Adhésion au syndicat mixte Autolib

Prendre la décision d’adhérer au syndicat mixte d’Autolib est une décision importante. Son coût n’est pas négligeable. Mais surtout, la commune finance la mise en place d’un premier système d’autopartage qui rappelons le fait partie des engagements de la majorité municipale.

Le temps d’utilisation des voitures individuelles est très faible, de l’ordre de 10 à 20% du temps en moyenne.

Le reste du temps, elles stationnent et consomment de l’espace sur la voirie ou sur des places de parking individuel ou collectif.

Les systèmes d’autopartage ont pour but de réduire le recours à la voiture individuelle, que ce soit pour la deuxième ou la première voiture des familles. C’est un des moyens à terme de résoudre les problèmes de stationnement sur notre ville, même si cela n’est pas le seul.

A plus long terme, cela pourrait permettre de construire des logements avec moins de places de parking, donc moins cher mais ce n’est pas encore d’actualité dans le cadre du PLU que nous voterons en décembre.

Pour les écologistes, plus généralement, il s’agit de substituer progressivement une logique d’usage à une logique de propriété d’un certain nombre d’objets et de services. La voiture est particulièrement concernée.

C’est en ce sens que nous voterons l’adhésion à Autolib’.

Pour notre part, nous aurions préféré qu’il y ait d’autres choix de sociétés d’autopartage offerts sur notre commune. Force est de constater qu’Autolib’ a un temps d’avance et est la seule à avoir une dimension métropolitaine. L’adhésion des communes alentour rendait l’adhésion de Fontenay-sous-bois incontournable.

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Nous notons également avec une grande satisfaction que sur les 5 stations, 4 seront équipées de place de recharge pour les voitures électriques particulières des habitantes et habitants et enfin que l’électricité alimentant les stations provient exclusivement d’énergies renouvelables. Comme quoi c’est possible.

A terme, nous souhaitons que d’autres sociétés d’autopartage puissent intervenir sur la ville notamment celles qui développent l’autopartage en boucle : le véhicule est rendu à son lieu de prise en charge.

L’autopartage est parfois utilisé comme une alternative aux insuffisances des transports en commun et non pas comme une alternative à la voiture. Il ne faut donc pas oublier l’investissement dans les transports en commun. Au-delà des projets lourds déjà existants, la commune doit continuer à peser pour améliorer la fréquence des bus qui traversent notre commune.

Nous regrettons que l’effort de réflexion sur la fréquence et la régularité de la Navette, sur l’optimisation de son parcours n’ait pas pu aboutir avant la décision d’adhérer à Autolib’, malgré le travail d’arrache pieds de nos collègues Yoann Rispal et Claude Mallerin.

Le maillage par les transports en commun en petite couronne doit devenir aussi dense qu’il l’est à Paris. C’est ce qui permet que les parisiennes et parisiens soient ceux qui possèdent le moins d’automobiles.

Enfin, l’investissement dans Autolib ne doit pas nous amener à renoncer au développement des circulations douces piétonnes et cyclistes dans notre ville. Beaucoup a été fait mais il faut améliorer la continuité du réseau de circulations douces et notamment mais pas uniquement au niveau de la trame verte de notre ville. Il est souhaitable que l’effort d’investissement ne soit pas oublié cette année même s’il est modeste et qu’il bénéficie de nouveaux développements l’an prochain, d’autant que nous bénéficions de subventions pour le faire.

Autolib’ et l’autopartage ne sont qu’un élément des politiques d’apaisement des circulations.

Notre crainte serait que cela reste le seul.

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