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  1. Film documentaire sur René DUMONT

    Un film documentaire sur René DUMONT, fontenaysien:
    « René DUMONT écologiste et agronome pour vaincre la faim. » :
    https://www.youtube.com/watch?v=Frs0A_sEHzE

    Qui dans les jeunes générations a entendu parler de René DUMONT ? Sans doute pas beaucoup de personnes. Aujourd’hui il semble que les nouveaux programmes de l’éducation nationale vont réhabiliter l’action de cet homme exceptionnel qui s’est engagé dans le cadre de l’agronomie et de l’agroécologie.
    René DUMONT a été le premier candidat écologiste à l’élection présidentielle de 1974, mais en réalité cela est bien restrictif car sa vie a été bien plus importante que cet épisode médiatique.
    René DUMONT a été tour à tour au fil des années, un pacifiste, un révolté, un agronome, un grand voyageur, un conseiller de gouvernements français et étrangers, un écrivain, un écologiste puis un agro-écologiste.
    J’ai rencontré René DUMONT pour la première fois en avril 1974 lors des préparatifs de la campagne électorale pour les élections présidentielles. J’étais allé à Paris pour obtenir les dernières autorisations pour réaliser un reportage au Sahel en traversant le Sahara en 2 CV camionnette. En effet depuis quatre ans le Sahel subissait une sécheresse dramatique et je voulais témoigner de la situation par un reportage et un film documentaire.
    Une aventure de laquelle j’ai bien failli ne pas revenir, heureusement notre bonne étoile nous a sauvé la vie dans les sables du désert du Sahara.
    De retour en France j’ai présenté à René DUMONT, chez lui en avril 1975, le prémontage du film documentaire que j’avais tourné quelques mois plus tôt sur la situation du Sahel. Après une première projection, il m’a dit textuellement « votre film est intéressant et je veux participer au commentaire ». Lors d’une deuxième projection, nous avons branché les micros et les magnétophones et René DUMONT a commenté en direct les images du film avec une précision extraordinaire qui nous a véritablement surpris. René DUMONT avait alors 71 ans, il venait d’écrire son livre écologiste lanceur d’alertes : « L’utopie ou la mort » et était en train d’écrire le livre de sa vie : « René DUMONT agronome de la faim ». Ce jour-là, en fin de projection, le 20 avril 1975, il a inventé le mot agroécologie, bien avant le chercheur américain Miguel ALTIERI de l’université de Berkeley en Californie qui reprit ce concept en écrivant en anglais en 1983 un ouvrage scientifique un peu compliqué pour le grand public. D’ailleurs pour la version française traduite en 1986, Miguel ALTIERI a courtoisement reconnu en René DUMONT le précurseur de l’idée et il lui a demandé d’écrire la préface du livre dans laquelle René DUMONT a exprimé comme à son habitude quelques remarques sur les insuffisances de l’aspect sociétal.
    A la fin du film documentaire j’ai jugé utile de rappeler la réalité historique et je dévoile dans quelles conditions René DUMONT a exprimé en avril 1975 ce concept d’agroécologie repris aujourd’hui par bon nombre de personnes.
    En 1976, mon film documentaire : « Paysans et nomades du Sahel » a été projeté à Paris dans une salle archi-comble en présence de René DUMONT et des militants tiers-mondistes et écologistes. Après avoir été projeté pendant trois ans ce film a été numérisé et au printemps 2020 il est sorti sur You tube dans une version réactualisée sous le titre évocateur : « En Afrique les peuples oubliés du Sahel ».
    Certaines personnes en Afrique ont d’ailleurs décelé dans le nouveau film un aspect intemporel qui les a fait réfléchir.
    A l’âge de dix ans René DUMONT a été traumatisé par la guerre et par vocation plus tard il a été l’un de ces grands hommes français qui a parcouru le 20 ème siècle en laissant un souvenir impérissable pour ceux qui l’ont connu.
    René DUMONT a été un personnage vraiment hors norme ; il exprimait un discours direct sans concession, il était perçu en France comme un intellectuel atypique et reconnu et à l’étranger comme un consultant à la fois apprécié et redouté. Défiant la paisibilité de la retraite et sa position de privilégié il a voyagé jusqu’à l’âge de 88 Ans dans plus de quatre-vingt pays dans le monde et a écrit une cinquantaine d’ouvrages sur l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Le livre que je préfère incontestablement est le livre de sa vie : « René DUMONT agronome de la faim »
    Le 18 juin 2021 nous rendrons hommage au professeur René DUMONT, en France, au Canada et en Afrique lors du vingtième anniversaire de sa mort et c’est maintenant l’occasion de découvrir par ce film, la vie, les prises de position et les convictions de cet homme tout à fait exceptionnel, présentant à mes yeux quelques similitudes avec des personnages emblématiques tels que le Général De Gaulle, l’abbé Pierre ou le mahatma Gandhi.

    Michel Yves GATTEPAILLE

  2. Fête de la nature

    Sand sand, l’association Awale et les élèves de l’ecole Du Breuil raviront vos papilles lors de la journée « venez fêter la nature » le dimanche 6 septembre au parc des Epivans.
    Pour rappel de nombreuses animations ainsi que l’inauguration du parcours nature et les 40 ans des Epivans.

  3. Réunion du groupe écologiste

    …réunion du groupe écologiste : 20 personnes avec de belles histoires personnelles et des enjeux majeurs

  4. Rapport 2019 Développement durable

    Examinons maintenant le rapport 2019 sur le développement durable. Enfin nous devrions plutôt parler de développement soutenable, tant les engagements pris à des niveaux nationaux et internationaux sont sans arrêt remis en cause. Ces renoncements nous précipitent vers un dérèglement climatique dangereux pour toutes les formes de vie sur cette Planète. Et Fontenay ne sera pas épargné.  Ce rapport sur les actions concrètes mises en œuvre dans notre commune pour accompagner une nécessaire transition écologique, nous ramène à la maxime :  Penser global agir local. Comme vous l’indique le contenu de ce rapport ces engagements ne datent pas d’hier. 

    Rappelons quelques étapes importantes de ce cheminement :

    . 2014 : Mise en place de l’Agenda 21 local

    . 2017 : Création du Secrétariat Général au développement durable et à la ville en transition

    . 2018 : signature par monsieur le Maire des Objectifs du Développement Durable de l’ONU

    Notre transition écologique est guidée par des obligations de justice environnementale mais aussi de justice sociale. L’une ne va pas sans l’autre. 

    Quelques exemples parmi d’autres de réalisations marquantes soulignées dans le document :

    • L’alimentation : un sujet vital pour toutes et tous. Notre démarche de développement de la Bio dans la restauration collective nous a permis d’atteindre, en 2020, notre objectif de 60% de composantes biologiques pour les assiettes. 

    Alimentation saine pour tous les enfants de notre ville, mais aussi pour les repas livrés aux anciens.  Cela exprime aussi notre volonté de valoriser une agriculture de proximité, un soutien à la filière agricole biologique en Ile de France. Une agriculture respectueuse de l’humain et de son environnement. La crise sanitaire que nous venons de traverser nous a fait mesurer l’importance pour les familles, en particulier les plus modestes du repas à la cantine. C’est souvent lorsque quelque chose s’arrête que l’on s’aperçoit de sa qualité. 

    La démarche est globale et participe à la lutte contre le changement climatique : diminution des protéines carnées dans les repas, lutte contre le gaspillage alimentaire, tri des biodéchets, retrait des contenants en plastique… Nos efforts ont été remarqués et récompensés par le label « Cantines Rebelles » c’est dire !

    Cette démarche est vertueuse et doit dépasser le cadre « strict » des actions municipales. Nous devons impulser une réflexion globale sur l’alimentation avec l’ensemble des actrices et acteurs de notre territoire comme les commerçant-e-s, les associations…

    • Les jardins : le développement des projets de jardins partagés ne s’est pas ralenti en 2019, bien au contraire. La volonté des citoyennes et citoyens de cultiver ensemble pour leur propre consommation a été accompagnée. Elle souligne aussi la volonté d’avoir un coin de nature où se retrouver afin d’entretenir le lien social… De faire sa part dans le maintien de la végétalisation de la Ville… La démarche va souvent plus loin puisque le compostage collectif se développe également. C’est un outil indispensable dans la lutte contre le gaspillage dans le cadre d’une économie circulaire.

    La ville a acquis le Parc des Franciscains d’une surface de 6000 m2 et participe ainsi à maintenir une ville verte, qui respire. Nous préservons ainsi les habitants et habitantes des îlots de chaleur tellement nocifs. Comme le Parc des Carrières René Dumont ces espaces représentent des lieux de ressourcement et de tranquillité pour la biodiversité qu’il ne faut pas négliger.

    • Les déplacements : ils ont un impact important sur le dérèglement climatique. Même s’il reste encore des progrès à faire pour sensibiliser et permettre aux habitantes et habitants trouver des alternatives à la voiture, de nouveaux aménagements ont été réalisés et un guide publié. Nous devons accélérer cette politique. Les pistes cyclables, les aménagements « provisoires » installés très récemment dans le contexte de la crise sanitaire doivent être pérennisés et améliorés. Sans oublier la place importante qui doit être faite aux piétons et évidemment aux transports collectifs.
    • L’Urbanisme : la transition écologique c’est aussi la qualité des constructions pour le bien être, la santé des habitantes et habitants. Elle permet de limiter notre empreinte écologique. C’est un élément fondamental d’une société résiliente qui préserve la santé humaine mais aussi la santé environnementale. L’école Paul Langevin en bois et terre, à énergie positive est un bel exemple de réalisation concrète qui plus est dans un quartier prioritaire ! Inaugurée en 2019 elle a été récompensée par le label argent des bâtiments durables franciliens !

    Les projets de construction de la ville doivent continuer sur cette voie en favorisant davantage encore des matériaux biosourcés, non polluants et les énergies renouvelables.

    La co-construction du guide local d’aménagement responsable favorable à la santé et au bien-être nous aidera et deviendra le document de référence.

    Pour les constructions existantes la rénovation énergétique est nécessaire. Elle a déjà été importante dans le parc social. Elle doit être intensifiée dans le parc privé en renforçant notre partenariat avec Maîtriser Votre Energie.

    • L’Economie Sociale et Solidaire : tout est dit dans cette appellation. Notre objectif est de faire de Fontenay un pôle de référence majeur dans ce domaine.

    Plus respectueuse de l’humain, de son environnement et locale. Elle a été largement soutenue avec le fonds renommé ECOSSOL à l’image du projet « Elles osent » qui accompagne des femmes créant leur entreprise. 

    Les actions concrètes se construisent et se réalisent avec toutes les fontenaysiennes et tous les fontenaysiens par la consultation citoyenne, le faire ensemble, l’éducation, la sensibilisation, la Culture… Ainsi La Forge, notre Tiers- lieu municipal développe des ateliers de création animés par les membres de la communauté. 

    Les actions vont au-delà de notre territoire notamment en mobilisant les actrices et acteurs de la Solidarité internationale. Nous vivons toutes et tous sur la même Planète. 

    La transformation écologique de la société doit être globale pour bâtir une société de la solidarité, de l’égalité, du bien commun, de la citoyenneté… C’est ce que nous portons collectivement dans cette majorité et ce qui guide nos engagements depuis longtemps et pour les prochaines années.

    Le bien commun c’est aussi notre service public. 

    Je ne pouvais donc pas terminer cette présentation sans remercier l’ensemble du personnel municipal, notre service public, pour son engagement au quotidien à nos côtés, au côté des habitantes et habitants. Grâce à elles et eux justice sociale et justice environnementale ne sont pas de simples slogans.

    Fabienne LELU

  5. Rapport d’orientation budgétaire et budget Ville

    Avec quelques mois de retard dus à l’épidémie/pandémie de COVID 19 et à la crise de Santé Publique que nous venons de traverser, nous voilà donc à la moitié de cette année 2020 au jour de prendre acte du rapport d’orientation budgétaire et de voter le compte administratif et le budget de la Ville.


    Ce budget a été modifié pour tenir compte de la perte de recettes due à la réduction sans précédent de l’activité durant plus de deux mois et de l’augmentation des dépenses dues à la crise de Santé Publique, comme l’achat de masques à la fois pour le personnel communal et pour la population. Mais aussi pour tenir compte de la crise sociale qu’elle a entraînée et des dépenses de solidarité indispensables pour venir en aide aux familles confrontées à la perte de ressources ou aux dépenses alimentaires supplémentaires que la crise a provoquées, en l’absence de restauration scolaire et de restauration collective.
    Ce budget reste néanmoins l’expression des orientations et de l’activité de l’équipe municipale précédente. Les électrices et les électeurs, par leur vote, ont approuvé majoritairement ce bilan ainsi que les orientations proposées par la nouvelle équipe municipale.
    Très logiquement, le groupe Les Ecologistes approuvera ce budget avec la fierté du travail accompli avec l’ensemble de la majorité municipale et l’espoir que nous pourrons dans le mandat qui s’ouvre accentuer les efforts pour la transition écologique de Fontenay, parce que les politiques de transition écologique sont indispensables à la poursuite des politiques solidaires et de réduction des inégalités à l’œuvre depuis de très nombreuses années maintenant sur cette ville.

    Il faut tout d’abord rappeler que l’action de la majorité municipale, au travers de l’action des services publics municipaux profite à toutes les habitantes et habitants de cette ville. Les tarifs des services municipaux sont particulièrement bas comparées aux tarifs pratiquées dans les villes voisines, y compris quand les tarifs, comme pour la restauration scolaire, sont modulés en fonction du quotient familial. La gratuité des classes Découverte, la gratuité de l’accueil du matin profitent à toutes les familles quel que soit leur niveau de revenu. Les taux de fiscalité locale, taxe d’habitation et taxe foncière n’ont pas augmenté depuis 2016. Surtout, depuis très longtemps, les fontenaysiennes et fontenaysiens bénéficient d’un abattement général de 16,8% sur la taxe d’habitation plus un abattement supplémentaire pour charges de famille. Cela continue à profiter aux ménages qui continuent à payer la taxe d’habitation, même si la taxe d’habitation va disparaître pour toutes et tous dans les trois ans qui viennent. Pour tenir compte de la crise économique, les droits de voirie et la taxe sur la publicité des Enseignes ont été suspendues pour l’année.
    L’endettement ne dépasse pas les seuils fixés par l’Etat et il est même plutôt en réduction. Surtout, il faut souligner que l’endettement ne finance pas le budget de fonctionnement des collectivités locales mais finance le développement et le renouvellement des équipements publics. Un service public fort qui assure l’essentiel du fonctionnement des services rendus par la collectivité coûte de fait moins cher que la délégation de service public ou le renvoi aux services privés. Et ceci pour le service de toute la population…

    Le programme d’investissement de cette année témoigne de la volonté d’aller vers une ville tout à la fois plus écologique, plus solidaire et plus démocratique.


    Au cours de cette année, seront finalisés les travaux d’ouverture du Parc des Franciscains, un parcours nature dans le parc des Epivans, le début de l’aménagement d’une coulée verte entre la rue Saint Germain et le Parc des Carrières, la piétonisation et la végétalisation de la rue Lesage entre le collège Joliot Curie et l’Ilôt Michelet.
    Se poursuit la rénovation de l’école maternelle Langevin après la construction de l’éco-école primaire à énergie positive, et le réaménagement le long de l’école de la voie piétonne jusqu’à la rue Aimé et Eugénie Cotton.
    Deux pistes cyclables qui traversent la ville ont été aménagées, outre les aménagements réalisés par le département du Val de Marne. Elles ont vocation à durer, même si l’expérience peut conduire à réaménager une partie du tracé et cela, bien évidemment en concertation avec les associations et les habitant.e.s volontaires.
    Des aires de Street Work Out sont prévues. La rénovation des squares et aires de jeux est poursuivie.
    Se finalise l’acquisition des parcelles du Centre Commercial des Larris pour qu’il soit détruit. Là aussi nous proposerons prochainement une concertation sur le devenir de l’espace ainsi libéré. Pourraient être créés des jardins partagés ou une zone d’agriculture urbaine. Ce sera aux habitantes et habitants des Larris d’en décider.
    La transformation du réseau d’éclairage public de haute en basse tension permet progressivement de diminuer l’impact des pannes et de faire des économies d’électricité.
    De même, seront poursuivis les gros travaux de construction et renouvellement d’équipements indispensables à la vie en commun des habitantes et des habitants de notre ville, le Théâtre tout d’abord dont les travaux viennent de commencer, la reconstruction de la Médiathèque et le regroupement des Centres Municipaux de Santé, l’équipement dans l’Ilôt Michelet du Service Municipal de la jeunesse et de l’Ecole d’Arts Plastiques, la poursuite du programme ADAP pour la mise en accessibilité de nos équipements publics.


    En fin d’année 2020, la part du bio dans la restauration scolaire va atteindre 60% sans augmentation des tarifs et ce sera le socle de l’élaboration d’un projet alimentaire de territoire pour mettre à disposition de l’ensemble des habitantes et habitants de notre ville une alimentation de qualité, locale et bio aussi bien au travers des marchés forains, du commerce de proximité que du développement de certaines formes d’agriculture urbaine.

    En fin d’année et durant l’année 2021, la violence de la crise sociale qui s’annonce et dont on ne connait pas l’ampleur pourra nous contraindre à augmenter encore nos aides aux familles et aux habitantes et habitants les plus fragiles, nos dépenses de solidarité et d’aide à l’insertion professionnelle.


    La diminution des dotations de l’Etat, d’ores et déjà actées, les incertitudes sur la participation de l’Etat et de différentes institutions aux dépenses dues à la crise de santé publique que nous venons de connaitre, les difficultés des relations tant avec le Territoire Paris Est Marne et Bois que la Métropole du Grand Paris risquent en outre de réduire encore les marges de manœuvre de notre commune. Nous devrons nous mobiliser pour qu’il n’en soit pas ainsi.
    Mais l’objectif reste bien de faire face aux défis du changement climatique et de la lutte contre les pollutions de l’air, de l’eau, de la terre et du bruit, en apaisant la vie dans l’espace public, en développant des politiques de prévention en matière de santé publique et environnementale, en développant les coopérations et le vivre ensemble en lieu et place de la concurrence et de la compétitivité. Ce que nous, écologistes, appelons la Transition Ecologique.

    Philippe Cornelis

  6. Relancer l’économie … dans la bonne direction

    Mesures d’urgence face à la crise économique post-sanitaire

    Nous voulons tracer un autre chemin, orienter notre société et notre économie dans une autre direction ; la majorité de nos concitoyens a pris conscience que cette réorientation est nécessaire, qu’il nous faut sortir de l’impasse, pour nous et les générations futures.

    EÉLV propose donc un plan pour une reprise économique dans la bonne direction, celle d’une société plus juste, écologique, et émancipatrice.

     

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  7. Installation du Conseil Municipal

    Lundi 25 mai, après deux mois depuis l’élection du 15 mars, en raison du confinement et la situation sanitaire, le nouveau Conseil Municipal a été installé. Le Conseil Municipal a élu Jean Philippe Gautrais comme maire. Séance à huis clos retransmise en direct. Pour que la séance ne dure pas trop longtemps, il n’y a pas eu de déclaration des groupes de la majorité municipale

    Les élu-es du groupe Les Ecologistes qui font partie de la majorité municipale avec le Maire Jean Philippe Gautrais sont 10 sur une majorité municipale de 36 (+ 9 pour les deux groupes d’opposition).

    • Philippe Cornélis maire adjoint à l’Espace Public et la biodiversité, les espaces verts et la propreté urbaine.
    • Fabienne Lelu maire adjointe à la Transition Ecologique, Projet Alimentaire territorial et Economie Sociale et Solidaire
    • Jeoffrey Gueniche maire adjoint au Développement de la Démocratie et à l’Education Populaire
    • May  Bouhada maire adjointe à la Culture
    • Sylvie Chardin conseillère municipal délégué à la Mission Locale de l’Emploi et à l’Insertion
    • Marc Brunet conseiller municipal délégué au Vélo et aux mobilités douces
    • Emmanuel Champetier conseiller municipal délégué à l’Artisanat
    • Anne Vienney conseillère municipale déléguée à la Santé Environnementale et au bien être
    • Samuel Muller conseiller municipal délégué au Commerce de proximité et aux marchés forains
    • Vega Janiaux conseillère municipale déléguée à l’Animal en Ville et au Bien Etre animal

  8. Itinéraire cyclable Parapluie / RER Val de Fontenay

    Le nouvel itinéraire Parapluie / RER Val de Fontenay est en place ! 🚦➡️

    Un parcours fléché avec panneaux départ / arrivée, potelet d’indication… Bon il reste encore quelques optimisations nécessaires, mais c’est un début.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un nouveau parcours fléché , du carrefour Stalingrad / Parmentier… jusqu’au RER Val de Fontenay

    Les travaux commencent le 4 mai 2020 : panneaux départ / arrivée, potelet d’indication, zone 20, peinture au sol

    (cliquer pour télécharger)

     

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  9. Répondre à l’urgence sociale : 5 priorités, 21 mesures dès maintenant

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    Les deux mois de confinement ont été plus particulièrement difficiles pour les plus fragiles d’entre nous : familles pauvres ne disposant plus de cantine, habitant.e.s des bidonvilles, travailleuses et travailleurs ou étudiant.e.s précaires, intermittent.e.s du spectacle, chômeuses.eurs en fin de droits…

    Le versement d’une aide exceptionnelle par le gouvernement le 15 avril aux foyers aux revenus les plus modestes était, comme l’a souligné le collectif “Alerte-exclusion”, un premier pas, insuffisant, et ne touchant pas l’ensemble des personnes en situation de précarité. Alors que le gouvernement est capable de mobiliser des milliards d’euros pour sauver, à juste titre, des entreprises françaises, il consacre à peine 900 millions d’euros pour 4,1 millions de foyers.

    Dans ses annonces mardi 28 avril Edouard Philippe n’a proposé aucune mesure spécifique ou supplémentaire pour les plus pauvres d’entre-nous ou pour celles et ceux qui pourraient, du fait de la crise, le devenir. Celles et ceux qui ont des difficultés aujourd’hui à payer leurs loyers. Celles et ceux dont les enfants n’ont pu bénéficier pendant deux mois d’une cantine scolaire à tarif accessible. Celles et ceux pour qui la difficulté d’accès aux soins en temps normal, accentue la vulnérabilité. Celles et ceux que le chômage récent plonge dans la précarité. A croire que la seule réponse du gouvernement à la pauvreté est le retour d’une hypothétique croissance, alors même que l’urgence sociale est là, et que la responsabilité des pouvoirs publics est d’y répondre sans délai.

    Dans les territoires d’Outre-mer, dans certains quartiers de métropole, pour beaucoup de familles, c’est l’accès même à l’alimentation qui fait défaut et si les communes, les associations, les voisin.e.s ne prenaient pas en charge cette urgence humanitaire, ce serait peut-être des émeutes  qui seraient à craindre, en France, en 2020.

    Des mesures durables pour réduire les inégalités sociales doivent figurer dans les plans d’après Covid et des mesures d’urgence et de réparation doivent être prises aujourd’hui. C’est la demande solennelle que nous adressons au président de la République et à son gouvernement.

     
  10. 1er Mai : Non, il ne faut pas travailler plus longtemps !!!

    En ce 1er Mai, marqué par l’épidémie de COVID 19, EELV Fontenay tient à saluer celles et ceux qui ont été contraints de travailler pendant le confinement, souvent au risque de leur santé en raison du manque de masques, de gants, de gel… Soignant.e.s bien sûr, mais aussi personnels des EHPAD, aides à domicile, pompiers et ambulanciers, salarié.e.s de la grande distribution et des commerces alimentaires… On en oublie, qu’ils nous en excusent… Et tous ceux et celles qui ont travaillé pour des missions qui n’étaient pas forcément essentielles, livreurs, salarié.e.s des entrepôts ou de certaines entreprises industrielles.

     

    Les plus utiles ne sont pas les plus riches

    La situation actuelle montre que les métiers les plus indispensables à la société ne sont pas les mieux payés ni les plus valorisés dans une hiérarchie sociale qui a montré toute son absurdité.

     

    Pour un revenu garanti

    EELV Fontenay n’oublie pas les millions de personnes et familles en difficulté qui ont besoin d’aides alimentaires parce qu’ils ont perdu leur emploi, qu’ils sont au chômage partiel ou qu’ils ne peuvent pas exercer leur activité. Cela rend nécessaire la mise en place d’un revenu universel garanti pour toutes et tous. Les minima sociaux comme le RSA sont ridiculement bas. Le gouvernement a « oublié » de les revaloriser.

     

    Travailler moins

    Le gouvernement a permis aux entreprises de « piquer » des jours de congés et d’augmenter le temps de travail jusqu’à 60 heures par semaine. Le patronat et une partie des responsables politiques ne cessent de dire qu’il faudra « faire des efforts » et travailler plus. Pour les écologistes, il faudra au contraire travailler moins pour travailler toutes et tous et limiter le nombre de chômeurs/euses. Question aussi de santé publique : trop de travail use et rend malade.

    Préparons le monde d’après

    Préparons le monde « d’après ». Pour les écologistes, l’objectif n’est pas de rétablir le monde « d’avant » fait de recherche du profit maximum pour une minorité, de compétitivité et de concurrence maximales au détriment de l’intérêt général, du bien-être des personnes et de l’environnement. Il faut au contraire développer les services publics, les emplois vraiment utiles à la société, cesser la surconsommation d’énergie et de matières premières, mieux respecter la biodiversité et la nature pour ne pas voir d’autres virus mettre en danger notre existence sur la planète.

    A titre d’exemple, les écologistes, à Fontenay-sous-bois et ailleurs, exigent que, dans le cadre du déconfinement, plus de place soit faite au déplacement par vélo dans l’espace public comme alternative à la voiture individuelle. 

     

    Fontenay-sous-bois, le 29 avril 2020

  11. Covid-19 : catastrophe sanitaire et débâcle politique !

    💬 La crise sanitaire que nous vivons révèle l’incapacité incroyable, indécente, de notre gouvernement à gérer la propagation mortelle d’un virus redoutable. Cette incapacité se révèle aussi mortelle que le virus lui-même.

    📣Cela fait des années que nous alertons sur la fragilité de notre système de santé, que nous soutenons les luttes des personnels soignants, que nous dénonçons les conditions de travail, les déserts médicaux, la baisse des crédits… Nous étions en dessous de la réalité qui nous saute à la figure, loin d’imaginer qu’il faut des jours pour monter un hôpital de campagne de quelques lits, loin d’imaginer les séquences dramatiquement ridicules des déplacements de malades que nous montrent les chaînes d’info, loin de découvrir que ce qui devrait relever d’une organisation extrême relève en fait d’un bricolage géré au jour le jour: recherche désespérée d’écouvillons, échanges de modèles de masques à faire soi-même, de recettes de gel hydroalcoolique… Tout manque : masques, gants, bouteilles d’oxygène, respirateurs…Eh oui, la santé dans notre pays est gérée en flux tendus, au jour le jour et en fonction de la demande, sans faire de stock, avec le maximum de profits comme credo.

    👩‍⚕️👨‍⚕️🚑🚒🏥Le personnel soignant, les aidant.e s, les livreurs, sont en première ligne. Celles et ceux-là mêmes qui devaient être les plus protégés sont les plus vulnérables, sans armes efficaces pour lutter, quasiment sacrifiés.

    👎Ce n’est pas nouveau, et le Covid-19 est le terrible révélateur des choix politiques désastreux qui se sont succédé. Alors, quand le plus fort de la crise sera passé, il faudra que l’enquête se fasse, dans la transparence. Il faudra que les responsabilités soient révélées. Pas seulement les responsabilités des personnes. Il faudra que les choix politiques qui ont mené à cette catastrophe soient démontrés, expliqués, pour qu’enfin on puisse espérer un changement en profondeur.

    ⛔️🤑Oui, le virus mortel a trouvé un allié formidable : la politique ultra-libérale qui détruit les services publics, qui délocalise les productions essentielles, qui n’a que la « rentabilité » en ligne de mire.

    🆘Cette épidémie nous confronte aussi à la précarité, aux inégalités mondialisées. Le sort des sans-abris, des exilé.es, des sans-papiers, ainsi que des populations nomades qui font aussi partie de notre communauté est extrêmement préoccupant. Tout comme celui des travailleurs et travailleuses précaires, des vacataires, des indépendant.e.s, auto-entrepreneurs, qui ne sont pas pris en compte dans les propos présidentiels sur la continuité de l’économie, mis en chômage technique ou confinés avec du télétravail. En l’espace de quelques semaines, tous sont mis en très grande difficulté.

    🔍🌍Nous pointons également la part écologique de cette crise. En effet, nous en avons sous nos yeux le symptôme, notre système favorise considérablement la propagation de virus à l’échelle mondiale. Ce n’est hélas pas le seul effet secondaire que nos modes de vie sont amenés à déclencher. Si nous continuons dans cette voie, le changement climatique, la destruction de la biodiversité, l’épuisement des ressources, nous nous confronterons à des bouleversements de plus en plus intenses.

    Il nous faut donc prendre le virage dès maintenant, puisque notre système n’a aucune capacité à s’adapter aux crises, aucune résilience, et ne parvient pas à protéger l’essentiel. Cette « normalité » n’est pas durable, elle n’a donc pas d’avenir.

    🔜💡Nous sommes confrontés à une crise majeure, dont nous ne mesurons pas encore toutes les conséquences. Pourtant, une chose est sûre, le système s’est enrayé, englué dans son manque d’anticipation, son amateurisme invraisemblable. Chacun le constate avec stupeur et peur. Nous aurons la responsabilité de proposer un autre système, qui mettra la protection des êtres vivants et de leur environnement au centre. Mais ne soyons pas naïfs, le système capitaliste néolibéral globalisé ne se laissera pas complètement remettre en question. Parallèlement, les populistes vont eux aussi utiliser cette crise pour attiser encore davantage la peur de l’autre et le renfermement sur soi. Face à cela, une autre voie est possible, et absolument nécessaire.

    🆘👉🌍👏En ces temps de grands bouleversements, nous devons prendre part près de chez nous aux actions de solidarités menées par le large réseau fontenaysien, municipal et associatif, via les citoyen.ne.s, les associations solidaires, les associations écologiques et culturelles, cultuelles. Ces solidarités doivent respecter la plus importante d’entre elle : éviter de propager le virus ! C’est pour cela qu’il est nécessaire d’inventer de nouvelles manières de s’entraider. Nous devons manifester un soutien sans faille à ces réseaux, au service public et ses agents qui prouvent chaque jour leur impérieuse utilité.

    👂🗣C’est aussi un temps pour réfléchir, débattre, interroger nos modes de vie et d’organisations collectives, mettre en perspective les questions plus globales qui auront émergé durant cette période. Plus que jamais nous aurons à penser le monde globalement pour agir au mieux localement. Parce qu’il nous faudra construire un monde plus viable et plus harmonieux pour nous, la planète, et les générations futures.

    Eelv Fontenay sous Bois 💚

  12. Soutien total à la liste menée par Jean-Philippe Gautrais

    Alors que commence la dernière semaine de campagne, je souhaite par ce message redire mon soutien total à la liste menée par Jean-Philippe Gautrais !

    Attention, les deux listes de droite prétendent défendre l’écologie… c’est toujours facile de verdir son discours… donc pas d’erreur, pour poursuivre des politiques qui ont pour fondements la justice environnementale et la justice sociale, la lutte contre le changement climatique, le soutien aux plus précaires, soutenons l’équipe de la gauche et des écologistes rassemblés !

     

  13. Le sens de l’engagement écologiste dans la liste Viv(R)e Fontenay avec Jean-Philippe Gautrais

    Europe Ecologie Les Verts avec Jean Philippe Gautrais et la liste de rassemblement des citoyen.ne.s, de la gauche et des écologistes

    Quel est le sens de notre engagement dans la dynamique collective et citoyenne de la liste Viv(R)e Fontenay menée par notre maire Jean-Philippe Gautrais ?

    D’abord, il est important de rappeler que les écologistes participent depuis plusieurs mandats au travail de la majorité municipale. Nous agissons ensemble pour que la transition écologique de notre commune soit une réalité et apporte des réponses concrètes au quotidien des habitantes et habitants dans un souci non seulement de justice environnementale mais aussi de justice sociale : les deux sont indissociables !

    Dans ce but, nous avons porté collectivement de nombreuses réalisations. Nous n’allons pas toutes les citer. Évoquons tout de même la bio dans la restauration collective qui atteint désormais 60% dans les cantines scolaires pour tous les enfants quel que soit leur quartier ainsi que dans les assiettes de nos anciens. De la construction de l’école à énergie positive de Paul Langevin dans le quartier des Larris, à la lutte contre les pollutions en passant par le développement de l’offre culturelle

    Notre ville est résolument en transition. Nous avons une responsabilité ici et maintenant. Les écologistes ont coutume de dire “penser global, agir local”.

    Au niveau mondial personne ne doit nier aujourd’hui l’urgence climatique. 2019 a été la quatrième année la plus chaude depuis que l’on mesure les températures sur Terre. Avec des drames humains, des drames pour la biodiversité comme nous l’avons vu ces derniers mois en Amazonie et en Australie. Plus proche de nous, en Île de France, nous assistons à un déclin sans précédent de la biodiversité : des oiseaux, insectes…

    Avec ses 600 000 m2 d’espaces verts publics, notre ville contribue au maintien de la biodiversité nécessaire à la vie de toutes et tous. Cette volonté politique municipale est ancienne et nous la poursuivons ensemble. Mais Fontenay n’est pas un village gaulois isolé. Elle est aussi impactée par la pollution de l’air, le réchauffement climatique, les difficultés de logement, de transports, d’emploi… Nous souhaitons poursuivre les politiques volontaristes pour une vie meilleure et pour le maintien d’un cadre de vie agréable pour toutes et tous.

    Nous écologistes ne perdons pas de vue que les premières victimes des bouleversements du monde sont toujours les plus fragiles ! Les politiques menées dans notre ville sont portées par des valeurs de solidarité, de mixité, d’égalité, de vivre ensemble, de mieux vivre… Elles font partie intégrante des valeurs que nous écologistes défendons. Pas de justice environnementale sans justice sociale !

    Nous défendons une écologie du quotidien, sociale qui se construit avec l’ensemble des citoyennes et citoyens. Une co-construction qui doit passer par un profond renouvellement de nos outils de démocratie locale. Avec des outils plus participatifs et innovants.

    Pour nous écologistes seul le large rassemblement des forces de gauche porte ces valeurs, ces ambitions et nous permettra de battre nos différents adversaires de droite.

    Voilà le sens de notre engagement avec vous, fontenaysien.ne.s et avec Jean-Philippe Gautrais !

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    Les 12 candidat.e.s écologistes sur la liste :

    • Fabienne Lelu employée de banque 48 ans Plateau Les Larris
    • Marc Brunet comédien 67 ans Rigollots Parapluies
    • May Bouhada metteuse en scène, autrice 47 ans Plateau
    • Geoffrey Gueniche chargé d’éducation à la citoyenneté 26 ans Alouettes
    • Anne Vienney militante associative 50 ans Village
    • Sylvie Chardin consultante en droit du travail 70 ans Bois Clos d’Orléans
    • Philippe Cornélis postier retraité Village Hôtel de Ville
    • Samuel Muller chef de projet média radio 44 ans Ardoises Bois Cadet
    • Emmanuel Champetier artisan ébéniste 56 ans La Redoute
    • Vega Janiaux office Manager 33 ans Bois Clos d’Orléans
    • Serge-Henri Fourestier cadre associatif 63 ans Gaston Charle
    • Violaine Leyder employée Sécurité Sociale 45 ans Victor Hugo

  14. Comme pour le climat la lutte pour la préservation de la biodiversité a besoin de moyens

    Ce jeudi 13 février, Emmanuel Macron a inauguré l’Office Français pour la Biodiversité, après une année de préfiguration et peu après l’annonce d’une réduction de ses moyens : le budget affecté à la biodiversité sera amputé d’un quart à un tiers du budget prévu (notamment à cause du coût des cadeaux faits aux chasseurs) et 61 postes seront supprimés. C’est supprimer des moyens, déjà insuffisants, pour protéger l’environnement, pour enrayer cette crise d’extinction massive des espèces, la première depuis la disparition des dinosaures, il y a environ 65 millions d’années.

    La connaissance, le suivi scientifique, l’identification et la mise en œuvre de solutions sont aujourd’hui indispensables pour être à la hauteur de l’enjeu : maintenir et développer les services indispensables que nous fournit la nature.

    Or, depuis plusieurs années, en totale contradiction avec les objectifs annoncés, les parcs naturels nationaux payent un lourd tribut avec une diminution constante de leurs effectifs et un redéploiement pour couvrir les besoins des nouvelles aires protégées, le parc des Calanques en 2012 et le Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne prévu cette année. 200 à 300 millions d’euros manquent, par ailleurs, chaque année pour accompagner collectivités et partenaires économiques dans la préservation et la reconquête des cœurs et corridors de biodiversité.

    A minima, les dépenses liées à la biodiversité et au climat doivent être sorties du cadre du Pacte financier État/collectivité et les effectifs et les moyens doivent suivre la progression des surfaces protégées.

    La nature n’est pas une variable d’ajustement. Plusieurs urgences s’imposent à nous au vu de l’accélération de la disparition du vivant :

    • la mise en place de statuts de protection à toutes les échelles de territoires, y compris pour protéger les espaces de biodiversité ordinaire, eux aussi menacés, afin de garantir un véritable droit de la nature et à la nature pour tous,
    • la sanctuarisation des écosystèmes toujours menacés,
    • un renforcement des moyens humains et financiers de l’Office Français de la Biodiversité afin que celui-ci puisse véritablement être garant d’une protection effective du vivant,
    • la concrétisation du principe « Zéro artificialisation », préfiguré par Nicolas Hulot. Le recours systématique à la compensation ne sert que la conscience des aménageurs et détruit, chaque fois qu’elle est mobilisée, les habitats et les espèces.

    EELV demande :

    • que le gouvernement émette sans tarder, à l’attention des Préfets, une circulaire rappelant les exigences de la loi Biodiversité de 2016 et en particulier la séquence « Éviter-Réduire-Compenser » ainsi que l’obligation préfectorale de veiller à son application à tous les projets,
    • la fin des dérogations préfectorales qui exemptent aujourd’hui les promoteurs de réaliser une étude d’impact, au prétexte d’une biodiversité ordinaire ou d’une emprise réduite du projet,

    EELV appelle également à la transformation du plan Écophyto, dont les différentes éditions n’ont pas permis de remédier à son manque criant d’efficacité (l’utilisation des biocides a largement augmenté !). L’abandon des pesticides de synthèse est indispensable pour préserver la biodiversité et pour produire une alimentation de qualité.

    Nous sommes partie intégrante de la nature, nous ne la possédons pas et devons lui accorder le droit d’exister au même titre qu’aux humains. Il est impératif de protéger les espèces vivantes, animales et végétales, ainsi que de protéger l’eau, l’air et leur habitat – et donc les sols.

    À la veille du prochain rendez-vous majeur pour la biodiversité, avec le congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en juin à Marseille, la France a encore beaucoup à faire pour se prétendre « championne de la biodiversité ».

    Alain Coulombel et Éva Sas, porte-paroles
    Emmanuel Cau et Julie Nicolas, commission biodiversité

     

    source : https://eelv.fr/comme-pour-le-climat-la-lutte-pour-la-preservation-de-la-biodiversite-a-besoin-de-moyens/

     

  15. Municipales : discours de lancement de campagne

    Bonsoir à toutes et tous,

    Quel est le sens de notre engagement dans la dynamique collective et citoyenne de la liste Viv(R)e Fontenay menée par notre maire Jean-Philippe Gautrais ?

    D’abord, il est important de rappeler que les écologistes participent depuis plusieurs mandats au travail de la majorité municipale. Nous agissons ensemble pour que la transition écologique de notre commune soit une réalité et apporte des réponses concrètes au quotidien des habitantes et habitants dans un souci non seulement de justice environnementale mais aussi de justice sociale : les deux sont indissociables !

    Dans ce but, nous avons porté collectivement de nombreuses réalisations. Je ne vais évidemment pas toutes les citer sinon je dépasserais très largement le temps qui m’est imparti. Evoquons tout de même la bio dans la restauration collective qui atteint désormais 60% dans les cantines scolaires pour tous les enfants quel que soit leur quartier ainsi que dans les assiettes de nos anciens. De la construction de l’école à énergie positive de Paul Langevin dans le quartier des Larris, à la lutte contre les pollutions en passant par le développement de l’offre culturelle…

    Notre ville est résolument en transition. Nous avons une responsabilité ici et maintenant. Les écologistes ont coutume de dire “penser global, agir local”.

    Au niveau mondial personne ne doit nier aujourd’hui l’urgence climatique. 2019 a été la quatrième année la plus chaude depuis que l’on mesure les températures sur Terre. Avec des drames humains, des drames pour la biodiversité comme nous l’avons vu ces derniers mois en Amazonie et en Australie. Plus proche de nous, en Ile de France, nous assistons à un déclin sans précédent de la biodiversité : des oiseaux, insectes…

    Avec ses 600 000 m2 d’espaces verts publics, notre ville contribue au maintien de la biodiversité nécessaire à la vie de toutes et tous. Cette volonté politique municipale est ancienne et nous la poursuivons ensemble. Mais Fontenay n’est pas un village gaulois isolé. Elle est aussi impactée par la pollution de l’air, le réchauffement climatique, les difficultés de logement, de transports, d’emploi… Nous souhaitons poursuivre les politiques volontaristes pour une vie meilleure et pour le maintien d’un cadre de vie agréable pour toutes et tous.

    Nous écologistes ne perdons pas de vue que les premières victimes des bouleversements du monde sont toujours les plus fragiles ! Les politiques menées dans notre ville sont portées par des valeurs de solidarité, de mixité, d’égalité, de vivre ensemble, de mieux vivre… Elles font partie intégrante des valeurs que nous écologistes défendons. Pas de justice environnementale sans justice sociale !

    Nous défendons une écologie du quotidien, sociale qui se construit avec l’ensemble des citoyennes et citoyens. Une co-construction qui doit passer par un profond renouvellement de nos outils de démocratie locale. Avec des outils plus participatifs et innovants.

    Pour nous écologistes seul le large rassemblement des forces de gauche porte ces valeurs, ces ambitions et nous permettra de battre nos différents adversaires de droite.

     

    Voilà le sens de notre engagement avec vous et avec Jean-Philippe !

     

    Fabienne Lelu

  16. Nos villes en vert, nos villes ensemble

    Enfin, c’est l’heure

    C’est le moment où, en votant pour des maires écologistes, nous allons changer la donne. C’est le moment pour nos villes de passer au vert.

    Nous voulons que nos familles vivent en sécurité dans un environnement sain. Nous voulons des quartiers où il fait bon vivre.

    Nous voulons savoir ce que nous mangeons grâce aux circuits courts et que chacune et chacun de nos enfants ait le droit à une alimentation de qualité en mettant en place le bio dans les cantines scolaires.

    Nous voulons respirer un air sain. Nous voulons des circulations douces, des transports en commun, des pistes cyclables.

    Nous voulons préparer nos communes au choc climatique.

    Et nous voulons que celles et ceux qui les dirigent aient conscience de la nécessité absolue de sauver le climat pour préserver l’avenir. Nous voulons redonner sa juste place à la nature.

    Nous voulons que la gestion de nos communes soit participative, que les avis des habitantes et des habitants soient pris en compte quand il s’agit d’aménager l’espace urbain. Nos vies nous appartiennent. Alors nos communes nous appartiennent. Et nos campagnes doivent être protégées de la destruction des paysages et du départ des services publics.

    Nous voulons que les prochaines élections municipales renforcent le poids de l’écologie. Parce qu’il est urgent de changer de modèle et d’arrêter de foncer droit dans le mur. Nous ne voulons plus des promesses creuses. La situation demande des actes.

    C’est le moment où les consciences s’éveillent. C’est le moment où nous reprenons nos vies en main.

    C’est vraiment le moment d’agir, ensemble, pour nos villes en vert.

    “Nous voulons que les prochaines élections municipales renforcent le poids de l’écologie. Parce qu’il est urgent de changer de modèle et d’arrêter de foncer droit dans le mur.”

    Le projet des écologistes

    Ruraux ou urbains, le temps des territoires écologiques est venu : il faut des maires verts pour nos communes.

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