Nature en ville et Journée de l’animal

M. le Maire, Mesdames Messieurs les élu(e)s, Mme La députée, Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie pour votre présence à cette nouvelle édition de « Nature en ville » et de la « Journée de l’animal ».

Je souhaite tout d’abord saluer et remercier tous les participants, services municipaux et associations, qui ont œuvré au succès de cet événement. Je remercie l’association Chats des Rues pour l’organisation du trophée du Coriaud qui est toujours très apprécié des fontenaysiens et fontenaysiennes car c’est un concours qui met à l’honneur votre animal quelque soit son pédigrée, toutes races, taille et caractère confondus.

A Fontenay-sous-Bois nous menons depuis plusieurs année une politique de protection de l’animal. Dans le cadre d’une convention avec l’Association Chats des Rues une centaine de chats sont stérilisés chaque année avant d’être proposé à l’adoption ou relâchés et nourris par les nourricières et nourriciers . Je souhaite d’ailleurs leur rendre hommage aujourd’hui pour leur investissement. L’association (AERHO) pour un espace de rencontre entre l’homme et l’oiseau entretient les trois pigeonniers de Fontenay et assure une veille sanitaire. La présence des animaux en ville, oiseaux, petits mammifères, amphibiens, insectes, favorisée par l’abandon du recours aux pesticides, témoigne de la richesse des espaces verts de notre ville et améliore notre bien-être.

Autrefois dans les années 1900 nous trouvions à Fontenay-sous-Bois de nombreuses fermes qui accueillaient des chevaux, mulets, ânes et chèvres.

Rue de la corneille, vers le fort de Nogent, on élevait des volailles et des vaches, puis des cochons. Rue Saint-Vincent, près du Bois de Vincennes, broutaient des vaches. Certaines façades d’anciennes fermes portent encore l’empreinte de ce passé.

L’histoire de notre relation aux animaux selon les cultures et à travers les âges n’a cessé d’évoluer. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur la prétendue supériorité de l’homme sur l’animal et plus généralement sur la nature. Les enjeux écologiques sont au cœur de cette prise de conscience.

Pour autant les droits des animaux se cantonnent encore trop souvent à l’utilisation que l’on en fait plutôt qu’aux besoin biologiques des espèces, au profit de la rentabilité et au détriment de notre humanité.

Des expériences scientifiques révèlent cependant que l’animal est bien plus proche de nous qu’on ne l’aurait imaginé et ce qu’on a longtemps considéré comme le propre de l’homme est remis en question à mesure de ces découvertes. Les brebis, par exemple, sont capable de mémoriser jusqu’à 20 visages et les border Collie, peuvent reconnaître plus de 100 objets et les classer par fonction. Les perroquets et les perruches peuvent résoudre les mêmes problèmes que les chimpanzés et qu’un humain de six ans. Certains pigeons entrainés peuvent classer des images plus vite qu’un être humain.

Empathie, jeu, langage, raisonnement, conscience de soi et créativité, s’expriment dans les comportement des animaux.

Les services rendus par nos animaux de compagnies sont extraordinaires, ils sont parfois parfois même, les meilleurs des remèdes. Une étude du Dr Adnan Qureshi a démontré que posséder un chat diminue vos risques de faire un arrêt cardiaque de 40%. Posséder un animal domestique contribue à diminuer le stress et la perception de la douleur chez des personnes malades.

Il est donc légitime de leur faire honneur aujourd’hui et de leur remettre leurs récompenses bien méritées !

Fanny Brunet

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