Etude sur le stationnement et les parkings publics
Mandat à la SPL pour une étude de préfiguration sur la prise en gestion des parcs publics de stationnement
Les difficultés de stationnement sont un des motifs de moindre satisfaction des habitantes et habitants sur notre ville.
Confier à la SPL une étude de préfiguration sur les problèmes de gestion des parkings publics de la ville est une bonne chose.
Le but explicite est d’assurer la rotation des véhicules sur des places de stationnement temporaire.
Ces toutes dernières années, la ville a étendu la zone bleue sur le parking Mot ou sur le parking Moreau David ainsi que sur certaines rues où le stationnement de transit est important. Cela a favorisé la fluidité du stationnement.
Cela ne répond pas aux problèmes des deux parkings souterrains, celui du Val de Fontenay qui a dû être fermé parce qu’il ne répondait plus aux normes de sécurité et celui de l’Hôtel de Ville. Il y a le projet de créer un parking public souterrain sous l’emplacement de l’actuelle médiathèque.
La mise en gestion, la rénovation ou la construction de ces parkings publics souterrains induira sans doute que le stationnement devienne payant dans ces parkings parce que la ville n’a pas les moyens d’assurer tous les frais d’une vraie gestion de ces parkings.
Cela ne résoudra pas tous les problèmes de stationnement résidentiel. On sait qu’il y a des places libres chez les bailleurs sociaux et les bailleurs privés parce que le paiement d’une redevance est une charge pour les habitantes et habitants. On sait aussi que des garages sont utilisés pour des usages de débarras ou d’atelier et cela répond sans doute à des besoins. Ce n’est pas l’objet de l’étude confiée à la SPL mais cela doit donner lieu à réflexion.
Il s’agit de réfléchir aux moyens d’optimiser les usages des garages, places de parking publics et privés sur notre ville.
Enfin, n’oublions pas que l’avenir est à la réduction de la place de la voiture dans les villes de petite couronne comme c’est le cas à Paris, tout simplement parce qu’une voiture individuelle n’est utilisée que 10% du temps et que cela prend de la place. Sans parler de transports en commun et de vélos, ce qui est une des solutions, le recours à des solutions d’autopartage est aussi l’avenir. Une simple réduction de 10% du nombre de véhicules sur Fontenay d’ici 2030 résoudrait une partie de nos problèmes.
Nous mettons en garde contre un surdimensionnement des constructions de nouvelles places de parking sur notre ville, même s’il faut sans doute en construire un certain nombre.
Sylvie Chardin