Bilan du Plan Local de l’Habitat 2011-2015

Le bilan du Plan Local de l’Habitat témoigne de l’effort fait par la ville en matière de construction de logements et notamment de logements publics, d’amélioration de la qualité des logements et de développement durable, d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, de qualité de vie.

Cela témoigne des orientations de la municipalité en matière de logement et de la qualité du travail des services de l’urbanisme et de l’habitat solidaire. Il nous faut remercier ici les agents pour le travail accompli.

A Europe Ecologie Les Verts, nous voudrions souligner quelques points.

 

Après deux années creuses en 2013 et 2014, le nombre de logements livrés s’est redressé pour atteindre 114 en 2015. C’est encore loin de l’objectif fixé par notre PLU qui est de 170 en moyenne par an, même si le nombre de permis de construire accordés en 2015 laisse espérer que le nombre de logements construits annuellement augmente encore pour favoriser une augmentation modérée de la population d’ici 2030 soit 3000 habitants de plus par rapport à 2015. Nous réaffirmons qu’il y a nécessité de construire plus, pour répondre aux besoins de la population en logements plus grands et plus confortables, dans une région dont le nombre d’habitantes et d’habitants augmente bien, que le nombre de départs soit plus important que le nombre d’arrivées. Cela permet d’éviter de partir toujours plus loin en grande couronne et de réduire toujours plus les espaces naturels et agricoles.

Une part importante des constructions de ces dernières années est du logement public et nous nous en félicitons car il faut rappeler que 70% des ménages sont éligibles au logement en HLM et qu’il ne s’agit pas seulement de pauvres. A bon droit, les règles de mixité sociale dans nombre de quartiers de la ville impose une part de locatif social dans les opérations de construction de logements collectifs. Ce qui se construit donc dans les opérations des promoteurs privés, c’est du PLS, le niveau supérieur et le plus cher du locatif social. Par ailleurs, même si cela n’avait pas été le cas les années antérieures, ces toutes dernières années, au niveau de la ville, nous avons livré peu de logements PLAI, réservés aux plus modestes car cela coûte cher en surcharges foncières. Ajoutons que les permis de construire de logements publics ne représentent que 25% de l’ensemble des permis de construire en 2015.

Et pourtant, des mal logés à cause de la modestie de leurs ressources, il y en a beaucoup. La question du prix des terrains et de la rente foncière, de la rente des promoteurs et des constructeurs est posée.

 

Le bilan du PLH témoigne, par ailleurs, de l’effort fait par les bailleurs du grand ensemble pour la rénovation énergétique de bâtiments construits dans les années 1970. Beaucoup de rénovations ont déjà été conduites, d’autres sont prévues cette année et les années à venir. Il n’y a qu’une exception notable, la Redoute où aucune rénovation thermique n’est prévue et c’est un problème à voir avec le bailleur social.

La ville a également commencé à accompagner la rénovation énergétique des copropriétés avec l’assistance de MVE, Maitrisez votre énergie. Cela doit être le grand effort des années à venir. La ville, au-delà de l’activité de conseil et d’accompagnement des projets de rénovation devrait également réfléchir aux aides financières qui pourraient venir compléter celles de l’Etat. Grace à la RCU, les dépenses de chauffage sur le grand ensemble sont inférieures à la moyenne. Les rénovations thermiques viennent accentuer la diminution des dépenses de chauffage. L’effort doit s’élargir sur l’ensemble de Fontenay, et ce travail est déjà commencé.

De même, l’aspiration des habitants à vouloir jardiner est prise en compte, parfois par la rénovation de jardins privatifs en rez-de-chaussée mais de plus en plus sous forme de jardins partagés. Il y en existe déjà dans le logement public que ce soit la résidence des Carrières, rue Lesage, à Montesquieu et maintenant à Jean Zay. Il existe aussi de nombreux projets que ce soit en toiture ou en pleine terre. Des projets de jardins partagés existent aussi sur l’espace public. Il y a sans doute un travail à faire sur l’aménagement de jardins potagers sur les immeubles collectifs en copropriété et sur les outils de ville pour aider à ces évolutions.

Tout cela contribue à faire de la ville une ville plus économe en énergie, plus végétale, plus apte à maintenir et développer la biodiversité. Reste à s’interroger, pour les constructions nouvelles, à s’interroger sur l’orientation des bâtiments, sur les matériaux de construction alternatifs au béton, sur l’utilisation de techniques architecturales qui réduisent les ilôts de chaleur en ville.

 

Conseil municipal du 2 juin 2016

 

 

 

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