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  1. Fabrique – Culture

    Dans le cadre de « la Fabrique à idées », voici le nouveau thème à discuter ensemble.

    « Création d’un festival intercommunal de théâtre de rue (genre aurillac) lors du WE de la madelon »
    « Constitution de groupes inter scolaires et inter quartiers pour la création de spectacles type comédies musicales, accompagnés par des professionnels. »
    « Création de chorales dans toutes les écoles et, en lien avec la Région et leDépartement, dans les collèges et les lycées. Rencontres entre les chorales scolaires et les groupes musicaux de la ville (orchestres, conservatoire, groupes de musique jazz, rock, etc.) »

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    -> Qu’en pensez-vous ? 

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    Il fait écho à ce qui a déjà été initié dans les propositions (4 pages):

    « Théatre en intercommunalité, musique, arts plastiques… il faut mieux soutenir la création et le partage de la culture. Valoriser l’engagement des bénévoles du monde associatif ! »

    Et en complément

    « Renforcer une culture vivante, impliquer les artistes dans les politiques socio-culturelles, avec des manifestations au coeur des quartiers, dans l’espace public »

  2. Le projet de loi renonce à la mobilisation des territoires

    Par Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général du Val-de-Marne (EELV).

    Alors que les débats initiés dans Paris Métropole n’ont pu aboutir, que ceux au Sénat ont montré la très grande difficulté de proposer un texte consensuel face au syndicat des contres, et suite aux arbitrages internes au PS, on en arrive à un texte qui est un contresens ! Le texte gouvernemental repose sur une vision technocratique du développement métropolitain impulsé d’en haut et centré sur les grands projets, comme une sorte de retour à la vision technocratique de Christian Blanc.

    En proposant la suppression des intercommunalités existantes et en renonçant à imposer le bouclage d’intercommunalités de projet assorties d’un seuil minimal d’habitants (afin de diminuer le risque de constitution de territoires défenseurs des égoïsmes locaux), le projet de loi de Marylise Lebranchu renonce à ce qui devrait constituer le principal atout de la métropole : la mobilisation des territoires eux-mêmes pour leur qualité de vie, leurs équilibres et leurs projets.

    Faisant bien peu de cas des intercommunalités « réussies » dont nous pouvons attester dans nos territoires du Val-de-Bièvre, d’Est Ensemble, de Plaine Commune… et surtout de dynamiques déjà à l’oeuvre, parfois depuis de longues années en Île-de-France, et qui génèrent déjà des réponses améliorées aux besoins des habitants (transports métropolitains, plans locaux de l’habitat intercommunal…), le texte gouvernemental entend instituer une métropole qui captera les ressources financières et fiscales des territoires et qui « pourra » déléguer à des conseils de territoire une partie de ses pouvoirs et de ses ressources… Le mot est important ; et il ouvre la voie à bien des marchandages et annonce un retour des accords entre partis plutôt qu’entre territoires. Des marchandages ou partages de territoires faisant fi des formations et élus minoritaires… et bien entendu de la participation des populations.

    Pourtant, l’attente des habitants est grande à notre égard. Ils demandent plus de coopération entre territoires, plus d’égalité et plus d’efficacité. Pour ne pas supprimer les départements, on s’attaque donc aux intercommunalités, l’échelon qui offre pourtant le plus de nouvelles possibilités… Mais ce n’est pas tout.

    Le conseil régional, garant de l’équilibre entre le centre et les territoires périphériques, est également affaibli. La métropole du Grand Paris, dotée de compétences et de ressources importantes (sans oublier sa taille, 6 à 8 millions d’habitants sur une douzaine de millions), sera un concurrent absolu qui affaiblira l’échelon régional.

    Quant aux communes, si elles voient leur place reconnue (ou plutôt la place des seuls maires), elles se verraient amputer des leviers essentiels d’action et pèseraient bien peu (1/200e) dans le dispositif de gouvernance tel qu’il a été pensé.

    La métropole recentralisée puis déconcentrée aux conseils de territoires, c’est le mouvement inverse de ce qu’il convient d’insuffler. Nous revendiquons au contraire de soutenir les stratégies des territoires qui prennent eux-mêmes leur avenir en main.

    Que dire des échéances évoquées ? Elles sont proprement inatteignables. Qui peut croire qu’après les élections municipales de mars prochain un transfert des compétences des communautés d’agglomération pourra s’effectuer dans de bonnes conditions, huit mois plus tard ? On parle d’emplois et de services souvent essentiels aux populations : voirie, éclairage public, ramassage des ordures ménagères, transports communautaires, développement économique, équipements culturels rayonnants…

    Pourtant le statu quo est inacceptable. Nous, écologistes, faisons les propositions suivantes :

    • Des communes consolidées comme espaces démocratiques.
    • Des intercommunalités stratégiques.
    • Une région aux compétences et pouvoirs renforcés.
    • Chacun de ces échelons doit être élu au suffrage universel direct et accompagné d’un conseil de développement et de processus participatifs renforcés.
    • Une métropole chargée de contrôler et d’organiser la complémentarité entre les territoires, leur égalité plutôt que leur concurrence.

    Conscients que ces propositions ne recueilleront pas de soutien majoritaire, nous demandons a minima de revenir à des dispositions simples et de bon sens :

    • Le bouclage de la carte des intercommunalités autour du seuil de 300 000 habitants.
    • Des intercommunalités de projets pour des territoires solidaires.
    • Des échelles de responsabilité précisées et articulées. En particulier, des plans locaux de l’habitat et de l’urbanisme intercommunaux, compatibles avec le schéma directeur de la région Île-de-France et un plan régional de l’habitat élaborés en lien avec l’État.
    • Des intercommunalités qui contractualiseraient leurs relations financières avec l’État et la région dans le cadre d’un contrat de développement territorial qu’il conviendrait de systématiser en n’omettant aucun territoire. Cette contractualisation permettra de définir des objectifs de production de logements, de typologies de logement par territoire mais aussi d’équilibre habitat-emploi, l’État pouvant conditionner certaines aides ou les agréments pour la construction de bureaux à la réalisation des objectifs fixés.
    • La mise en place d’un fonds de péréquation doté d’une véritable force distributive et de correction des inégalités territoriales qui traversent et fracturent nos territoires.

    C’est à ces conditions qu’une métropole rassemblant les représentants des territoires pourra être créée comme lieu des analyses partagées des projets de territoire, d’avis conforme sur la complémentarité des CDT, de vigilance pour le rétablissement des équilibres territoriaux et la péréquation financière. Notre philosophie est de faire confiance aux élus a priori avec un réel contrôle a posteriori. Cela semble plus de nature à débloquer les coopérations et la production de logements que la recentralisation proposée qui ouvrira de nombreux contentieux, et lèvera de nombreuses résistances dont les nôtres. C’est aussi à cette condition que la réforme sera un nouvel acte de décentralisation et non une recentralisation.

    Source : https://choisyleroi.eelv.fr/le-projet-de-loi-renonce-a-la-mobilisation-des-territoires-2/

  3. Prolongement de la ligne 1 : un investissement d’avenir résolument écologique

    Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, salue la validation du tracé du futur prolongement de la ligne 1, intervenue le 12 juillet dernier : « la forte mobilisation, menée depuis des années par les citoyens, l’association Métro aux Rigollots, relayée et soutenue par les élu-e-s depuis plusieurs années, a permis qu’enfin le projet de prolongement de la ligne 1 rentre dans une phase concrète. Ce prolongement va changer la vie de très nombreux habitants, qui pourront se déplacer plus facilement, plus confortablement, plus rapidement. Cela va aussi désencombrer ce tronçon du RER A complètement saturé. C’est un bon exemple d’investissement d’avenir écologique, qui contribuera  à faciliter la mobilité, et aussi à diminuer la circulation automobile et donc la pollution de l’air ».

     

    Le projet retenu comprendra trois stations : « Les Rigollots », située à l’intersection de Vincennes et Fontenay, « Grands Pêchers » à Montreuil, et Val-de-Fontenay, qui, après le RER E, le T1 et l’arrivée du futur Grand Paris Express, va devenir un très grand pôle de desserte de l’Est parisien.

     

    Pour Laurence Abeille : « la desserte fine des quartiers denses par un maillage efficace de métro et de bus, est indispensable pour un développement durable, au service des personnes et dans la protection de l’environnement, c’est un investissement majeur, résolument écologique ».

  4. Pour une consommation éco-responsable, l’étiquetage de l’huile de palme est nécessaire

    Alors que les effets néfastes de l’huile de palme, tant sur le plan écologique que sur le plan sanitaire, sont de moins en moins ignorés par la population, la consommation de cette huile en France continue à progresser. Cette contradiction a pour origine l’opacité de son étiquetage.

    Un citoyen souhaitant adopter un mode de consommation responsable en limitant sa consommation d’huile de palme n’y parviendra que très difficilement. En effet, les entreprises ne sont pas tenues d’indiquer précisément la présence d’huile de palme dans leurs produits et préfèrent user de l’appellation « huile végétale » ou d’inscrire sur les étiquettes le nom des produits dérivés de l’huile de palme sans en préciser l’origine.

    Cette huile se retrouve dans la majorité des produits alimentaires industriels : pâtes à tartiner, desserts, gâteaux et biscottes, plats préparés, fromages industriels, glaces, céréales, soupes industrielles, laits infantiles, margarines, certaines boissons etc. Or les effets sur la santé d’une consommation régulière d’huile de palme – chaque Français en consommant en moyenne 2 kg par an – peuvent s’avérer néfastes. Étant très riche en acides gras saturés, cette huile accroît considérablement le taux de cholestérol avec toutes les complications médicales que cela implique.

    De plus, la production industrielle de cette huile – la plus utilisée au monde – a pour conséquence la déforestation de forêts primaires, notamment en Asie du sud-est. Selon certaines estimations, les forêts primaires (hors zones protégées) de Bornéo auront entièrement disparu d’ici une dizaine d’années si le rythme actuel de mise en culture se poursuit. Cette déforestation massive pour des raisons agro-industrielles a des impacts écologiques extrêmement importants : accroissement des émissions de gaz à effet de serre, pression sur les terres arables, destruction de zones à la biodiversité exceptionnelle, disparition de l’habitat d’espèces menacées d’extinction, comme l’orang-outan.

    Laurence Abeille souhaite donc la mise en place d’un étiquetage clair de la présence d’huile de palme sur tous les produits de consommation courante, tant alimentaires que cosmétiques, pour permettre aux citoyens de faire le choix d’un mode de consommation plus responsable.

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/pour-une-consommation-eco-responsable-letiquetage-de-lhuile-de-palme-est-necessaire/

     

  5. Fabrique : Faut-il conserver le découpage en 13 quartiers ?

    Dans le cadre de « la Fabrique à idées », voici le nouveau thème à discuter ensemble.

    La vie de notre ville  s’effectue par « quartier » mais…

    « Faut-il conserver le découpage en 13 quartiers de notre ville ? Ramener a 7 ou 8 leur nombre ? Le débat doit être engagé, et le bilan tiré. Ce découpage et la gouvernance menée essentiellement par des élus « de quartier » n’ont ils pas mis en place des baronnies locales, source de clientélisme. Ce découpage n’a t’il pas freiné le lien entre les quartiers et les habitants ? »

     

    -> Que pensez-vous du découpage ? Des conseils de quartier ?

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    Il fait écho à ce qui a déjà été initié dans les propositions (4 pages):

    « Des conseils de quartiers gérés par des collectifs de citoyens porteurs de projets dotés d’un budget propre.  »

     

  6. Tolérance de certaines plantes aux herbicides et effets sur les abeilles

    Laurence Abeille a interrogé le ministre de l’agriculture sur la culture des tournesols et des colzas tolérants aux herbicides actuellement en cours en France. Elle s’inquiète du développement de ces plantes.

    En effet, dans un rapport publié en novembre 2011, une expertise collective INRA-CNRS, commanditée par les ministères de l’agriculture et de l’écologie dans le but d’étudier les effets de ces variétés végétales, pointe du doigt les nombreuses carences de l’évaluation de l’impact de ces plantes sur les pollinisateurs.

    Selon ce rapport, il n’existe pas d’études solides montrant l’absence d’effets des variétés tolérantes aux herbicides (VTH) sur les abeilles.

    Pourtant, plusieurs impacts potentiels sont identifiés, au nombre desquels la modification de l’attractivité de ces plantes pour les pollinisateurs, la toxicité directe des herbicides pour les abeilles ou la diminution de la nourriture disponible pour les pollinisateurs du fait de la disparition des adventices. À l’heure où les mortalités des colonies d’abeilles sont élevées et où le déclin général des pollinisateurs est démontré, l’importance d’évaluer de manière rigoureuse les effets directs et indirects des VTH sur les pollinisateurs est particulièrement cruciale.

    Cette exigence est d’autant plus cruciale lorsque l’on connaît la part des miellées de tournesol et de colza dans la production nationale de miel (environ 35 %) et le rôle majeur de la pollinisation par les abeilles pour augmenter le rendement de ces cultures (+ 30 %).

    Les seules informations disponibles sur les surfaces cultivées en France indiquent que ces VTH représentaient 10 % des cultures de tournesol en 2011 et que plusieurs centaines d’hectares de colza fleuriront en 2013.

    Compte tenu de cette situation, elle a interrogé le ministre sur les surfaces occupées par ces VTH pour le colza et le tournesol en 2013. Elle a également demandé comment des évaluations appropriées seront menées sur ces cultures, et dans l’attente de leurs résultats, comment il entend protéger les abeilles et l’ensemble des pollinisateurs des effets directs et indirects de ces plantes.

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/tolerance-de-certaines-plantes-aux-herbicides-et-effets-sur-les-abeilles/

  7. Fabrique à idées – Associations

    Dans le cadre de « la Fabrique à idées », voici le nouveau thème à discuter ensemble.

    Il concerne l’une des richesse de notre commune : les associations.  Beaucoup existent, mais certaines vivotent faute de moyens organisés ou de projet de développement…

    « Mutualisation des moyens des associations pour créer des emplois de gestion comptable et administrative, de recherche de subventions, pour financer les entraîneurs des clubs sportifs, etc. »

     

    -> Comment mieux aider les associations ?

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    Il fait écho à ce qui a déjà été initié dans les propositions (4 pages):

    « Intensifier le soutien aux associations sportives – les aider à mutualiser – ils sont des vecteurs essentiels du mieux vivre. »

  8. La ministre est partie mais les questions demeurent…

    Alors que s’achève la première année de mandat, beaucoup de questions concernant l’environnement et le développement durable restent en suspens. Suite au départ de Delphine Batho du ministère de l’écologie et surtout, de la forte baisse annoncée des crédits de son département ministériel, des éclaircissements et des engagements clairs s’imposent. C’est la raison pour laquelle, par la voix de Barbara Pompili, les député-e-s écologistes demandent à Jean-Marc Ayrault si la majorité et le gouvernement seront au rendez-vous de l’écologie. 

    > article à retrouver sur le site du groupe des député-e-s écologistes à l’Assemblée nationale

  9. À niveau de fiscalité stable, rendre l’impôt plus juste et plus intelligent grâce à la fiscalité écologique et sociale

    Mardi 2 juillet les député-e-s participent à une discussion cruciale pour le budget de l’État : le débat d’orientation des finances publiques. Dans son rapport préalable, Christian Eckert, rapporteur général du budget, propose des pistes intéressantes. Les écologistes reprennent la balle au bond en insistant sur la nécessité de stabiliser la fiscalité à son niveau actuel.

    Christian Eckert cite plusieurs pistes afin d’atteindre les objectifs fixés pour les finances publiques en 2014. En soulignant les risques de moindres recettes de la TVA et de l’impôt sur les sociétés, ainsi sur le manque à gagner fiscal lié au CICE le rapporteur général propose de taxer plus les pollutions et d’engager un rattrapage progressif du prix du diesel sur celui de l’essence.

    Pour les députés écologistes, ces propositions de Christian Eckert vont dans le bon sens. De même, la réduction envisagée de la TVA sur les transports collectifs non-aériens à 5% rejoint une préconisation formulée dès l’automne par les député-e-s écologistes.

    Toutefois, la fiscalité écologique ne doit pas être un subterfuge pour augmenter la pression fiscale sur les Français et financer le CICE.

    Pour Éva Sas, vice-présidente de la commission des Finances « la pression fiscale est déjà importante et la finalité de la fiscalité écologique est de rendre l’impôt plus juste socialement, et plus intelligent du point de vue de l’environnement. Ce que nous souhaitons c’est changer, pas alourdir la fiscalité. C’est pourquoi nous préconisons une baisse de la TVA, notamment sur les outils essentiels de la transition écologique (transports collectifs, rénovation thermique, déchets…) » Pour compenser la réduction des recettes due à ces baisses de TVA, les écologistes proposent de mettre en place dès 2014 une fiscalité carbone ambitieuse, la suppression des niches socialement injustes et anti-environnementales ainsi que la suppression progressive de la niche diesel. Ces modifications doivent prendre en compte des enjeux sociaux et intégrer des mécanismes d’accompagnement et de compensation.

    Selon Éric Alauzet, député du Doubs, membre de la commission des finances, « la fiscalité écologique a un but principal : anticiper et accompagner socialement des transitions et changements de comportements qui sont inéluctables. C’est pourquoi sa montée en puissance, notamment au travers de la suppression des niches nuisibles à l’environnement et à la santé -comme la niche diesel- doit aller de pair avec un système de compensation financière qui préserve le pouvoir d’achat des ménages et les entreprises les plus fragiles».

    Enfin, alors que la transition écologique fait partie des priorités de la majorité, les écologistes tiennent à exprimer leur incompréhension face à la proposition de nouvelles baisses incohérentes de crédit pour la mission Écologie.

    Retrouvez l’article d’origine sur le site des député-e-s écologistes.

  10. Etiquetage du mode de production des animaux d’élevage

    Interpellation du ministre de l’agriculture sur l’étiquetage du mode de production des animaux d’élevage.

    Plus de 80 % des animaux élevés en Europe le sont dans des élevages industriels. Or les consommateurs sont en droit d’exiger de la transparence et de savoir la façon dont l’animal a été élevé : élevage en plein air, biologique, extensif en bâtiment, intensif etc.

     

    Ce type d’étiquetage a été mis en place avec succès en 2004 pour les œufs. Grâce à cet étiquetage, le consommateur peut faire un choix éclairé ce qui a pour effet de renforcer les filières de qualité, génératrices de produits à plus forte valeur ajoutée, seules filières d’avenir pour l’agriculture européenne.

    Alors que les scandales alimentaires se multiplient et que les citoyens veulent savoir ce qu’ils consomment, Laurence Abeille souhaite que le gouvernement mette en place un étiquetage spécifique qui indique la principale caractéristique du mode d’élevage pour tous les produits carnés et laitiers vendus en France.

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/pour-un-etiquetage-du-mode-de-production-des-animaux-delevage/

  11. Fabrique à idées : Jeunesse – Plateforme Stages

    Comme évoqué dans le cadre de « la Fabrique à idées », voici le 1er thème à discuter ensemble.

    Il est particulièrement d’actualité pour faciliter l’insertion professionnelle de nos enfants dès cet été…

     » Création d’une plateforme d’aide a la recherche de stages associant les jeunes, les parents d’élèves, les entreprises de toutes tailles présentes sur le territoire et dans les villes voisines. »

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    -> Qu’en pensez-vous ? Connaissez-vous déjà des initiatives de ce type ?

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    Il fait écho à ce qui a déjà été initié dans les propositions (4 pages):

    « Soutien à l’emploi et à la recherche de stages pour les jeunes. »

    « Soutenir l’émancipation des jeunes et leur autonomie dans des projets de service civique. »

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  12. La fréquentation de nos marchés forains baisse d’année en année…

    Conseil Municipal du 27 juin

     

    La fréquentation de nos marchés baisse d’année en année; le nombre de forains diminuent. Ce phénomène touche certes toute l’Ile de France mais nous nous devons de trouver des solutions durables.

    Des efforts ont été faits avec le marché partagé de Verdun, mais ça ne suffit pas . Si nous ne faisons rien, il ne restera plus qu’un marché: Moreau David qui pratique des prix plus élevés que Verdun et attire une clientèle plus aisée. Verdun est un marché populaire qui attire une population d’horizons variés et des communes alentours. On se doit de freiner sa chute.

    La ville s’est engagée par une convention de délégation de service public avec la société Géraud pour une durée de plus de 25 ans. Il reste encore 12 ans à courir.

    La Ville rencontre des difficultés avec cette société dont la gestion est opaque. Les services de la Ville travaillent depuis plusieurs années sur ce dossier sans aucun retour; il a même été question à un moment de contentieux.

    C’est un sujet suffisamment grave pour que les élus soient informés des éléments du dossier et en débattent.

    Monsieur le Maire, vous nous avez promis un dossier d’information que nous n’avons jamais vu venir.

    Vous vous étiez également engagé à lancer une réflexion sur la possibilité de travailler dans le sens d’une régie directe avec nos partenaires de l’ACTEP. Nous n’avons là encore rien vu venir.

    Je vous demande instamment de communiquer aux élus les éléments de ce dossier qui pourraient être étudiés au cours d’une prochaine commission municipale ouverte à tous

    Les élus EELV

  13. Parc des Carrières René Dumont

    Conseil Municipal du 27 juin 2013

     Baptiser un parc fontenaysien du nom de l’un des plus grands écologistes fait éminemment sens pour le groupe des élus EELV. Parce qu’il avait choisi de faire de notre ville sa dernière résidence ? Bien sûr. Mais pas seulement, évidemment.

    Alors, pourquoi ?

    Parce que René Dumont est un homme politique d’avenir.

    Un visionnaire, d’abord, et qui n’a pas fini d’éclairer notre chemin. Tout le monde se souvient de ce candidat à l’élection présidentielle, qui, en 1974, se présentait sur un plateau de télévision en pull-over rouge, une pomme et un verre d’eau à portée de main, pour tenter, le premier, de convaincre de la finitude des ressources naturelles. Il prédisait la hausse du prix de l’énergie – qui croyait à cette prophétie folle qui se réalise aujourd’hui et qui pénalise les plus démunis d’entre nous ?

    Un scientifique qui met la science au service d’une société plus juste par son engagement politique. Auteur de plus de 70 ouvrages scientifiques, et reconnu comme l’un des plus importants agronomes de son temps, René Dumont a été sollicité, à de nombreuses reprises par divers gouvernement pour mettre son savoir au service des citoyens. Résolument à gauche, il accepte notamment  de passer plusieurs mois au cabinet du ministre de l’Agriculture George Monnet au sein du gouvernement de Front populaire en 1937. Plus tard, il œuvre au sein de plusieurs administrations, à la demande des gouvernements. Enfin, bien entendu, il décide d’être le premier candidat écologiste à une élection présidentielle, en 1974.

    Car René Dumont est un défenseur ardent de l’environnement. Tout au long de sa vie, il a défendu l’idée qu’il fallait préserver les ressources naturelles (consommer moins d’énergie et protéger les sols des pollutions, notamment) pour ne pas obérer la capacité de notre planète à nous permettre, tous, de vivre correctement.

    Et cette défense de l’environnement est indissociable d’un modèle de société plus juste. Là encore, il est l’un des premiers à marteler que les désordres écologiques pénaliseront d’abord les plus pauvres, et que la solidarité entre riches et pauvres, entre Nord et Sud, est une valeur politique et humaine fondamentale.

    Enfin, il a eu le courage de s’opposer à l’idéologie dominante quand elle lui paraissait injuste et infondée. Capable de démissionner de l’administration française où il est en poste au Tonkin pour dénoncer l’idéologie défendant les « bienfaits du colonialisme » en 1932, il doit encore quitter le Comité consultatif de la recherche scientifique et technique en 1962, parce qu’ il est aussi signataire du manifeste des 121 contre la Guerre d’Algérie.

    C’est pour toutes ces raisons – et pour bien d’autres encore – , que René Dumont est un homme politique d’avenir.

    Voilà pourquoi, nous élus EELV, sommes fiers de voter une délibération qui rebaptise le « Parc des Carrières »  « Parc René Dumont », père spirituel de notre mouvement politique, et dont les combats sont les nôtres, aujourd’hui, comme demain.

     

  14. La Ressourcerie : étude de faisabilité

    Vœu au Conseil municipal du 27 juin:

     

     Le dossier qui vous est présenté vise à permettre qu’une étude de faisabilité soit réalisée pour la création d’une ressourcerie – recyclerie sur le territoire de Fontenay.

    Le recyclage des produits de consommation est un des objectifs majeurs de la politique des écologistes.

    C’est à ce titre que nous l’avons fait inscrire dans les 140 engagements de cette mandature.

    La vision des écologistes c’est un usage responsable des ressources, qui vise à mettre fin au « toujours plus »  d’une consommation débridée qui se propose comme seule finalité à nos sociétés en quête de sens.

    Un usage responsable c’est aussi un usage partagé et solidaire.

    Le recyclage des produits que cette ressourcerie proposera permettra de mettre à disposition de personnes aux moyens limités, à des prix très accessibles, des biens en provenance de personnes plus favorisées. Une mise en œuvre locale, concrète, à hauteur d’homme,  de l’adage «  de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ».

    Cette ressourcerie sera aussi un atelier d’insertion, assurant une transition vers l’emploi de personnes qui en sont trop éloignées et qui ne pourraient y accéder par leurs propres moyens.

    Ecologique, solidaire et social, ce projet est aussi l’occasion de développer un partenariat original entre la collectivité territoriale de Fontenay et ses habitants.

    Nous avons choisi de procéder pour la mise sur pieds de ce projet par une co-construction entre services de la ville et l’association porteuse qui elle-même s’appuie sur un cabinet spécialisé.

    La convention d’objectifs qui vous est présentée ce soir prévoie un financement, à hauteur de 10 000 Euros, de l’étude de faisabilité qui sera réalisée.

    Cette étude permettra à l’échéance de Décembre prochain de déterminer les contours précis de la future ressourcerie.

    Celle-ci pourra se construire en association avec les collectivités avoisinantes, et prendra la forme juridique – entreprise d’insertion, SCOP, SCIC, Régie publique – la mieux adaptée à son activité future.

    Nous avons voulu ouvrir au maximum le champ des possibilités. L’objectif étant de donner à cette activité la plus large extension possible.

     

    P.Viénot

     

     

     

  15. Lettre aux Collèges : WiFi et technologies sans fil en milieu scolaire

    Lettre à  Madame la Principale et Monsieur le Principal des collèges de Fontenay.

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    Soucieux de la santé des enfants scolarisés à Fontenay sous Bois, les écologistes fontenaysiens tiennent à vous informer du potentiel danger que représentent le WiFi et les technologies sans fil en milieu scolaire.

    Le WiFi utilise une de ces fréquences, rares dans notre environnement électromagnétique naturel, reconnues comme radiofréquences. Comme les autres applications de la téléphonie sans fil, cette application a été commercialisée sans étude préalable d’impact sanitaire. A présent, les signaux d’alerte scientifique se multiplient et rejoignent les plaintes de plus en plus nombreuses des personnes exposées.

    L’accumulation des connaissances scientifiques sur les effets des radiofréquences alimente de plus en plus la thèse selon laquelle l’exposition massive et précoce à celles-ci pose un grave problème de santé publique. C’est ce qui a conduit l’AFSSET – Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail – à recommander, dans un avis rendu public le 15 octobre 2009, de chercher au maximum à réduire les expositions.

     Comme vous le savez, l’OMS a classé en mai 2011 les radiofréquences en «cancérogènes possibles».

    Tout récemment, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale (AAEM) a affirmé que les réseaux wifi dans les écoles – plus puissants que les systèmes domestiques – sont nocifs pour la santé des enfants.

    L’AAEM a ainsi considéré que l’introduction de ces systèmes WiFi dans les écoles constitue une exposition sur une longue période d’une des populations les plus vulnérables que sont les enfants. Plusieurs heures par jour, quatre jours et demi par semaine, durant plusieurs années…C’est une exposition sans précédent, avec des conséquences inconnues sur la santé et le potentiel reproducteur d’une génération ajoute le communiqué de l’Académie pour qui les « Des effets nocifs sur la santé causés par les champs de radiofréquences sans fil, tels que difficultés d’apprentissage, défenses immunitaires affaiblies, et maux de tête, existent clairement et sont bien documentés dans la littérature scientifique. Une technologie plus sûre, comme l’utilisation de connexions filaires, est fortement recommandée dans les écoles ».

    « Les statistiques montrent que vous pourriez vous attendre à une réaction immédiate chez 3% et des réactions tardives chez 30% de vos élèves. Ces effets toucheront aussi les enseignants », précise, sur son site, l’AAEM.

    Ce principe de précaution vis-à-vis des technologies sans fil est d’ailleurs appuyé par le Projet de Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, adopté le 19 mars 2013 par l’Assemblée Nationale, disposant que, s’agissant du service public du numérique éducatif, « Ce service public doit se mettre en place dans les établissements grâce à une infrastructure qui favorise l’utilisation de connexions de données filaires. En effet, le principe de précaution doit pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l’influence des ondes. »

    Certes, dans le même temps, en France, le Ministère de l’Education nationale a lancé une expérimentation sur l’usage des tablettes tactiles dans les écoles, y compris dans les écoles maternelles, exposant ainsi les plus jeunes à des niveaux d’exposition importants…Le double-langage actuel semble justifié par l’attente du prochain rapport de l’ANSES – Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – dont la publication est prévue à la fin du mois de juin. Pour l’association Priartem – Pour la Réglementation de l’Implantation des Antennes-relais de TEléphonie Mobile – « dans cette attente, un moratoire s’impose. En période de restriction budgétaire investir massivement dans des technologies sur lesquelles on risque de devoir revenir dans quelques mois semble bien peu raisonnable ».

    Il existe des solutions alternatives filaires tout aussi efficaces et moins problématiques pour la santé.

    L’interdiction de l’usage des portables au sein des établissements scolaires et du WiFi seraient des signaux forts. Ces actions pourraient devenir un objet pédagogique et favoriser une prise de conscience des collégiens quant aux dangers du portable et en favoriser un usage plus raisonné.

    Enfin, nous vous informons de ce que les grandes sociétés de réassurances internationales, La Suisse de Ré et la Lloyd’s, ont décidé d’exclure les ondes électromagnétiques des risques couverts au titre de la responsabilité civile (comme pour l’amiante ou le plomb).

    La motivation d’une telle décision étant simple : le risque est considéré comme existant potentiellement et il est aujourd’hui impossible d’en évaluer les conséquences.

    Nous restons bien entendu disponibles pour porter à votre connaissance toute autre information supplémentaire intéressant cette réflexion. Il nous est également possible, à votre demande, de procéder gratuitement à des mesures de pollution électromagnétique dans votre établissement.

    En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ce courrier, nous vous prions de croire, Madame la Principale, Monsieur le Principal, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs,

    Marc Brunet

    Responsable du groupe local Europe-Ecologie – Les Verts

     

  16. Intervention au Conseil Municipal – Plan Local d’Urbanisme

    Intervention au conseil municipal du 27 juin, par Marc Brunet :

    Lorsque le PLU a été adopté, lors de la précédente mandature, nous avions indiqué qu’il manquait d’une vision d’ensemble pour la ville, un projet de développement qui intègre a la fois les exigences du développement économique et de l’emploi, mais aussi les nécessités de perdre en compte la transition écologique, dont personne aujourd’hui ne conteste l’importance pour notre avenir. Nous avions insisté sur le besoin de lisibilité et de cohérence globale, aussi bien dans les projets d’aménagements urbains, de création d’équipements publics, d’habitat pour tous, sur les continuités écologiques, les circulations douces, la réduction de la circulation automobile et des nuisances qu’elle produit.

    Partie prenante depuis 2008 de la majorité municipale, notre groupe écologiste a proposé des éléments concrets pour un projet de ville. Le plan guide et le réseau vert sont les deux piliers de ce travail que nous avons porté.

    Plusieurs constantes forgent ce travail : une vision d’ensemble de la ville envisagée dans son contexte urbain plus large, c’est a dire avec les villes voisines, la volonté de mettre fin a la méthode au « coup par coup« , au gré des opportunités sans réflexion globale. La réponse politique a ce travail sur le plan guide et sur le réseau vert a constamment été positive, dans les discours mais, pour autant, la mise en œuvre concrète n’a pas été, dans un certain nombre de cas, a la hauteur des propositions.

    Un des principaux freins a la réussite des engagements, a cette mise en oeuvre concrète, est le manque de transversalité et le manque de concertation, voire de simple information. La méthode du « au coup par coup » n’a pas cessé, ni le manque de concertation, comme en témoignent par exemple les opérations menées par le conseil général du val de Marne sans aucun lien avec les élus de Fontenay.

    Nous ne rentrerons pas ici dans les détails, mais nous aurons d’autres occasions d’y revenir, pour nous intéresser au projet de modification du PLU.

    Celui ci comporte 3 parties qu’il convient de bien distinguer, a la fois par leur nature, et par la façon dont elles ont été élaborées. Nous aurions souhaité que la délibération soit effectivement scindée en 3, mais la législation sur les modifications de PLU nous en empêche aujourd’hui.

    La première partie concerne la construction de logements sur notre territoire. Nous savons que nous ne remplissons ni les engagements du PLU, ni ceux du Programme local de l’habitat. Ces deux documents sont d’ailleurs quasiment incompatibles. J’y reviendrai. Nous devons construire des logements et particulièrement des logements sociaux, c’est une nécessité vitale, et je pese mes mots.
    Les mesures proposées par la ministre Cécile Duflot sur le logement qui vont dans le sens d’une meilleure protection des locataires sont indispensables quand on connait la situation de nombre de gens.

    Nous avons identifié 5 sites dans notre ville. 5 sites très différents et répartis sur le territoire.
    Nous avons engagé des réflexions et des études sur 3 d’entre eux, l’îlot Michelet, le 5 rue Lacassagne et le site de l’école Jeanne d’albret.

    La société publique locale a été mandatée par le Conseil municipal pour engager des études préalables sur ces 3 sites. Pour les autres, rien n’a été engagé, en tout cas a notre connaissance, mais il est important que la réglementation urbaine permette des constructions a ces endroits propices.

    Le site de l’îlot Michelet, en friche depuis des années, a fait l’objet de nombreuses réunions rassemblant élus et services afin de déterminer un pré programme qui comporte évidemment des logements, des équipements publics et pouvant accueillir des associations.

    Les premiers éléments que nous avons concernant la faisabilité du projet ne sont pas totalement satisfaisants. En effet, il nous semble essentiel, non seulement de construire des logements, mais également de réaliser des espaces publics conviviaux et suffisamment vastes. Il est clair que construire plus de 80 logements a michelet reviendrait a une densification excessive qui ne correspond pas au projet pour la ville défendu par les écologistes, projet qui défend une urbanisation douce et a échelle humaine.

    Le site de l’école Jeanne d’Albret est très bien situé mais beaucoup plus contraint puisque qu’il a été décidé au préalable, de façon consensuelle, que le bâtiment de l’ancienne école serait préservé. Celui ci marque en effet l’entrée de notre ville et constitue un repère. Les études montrent qu’il faudra une certaine inventivité architecturale pour réaliser sur ce site les logements programmés. La aussi, la question de la densification se pose, mais a une si grande proximité de la gare RER de FONTENAY sous bois, il est important de pouvoir créer des logements.

    Le site du 5, rue Lacassagne est très différent. Le projet est d’y édifier des logements dits privés, afin de contribuer au financement des aménagements du quartier de la redoute. La modification du plu ne flèche pas évidemment le type de logement qui pourrait être construits.

    Les deux autres sites concernés par la modification du plu, le site dit « renoir » a côté de la maison de retraite intercommunale Hector Malot, et le site dit « Hervieux« , a côté d’ici, rue Guerin Leroux, n’ont pas fait l’objet de projets mais ils sont l’un et l’autre des sites intéressants pour construire des logements. Il conviendra de réunir les élus et les services pour définir les programmes qui peuvent être envisagés sur ses sites. Il conviendra aussi de réaliser les concertations et informations nécessaires.

    Le deuxième volet de cette délibération a pour objet la réalisation d’une opération de bureaux sur le site dit de « la boucle de l’A86« . Quatre lignes pour une modification du PLU qui devrait d’ailleurs se révéler illégale puisque qu’il n’est pas possible de flécher ainsi si précisément la destination d’un terrain. Illégal de modifier un plu pour une opération privée.

    Le texte précise ici qu’il s’agit de construire des bureaux. Pourquoi ? Pourquoi pas un équipements, des lieux d’activités ? Le zonage le permettrait. Sans doute parce que c’est une affaire préparée depuis des années. Eh oui, les comités de pilotage, trois réunions présidées par Laurence Abeille, ont été instructifs et des la première réunion, l’architecte mandaté par la BNP, a indiqué qu’il travaillait sur le projet depuis 3 ans… 3 ans ! Et lorsque pour la première fois nous avons entendu parle de ce projet, il était présenté comme une formidable opportunité quasi inattendue !!

    Rien n’était inattendu, tout était donc bien préparé, et de longue date. L’équipe de la BNP l’a d’ailleurs indiqué, ils ont l’habitude de travailler sur le secteur avec la ville. Le bâtiment AXA, le bâtiment BNP, c’est eux.

    La ville de FONTENAY a donc une longue histoire avec cette société de promotion immobilière.
    Et dans ce secteur la, pas de transversalité, pas de débat, pas d’information. Le travail se fait ailleurs, pas avec les élus ni les habitants. Tout est réglé au millimètre, le document réalisé par l’expert financier le montre bien.

    Tout le monde est mis devant le fait accompli d’une formidable opportunité pour les finances de la ville. L’adjoint au finances, l’adjointe au développement économique, l’adjointe a l’urbanisme. Aucun n’est informé.
    Depuis le dernier conseil municipal, les réunions du comité de pilotage se sont tenues mais la concertation promise avec la population n’a pas eu lieu. Pourquoi
    ?
    Une étude sur la voirie nous a été présentée il y a quelques jours, sans chiffrage. Et on nous dit qu’il faut faire vite. Vite ? Pourquoi ? La question reste entière puisque la date butoir pour déposer un permis de construire et percevoir les fameuses taxes de dépassement du plafond légal de densité est la fin 2014. Cela veut dire qu’on avait bien le temps de lancer un appel a projet sur ce site. De construire un cahier des charges, bref de mener un travail et une réflexion partagée. Mais il semble bien que péripole nord et sud soient un secteur particulier, qui ne souffre pas la transparence et la réflexion collective.
    Nous tenons a exprimer ici notre incompréhension face a ces méthodes d’exercice du pouvoir, notre refus de les avaliser, ou de les cautionner.

    Le troisième volet de cette modification du plu concerne une réécriture du règlement de l’urbanisme, sans changement véritablement significatif mais permettant d’éviter un certains nombre d’abus, notamment sur la division de parcelles. Il s’est agit de répondre d’une part a l’évolution de la législation, en y apportant aussi de la lisibilité, et d’autre part d’apporter des corrections au règlement existant.

    Pour autant, et j’insiste sur ce point, la décision très politique du maire de ne pas engager une révision du PLU est doublement dommageable. Notre PLU et notre programme local de l’habitat ne sont pas compatibles. D’un côté on indique que l’on veut maîtriser le foncier, et de l’autre, on se fixe des objectifs de construction intenables dans le cadre du PLU. Ce que l’on peut appeler « schizophrénie politique » correspond a une volonté de ne pas réellement mener une politique d’aménagement volontaire et concertée.

    Dit autrement, c’est une politique qui ménage la chèvre et le chou, qui évite les choix et les débats. Qui de fait retarde quantité de projets utiles. C’est une politique qui n’arrive pas a mettre en œuvre la transversalité et la concertation, qui écarte de la décision non seulement nombre d’élus, mais aussi les acteurs associatifs, les citoyens. Pour conclure, cette modification du PLU est a la fois trop modeste – c’est une révision qu’il fallait faire, et ressemble a un documents d’opportunités diverses sans cohérence globale.

    Le développement humain et urbain de notre ville doit passer par la transparence et une gouvernance claire et démocratique. Aucun secteur de notre ville n’a vocation à échapper a la démocratie locale, a la transparence, au travail des élus en transversalité.

  17. Transparence de la vie politique et lutte contre les paradis fiscaux : enfin !

    Sans attendre de nouvelles « affaires », les écologistes défendent depuis longtemps des propositions concrètes pour que la transparence devienne la règle dans la vie publique et pour que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales soit une priorité.

    …la suite sur http://www.laurence-abeille.fr/transparence-de-la-vie-politique-et-lutte-contre-les-paradis-fiscaux-enfin/

  18. En direct de ‘La Fabrique à idées’

    Avant les éléments déchaînés de dimanche après-midi, idées et cerises étaient au rendez-vous pour la 1ère session de ‘La Fabrique à idées’.

    Cerises, pour les passants en promenade au Parc des carrières

    Idées, ajoutées aux propositions qui figuraient déjà sur le « 4 pages » et qui étaient affichées sur un tableau.
    Parmi celles-ci:

    Titre : « Préparons la transition écologique« … cela évoque surtout des lendemains à venir…-> Peut on plutôt insister sur ce que l’on peut effectuer dès aujourd’hui, avec l’écologie au quotidien ? Et donc « Engageons la transition... »

    Contact : Blog, Facebook, Twitter, Mail… -> Peut on ajouter des coordonnées téléphoniques, et une adresse postale ?

    Quelle suite ? Plusieurs thèmes sont à approfondir parmi ceux qui figurent déjà dans ce 1er document, comme « Civisme au quotidien« .

    On se propose d’avoir des « référents » en interne, qui seraient garants de la veille sur l’actualité et les propositions provenant des citoyens eux-mêmes et proposer de nouvelles rédactions.

    Et d’autres sujets complémentaires peuvent être discutés ensemble…

    Vous trouverez donc ici, à un rythme régulier, des thèmes qui seront soumis à débat.

    A bientôt !

     

     

  19. Communiqué de presse : 23 juin 🗓 🗺

    Communiqué de presse

    En vue des élections municipales de 2014, le réseau Europe écologie Les Verts de Fontenay-sous-bois poursuit le dialogue avec la population avec la création d’une Fabrique, lieu itinérant d’échanges et de construction du projet écologiste municipal.

    .
    C’est dans un site emblématique de la ville, l’éco-parc des Carrières, qui portera bientôt le nom de l’écologiste René Dumont, que se tiendra dimanche 23 juin la première rencontre de la « Fabrique », autour d’un goûter bio, de 16h à 18h30. Rendez-vous est donné près de l’entrée, rue Gérard Philippe.

    .
    « Notre projet doit se construire dans l’ouverture, et il faut discuter du bilan de ces dernières années » indique Marc Brunet, conseiller municipal délégué aux circulations douces. « Nous mettons en débat nos propositions et celles qui seront apportées dans les échanges. »

    .
    En présence de Laurence Abeille, députée de la circonscription, des élus et militants écologistes de Fontenay-sous-bois.
    Fabienne Bihner, Marc Brunet, co-secrétaires EELV et Patrick , responsable de la coopérative EELV, animeront ce rendez-vous politique et convivial.

     

  20. Classes à options: soutien de la mobilisation des parents d’élèves des collèges

    Laurence Abeille soutient la mobilisation des parents d’élèves face au refus de l’Inspection d’Académie d’accorder des dérogations pour l’affectation d’élèves dans des classes à options de 6ème dans des collèges de Fontenay-sous-Bois. C’est pourquoi elle vient d’écrire à la Rectrice de l’Académie de Créteil pour lui demander de réviser les choix effectués.

    Ces collèges proposent depuis de nombreuses années à des jeunes de se spécialiser, notamment en tennis de table (collège Duruy) ou bien en football féminin et en musique (collège Joliot Curie), ce qui nécessite chaque année quelques dérogations. Ces projets pédagogiques permettent ainsi à des jeunes de pratiquer leur sport ou leur art à haut niveau tout en poursuivant des études classiques.

    « A l’heure où le gouvernement affirme la nécessité de développer le bien-être de l’enfant à travers l’enseignement artistique et sportif, il est regrettable que ces projets éducatifs soient menacés » a déclaré la députée, qui ajoute : « contribuant à l’apprentissage de la citoyenneté et du « vivre ensemble », les classes à options ne doivent pas être mises en cause mais plutôt encouragées ».

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/classes-a-options-soutien-de-la-mobilisation-des-parents-deleves-des-colleges-de-fontenay-sous-bois/

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