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  1. Vœu de soutien aux lycéens et lycéennes

     

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts apporte son soutien aux lycéens et lycéennes en lutte ces dernières semaines en France et notamment au lycée Pablo Picasso ainsi qu’aux étudiantes et étudiants en lutte contre l’augmentation des droits d’inscription des étudiants et étudiantes étrangers.

     

    Avec Parcoursup, le gouvernement cherche à décourager les jeunes qui cherchent à s’inscrire dans l’enseignement supérieur. Plutôt que de créer des places à l’université et d’investir, il cherche à réduire le nombre de demandes. C’est aussi l’effet prévisible de l’augmentation des droits d’inscription des étudiantes et étudiants étrangers.

    Sous prétexte d’alléger le poids de l’organisation du bac, il veut faire du bac un diplôme qui ne sera plus tout à fait un diplôme national.

    Plus généralement, la politique du gouvernement en matière d’éducation vise à renforcer la ségrégation scolaire et la promotion des élites, nées dans les milieux aisés, sous prétexte de retour aux méthodes traditionnelles. Elle vise à renforcer les discriminations de toute sorte. Tout en réduisant les moyens budgétaires donnés à l’éducation en raison des cadeaux fiscaux faits aux plus riches.

    Au contraire, une politique d’éducation nationale devrait viser à promouvoir l’ensemble des élèves et faire accéder le maximum d’entre eux à l’enseignement supérieur, à augmenter les moyens de l’éducation depuis le primaire jusqu’à l’enseignement supérieur.   

     

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts dénonce la répression disproportionnée qu’a subi le mouvement lycéen dès le début du mouvement, comme d’autres mouvements sociaux : interpellations et mises en garde à vue nombreuses et injustifiées, utilisation massive de gaz lacrymogènes, de grenades de désencerclement, de tirs de flashballs à hauteurs d’homme ou de femme contrairement aux affirmations des autorités. Y compris devant le lycée Picasso où les débordements étaient pourtant limités.

    Le vœu proposé demande l’interdiction du flashball qui est responsable de multiples infirmités ces dernières années à l’œil et à la tête, l’interdiction des grenades de désencerclement responsables de nombreuses blessures. Ces armes sont dangereuses. Elles doivent être purement et simplement interdites.

     

    L’avenir de la jeunesse ne peut être une société de la concurrence et de la compétitivité généralisée, celle de Macron, celle de la file d’attente où il faut sans cesse se vendre et se justifier (comme dans Parcoursup) et dans laquelle, à chaque fois, il y a quelques élu.e.s et beaucoup d’exclu.e.s. L’avenir de la jeunesse ne peut être celle du maintien des discriminations ou même du renforcement des ségrégations scolaires.

    Une telle société ne peut produire que des explosions de violence, mal être et souffrance généralisés.

    L’avenir ne peut être qu’à une société bienveillante et de coopération, avec des inégalités limitées, entre les hommes et les femmes et avec notre environnement naturel.

    Voilà pourquoi il faut soutenir les révoltes de la jeunesse quand elles se produisent.

     

    Fabienne LELU

  2. Dérogations au repos du dimanche

    Ce débat est devenu régulier depuis que la loi Macron a permis l’extension du travail du dimanche dans les commerces.

     

    Force est de constater que depuis, tous les grandes enseignes de commerces à dominante alimentaire comme Auchan et Monoprix, sans parler d’Intermarché et de Lidl ont décidé d’ouvrir tous les dimanche matin, sans qu’ils aient besoin de l’avis de la ville. Cela relativise les demandes de dérogation pour les fêtes de fin d’année.

     

    Nous sommes contre cette extension permanente du travail du dimanche parce que cela fragilise le commerce de proximité dont nous déplorons, de façon unanime, les difficultés et qui est, par ailleurs, une demande des habitantes et des habitants de notre commune.

     

    Nous tenons également à rappeler que, pour nous écologistes, la vie d’une société ne peut pas être seulement dictée par les impératifs de la vie économique. Il doit y avoir des moments de repos, des moments collectifs pour des activités sportives, culturelles, récréatives et familiales où l’activité économique  s’arrête ou ralentit, hors les nécessités du service public. Il doit y avoir des occasions de faire société et de ne pas être seulement une collection d’individus, en concurrence et soumis aux impératifs de la production marchande.

     

    Nous sommes donc contre toute extension du nombre de dimanche après-midi travaillés en dehors de la période des fêtes. Le risque est que le travail le dimanche, devienne un jour travaillé comme les autres et que les rémunérations deviennent de moins en moins attractives, ce qui est déjà le cas pour le dimanche matin.

     


     

    Fabienne Lelu

     

  3. Interopérabilité de la ligne 15 Est avec la ligne 15 Sud. Adhésion à une association de défense de la ligne 15 Est

    Interopérabilité de la ligne 15 Est avec la ligne 15 Sud.

    Adhésion à une association de défense de la ligne 15 Est

     

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts votera bien évidemment les deux délibérations qui nous sont proposées à propos de la ligne 15 Est en entrée de ce Conseil Municipal.

    L’interopérabilité de la ligne 15 Est avec la ligne 15 Sud, c’est la possibilité d’aller depuis Val de Fontenay jusqu’à Créteil, voire l’Institut Gustave Roussy à Villejuif sans changer de métro en alternance avec les métros qui viendront de Noisy Champs.

    C’est ce qui a été décidé à un moment donné. C’est ce qui a été promis aux habitants et habitantes de nos communes. Les travaux ont déjà commencé pour permettre cette interopérabilité pour un coût de 200 millions d’euros (ce qui n’est pas tout à fait une paille) mais surtout, cela a provoqué des nuisances pour un certain nombre d’habitantes et d’habitants de Champigny. Et, après, on dit : on arrête tout ! Vous avez eu des nuisances pour rien du tout ! On a dépensé de l’argent pour rien du tout !

    De qui se moque-t-on ? Où est le respect pour les résidentes et résidents du Val de Marne et celles et ceux qui y travaillent ? Il y a sans doute un problème de respect de la parole donnée et de respect de la démocratie !

     

    La ligne 15 Est, depuis Saint Denis jusqu’à Rosny-sous-bois était prévue pour 2025. Cela a été repoussé à 2030, d’un trait de plume, en même temps que la réalisation du tronçon de Rosny à Champigny, passant par Val de Fontenay. A quand le prochain retard de réalisation de la ligne avant même qu’il y ait les aléas de chantier du type inondation de tunnel comme il a pu y avoir pour la prolongation de la ligne 14 vers la mairie de Saint Ouen.

    Pour la ligne 15 Sud, on nous a parlé de 2022 puis de 2024, puis de 2025. Cela pourrait être 2026. Et on ne prend pas en compte les futurs aléas de chantier. On peut se demander si ce n’est pas pour la saint glinglin.

    Voilà pourquoi, il nous parait particulièrement utile de nous battre pour la réalisation de la ligne 15 Est en 2027 avec l’association de collectivités locales à laquelle il nous est proposé d’adhérer. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.

     

    Les retards pris par le Grand Paris Express vont à l’encontre de tout objectif écologique de réduction de la circulation automobile en petite couronne. Le gouvernement a fait la promesse de développer les transports du quotidien.Fausse promesse. C’est pourtant urgent à cause des pollutions générées, des maladies et des morts que cela provoque et donc pour des raisons de santé publique. C’est urgent pour réduire les gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement climatique et qui menacent l’avenir de nos enfants et petits enfants.

    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » disait Jacques Chirac que je n’ai pas l’habitude de citer, à Johannesbourg, le 2 septembre 2002 au Sommet de la Terre.

    Eh bien, il faut le dire clair et net. Il faut que çà change !

     

    Conseil municipal du 19 Décembre 2018

     

    Philipe Cornelis

     

  4. Pour l’ouverture d’un débat sur la légalisation et l’encadrement de la distribution du cannabis

    Fontenay, Osons ! C’est par ce slogan que nous introduirons notre vœu pour la légalisation et l’encadrement de la distribution du cannabis.

     

    Considérant que la moitié de la population de la population adulte a déjà consommé du cannabis et que notre pays se classe parmi les premiers consommateurs en Europe

    Considérant que l’usage quotidien du cannabis a augmenté au cours des dernières années

    Considérant que la politique de prohibition et de répression suivie depuis des dizaines d’années (jusqu’à 10 ans de prison et 7,5 millions d’euros d’amende) a montré son inefficacité et est donc un échec.

    Considérant que cette politique de prohibition et de répression a donné lieu au développement de réseaux mafieux qui s’internationalisent et au développement d’une économie souterraine qui gangrène certains des quartiers de nos villes.

    Considérant que cette politique de prohibition et de répression coûte cher à l’Etat et aux collectivités territoriales, occupe une trop grande partie du temps des forces de police et de la justice au détriment d’autres tâches et aggrave la surpopulation des prisons

    Considérant que cette politique de prohibition empêche toute véritable politique de prévention des risques et de santé publique ainsi que toute véritable politique de sécurité et de tranquillité publique

    Considérant que l’usage médical du cannabis est lui aussi prohibé alors qu’il peut être moins nocif que d’autres traitements

    Considérant que l’instauration d’une amende de 200 euros à la place de la procédure judiciaire ne mettra fin ni à l’économie souterraine ni aux réseaux mafieux, ne libérera pas le temps des forces de police

    Considérant que certains pays (Uruguay, états des USA, Canada…) ont légalisé le cannabis et que deux candidats à l’élection présidentielle se sont déclarés favorables à la légalisation du cannabis

    Considérant que la ville de Villeurbanne a lancé une consultation publique sur cette question

     

    Le Conseil municipal demande

     

    • A ce que la ville de Fontenay se porte volontaire à l’expérimentation de la légalisation et de la distribution contrôlée du cannabis
    • A ce que le Maire interpelle notre député sur cette question
    • A ce qu’un débat soit organisé avec la population et notamment la jeunesse
    • Que la fiscalité sur la vente de cannabis soit affectée aux communes et soit affectée aux politiques de prévention

  5. L’affaire du siècle

    Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits.

     

    https://laffairedusiecle.net/

     

  6. Rapport du GIEC : la responsabilité est politique

    Le très attendu rapport du groupe international d’experts sur le climat est paru ce 8 octobre. Quatre ans après celui qui servit de base aux négociations de la COP21 et donna naissance à l’Accord de Paris, ce nouveau rapport sur l’objectif des 1°5C de réchauffement global moyen sonne l’alarme avec encore plus d’urgence que le précédent. Si certains pays ont tenté d’en interdire ou d’en censurer la sortie, les conclusions sont pour le moins sans appel : il y a urgence à agir.

    Le réchauffement climatique, contrairement à ce que nombre de gouvernements et de lobbies cherchent à faire croire, n’a rien d’une fatalité. Il est le produit de l’action humaine, le fruit de décisions de responsables qui ont préféré la politique de l’autruche à l’action afin de mieux laisser le marché décider au détriment du vivant et de la santé. Faire face à ce dérèglement implique des décisions globales et systémiques : la faute comme la solution sont politiques.

    L’Accord de Paris soulignait déjà la nécessité d’agir de front, à travers le monde, dans un sursaut commun pour la survie de l’humanité. Trois ans après, la courbe n’est pas infléchie. La France en premier lieu, dont le gouvernement est habile à donner de grandes leçons à l’international sur la nécessité de lutter pour le climat, est revenue en catimini sur ses engagements, du nucléaire aux émissions de carbone, et a fait de l’inaction la base de sa politique environnementale. En réponse, la société civile s’organise et saisit la justice pour faire valoir, qui son droit à respirer un air sain, qui son droit à une terre fertile.

    Ce qui se joue en cas de dépassement de l’objectif des 1,5°C de réchauffement global, c’est le bouleversement des conditions de vie partout sur le globe : au-delà d’un certain seuil, les écosystèmes seront déséquilibrés et le monde basculerait dans l’inconnu. Le phénomène le plus attendu est la hausse du niveau des mers, mais si le point de rupture est atteint, ce sont de nombreux phénomènes météorologiques et saisonniers qui pourraient changer complètement.

    Le fait que les 10% les plus riches de la population mondiale soient responsables de quasiment la moitié des pollutions alors que les 50% les plus pauvres ne sont responsables que de 10% des pollutions témoigne d’un conflit d’intérêt patent sur les politiques à mettre en oeuvre. De fait, ces 10% qui dominent l’économie répètent à l’envi et à grand renfort de moyens que l’écologie serait une politique punitive. Les écologistes répondent que la seule punition réelle et palpable est celle qui, par notre inaction, condamne des millions de personnes aujourd’hui et des milliards demain. Augmentation de la faim dans le monde, manque d’accès à l’eau de par sa raréfaction, morts dues à la pollution, pauvreté, perte de la biodiversité, … autant de fléaux bien réels qui ne feront que s’aggraver et toucher de plus en plus de personnes si nous n’agissons pas.

    Europe Écologie – Les Verts rappelle que les campagnes de culpabilisation à l’encontre de la population sont un moyen de faire oublier que la responsabilité comme la solution sont politiques. Les multinationales qui, par leur action prédatrice, accaparent les terres et polluent eau, terre et air et les responsables politiques qui les laissent agir ont une immense responsabilité dans le gâchis actuel et la catastrophe potentielle. Alors que la France octroie des exonérations d’impôts parfois totales à ces entreprises et à leurs actionnaires, Europe Écologie – Les Verts rappelle que c’est leur action qui a l’impact le plus lourd sur le climat et que ce n’est pas à la population, par l’impôt et au prix de sa santé, de payer pour leurs crimes à l’encontre de l’environnement.

    La France et l’Europe ont les moyens d’agir et des leviers activables rapidement pour enclencher l’urgente et nécessaire transition requise pour rester sous la barre des 1,5°C degrés de réchauffement. La préservation des zones humides (lacs, rivières, mangroves, etc.), des forêts et des espaces naturels dans leur ensemble est une priorité tant leur capacité à capter naturellement le dioxyde de carbone est forte. C’est l’action humaine qui les fait disparaître, c’est aux politique de les protéger, pas de céder aux sirènes américaines qui voudraient accaparer des terres utiles pour instaurer des captations chimiques de CO2. Ré-ensauvager l’Europe, taxer les pollueurs de façon drastique afin de changer les modes de production, rediriger cet argent vers celles et ceux qui en ont le plus besoin, aider l’agriculture industrielle à faire la transition vers une agriculture biologique et durable, mettre en place le principe pollueur-payeur, en finir avec les projets destructeurs d’espaces naturels et agricoles comme le contournement ouest de Strasbourg et tant d’autres… autant de solutions à portée de main qui ne demandent qu’un peu de courage politique pour être mises en œuvre, créer de l’emploi stable et local et préserver la planète du réchauffement global.

    Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

    source : https://eelv.fr/rapport-du-giec-la-responsabilite-est-politique/

  7. Modifications du PLU

    Cette délibération se situe dans la suite de la délibération votée en juin de cette année sur la réinstallation de la Médiathèque et le regroupement des Centres de Santé.

     

    La Foncière des régions et Orange veulent enfin faire évoluer l’utilisation des terrains qu’ils possèdent. Cela permet d’avoir un projet urbain concret sur les terrains occupés jusque là par Orange et jusqu’à l’hôtel Green tout en ouvrant et en décloisonnant le quartier de la Redoute. Il s’agit donc d’un projet urbain d’ampleur.

     

    Cette opération va permettre de désenclaver le quartier de la Redoute et d’ouvrir des voies vers la rue Rabelais et le carrefour Rosny, Gallieni, Verdun, grâce à la destruction de l’ancienne médiathèque. Elle  permettra également de réaliser un pôle de petits commerces à cet endroit qui enrichira l’offre commerciale.

     

    Cette opération donnera lieu à la construction de 200 logements à 300 logements en accession à la propriété et également de logements sociaux, développant l’offre de logements sur Fontenay. Sans compter la reconstruction de l’immeuble Coallia sur le boulevard Gallieni. C’est ce qu’entérine la modification du PLU.

    Cela devrait permettre une large ouverture du quartier de La Redoute ainsi qu’un large accès aux services publics de la médiathèque et du centre de santé.

     

    Néanmoins, il nous faut faire attention à la hauteur des bâtiments prévus le long de l’avenue Rabelais à la fois pour les vis-à-vis et pour le paysage urbain de notre ville. De ce point de vue, nous sommes plutôt pour approcher la fourchette basse du nombre de logements construits, tout en construisant une part de logements sociaux.

     

    Nous insistons pour que ces logements répondent à des normes environnementales élevées et laissent une large place à la végétalisation, y compris sur les toitures qui seront visibles depuis les logements de La Redoute.

     

     

    Rappelons enfin que cette opération va permettre de nous doter d’une médiathèque neuve et d’un centre municipal de santé  performant sans interrompre le fonctionnement du service rendu aux usagers en utilisant les étages supérieurs du bâtiment technique d’Orange. Et c’est une très bonne chose. En espérant que les travaux d’aménagement prévus permettront un accueil agréable des usagers de ces deux services publics.

     

    Nous souhaitons, comme nous l’avons déjà exprimé en juin qu’il y ait une large concertation publique avec les habitantes et les habitants du quartier mais aussi de Fontenay au-delà même de l’enquête publique à la fois sur l’opération urbaine projetée et les services publics de la médiathèque et du centre de santé. Cela, même si les délais sont contraints.

     

    Philippe Cornélis

    Conseil municipal du 27 septembre 2018

     

     

  8. Règlement local de la publicité

    Dans le cadre de la révision du PLU, nous avions décidé de mettre en révision le Règlement Local de la Publicité puisque ce règlement est une annexe du PLU.

    Nous nous félicitons que la pub, dans l’ensemble de la zone AVAP qui a été étendue dans le cadre du PLU de décembre 2015 soit réduite aux espaces du mobilier urbain, que ce soit les espaces municipaux ou les abribus. Après enquête publique, ces espaces sont expressément recensés, ce qui évitera l’augmentation de leur nombre.

    Plus généralement, sur l’ensemble de la ville, seront interdits les panneaux de plus de 8m2. Finis les panneaux de 12m2, les panneaux doubles, les panneaux qui cachent les habitations. Même si une centaine de panneaux sur la ville, c’’est encore trop important.

    Nous regrettons la possibilité d’installer des publicités vidéo ou numériques, même à certains endroits limités dans la ville, essentiellement les grands axes dans la mesure où cela tend à imposer des images dans la ville, de façon encore plus agressive et contraignante que la pub classique.

    L’aspect le plus novateur concerne les enseignes. De nombreuses enseignes sont en contradiction avec la réglementation nationale et avec celle de la zone AVAP. Il faudra progressivement la faire respecter. De nombreuses enseignes sont surchargées et gagneraient à être allégées. Cela exigera un gros travail d’information, de concertation et de conviction des commerçants de notre ville pour faire respecter progressivement les réglementations.

    Enfin, il devra y avoir extinction des enseignes et vitrines lumineuses entre 22h et 6h du matin, en dehors des boutiques qui sont encore en activité. Cela participe de la lutte contre la pollution lumineuse, qui est nuisible pour les animaux. Cela ne doit pas dispenser d’une réflexion de la municipalité sur l’éclairage public mais ce sera un premier pas contre la pollution lumineuse.

    La mise en révision du Règlement Local de Publicité a déjà permis de mettre fin à l’affichage illégal au regard du règlement local de publicité de 1999 et de la loi. Il faudra faire respecter les règles du nouveau règlement,  en particulier au niveau des enseignes des commerçants. Des délais sont donnés pour la mise en conformité. Cela exigera un vrai travail opiniâtre de suivi de la part des services municipaux.

    Philippe Cornélis

    Conseil municipal du 27 septembre 2018

  9. Avis sur le Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement

    La Métropole du Grand Paris a donc arrêté son Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement à l’unanimité moins 22 abstentions, celles d’un certain nombre de maires de droite, sans doute parce qu’ils estiment, à l’instar de Sylvain Berrios, maire de Saint Maur, que l’objectif de construction de logements est encore trop important.

    Le texte est donc relativement consensuel et reprend nombre d’orientations avec lesquelles on ne peut qu’être d’accord. Mais cela n’empêche pas d’insister sur les limites du texte et donc de l’action de la métropole à venir en matière de logements et c’est en cela que le groupe Europe Ecologie Les Verts approuvera l’avis réservé qui nous est proposé au vote et qui n’est sans doute pas partagé par l’ensemble des communes de la Métropole.

     

    Le logement est une des préoccupations principales de nos concitoyennes et concitoyens, étant donné la difficulté de se loger en Ile de France.

    Il y a nécessité de construire sur la région parce que la population augmente bien qu’il y ait plus de départs d’Ile de France que d’arrivées, en raison du nombre de naissances. Et également parce qu’il y a tendance à l’augmentation de la surface de logements disponibles par personne, ce qui est une bonne chose.

    La métropole reprend cet objectif mais n’indique pas les moyens de le réaliser alors que l’objectif est relativement ambitieux, est difficile à atteindre. Elle n’indique pas non plus comment construire de façon équilibrée sur le territoire.

    La métropole reprend cet objectif mais n’indique pas comment produire du logement à des coûts raisonnables, alors que les prix du foncier, de  la construction de logements continuent d’exploser à Paris et en petite couronne, excluant de fait de l’accès au logement une bonne partie de la population.

     

    Le Plan Métropolitain de l’Habitat et du Logement ne comporte pas non plus d’incitations fortes à corriger les inégalités territoriales notamment au regard de la loi SRU et à la mettre en œuvre, là où les communes sont en carence de logement social.

    Au pire, cela risque de renforcer ces inégalités territoriales. Les aides financières et garanties de la métropole lui donneraient un droit de réservation délégué aux EPT. Dans notre territoire, cela pourrait permettre aux communes qui ont peu de logements sociaux de reloger leurs demandeurs dans les communes qui ont plus de 25% de logements sociaux et cela sans accroitre leur effort de construction de logements sociaux.

    La loi Elan contrairement à ce qu’elle prétend risque de restreindre encore le nombre de logements sociaux. La vente de logements sociaux, y compris en bloc, va diminuer le nombre de logements sociaux même si cela permettra d’en construire de nouveaux. Cela se fera en particulier dans les communes où il y en a le moins et qui seront considérées par les promoteurs comme les plus attractives et de toute façon les plus intéressantes financièrement.

    L’Etat diminue les moyens des bailleurs sociaux en leur faisant prendre en charge la diminution des APL versés par l’Etat. Cela aura des conséquences sur le niveau de constructions neuves mais aussi sur la réalisation des travaux d’entretien et des travaux de rénvation, notamment des travaux de rénovation énergétique.

    Tout cela ne peut qu’inquiéter la commune de Fontenay-sous-bois, ses habitantes et ses habitants.

     

    Nous demandons également que soient maintenues les exemptions de surloyer pour les ménages dont la situation sociale s’est améliorée. Cela permet également le maintien de la mixité sociale.

    Aujourd’hui, la demande de logement public est une réponse à l’explosion des loyers et des prix de l’accession à la propriété. Ce n’est pas un hasard s’il y a maintenant plus 3500 demandes de logements à Fontenay dont 80% de fontenaysiennes et fontenaysiens. Le logement HLM doit loger les plus pauvres. Avec l’explosion du coût du foncier et des coûts de construction, c’est de plus en plus difficile. Mais le logement HLM n’a pas pour vocation de ne loger que les pauvres. Il a vocation à loger la grande majorité de la population, hormis les plus aisés et à sortir le logement de la spéculation foncière.

    De fait, le Schéma Directeur de la Région Ile de France fixe un objectif de 30% de logement public. Avec 35% de logement public, Fontenay respecte ce seuil mais est à peine au dessus. L’effort de la commune en matière de logement social doit se maintenir et même se renforcer.

    Les aides à la construction publique n’ont cessé de diminuer depuis une trentaine d’années. C’est pour cela qu’il y a crise du logement en Ile de France. C’est pour cela que « et les pauvres et les couches moyennes » ont d’énormes difficultés à se loger et que les familles doivent consacrer une part de plus en plus importante de leurs revenus à se loger…

     

    Le Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement ne peut tout résoudre. Mais il est possible de l’améliorer sur un certain nombre de points. En demandant à participer aux groupes de travail, la commune de Fontenay-sous-bois s’y inscrit de façon positive.

     

    Philippe Cornélis

    Conseil municipal du 27 septembre 2018

     

     

  10. Semaine de l’innovation et de la transition

    • SAMEDI 22 SEPTEMBRE à 12H30
      Inauguration de La Forge suivie d’une visite et d’un moment convivial
    • DIMANCHE 23 SEPTEMBRE à 12H30
      Lancement de la Saison Culturelle, pique-nique et spectacle ORIGAMI par Satchie Noro aux Vergers de l’Îlot
    • LUNDI 24 SEPTEMBRE de 20H à 22H30
      Projection-débat du film de Emmanuel Réau « On commence quand? » en présence de la co-réalisatrice Alice Le Roy *
    • MARDI 25 SEPTEMBRE de 19H30 à 21H30
      Débat « La guerre des métaux rares » et séance de signature de Guillaume Pitron *
    • MERCREDI 26 SEPTEMBRE de 19H30 à 21H30
      « Hauts lieux de la transition : valorisation des initiatives et des productions locales » avec l’institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France IAU *
    • JEUDI 27 SEPTEMBRE de 19H30 à 21H30
      Conférence ludique « L’éco-drague (ou ma vie sans perturbateurs endocriniens) » par Génération Cobayes *
    • VENDREDI 28 de 15H à 18H
      Upcycling : atelier transformation et customisation à partir d’anciens vêtements
    • VENDREDI 28 SEPTEMBRE de 19H30 à 21H30
      Conférence « Économies alternatives et monnaies complémentaires » par Ibrahim Dufriche-Soilihi, 1er adjoint délégué à l’innovation, à l’ESS et au numérique à la ville de Montreuil-sous-Bois
      et l’association la Pêche *
    • SAMEDI 29 SEPTEMBRE de 14H30 à 17H
      Présentation du projet du groupe scolaire Langevin à la Fête des Larris
    • SAMEDI 29 SEPTEMBRE de 10H30 à 13H30
      Formation Imprimante 3D pour consommer autrement
    • MERCREDI 26 SEPTEMBRE de 14H à 18H
      Fabrication de robots à partir de pièces recyclées avec les Petits Débrouillards

     

    OÙ ?
    *Maison du Citoyen et de la Vie Associative 16 Rue du Révérend Père Lucien Aubry 94120 Fontenay-sous-Bois, ( Salle 101 )

    La Forge, 40 rue de Rosny, 94120 Fontenay-sous-Bois Entrée à l’arrière du bâtiment

  11. Réaction des écologistes à l’annonce de la démission de Nicolas Hulot

    Les écologistes prennent acte de la décision lourde de sens de Nicolas Hulot de quitter le gouvernement. C’est une décision difficile qui dit la vérité sur les choix d’un gouvernement qui préfère les lobbies à l’écologie.

    Cette décision est fondamentale et doit servir d’alerte pour l’ensemble de la population : alors que le défi climatique se fait chaque jour plus pressant et plus visible, nous devons agir et changer radicalement nos règles et notre modèle de développement pour prioriser le bien commun et l’intérêt de l’ensemble de la population plutôt que les profits de quelques uns.

    Ce départ n’est pas l’aveu d’échec de Nicolas Hulot mais bien celui d’Emmanuel Macron. L’illusion écologiste du président de la République se fracasse sur la réalité des choix systématiquement faits en faveur des pesticides contre la santé des agriculteurs-ices, des forages pétroliers et du nucléaire contre le développement des énergies renouvelables, des grands projets inutiles plutôt que de la protection de la nature et des sols, du clientélisme électoral et de l’attention portée aux chasseur-se-s contre la biodiversité et l’intérêt de toutes et tous.

    Au contraire de ce gouvernement, les écologistes agissent là où ils militent ou sont élu-e-s. Il faut davantage d’écologistes pour faire changer les choses : au budget, aux transports, à l’agriculture, à l’Elysée et à Matignon car l’écologie nécessite une transformation globale.

    Les écologistes sont inquiet-e-s pour la suite. Avec un gouvernement aussi poreux aux lobbies que celui-ci, le risque est grand que les reculs et renoncements s’accumulent sur la transition énergétique, la protection de la biodiversité ou les questions de pollution et santé-environnement.

    Seuls des changements majeurs de politique et de logique permettront de faire face aux enjeux du climat, de la biodiversité, de l’écologie. Pour les obtenir, un ministère ne suffit pas quand il est encerclé d’adversaires. Il faut une mobilisation citoyenne et un rapport de force politique. Les écologistes répondront présent-e-s.

  12. Combat contre l’esclavage en Mauritanie

    Voeu présenté par le Groupe Ecologie les Verts en faveur du combat contre l’esclavage en Mauritanie

    En juillet 2018, le président de la république française, Monsieur  Emmanuel Macron se rendra au sommet de l’union africaine qui se tiendra à Nouakchott en Mauritanie.

    Selon plusieurs sources, les échanges lors de l’entretien bilatéral avec le président mauritanien, Monsieur Mohammed Ould Abdel Aziz se porteront sur la coopération entre les deux pays et le rôle du G5 sahel dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Nous saluons cette initiative qui est une bonne chose.

     

    Néanmoins, il est difficile de fermer les yeux sur le fait que selon Amnesty International, ce pays, qui a définitivement aboli l’esclavage le 9 novembre 1981[1] compte encore aujourd’hui 43 000 captifs Harratines. Les Harratines, sont les descendant-es d’esclaves exclusivement noirs.

     

    La ville de Fontenay-Sous-Bois depuis le 10 mai 2006, date de la première commémoration de l’abolition de  l’esclavage en France métropolitaine n’a de cesse d’informer, d’interpeller et de dénoncer sur l’horreur de ce qu’a été l’esclavage lors de la traite négrière transatlantique, ses conséquences actuelles et le retour de ce commerce que l’on croyait révolu.

     

    En Mauritanie, la société civile se mobilise, les choses avancent. En 2013, un manifeste pour les droits politiques économiques et sociaux des Harratines a été lancé. Cette même année,  le prix des droits de l’homme de l’ONU a été attribué au président de l’IRA, une association mauritanienne anti-esclavagiste. En 2015, le parlement mauritanien pénalise de 10 à 20 ans de prison les maîtres et complices d’esclavage, désormais reconnu comme crime contre l’humanité.

     

    Cependant,  les associations dénoncent la mauvaise foi et le manque de coopération des autorités locales et nationales dans l’application de ces lois. Preuve en est la résolution votée en octobre 2016 par la Commission africaine des droits de l’Homme condamnant l’Etat mauritanien pour « connivence avec les milieux esclavagistes ».

     

    Cette problématique est d’ailleurs bien connue dans notre ville.  L’association des Harratines de Mauritanie en Europe ( A.H.M.E)  est venue à deux reprises en 2013 et en 2018 lors du festival un passé trop présent situé à l’hôtel de ville pour nous faire état de la situation.

    Les Harratines ont encore manifesté le samedi 29 avril 2017 dans les rues de Nouakchott pour fêter le quatrième anniversaire du Manifeste Harratines. Ils/elles réclament la fin des discriminations dont ils s’estiment toujours victimes.

    Aujourd’hui, L’A.H.M.E nous demande de les aider à interpeller le président de la République Française pour qu’il plaide la cause des victimes Harratines qui souffrent de l’esclavage. Il est primordial d’appliquer les lois en assurant une protection sociale par  des revenus minimum mensuels, l’accès à l’éducation et à la santé,  car, c’est la clé du combat contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

     

    La ville de Fontenay-sous-Bois profitera de toutes les occasions au niveau local, national et international pour interpeller et montrer son indignation et sa colère face au fléau qu’est l’esclavage.

     

    C’est pourquoi :

     

    Le Conseil municipal de Fontenay-sous-Bois demande à l’Etat Français, par la voie de son Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, d’interpeller le Président Mauritanien –  Monsieur Mohammed Ould Abdel Aziz – lors du sommet de l’union Africaine sur la situation préoccupante des Harratines en Mauritanie.

    [1] L’esclavage a été aboli une première fois par l’administration coloniale au début du siècle, puis par l’Etat mauritanien indépendant en 1960 (affirmation de l’égalité des Mauritaniens devant la Constitution), et par un communiqué du Comité militaire de salut national (CMSN), le 5 juillet 1980 (confirmé par l’ordonnance no 81-234 du 9 novembre 1981).

     

    Régis Pio

  13. Délibération contre la contractualisation avec l’Etat

    Refus de la contractualisation avec l’Etat

      

    Pour les élus écologistes de Fontenay, il n’est pas acceptable de signer le contrat avec la préfecture qui nous est proposé.

     

    Première raison, ce n’est pas un contrat.

    Ce contrat entre guillemets est imposé par l’Etat à 322 collectivités. La démarche qu’on veut nous imposer et qu’on nous présente comme un contrat est unilatérale et descendante.

     

    Le plafonds d’évolution des dépenses est fixé arbitrairement à 1,2%. En plus, le préfet nous fixe arbitrairement un taux d’évolution encore plus bas à 1,1%. Si on signe le pacte qui nous est imposé et qu’on dépasse l’objectif de dépenses, on sera sanctionné. Si on ne signe pas, on sera sanctionné encore plus durement. Il nous faut faudrait choisir entre la peste et le choléra.

     

    On pourrait croire que la signature de ce contrat entraine des obligations pour l’Etat. Aucune. Le contrat génère des obligations pour notre ville mais aucune pour l’Etat. Il n’y a aucune contrepartie aux efforts demandés.

     

    Et pour l’avenir, il n’y a aucune garantie sur les ressources de la ville que ce soit au niveau de la DGF ou la compensation de la suppression de la taxe d’habitation. Pas plus sur la possibilité de soustraire certaines dépenses du calcul.

     

    Deuxième raison : le fondement de cette contractualisation est injuste. Les collectivités ne contribuent que pour 8% au déficit public mais représentent 70% de l’investissement public.

    Les collectivités ont déjà contribué massivement à l’effort de diminution du déficit public sous le précédent quinquennat.

     

    Troisième raison : c’est une atteinte à l’autonomie locale et un retour en arrière par rapport à la décentralisation.

    C’est totalement contraire à l’autonomie financière des collectivités, le principe de libre administration et cela revient à une recentralisation, à une prise de contrôle technocratique des budgets des collectivités locales.

    Cela consiste à empêcher toute initiative politique nouvelle, toute dépense publique utile aux habitantes et habitants alors que les services municipaux sont déjà au bord de la rupture.

    Nous, écologistes, nous sommes attachés à la décentralisation que ce soit au niveau des régions ou des communes.

     

    Dans le Val-de-Marne, au moins 6 communes sur les 9 concernées par la contractualisation se préparent à refuser cette contractualisation. Le département l’a déjà fait.

    D’autres communes à l’échelle nationale, étranglées financièrement, se sentent contraintes de signer.

    A Fontenay, ce n’est pas encore le cas, même si la situation est difficile. Nous devons participer au mouvement de résistance des collectivités face à la politique de recentralisation tout autant que d’austérité que Macron et son gouvernement mettent en oeuvre.

    Il nous faut dire non au diktat du gouvernement.

    Fabienne Lelu

  14. Extension de la RCU au quartier Montreau à Montreuil

    Extension du Réseau de Chaleur Urbaine à Montreuil – Quartier Montreau

     

     

    Tout d’abord, il faut se féliciter du caractère exemplaire de la RCU comme service public de proximité. Et il faut tout d’abord remercier les équipes techniques et administratives de la RCU pour leur engagement et leur compétence.

     

    La RCU fournit de la chaleur et de l’eau chaude à une partie des fontenaysiennes et des fontenaysiens à un prix bas défiant toute concurrence. La RCU a abandonné le charbon et le fuel au profit du gaz moins polluant et utilise pour environ 15% du pellet de bois. Durant l’hiver, elle fabrique et vend de l’électricité, ce qui participe au bas prix de la chaleur fournie. La RCU rend ainsi un service de qualité, progressivement toujours plus écologique.

    Ce n’est pas pour rien que la ville a confié à la RCU la gestion du chauffage de l’ensemble des bâtiments municipaux, y compris lorsqu’ils ne sont pas rattachés au réseau de chaleur.

     

    Il faut se féliciter de l’anticipation de l’équipe de la RCU pour avoir proposé les travaux nécessaires pour faire passer les tuyaux sous l’avenue du Mal de Lattre de Tassigny pour permettre l’extension du réseau en direction de Montreuil ou de Rosny-sous-bois, en même temps que les travaux de réseau préparatoires à l’arrivée du tramway T1. C’est ce qui nous permet de voter la délibération d’aujourd’hui.

     

    Avec la rénovation thermique réalisée par beaucoup de bailleurs sociaux sur le grand ensemble qui diminue les besoins en chaleur, la RCU a des capacités de production qui lui permettent de fournir d’autres bâtiments. Ce sont les extensions sur la Société Générale et l’immeuble RATP de la Boucle. C’est aujourd’hui l’extension vers le quartier Montreau de Montreuil.

    Mais sur le grand ensemble, reste la rénovation énergétique des copropriétés et la ville devra réfléchir comment favoriser et accompagner ces rénovations encore plus qu’elle ne le fait maintenant.

     

    Philippe Cornélis

  15. Acquisition du Parc des Franciscains

    Promesse de vente du Parc des Franciscains

     

    Cette délibération est encore une bonne surprise pour notre ville qui va, avec cette acquisition du Parc des Franciscains, enrichir son patrimoine naturel.

     

    Le PLU avait déterminé que cet espace en plein cœur du Vieux Fontenay était inconstructible. Cela permet aujourd’hui à la municipalité une acquisition à un prix raisonnable.

    Cette nouvelle parcelle de 6000 mètres carrés constitue un ajout de pratiquement 1% un ajout aux 60 hectares d’espaces verts publics sur notre ville. Nous nous félicitons que la municipalité et son maire aient su en saisir l’opportunité. Nous remercions également l’actuel propriétaire du terrain.

     

    Il faut noter d’ailleurs que la ville a d’autres projets en tête d’extension du  patrimoine naturel de la ville, que ce soit au niveau des jardins ouvriers ou du talus qui jouxte le parc des Carrières, même si la réalisation ne peut en être immédiate.

     

    Nous souhaitons que ce parc soit accessible au public durant la journée (…).  L’ensemble des habitantes et habitants de notre ville doivent pouvoir en profiter. Il est souhaitable qu’il y ait une certaine continuité entre le parc de l’hôtel de ville, le square de l’hôtel de Ville et le parc des Franciscains, jusqu’à la rue Louis Xavier de Ricard et que cela permette une balade verte au cœur du Vieux Fontenay, à proximité du Village, y compris pour se déplacer à pied dans notre ville.

     

    Nous souhaitons également qu’il y ait appel à projets auprès des associations pour y implanter des activités en matière de développement durable, que ce soit des jardins partagés, des activités culturelles ou artisanales, sans entraver l’accès du public.

    Mais ces activités ne doivent pas conduire à couper des arbres et il faut trouver un équilibre entre les activités des associations et la sauvegarde du patrimoine naturel du lieu, notamment les arbres. Nous devons y préserver des espaces sauvages.

    Cela doit être aussi un lieu où les enfants pourront regarder pousser et vieillir les arbres ou écouter les oiseaux.

    Les arbres permettent d’absorber les pluies torrentielles ou apporter de la fraicheur en ville en cas de canicule, sans parler de l’abri qu’il peut constituer pour la faune sauvage.

    Nous profitons également de l’occasion pour appeler de nos vœux l’élaboration d’une charte de l’arbre en ville.

     

     

    Quoi qu’il en soit, et en attendant la poursuite des débats sur l’avenir du site,  le groupe Europe Ecologie Les Verts se félicite qu’un des nombreux espaces verts à caractère privé, protégé par le PLU, devienne public.

    Cela confirme la volonté de la municipalité de maintenir et d’étendre son patrimoine vert dans notre ville et de s’efforcer d’y favoriser des activités en relation avec la transition écologique.

     

    Philippe Cornélis

  16. Etude sur le stationnement et les parkings publics

    Mandat à la SPL pour une étude de préfiguration sur la prise en gestion des parcs publics de stationnement

      

    Les difficultés de stationnement sont un des motifs de moindre satisfaction des habitantes et habitants sur notre ville.

    Confier à la SPL une étude de préfiguration sur les problèmes de gestion des parkings publics de la ville est une bonne chose.

    Le but explicite est d’assurer la rotation des véhicules sur des places de stationnement temporaire.

    Ces toutes dernières années, la ville a étendu la zone bleue sur le parking Mot ou sur le parking Moreau David ainsi que sur certaines rues où le stationnement de transit est important. Cela a favorisé la fluidité du stationnement.

     

    Cela ne répond pas aux problèmes des deux parkings souterrains, celui du Val de Fontenay qui a dû être fermé parce qu’il ne répondait plus aux normes de sécurité et celui de l’Hôtel de Ville. Il y a le projet de créer un parking public souterrain sous l’emplacement de l’actuelle médiathèque.

    La mise en gestion, la rénovation ou la construction de ces parkings publics souterrains induira sans doute que le stationnement devienne payant dans ces parkings parce que la ville n’a pas les moyens d’assurer tous les frais d’une vraie gestion de ces parkings.

     

    Cela ne résoudra pas tous les problèmes de stationnement résidentiel. On sait qu’il y a des places libres chez les bailleurs sociaux et les bailleurs privés parce que le paiement d’une redevance est une charge pour les habitantes et habitants. On sait aussi que des garages sont utilisés pour des usages de débarras ou d’atelier et cela répond sans doute à des besoins. Ce n’est pas l’objet de l’étude confiée à la SPL mais cela doit donner lieu à réflexion.

    Il s’agit de réfléchir aux moyens d’optimiser les usages des garages, places de parking publics et privés sur notre ville.

     

    Enfin, n’oublions pas que l’avenir est à la réduction de la place de la voiture dans les villes de petite couronne comme c’est le cas à Paris, tout simplement parce qu’une voiture individuelle n’est utilisée que 10% du temps et que cela prend de la place. Sans parler de transports en commun et de vélos, ce qui est une des solutions, le recours à des solutions d’autopartage est aussi  l’avenir. Une simple réduction de 10% du nombre de véhicules sur Fontenay d’ici 2030 résoudrait une partie de nos problèmes.

    Nous mettons en garde contre un surdimensionnement des constructions de nouvelles places de parking sur notre ville, même s’il faut sans doute en construire un certain nombre.

     

    Sylvie Chardin

     

     

  17. Mandat à la SPL pour la reconstruction de la médiathèque et le regroupement des deux centres de santé

    Avec cette délibération, nous entamons une série de débats lors de ce Conseil Municipal qui montrent ce qu’est l’activité de la municipalité, comment nous répondons aux problèmes de rénovation urbaine, de rénovation des services publics, de développement des services rendus à la population.

     

    Il y a parfois de bonnes surprises. La bonne surprise, c’est que la Foncière des régions et Orange veulent enfin faire évoluer l’utilisation des terrains qu’ils possèdent. Ils acceptent de mettre à disposition de services publics de la ville les étages supérieurs du bâtiment technique France Télécom.

     

    Nous allons pouvoir nous doter d’une médiathèque neuve et d’un centre municipal de santé  performant sans interrompre le fonctionnement du service rendu aux usagers. Et c’est une très bonne chose.

     

    Nous avions envisagé de fermer la médiathèque durant de longs mois pour faire les travaux nécessaires de rénovation des bâtiments ainsi que le réaménagement des espaces entrainés par l’évolution des activités et des usages.

     

    Finalement, la médiathèque ne fermera pas et les Fontenaysiennes et fontenaysiens ne perdront pas l’habitude de la fréquenter.

    Une nouvelle médiathèque verra  donc le jour en 2020. C’est une très bonne nouvelle pour nos concitoyennes et nos concitoyens qui utilisent les services de la médiathèque ainsi que pour les personnels qui pourront travailler dans de meilleures conditions et mettre en œuvre un nouveau projet de service.

     

    De longue date, nous avions le projet de regrouper les deux centres de santé pour en élargir les services, réaliser un plateau technique plus moderne et mutualiser tout ce qui est l’administration du centre. Nous allons donc avoir les moyens de réaliser ce nouveau centre de santé à une échéance proche, ce qui est une très bonne nouvelle dans une période où sur Fontenay comme ailleurs, le nombre de médecins libéraux diminue.

    Lors d’une réunion de quartier à Fontenay,  un habitant a suggéré que les usagers de ces services publics soient aussi concertés. Nous y sommes bien sûr tout à fait favorables. Il faudra  donc trouver  les formes et les moyens de cette concertation.

     

    On ne peut parler de la construction de la nouvelle médiathèque et du nouveau centre de santé sans parler de l’opération de rénovation urbaine du quartier dans lequel elle s’inscrit. Cette opération va permettre de désenclaver le quartier de la Redoute et d’ouvrir des voies vers la rue Rabelais et le carrefour Rosny, Gallieni, Verdun, grâce à la destruction de l’ancienne médiathèque. Elle  permettra également de réaliser un pôle de petits commerces à cet endroit qui enrichira l’offre commerciale. Nous allons également créer un parking public qui sera mieux situé que s’il avait été sous l’Ilôt Michelet comme le demandaient certains, même si nous souhaitons qu’il ne soit pas surdimensionné. Tout cela donne une perspective d’évolution positive pour l’ensemble du quartier.

    Financièrement, la vente de terrains publics autour de l’actuelle médiathèque permettra de financer la reconstruction de la médiathèque et du centre de santé.

     

    Dans le même temps cette opération s’accompagne de la construction de 250 logements en accession à la propriété et également de logements sociaux, développant l’offre de logements sur Fontenay. Sans compter la reconstruction de l’immeuble Coallia sur le boulevard Gallieni.

    Nous insistons pour que ces logements répondent aux normes environnementales en vigueur et laissent une large place à la végétalisation, y compris sur les toitures qui seront visibles depuis les logements de La Redoute.

     

    Aujourd’hui, nous votons donc sur la reconstruction et la modernisation de deux importants services publics de notre ville.

    Mais au-delà de ces deux équipements  majeurs c’est tout un projet urbain ambitieux et porteur d’avenir qui est en jeu et nous nous en félicitons.

     

    Marc Brunet

     

     

  18. La loi Elan a discrètement supprimé la protection face aux antennes-relais

    L’article 62 de la loi Élan, adoptée mardi, met fin à des dispositifs de la loi Abeille qui permettaient un contrôle de l’implantation des antennes relais. L’autrice de cette tribune, à l’origine de la loi de 2015, explique comment la « Macronie » a sacrifié l’intérêt général aux intérêts particuliers.

    Laurence Abeille a été députée écologiste du Val-de-Marne lors de la mandature 2012-2017. Elle est à l’origine de la proposition de loi « relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » adoptée en janvier 2015 et qui porte son nom.

    Laurence Abeille.

    L’Assemblée nationale a adopté la loi Élan [Évolution du logement et aménagement numérique] ce mardi 12 juin 2018. Avez-vous remarqué qu’à l’article 62 de cette loi, consacrée essentiellement au logement, quelques lignes concernaient les installations d’antennes relais de téléphonie mobile ? Ces quelques lignes signent la fin du dispositif prévu dans la loi dont je suis l’auteur, en supprimant le délai de deux mois qui permettait l’information et la concertation autour des implantations d’antennes. [1]

    Cet article 62 est ce qu’on appelle un « cavalier législatif », c’est-à-dire qu’il n’a rien à voir avec le reste de la loi, consacrée aux questions de logement. On peut penser que c’est sous la pression du lobby des opérateurs de téléphonie mobile que cet article a été ajouté.

    Petit rappel des faits. C’était en janvier 2015. Après plus de deux ans de travail, de débats, d’avancées et de reculs, la proposition de loi « relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » dont je suis l’auteur, était adoptée. Ce fut une belle victoire, fruit d’un consensus qui avait été compliqué à trouver tant le lobby des opérateurs de téléphonie mobile était actif auprès du gouvernement et des parlementaires.

    Cette loi est pourtant de bon sens. Elle prévoit des dispositifs d’information et de concertation en lien avec les élus locaux pour l’implantation ou la modification des antennes relais. Des délais sont précisés, qui permettent de diffuser les informations et d’organiser les concertations nécessaires.

    Tout cela avait pour but de redonner aux élus locaux des moyens d’action face aux opérateurs, de permettre la bonne information du public et, le cas échéant, la concertation. C’était un minimum nécessaire !

    Dans les débats parlementaires et dans les médias, j’ai, à de nombreuses reprises, rappelé les inquiétudes des scientifiques sur la nocivité des ondes électromagnétiques, la nécessité d’appliquer le principe de précaution, de travailler avec les associations, de protéger les personnes électro-hypersensibles. Le gouvernement avait d’ailleurs commandé en 2013 un rapport qui avait conclu à la nécessité de modérer l’exposition aux ondes.

    C’est en ville que les délais qu’imposait ma loi gênaient vraiment les opérateurs

    Il ne faut pas oublier qu’en 2011, le Circ (le Centre international de recherche sur le cancer, de l’Organisation mondiale de la santé) a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences cancérogènes possibles pour l’être humain. Et plus récemment, l’Anses (Agence française de sécurité sanitaire) a estimé que des travaux supplémentaires devraient être entrepris sur la question de l’hypersensibilité aux radiofréquences.

    Pourquoi le lobby voulait-il tant cet article 62 de la loi Élan ?

    Les dispositifs de la loi « Abeille » sur les implantations d’antennes n’avaient rien de très contraignant pour les opérateurs. Ceux-ci n’ont pourtant jamais désarmé pour les supprimer, prétendant qu’ils alourdissaient leur mission de couverture du territoire. C’est assez savoureux lorsqu’on connaît la réalité des pratiques des opérateurs… qui cherchent essentiellement à obtenir les meilleurs emplacements dans les zones très peuplées, pour une rentabilité maximum. Quiconque connaît la situation de la téléphonie mobile dès qu’on s’éloigne des centres urbains comprend ce que je veux dire. Là, personne ne cherche à implanter d’antennes…

    En ville, en revanche, c’est très différent et la population se trouve plutôt inondée d’ondes. Et c’est en ville que l’on comprend la motivation des opérateurs pour agir « vite », car les habitants, qui s’inquiètent pour leur santé et celle des enfants, constituent des collectifs pour leur barrer la route, exiger une concertation, des mesures d’exposition aux champs électromagnétiques. C’est là que les délais qu’imposait ma loi gênaient vraiment les opérateurs, qui ne veulent pas entendre parler de dialogue, et juste gagner le plus de parts de marchés possible !

    Derrière tout ça, une idéologie ultralibérale…

    Avec cet article 62, le gouvernement a donc sacrifié un dispositif protecteur au profit des opérateurs qui, comme je l’ai indiqué, ne respectent pas leurs engagements vis-à-vis de l’État. Car la doctrine de la « Macronie » est de « faire confiance aux professionnels », donc tout le contraire de ce que doit être l’action politique, au service des plus fragiles et dans la défense de l’intérêt général.

    Ce sont bien les intérêts particuliers qui sont défendus dans ce gouvernement, qui invente des principes comme le « principe de réalité », se gargarise de « pragmatisme » pour, en fait, favoriser les entreprises au détriment des populations. Tout cela est bien sûr sous-tendu par une idéologie, celle de l’ultralibéralisme. Celles et ceux qui ont choisi de faire confiance à Emmanuel Macron parce qu’ils le croyaient « différent » doivent vraiment aujourd’hui ouvrir les yeux et regarder en face les politiques mises en œuvre.

    Alors, la loi Abeille est en partie détruite, comme le souhaitaient les opérateurs. Mais la lutte contre la pollution électromagnétique et les pratiques des opérateurs doit se poursuivre, aux côtés des associations comme Robin des toits, Priartem, Générations futures et bien d’autres.

  19. Culture et Biodiversité

    D’après une  étude du CNRS en 15 ans, 30% des oiseaux sauvages ont disparus des campagnes françaises. Et bien sûr cette disparition n’est pas spécifique à la France. Plus largement de nombreux scientifiques estiment que la sixième extinction de masse des espèces est déjà largement entamée et s’accélère considérablement. En cause notre modèle de développement et en particulier la surpêche, la pollution des eaux, des sols, de l’air et bien évidemment le changement climatique.

    La diversité humaine est indissociable de la diversité naturelle et l’érosion accélérée de la biodiversité naturelle va  de pair avec une menace sans précédent sur la diversité des cultures humaines. Les langues par exemple qui constituent l’un des principaux indicateurs de la diversité culturelle car elles sont l’expression des héritages intellectuels ainsi que le que le cadre dans lequel s’inscrit la conception singulière que chaque société à de la vie sont particulièrement touchées. Au rythme actuel 50 à 90% des langues parlées sur notre planète auront disparues à l’horizon 2100.Diversité biologique et diversité culturelle  sont profondément interdépendantes. L’intervention humaine sur l’environnement, est un acte social et une expression culturelle.

    Paul Ehrlich comparait la disparition d’espèces à enlever les rivets des ailes d’un avion.  « Combien de rivets peut-on enlever avant que l’aile de l’avion ne se casse et que l’avion s’écrase au sol ? » De même, combien d’espèces doivent disparaître avant que ne meure un écosystème ?

    Diversité culturelle et biodiversité, ensemble, détiennent la clef de la durabilité de nos sociétés. La biodiversité structure la pensée et alimente la création artistique. La diversité culturelle, parce qu’elle est source d’innovation, de créativité et d’échanges, garantit non seulement un enrichissement mutuel, mais un avenir viable pour l’humanité.

     

    Marc Brunet

  20. Invendus alimentaires

    Redistribuer les invendus alimentaires, il est temps de s’y mettre!

    mercredi 6 juin à la MDCVA de Fontenay-sous-Bois

     

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