, compte tenu, notamment, de ce qui se produirait si elle n’existait pas. Je pense notamment aux associations qui œuvrent dans le domaine de l’éducation, de l’alphabétisation ou à celles qui aident à l’apprentissage du français.

    Il n’est pas anodin, dans certains quartiers, de supprimer des « petits financements » aux associations. Si un territoire fraîchement sorti de la géographie prioritaire y retombait quelques années après car sa situation se serait dégradée, ce serait un échec de la politique de la ville. C’est pourquoi cette stratégie de territoire de veille devra être réellement active, et surtout réactive, en cas de dégradation des indicateurs sociaux et économiques.

    De même, qu’en est-il des dispositifs de droit commun qui s’appliquent prioritairement dans les quartiers prioritaires ? Je pense aux emplois d’avenir, pour lesquels les conditions d’attribution sont plus souples pour les habitants de ces quartiers, mais d’autres dispositifs s’y appliquent spécifiquement ou avec des dérogations. Quel sera l’impact de l’abandon de dispositifs de droit commun dans les quartiers qui sortiront de la politique de la ville ?

    La seconde question porte sur le financement : le recentrage des crédits ne doit évidemment pas déboucher sur une baisse globale de la dotation allouée à la politique de la ville. S’agit-il donc de faire mieux avec moins ou beaucoup mieux avec autant ?

    L’inscription à l’article 2 d’un nouveau plan de rénovation urbaine est une bonne chose. Certes, le financement prévu est moindre que pour le premier programme de rénovation, mais, avec 5 milliards d’euros, il permet au final de lever 20 milliards d’euros, ce qui est loin d’être négligeable pour une deuxième phase.

    Si ces opérations sont nécessaires pour améliorer la qualité de vie, elles ne doivent pas aboutir à une gentrification de certains quartiers, c’est-à-dire à l’arrivée de personnes moins précaires, qui profiteraient d’un cadre de vie amélioré, reléguant les habitants d’origine dans d’autres quartiers moins agréables. Sur cette question, on est, me semble-t-il, face à un dilemme. Si l’on veut ramener de la mixité sociale dans ces quartiers, l’arrivée de nouveaux habitants est une solution, mais on peut également favoriser la mixité sociale en améliorant la situation économique des habitants originaire de ces quartiers. L’équilibre est donc subtil, mais la seconde solution est clairement à privilégier. Il s’agit, avant tout, d’aider les habitants dans ces quartiers plutôt que d’améliorer de façon trompeuse les indicateurs économiques du quartier.

    Je l’ai souligné, le texte ne me semble pas aller suffisamment loin sur cette question de l’emploi et de l’activité économique dans ces quartiers. Qu’est-il prévu par le Gouvernement pour développer l’activité économique ? Le critère économique est le seul que l’on utilise pour distinguer ces quartiers prioritaires mais, au final on n’agit pas vraiment sur ce critère, ce qui semble paradoxal. Une activité économique durable est nécessaire pour que ces quartiers ne soient pas des quartiers de relégation pour inactifs, des zones que les habitants quitteraient une fois un travail décroché ailleurs.

    La seule façon d’inciter les habitants dont le niveau de vie s’améliore à rester dans les quartiers est de leur offrir un emploi dans le quartier, donc de développer une vie économique locale, exercice complexe, je vous l’accorde.

    J’en viens à un point essentiel pour notre groupe, la participation des citoyens à la politique de la ville, qui a fait l’objet de plusieurs amendements en commission et en séance et de débats très intéressants.

    Sur ce sujet, l’excellent rapport Mechmache-Bacqué a fait plusieurs propositions très volontaristes, qui, à notre avis, n’ont pas été suffisamment prises en compte et que nous souhaitons voir introduites dans le texte.

    Nous avions ainsi proposé en commission l’idée de co-construction, qui a été retenue. Il est nécessaire, en effet, d’aller plus loin que de simples consultations ou concertations, en intégrant clairement dans la politique de la ville les souhaits des habitants. Un amendement a été déposé pour aller plus loin dans cette co-construction, avec l’idée qu’elle puisse déboucher sur un référendum d’initiative locale, qui porterait sur le contrat de ville ou sur certaines modalités du contrat de ville. Pour que les habitants s’approprient le plus possible cette démarche de co-élaboration, ils doivent être décisionnaires au final.

    Certains diront qu’il ne faut pas remplacer la démocratie participative par la démocratie directe. Je pense au contraire qu’une véritable démocratie participative ne doit pas faire semblant d’écouter, mais qu’elle doit permettre, après une phase d’échange, de laisser au citoyen la possibilité d’arbitrer telle ou telle disposition. Ce n’est qu’avec des mesures fortes de ce type qu’on réussira la politique de la ville.

    Malheureusement, l’amendement a fait l’objet de la sévérité et de la rigidité de la commission des finances. C’est dommage puisque cette censure nous empêchera d’avoir un débat sur le fond du sujet, c’est-à-dire sur le pouvoir de décision des habitants. Censurer une discussion sur la démocratie dans les quartiers au regard de considérations financières assez spécieuses me semble très dommageable pour nos travaux. J’espère que le Gouvernement proposera des éléments sur cette idée de référendums locaux.

    Concernant le dispositif des conseils de citoyens, il est nécessaire de revenir à la désignation proposée initialement par le Gouvernement. Il s’agit d’un conseil de citoyens et non d’un conseil citoyen. Ce conseil de citoyens, c’est l’instance de dialogue avec tous les habitants du quartier. Le choix des mots a dans ce domaine une forte portée symbolique, s’agissant de quartiers et de populations qui souffrent bien souvent d’un sentiment de relégation, voire d’abandon. Il est particulièrement important d’affirmer la qualité de citoyen des habitants et des habitantes qui se mobilisent dans la conduite et l’animation des contrats de ville et dont l’engagement sera décisif pour la réussite des actions entreprises.

    Dernier point, la prise en compte de la transition écologique et du développement durable dans la politique de la ville. Les opérations d’aménagement urbain, menées notamment dans le cadre de l’ANRU, doivent intégrer des objectifs de lutte contre la précarité énergétique, de transition énergétique et écologique de la société. De même, la mise en place des trames vertes et bleues est souvent difficile dans ces quartiers. La prise en compte de la biodiversité, de la nature en ville est également un impératif pour rendre ces quartiers agréables à vivre pour tous.

    Si nous espérons des avancées, notamment sur la participation, nous soutiendrons bien sûr ce projet de loi.

     

    Source : http://www.ecolodepute-e-s.fr/2013/11/22/politique-de-la-ville-laurence-abeille-ouvre-les-d%C3%A9bats/

  16. 1ers retours sur la Fabrique à idées

    • – Près de 60 personnes,
    • – plus de 100 contributions sur les ateliers thématiques,
    • – des petits plats sains et goûteux,
    • – une bonne ambiance,
    • – et un concert mémorable de P&M jusqu’à minuit…

     

    1ères photos de la soirée:

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    Montage photos fabrique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Fabrique1

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  17. Fabrique à idées : échangeons sur l’avenir de notre ville 🗓 🗺

    Fabienne Bihner et Marc Brunet,
    chefs de file Europe Ecologie – Les Verts,
    avec le soutien de Laurence Abeille, notre députée,
    vous invitent à la « Fabrique à idées »

     Venez contribuer à un atelier participatif citoyen
    Soirée conviviale avec animation musicale et buffet partagé

    Samedi 23 novembre de 18h à 22h
    Foyer Ambroise Croizat , 64 Rue Jules Ferry,  Fontenay /s bois

    Affiche Fabrique

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    Programme

    Themes

    Animations

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    Plan:   

    Plan Ambroise CroizatAmbroise Croizat

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    Tractage convivial:

    IMG_20131117_110228

  18. Conseils de quartier : quelle représentation ?

    Dans le cadre de « la Fabrique à idées », voici le nouveau thème à discuter ensemble:

    « Fonctionnement des conseils de quartier : faut il qu’ils continuent d’être co présidés par des élus ?

    Comment faire pour que toutes les classes d’âge soient représentées ? »

     

    -> Qu’en pensez-vous?

     

    Il fait écho à ce qui a déjà été initié dans les propositions (4 pages):

    « Des conseils de quartiers gérés par des collectifs de citoyens porteurs de projets dotés d’un budget propre.  »

     

    Exemple chez nos voisins : les conseils de quartiers sont animés par les habitants qui s’en saisissent, les élus de quartier y participent (ou pas) et ne sont pas invités dans les collectifs d’animation.

    Ci joint le lien pour consulter le protocole  de fonctionnement des conseils de quartier, adopté par la coordination des conseils de quartier : http://www.montreuil.fr/vie-citoyenne/quartiersmontreuilfr/

  19. Lors du PLF pour 2014 : nécessité de la transition écologique

    Laurence Abeille est intervenue le 12 novembre lors de l’examen de la mission écologie du projet de loi de finances pour 2014. Elle a rappelé que « l’écologie est essentielle pour réussir la transformation sociale et économique de la société ».

    Intervention de Laurence Abeille :

    » Madame, la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’écologie est essentielle pour réussir la transformation sociale et économique de la société.

    Le budget de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » est le socle de cette transition écologique et énergétique dont la France a besoin. L’écologie est la solution pour réformer notre modèle économique qui s’essouffle, et l’exemple de l’industrie agroalimentaire bretonne est sur ce plan caractéristique. Intégrer la dimension écologique à nos réformes économiques permet d’apporter des solutions nouvelles, que ce soit pour favoriser l’emploi, la qualité et l’innovation, développer les circuits courts et l’économie circulaire, inciter à un mode de production et de consommation plus durable.

    L’écologie doit irriguer l’ensemble des politiques publiques. C’est le rôle du ministère de l’écologie de porter la dimension écologique dans l’ensemble des politiques publiques et de soutenir auprès de l’ensemble des ministères l’idée que seules les solutions concrètes qu’apporte l’écologie peuvent nous sortir durablement de la crise. Il n’est pas possible de croire encore que l’écologie est un luxe ou un supplément d’âme.Mme Laurence Abeille. L’actualité nous le rappelle avec le typhon qui a ravagé les Philippines. Oui, l’année 2013 a enregistré de nouveaux records quant à la violence et aux effets des catastrophes naturelles.

    Le dernier rapport du GIEC fait état de prévisions très pessimistes sur le réchauffement climatique. C’est pourquoi, nous espérons que les négociations qui se tiennent actuellement à Varsovie déboucheront sur un accord concret.

    Quand aux atteintes à la biodiversité, elles sont dramatiques et nous sommes face à une sixième crise d’extinction des espèces. Avons-nous aujourd’hui un budget suffisamment ambitieux pour réussir cette nécessaire transition écologique, alors que l’année 2014 sera marquée par deux projets majeurs ?

    Le premier, c’est la loi sur la transition énergétique, qui fait suite à un long débat citoyen. Cette loi doit inscrire clairement les objectifs réaffirmés par le Président de la République : baisse de la part du nucléaire dans la production électrique de 75 à 50 % en 2025 ; baisse de la consommation d’énergie de 50 % à l’horizon 2050 ; baisse de la consommation d’énergie fossile de 30 % à l’horizon 2030. Atteindre ces objectifs de décroissance énergétique nécessite une politique globale et des investissements adaptés pour réussir le redressement économique durable.

    Le deuxième acte important, c’est le projet de loi-cadre sur la biodiversité, première grande loi sur la nature depuis celle de 1976. Elle devra permettre à La France de se doter d’outils pour reconquérir la biodiversité, pour stopper l’érosion des espèces et des habitants, pour restaurer nos continuités écologiques. Cette loi devrait créer l’Agence française de la biodiversité pour mener à bien ces missions. Mais en aura-t-elle les moyens ? Aura-t-elle des moyens à la hauteur de l’enjeu ? Afin de garantir sa pérennité et son autonomie, cette future agence devrait pouvoir bénéficier de ressources affectées, notamment de taxes et redevances perçues sur les activités liées à la nature et qu’il conviendrait de créer.

    Un mot sur l’artificialisation des terres. Cette politique dépend de la mission « Égalité des territoires, logement et ville », alors qu’il s’agit d’un réel problème qu’il convient d’examiner sous l’angle de la biodiversité et de la préservation des espèces et des espaces. Les espaces artificialisés ont gagné 397 000 hectares entre 2007 et 2011, ce qui dépasse le rythme d’augmentation de notre démographie.

    Quel moyen compte mettre en oeuvre le ministère de l’écologie sur ce point ?

    Le dernier point sur lequel je souhaite interpeller le Gouvernement concerne la biodiversité marine. La France possède – et c’est mal connu – le deuxième espace maritime mondial, ce qui la place dans une position de leader, notamment sur la préservation des océans et des espèces. À ce titre, l’Agence des aires marines protégées dispose d’un budget en hausse, mais qui n’est pas suffisant pour mener à bien cette mission de préservation, ce qui est rappelé dans le rapport pour avis de notre collègue Geneviève Gaillard. Un changement d’échelle budgétaire est en effet nécessaire. Et là encore, des taxes et redevances affectées, perçues sur les activités en mer, sont certainement la solution. Quelle perspective peut-on attendre sur ce sujet ?

    Pour conclure, monsieur le ministre, ne pensez-vous pas que le redressement économique de notre pays passe nécessairement par un budget de l’écologie capable de financer la transition écologique ? Le présent budget demeure bien trop faible. Il passe aussi par un meilleur partage avec la population des enjeux et des solutions.

    La suspension de la mise œuvre d’une taxe poids lourds doit nous rappeler que c’est avec les acteurs, avec les citoyens, que nous devons construire aujourd’hui les politiques.

    Visionnez la vidéo :

    https://www.dailymotion.com/video/x174ws7_2013-11-12-dg-mission-ecologie-plf2014_news

     

    source : http://www.laurence-abeille.fr/lors-du-plf-pour-2014-laurence-abeille-insiste-sur-la-necessite-de-la-transition-ecologique/

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