Retour sur le débat Santé et services de proximité
La réunion publique de Laurence Abeille et Franck-Olivier Torro qui s’est tenue à Saint-Mandé, mardi 30 mai à 20h ÉCOLE PAUL BERT 1, rue Paul Bert avec Philippe Sopena, médecin, spécialiste des politiques publiques de santé et Brigitte Arthur, experte en santé publique à permis de rappeler que la santé est un enjeu majeur de notre époque.
Notre espérance de vie s’allonge mais les maladies chroniques, les pathologies liées à la dégradation de l’environnement nous affectent gravement. Les politiques publiques sont essentiellement tournées vers le soin, et non la prévention, et même l’accès aux soins devient très difficile, y compris en région parisienne, sans parler des tarifs parfois prohibitifs.
Lors de cette soirée, à été débattu de ce constat et des solutions devant un public attentif : services publics de proximité, politiques de prévention.
Revoyez la vidéo :https://www.facebook.com/laurence.abeille.3/videos/10155376154711880/ …
Philippe Sopena : 1 Francais sur 3 renonce à soins médicaux (dentaires et optiques au premier chef) pour raisons financières.
Le département où on vit le plus vieux, c’est Paris. Les critères sociaux, voire culturels sont essentiels
Il faut faire jouer la licence d’office quand un labo vend un médicament scandaleusement cher (cf Hépatite C)
7 ans d’écart d’espérance de vie entre cadres supérieurs et travailleurs manuels. Danger de toucher à la médecine du travail !
Brigitte Arthur : sur 190 milliards de dépenses de l’assurance maladie, seulement 2% sont consacrés à la prévention
Laurence Abeille : l’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé a tendance à diminuer
Le service public territorial de santé peut être développé progressivement, en cohérence avec les plans régionaux de santé, sur des thématiques spécifiques en fonction des besoins identifiés à partir d’un diagnostic territorial partagé.
Les acteurs de santé doivent s’organiser selon une approche que l’on baptise communément « responsabilité populationnelle » c’est-à-dire « dans la préoccupation que chaque personne sur le territoire de proximité trouve a minima une orientation vers la réponse adaptée à ses besoins de santé, dans une perspective de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ».
(Merci à Dominique pour cette synthèse)