Archives de : patoo

  1. Vrai-faux : petit bréviaire contre quelques idées reçues sur l’Europe

    Les prochaines élections européennes auront lieu le 25 mai 2014 en France.

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  2. 1 euro citoyen + 1 euro européen = avec les écologistes dynamisons la transition énergétique en Europe

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  3. Réunion publique pour un deuxième bilan de mandat

    Laurence ABEILLE, votre députée, vous invite à une réunion publique pour un deuxième bilan de mandat :
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    A Fontenay-sous-Bois le jeudi 22 mai
    de 18h à 20h, Maison du Citoyen, 16 rue du Révérend Père Aubry
    Bus 124 Ancienne mairie

  4. Dépôt de la proposition de loi du groupe d’études « protection des animaux » sur le statut juridique de l’animal

    Après plusieurs mois de réflexions et de travaux, le groupe d’études de l’Assemblée nationale sur la protection des animaux, dont Laurence Abeille est Vice-présidente, a déposé une proposition de loi visant « à établir la cohérence des textes en accordant un statut juridique particulier à l’animal ».

    Ce texte a pour objectif de mettre en cohérence le code civil avec les autres pans du droit, notamment le code rural. Il répond à une demande croissante de nos concitoyens et prend en compte la modification du regard que porte notre société sur le vivant « non humain ». Cette proposition acte, par ailleurs, l’évolution des connaissances scientifiques et l’état de la réflexion philosophique. Elle prend en compte la différence biologique entre un être vivant et un objet inanimé.

    La présente proposition de loi reprend l’attente constante de l’opinion publique pour l’ouverture d’un débat public sur le statut juridique accordé à l’animal dans notre pays.

    Gommer un flagrant déni de notre droit

    Depuis les premières domestications de l’animal, l’homme alors chasseur-cueilleur, a partagé son existence en prise à l’hostilité d’une nature alors triomphante, indomptée et capricieuse, avec l’animal. Ce passé ancien, puisque le loup a été domestiqué il y a environ 18 000 ans, le chat et les autres animaux il y a environ 8 à 9 000 ans, à l’évidence a tissé des liens complexes et forts entre homme et animal. D’aucuns préciseront d’ailleurs, en toute rigueur scientifique, que malgré tous nos efforts pour nous extraire de cette condition, nous-mêmes sommes des animaux, certes particuliers de par le pouvoir et la domination que nous avons acquis et exercés sur le reste du règne vivant à la faveur du phénomène d’évolution dont nous avons tiré parti, mais bel et bien incus à l’ordre des mammifères, et donc soumis à la dure réalité et pesanteur des contingences afférant à cet état.

    En effet, à travers les siècles bien des pistes de distinction ont été avancées pour nous enorgueillir d’un présupposé « propre de l’homme », intelligence, rire, conscience, faculté d’anticipation, mais au final aucune n’a abouti à une démonstration totalement convaincante et infaillible au regard de l’actualisation des connaissances.

    Nous accompagnant dans notre aventure de civilisation, il était normal que l’animal et notre rapport à l’animal soit régi par les règles de vie en société dont on s’est progressivement dotées. Or la primauté a dans ce cadre été donné au rapport de possession, de garde et de maîtrise de l’homme sur l’animal, c’est ainsi qu’historiquement les régimes juridiques ayant le plus d’effet se sont avérés être ceux liés au droit de propriété et consacrés par le droit romain puis par le droit civil jusqu’à s’incarner durablement en France dans le code Napoléon de 1804.

    Du seul point de vue du droit il est également insupportable que le droit qui se veut une science sociale en prise avec la société en soit resté à une traduction aveugle et sourde qui s’inscrit en marge et dans la négation de l’accumulation de connaissances. La prise en compte juridique nous apparaît comme fossilisée et archaïque, si les praticiens du droit la trouvent mal appropriée, au quotidien dans leur recours aux seules procédures mises à leur disposition, les théoriciens et la doctrine la pensent erronée et « figiste », en fait l’ère de l’animal ramené à une chose raisonne comme une imposture tolérée pour des raisons pratiques et une certaine facilité mais qu’il convient d’enfin de désavouer, en vertu du principe de réalité.

    Une rapide prise en compte de l’examen du droit comparé au niveau international et notamment européen (Suisse, Italie, Autriche…), nous amène au constat que certains États ont déjà entrepris cette actualisation cohérente de leur réglementation, de façon plus ou moins précoce et progressiste, mais reléguant notre droit qui se veut pourtant historiquement comme un modèle rayonnant, au rang des plus rétrogrades et inadaptés du point de vue de la prise en compte de l’animal. Il s’agit ici, après l’abusus, dont le droit pénal a encadré l’exercice avec la législation relative à la sanction des sévices graves et actes de cruauté envers les animaux, d’aménager les deux autres attributs du droit de propriété à savoir, l’usus et le fructus, afin que les droits attachés à la propriété s’exerce d’une façon non-sourde et non-aveugle face à l’évidence du caractère sensible de l’animal qui doit le distinguer, à jamais, des choses inanimées.

    Le regard de la société

    Au cours de la deuxième partie du siècle dernier les modifications des modes et des habitudes de vie ont entraîné un glissement progressif de la relation que l’homme tisse avec l’animal. Pour ce qui est de celui qui partage sa vie quotidienne, le déplacement des centres démographiques de la campagne à la ville a induit un rapport affectif sous tendu par l’attachement. Qu’il soit chien ou chat, l’animal de compagnie en perdant une partie de ses fonctions utilitaires a pénétré totalement la sphère familiale et il en devenu un partenaire à part entière. L’attente d’une meilleure compréhension du comportement de leur compagnon familier par nos concitoyens pour mieux communiquer avec lui, est un indicateur important de leur investissement émotionnel. Les animaux de compagnie sont, aujourd’hui, intégrés à la vie de leur propriétaire au point d’en suivre toutes les variations familiales, professionnelles et personnelles. L’animal fait partie intégrante de l’intimité des individus.

    L’élevage doit aussi tenir compte de l’augmentation de l’attente qualitative des consommateurs en matière de pratiques respectueuses du bien-être et de la bien-traitance des animaux destinés à la consommation. Cette demande en constante progression est aussi justifiée par le besoin exprimé en matière de sécurité alimentaire et de santé humaine. Nos concitoyens, en général, les consommateurs et les éleveurs eux-mêmes, expriment une forte sensibilité sur les techniques de production qui conduisent l’animal dans leurs assiettes.

    Par ailleurs les activités sportives ou de loisirs mettant en lice des animaux, celles les associant à des fins thérapeutiques, sociales ou éducatives, de même que la recherche scientifique sont observées, avec attention, par nos concitoyens. Les abus à l’encontre des animaux et plus simplement l’absence de ce que beaucoup considèrent comme la base du respect pour un être vivant, sont largement pris en compte.

    La société n’est plus dans son organisation à l’image de celle qui a adopté le statut d’objet pour l’animal lors de l’élaboration du code civil sous l’ère napoléonienne. Elle attend, aujourd’hui, une considération pour l’animal conforme aux modes de vie actuels.

    Évolution des connaissances scientifiques

    De nombreux champs de la science sont concernés par une approche du vivant sous l’angle de ses capacités cognitives, proprioceptives, neurologiques et éthologiques. Les résultats s’accumulent pour confirmer d’une part la sensibilité nerveuse de l’animal et d’autre part, pour faire état des facultés d’adaptation comportementale à des variations du contexte et des situations. Il en est de même de l’attachement intra et interspécifique. Les animaux, essentiellement pour ce qui a trait aux vertébrés, démontrent des possibilités d’analyse, d’anticipation, d’ajustement comportemental et de mémoire qui sont confirmées par des études internationales multi centrées.

    Par ailleurs, pour l’animal de proximité, voici un peu plus de trente ans que les disciplines de la psychologie humaine, de l’éthologie, de la sociologie, de la médecine et des sciences de l’éducation montrent un bénéfice évident pour l’adulte au plan de la santé mentale, physique, du bien–être et de la qualité de vie mais aussi pour l’enfant dans son développement affectif, sensoriel et d’acquisition des compétences socles.

    En ce qui concerne les animaux destinés à la consommation et les loisirs, l’éthologie moderne indique la perception du stress, de la souffrance et l’anticipation de la mort dans de nombreuses espèces élevées, chassées ou objets de spectacles.

    Depuis René Descartes et son concept de « l’animal machine », la science pointe clairement la particularité de l’animal, marque ses différences avec l’espèce humaine, et la dissocie pleinement d’une vision mécaniste.

    La pensée philosophique

    Un groupe d’intellectuels de tous les horizons ont récemment manifesté leur volonté de voir prendre en compte la différence entre l’objet et l’animal au travers d’une modification du code civil.

    De l’approche biologique à l’identification de la psychologique particulière des animaux, la philosophie a renforcé sa réflexion sur le caractère particulier de l’être animal comme personnalité vivante sensible, sujette aux émotions et dotée d’une sensorialité riche.

    Les philosophes fondent aussi leur approche sur les spécificités propres d’un animal par rapport aux autres espèces mais aussi par rapport à l’être humain. Ils considèrent que l’animal n’est pas en déficit de compétences mais plutôt dans un contexte de différences constitutives. Ils reconnaissent même à l’animal des dispositions supérieures à l’homme dans certaines capacités sensorielles et cognitives qui les conduisent à poser le principe de l’altérité animale ; d’où la nécessité de respecter l’Autre dans son intégrité.

    De nombreux philosophes avancent sur le terrain de la reconnaissance des particularités de l’animal au motif de notre appartenance au monde du vivant.

    Une éthique économique

    De multiples activités économiques se sont développées autour de l’animal. L’enjeu du respect de son bien-être et de sa bien-traitance, de son bien-être devient désormais un levier majeur dans l’élevage, le transport, les produits élaborés, les activités sportives et de loisirs ou la commercialisation.

    Par ailleurs, de nombreux marchés sont induits ou soutenus par la présence des animaux. Que ce soit l’élevage laitier, l’alimentation préparée pour les animaux de compagnie ou le maintien des espèces chassables ; l’animal en est au cœur.

    L’évolution de son statut signifierait une reconnaissance de la nécessité de pratiques respectueuses de son caractère sensible. Elle serait alors un marqueur important pour des démarches économiques éthiques. La problématique soulevée, il est important d’en délimiter l’impact. Loin de l’idée de faire des animaux des sujets de droits, le législateur engagé dans ce projet d’évolution, d’actualisation du droit n’entend pas du tout faire obstacle aux activités économiques ou de loisirs, comme la production animale, la commercialisation, la chasse ou les pratiques sportives. L’enjeu est de doter nos activités d’une éthique adéquate à la réalité scientifique de ce qu’est l’animal et à sa place actuelle aux vues de l’évolution du rapport homme-animal au fil du temps. De même que l’abattage s’est vu progressivement réglementé aux fins non pas d’interdire la mise à mort des animaux mais de garantir le respect du vivant dans les méthodes et les conditions d’abattage, de même il convient de généraliser cette éthique à l’occasion de chaque activité économique s’exerçant sur ou avec l’animal. Ainsi l’extension du caractère sensible à tout animal qui constitue l’objet principal et généra de cette proposition de loi n’est pas antinomique avec la chasse par exemple, ou la pratique d’activités sportives utilisant l’animal, ou le travail des animaux, pour ne citer que celles-ci, mais chaque activité socio-économique devra l’intégrer dans son affirmation, dans ses évolutions tant du point de vue des pratiques et usages que des technologiques mises en œuvre pour leur exercice. Il est aujourd’hui devenu insupportable que des impératifs de rentabilité, de compétitivité puissent s’opposer à la prise en compte du caractère sensible de l’animal, à l’image des impératifs écologiques et prescriptions environnementales qui jadis perçus tels quels, sont aujourd’hui intégrés aux process, aux coûts de productions.

    État de l’opinion

    La société française, dans une très large majorité, ne comprend pas l’absence de différence entre un objet inanimé et un animal dans le code civil actuel. Les sondages les plus récents expriment une attente forte de voir le droit prend en compte la modification de notre rapport à l’animal mais aussi l’état des connaissances scientifiques. Ce progrès sociétal prend aussi appui sur la réflexion philosophique et la prise de parole publique de nombreux intellectuels.

    L’introduction dans le droit pilier que certains qualifient de « Constitution des citoyens » d’un statut spécifique de l’animal, mettrait fin à des dispositions incohérentes et rendrait lisible la qualité propre des autres êtres vivants.

    La mise en cohérence du code civil avec les autres droits est l’objectif de cette proposition de loi. Elle inscrirait, par un geste fort, la différence entre un objet et un être vivant non humain dans le droit français.

    Notre pays qui a élaboré la Charte de la Nature en 1976 où la sensibilité de l’animal est reconnue, compléterait ainsi son dispositif en adoptant un statut particulier à l’animal qui le classe de façon particulière à côté de l’homme et des choses.

    Toutefois, il n’est pas dans l’esprit de ce texte de faire de l’animal un sujet de droit.

    L’engagement d’un débat public est un enjeu de société majeur qui s’inscrit dans la réflexion sur notre relation au monde vivant et notre considération à l’égard de l’universalité du vivant.

    Retrouvez le dossier législatif

     

    Source :  http://www.laurence-abeille.fr/depot-de-la-proposition-de-loi-du-groupe-detudes-protection-des-animaux-sur-le-statut-juridique-de-lanimal/

  5. Enfants et pesticide : Laurence Abeille interroge le gouvernement

    S’appuyant sur l’enquête inquiétante de Générations Futures sur l’exposition des enfants aux pesticides agricoles, Laurence Abeille interroge la ministre de l’écologie sur les mesures que le gouvernement entend prendre en la matière.

    Elle insiste notamment sur les risques que fait courir aux normes de protection environnementale et sanitaire la négociation en cours du Traité transatlantique entre l’Europe et les États-Unis.

     

    source : https://eelv.fr/2014/04/30/enfants-et-pesticide-laurence-abeille-interroge-le-gouvernement/

  6. Flash mob Européennes : 17 mai 13h30 Parc des Carrières avec P. Durand et E. Joly

    Venez participer à une animation sympathique dans le cadre des élections européennes:

    Flash mob (manifestation éclair) « Donnons vie à l’Europe »

     

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    en présence de
    Pascal DURAND et Eva JOLY,
    têtes de liste Europe Écologie Ile-de-France.

     

     

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    Nous vous proposons :

    • une version familiale (vous pouvez venir avec des enfants)
    • colorée (habits vertsbleusjaunes…)
    • où nous resterons figés en pleine action (« freeze« ) pendant 5 mn pour interpeller les passants avec notre thème « Donnons vie à l’Europe« 
    • avec des panneaux slogans sur les 10 ambitions du  programme EELV des européennes (« Europe sociale qui protège ; Zéro carbone et zéro nucléaire ; Défend une alimentation saine et durable ;  Protège les consommateurs ;  Préserve notre santé et notre environnement ; Se bat pour une autre mondialisation ; Régule la finance et élimine le dumping fiscal ; Protège nos droits et nos libertés ; Ouverte sur le monde ; Démocratique et citoyenne » )

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    • le samedi 17 mai (journée de ‘Nature en ville‘ qui sera déjà bien festive)
    • à 13h30 (pour tenir compte des autres animations prévues)
    • au Parc des carrières, côté rue Gérard Philippe.

     

    -> Venez donc accompagnés de votre famille, amis… et profiter de cette belle journée !

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    • Exemples de flash mob freeze, des passants deviennent immobiles pendant quelques minutes;  ( la plus connue dans une gare américaine  35 millions de vues,  la plus grande à Paris ,  ou toute simple à Saint-Jean-de-Maurienne ou Lausanne qui explique tout…)

  7. Exposition aux pesticides et perturbateurs endocriniens

    Lors des questions d’actualité au gouvernement du mercredi 29 avril, Laurence Abeille a interpellé la Ministre de l’écologie au sujet de l’enquête de l’association générations futures sur l’exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens.

    Retrouvez la question et la réponse :

    Impact environnemental et sanitaire des pesticides

    M. le président. La parole est à Mme Laurence Abeille, pour le groupe écologiste.

    Mme Laurence Abeille. Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Elle porte sur l’enquête conduite par l’association « Générations futures » sur l’exposition aux pesticides des jeunes enfants qui vivent dans des zones agricoles où ces substances sont pulvérisées.

    Les résultats de cette nouvelle enquête sont très inquiétants. En moyenne, 21 résidus de perturbateurs endocriniens ont été retrouvés par enfant. Sur 53 substances recherchées, 35 ont été retrouvées au moins une fois, dont 13 chez chaque enfant examiné. Plus grave encore : plusieurs substances pourtant interdites en agriculture ont également été retrouvées.

    Les résultats de cette enquête sont alarmants et doivent nous faire réagir.

    Rappelons que les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal à des doses très faibles, entraînant notamment des cancers, et que ces substances sont encore plus nocives lorsqu’elles touchent une population vulnérable comme les enfants.

    Surtout, les effets sur le long terme d’une exposition à un cocktail de substances chimiques sont encore très peu connus. Et pourtant, nous faisons prendre à nos enfants le risque d’une exposition excessive et incontrôlée. Nous savons que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides ; nous savons désormais que nos enfants le sont tout autant.

    Vous avez, madame la ministre, présenté ce matin une nouvelle stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, que nous saluons. Toutefois, comme l’a rappelé tout récemment notre collègue Jean-Louis Roumegas dans son rapport sur le sujet, la stratégie européenne en matière de perturbateurs endocriniens est au point mort. De surcroît, elle est gravement menacée par la négociation en cours du traité transatlantique, dont l’adoption entraînerait la suppression de toutes les normes sanitaires et environnementales.

    Je vous pose donc deux questions, madame la ministre :

    comment comptez-vous interdire les épandages de pesticides aux abords des habitations et des lieux de vie ?

    Comment comptez-vous agir au niveau européen et dans les négociations internationales pour protéger la population des effets de l’ensemble des perturbateurs endocriniens ?

    M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

    Mme Ségolène Royal , ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

    En effet, madame la députée, le Conseil national de la transition écologique, que je présidais ce matin, a adopté à l’unanimité moins quatre abstentions la stratégie nationale de lutte contre les pertubateurs endocriniens. Je me réjouis de constater que pour une fois, les associations mais aussi les entreprises, les élus locaux et les parlementaires présents ont exprimé une volonté commune de réduire l’usage des perturbateurs endocriniens.

    Dès lors, la France se trouve en position de force pour se présenter devant la Commission européenne et accélérer la prise de décision en ce domaine, puisque la Commission doit à son tour arrêter la stratégie européenne de lutte contre les perturbateurs endocriniens.

    Des solutions très concrètes seront adoptées, car ces perturbateurs concernent des produits utilisés dans la vie quotidienne : je pense aux parabènes, aux phtalates ou encore au bisphénol A. Dans ce domaine, il est essentiel de réagir par des mots précis aux mises en cause émanant de l’industrie chimique. C’est pourquoi j’ai donné ce matin la liste des nouvelles substances qui seront placées sous contrôle. J’ai notamment demandé aux enseignes de grande distribution et aux banques de consentir un effort – certaines l’ont déjà fait – afin de supprimer toute trace de bisphénol A dans les reçus de paiement en caisse et par carte bancaire, et de veiller à contrôler les jouets et les produits alimentaires et sanitaires.

    Parallèlement, nous lançons l’opération « Terre saine », ou « zéro pesticide ». J’appelle à cette occasion les maires à faire en sorte que ces substances disparaissent complètement des espaces verts et des écoles !
    (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/exposition-aux-pesticides-et-perturbateurs-endocriniens-laurence-abeille-interpelle-le-gouvernement/

  8. Programme de stabilité : un vote « contre »

    Lors de la présentation du programme de stabilité par le Premier ministre Manuel Valls, Laurence Abeille, comme une grande partie du groupe écologiste, a voté « contre ». Eva Sas, députée écologiste de l’Essonne, s’est exprimée au nom du groupe écologiste pour expliquer ce vote.

    Ci-dessous, l’explication de vote :

    » Mme Eva Sas. Monsieur le Premier ministre, chers collègues, le 30 mars dernier, les Français nous ont adressé un message. La question qui nous est posée aujourd’hui est la suivante : ce message a-t-il été entendu ? Les écologistes n’en ont pas l’impression.

    Vous nous proposez, monsieur le Premier ministre, une trajectoire de réduction des déficits qui maintient l’objectif de 3 % en 2015, qui maintient le plan d’économies de 50 milliards sur trois ans et qui maintient les mesures d’allégement de la contribution des entreprises à la protection sociale.

    Ces propositions prolongent, voire accélèrent la politique que les Français ont pourtant massivement rejeté le 30 mars dernier. Les écologistes, parce qu’ils attendaient, comme les Français, une inflexion de la politique gouvernementale ne pourront vous suivre sur ce chemin.

    De ce programme de stabilité, nous questionnons d’abord le rythme de réduction des déficits. D’abord parce qu’un effort sans précédent a déjà été fait, et que ses conséquences sur l’emploi ont déjà été et seront plus encore demain négatives.

    Les écologistes ne sous-estiment pas les risques liés à la dette et la nécessité de garantir des taux d’intérêt faibles alors que nous empruntons 174 milliards par an et que la charge de la dette est le deuxième poste de dépenses de l’État avec 45 milliards d’euros. Des réponses ont toutefois déjà été apportées : d’abord, grâce à l’évolution de la position de la BCE et la mise en place du Mécanisme européen de stabilité qui garantissent de fait aujourd’hui la dette des États ; ensuite, par la réduction de notre déficit structurel de 4,2 points sur la période 2010-2013, effort sans précédent dont l’impact estimé sur le chômage aura été de 3 points.

    Aujourd’hui, 3,6 millions de personnes sont sans emploi avec les conséquences que l’on sait pour leurs familles. Notre priorité commune aujourd’hui, ce doit être l’emploi. Or le Haut conseil des finances publiques lui-même souligne que l’effet attendu du pacte de responsabilité sur l’emploi pourrait ne pas suffire à compenser l’impact négatif de la consolidation budgétaire. Un assouplissement du rythme de réduction des déficits nous apparaît, de ce fait, absolument nécessaire. Il l’est d’autant plus que la réduction à marche forcée des déficits, cumulée avec les allégements des cotisations des entreprises, pèse à la fois sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’investissement public.

    Les ménages ont vécu dans ce premier temps de la législature une hausse de la fiscalité. Certaines mesures étaient de l’ordre de la justice sociale, je pense notamment à la barémisation des revenus du capital ou à la création d’une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu. Ces mesures, nous les avons soutenues et nous avons même regretté que certaines n’aillent pas assez loin. Cependant, d’autres ont touché les ménages plus modestes : le gel du barème, la suppression de la demi-part pour les personnes isolées, la hausse des cotisations retraite ou la hausse de la TVA.

    Les ménages, qui ont déjà subi les hausses d’impôt, vont à présent subir le gel des prestations sociales. Les mesures que vous avez annoncées hier, notamment le non-report de la revalorisation des retraites jusqu’à 1 200 euros et le respect de la mise en œuvre du plan pauvreté, vont dans le bon sens, mais faut-il se réjouir outre mesure qu’on ne dégrade pas plus encore la situation des plus précaires dans notre pays ? Les ménages continueront dans leur ensemble à être affectés, notamment au travers du gel de la revalorisation des allocations et des retraites.

    Et encore cet effort pourrait-il être compris s’il était équivalent pour les entreprises et pour les ménages. Mais quand les entreprises bénéficient de 30 milliards d’allégements, les ménages modestes eux ne pourront espérer bénéficier que de 5 milliards. Cet effort pourrait également être compris s’il était mis au service d’un projet. Mais quel est aujourd’hui le projet pour la France ?

    Nous écologistes, nous vous proposons depuis le début de la législature de travailler à un projet, celui de la transition écologique. Cela consiste à laisser à nos enfants une planète vivable où l’alimentation est saine, où l’on ne sacrifie pas la santé sur l’autel de la surconsommation, où l’air est respirable, où l’on ne subit plus, sans rien faire, des événements climatiques violents répétés, où l’on prépare l’économie de demain, une économie qui n’est pas dépendante de ressources de plus en plus rares, comme le pétrole ou l’uranium.

    Pour cela, il faut une politique d’investissement. Or, nous l’avons dit, cette politique d’austérité ne nous laisse pas les marges de manœuvre nécessaires pour investir. Et il ne peut y avoir de transition écologique sans investissement public. Ce n’est pas le seul outil à notre disposition, nous devons aussi développer les normes et les incitations fiscales, mobiliser l’épargne privée, mais il est de la responsabilité des pouvoirs publics de faire des investissements aujourd’hui pour préparer l’économie de demain, des investissements qui sont et seront en grande partie rentables.

    Que constate-t-on depuis deux ans ? Que la priorité absolue donnée à la réduction des déficits, cumulée aux allégements de charges des entreprises, a signé l’arrêt de toute politique d’investissement écologique. Alors qu’en 2009 et 2011, au cœur de la crise, l’État consacrait encore 1,4 milliard d’euros aux projets de transports collectifs, en 2014, le troisième appel à projets a été annulé, signant ainsi l’arrêt du soutien de l’État au développement de la mobilité durable. Il ne s’agissait pourtant que de 450 millions d’euros.

    Si nous voulons atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé d’isoler 500 000 logements par an, si nous voulons développer les énergies renouvelables, notamment l’éolien off-shore et le solaire photovoltaïque, nous avons besoin d’investissements. Et nous vous le répétons inlassablement, ces investissements seront fortement créateurs d’emplois : 330 000 d’ici à 2030 selon les estimations du débat national sur la transition énergétique. C’est l’un des chemins de la sortie de crise, et ce programme de stabilité ne nous permet pas de le suivre.

    La troisième réserve que nous exprimerons à l’égard de ce programme de stabilité porte sur la nature des économies que vous proposez. Autant nous sommes d’accord pour dire que des économies sont possibles et nécessaires, autant les mesures que vous proposez, je pense notamment au gel des prestations sociales, nous paraissent n’être que des économies de court terme alors que des réformes de long terme, des réformes réellement structurelles en définitive, sont nécessaires.

    Je citerai deux pistes parmi de nombreuses possibles :

    La première serait le désengagement de la dissuasion nucléaire dont le coût total est de 3,5 milliards et dont la simple suppression à court terme de la composante aéroportée permettrait d’économiser 300 millions d’euros ;

    La deuxième, plus importante encore, serait une réforme de l’assurance maladie, marquée par le passage d’une politique de soins à une politique de santé, en particulier une politique de prévention. Le surcroît de dépenses médicales engendré en six ans par la hausse des cancers, du diabète et des maladies cardio-vasculaires, l’évolution de la population une fois prise en compte, a été en France de 9,9 milliards d’euros, soit un montant nettement supérieur au déficit actuel de l’assurance maladie. La crise de la Sécurité sociale est donc en grande partie une crise sanitaire. L’enjeu principal de l’assurance maladie ne doit-il pas être d’endiguer cette explosion des maladies chroniques qui touchent toutes nos familles et grève le déficit des comptes sociaux ? Au lieu de cela, vous nous proposez des économies de court terme qui vont toucher les prestations sociales et les collectivités territoriales.

    S’agissant de ces dernières, nul ne nie que des économies peuvent et doivent être réalisées dans certaines d’entre elles. Les écologistes sont d’ailleurs les premiers défenseurs de la simplification des échelons territoriaux et l’objectif qui nous réunit tous est la meilleure efficacité de la dépense publique. Néanmoins, il ne faut pas oublier que les collectivités sont aujourd’hui le premier moteur de l’investissement public en France, un investissement dont les Français ont besoin car c’est leur qualité de vie quotidienne qui est en jeu : transports collectifs, équipements sportifs et culturels, centres sociaux, maisons de quartier, accueil de la petite enfance. Or le gel des dotations aux collectivités territoriales entre 2011 et 2013 se traduit dès aujourd’hui par un recul de leurs investissements, qui devrait s’élever à 5,6 % en 2014. Comme les collectivités portent 70 % de l’investissement public, cela signifie qu’il y aura un recul de 3,9 % de l’investissement public en France en une seule année. Pourtant, dans ce programme de stabilité, vous nous proposez,non plus un gel mais une baisse de ces concours financiers de l’État aux collectivités territoriales, de 1,5 milliard en 2014, puis de 11 milliards entre 2015 et 2017. Selon une étude récente de la Banque Postale, le recul des investissements des collectivités locales pourrait atteindre 35 % en 2017.

    Enfin – et c’est peut-être le point le plus important pour nous, écologistes – ce programme de stabilité, tel que vous nous le proposez, n’est pas compatible avec notre projet européen.

    La politique d’allégements de charges pour les entreprises que vous souhaitez mettre en œuvre n’est pas faite pour concurrencer nos amis indiens ou chinois. Vous le savez, un salarié indien gagne en moyenne 28 fois moins qu’un salarié français, et le pacte de responsabilité ne représentera qu’une baisse de 4 % du coût du travail. Non, ce que vous engagez là, c’est une compétition contre nos partenaires européens, une course à celui qui aura le coût du travail le plus faible pour grappiller quelques parts de marché.

    M. Alain Bocquet. C’est vrai !

    Mme Eva Sas. Avec ce pacte, nous rentrons dans une compétition déflationniste contre nos partenaires européens. Est-ce là le projet que nous avons pour l’Europe ? La compétition de tous contre tous ? La voix de la France ne devrait-elle pas s’élever au contraire en Europe pour demander l’assouplissement de cette politique d’austérité généralisée et l’harmonisation sociale à la hausse pour éviter le dumping social intra-européen ?

    En conclusion, vous l’avez compris, monsieur le Premier ministre, nous ne pourrons soutenir votre programme de stabilité : parce que le rythme de réduction des déficits que vous nous proposez pèse de façon trop lourde sur l’emploi ; parce qu’il ne nous laisse pas de marges de manœuvre pour financer des mesures en faveur des plus modestes et les investissements nécessaires à la transition écologique ; parce que notre projet européen, ce n’est pas et ce ne peut pas être, la compétition déflationniste. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/programme-de-stabilite-un-vote-contre/

     

  9. Budget : Conseil municipal du 29 avril – Intervention du groupe EELV sur le budget

    Monsieur le Maire, mes chers collègues, chers concitoyennes et concitoyens,

    Le budget pour l’année 2014 est un budget difficile. Difficile parce que les orientations politiques des gouvernements successifs ont réduit année après année le montant des dotations attribuées aux collectivités locales, la plus notable réduction provenant des conséquences de la réforme de la taxe professionnelle, dont le plein effet se faire sentir depuis l’année dernière, les entreprises ayant désormais su optimiser leur fiscalité autour du périmètre de la contribution sur leur valeur ajoutée.

    Des dotations totalement indispensables pour que notre commune continue à assurer un service public de proximité et de qualité pour toutes les Fontenaysiennes et tous les Fontenaysiens.

    Le plan d’économies proposé par le premier ministre Manuel Valls ne laisse pas entrevoir une amélioration dans les années à venir mais une accentuation des baisses des dotations de l’Etat. Faire des économies sans affecter les actions municipales en faveur des habitantes et habitants est devenu un exercice très difficile. Cette baisse des dotations annoncée comme contribuant à la réduction des déficits publics est parfaitement inadaptée parce que les collectivités territoriales assurent la majeure partie de l’investissement public. Même si en 2013, et nous nous en félicitons, notre ville a renforcé sa capacité d’autofinancement, maintenu un endettement bien inférieur à la moyenne des autres communes de la strate, elle a d’ores et déjà été contrainte, comme la plupart des communes, à réduire ses investissements. Et réduire l’investissement public a un impact direct, immédiat, concret sur l’activité sociale, économique, démocratique, associative de nos territoires et donc de l’ensemble du pays. Cela ne contribue pas à réduire les déficits publics.

    Le gel des retraites et des prestations sociales, le gel du point d’indice des fonctionnaires ne sont pas non plus des mesures adaptées à une réduction des déficits publiques.Cette politique d’austérité qui ne dit pas son nom, si elle est confirmée, va nécessiter de renforcer encore les politiques de solidarité essentielles assurées par la commune.

    Notre municipalité se doit d’informer les Fontenaysiennes et les Fontenaysiens de la situation des collectivités territoriales en général et de la situation de notre commune en particulier. Elle doit s’engager dans des actions concrètes avec les autres collectivités pour changer radicalement la politique gouvernementale en matière de dotation globale de fonctionnement.

    Ce budget 2014 qui est présenté ce soir, a pour vocation de se donner les moyens de poursuivre les politiques publiques de la commune : politiques de solidarité, politiques culturelles, politiques faudra donc continuer à faire mieux avec moins.

    Mais l’essentiel, pour nous écologistes, est de montrer très vite notre capacité à faire évoluer les modes de production et de consommation, objectif qui nous est fixé dans le cadre de l’Agenda 21. Pour chaque dépense, pour chaque investissement, nous nous demanderons s’il n’y a pas moyen de faire plus sobre sur le plan écologique, dans les dépenses de matière premières, d’énergie ou d’équipement. Dans le cadre des politiques déjà menées, la municipalité a pu réaliser des économies sur le chauffage, l’eau et l’électricité ou dans le traitement des déchets verts, pour ne donner que quelques exemples et cela sans diminuer le niveau de service aux habitantes et aux habitants.

    Néanmoins nous sommes persuadés que ces réductions des dépenses, compte tenu des perspectives 2015 2017, déjà tracées par le gouvernement, ne seront pas à elles seules suffisantes à garantir un budget équilibré.

    Nous proposons en second lieu une augmentation de la fiscalité communale, une augmentation modérée de 2,9%, des taux qui resteront inférieurs aux taux de la moyenne des communes de même importance; mais il faut dire aussi une augmentation qui ne nous dispense pas, et même qui nous engage à poursuivre une politique de sobriété, d’économies sur les dépenses de fonctionnement.

    Nous n’ignorons pas les difficultés quotidiennes des habitantes et habitants de notre ville, mais, nous écologistes, nous tenons à rappeler que l’impôt est le moyen de redistribuer les richesses, d’assurer les politiques publiques de qualité et de proximité au service de toutes et tous, de valoriser le mieux vivre ensemble au lieu du chacun pour soi, de la concurrence et de la compétition généralisée. C’est le fondement du pacte social et du pacte républicain, inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Chacune et chacun donne à la collectivité afin que chacune et chacun puisse bénéficier et profiter des actions municipales et publiques.

    Il faut ajouter selon les moyens de chacune et chacun. C’est là que le bât blesse. La progressivité de l’impôt sur le revenu a été fortement diminuée en 2006 par le gouvernement de Dominique de Villepin, sous prétexte de simplification. L’impôt pèse proportionnellement plus lourd sur les catégories modestes. La fiscalité locale n’échappe pas à cette règle, même si des abattements existent pour tenir compte des revenus et des charges de famille.

    Néanmoins, il nous semble, à nous écologistes, plus approprié d’augmenter un peu les impôts que de réduire drastiquement les politiques publiques municipales qui favorisent le vivre ensemble.

    Continuons à soutenir les initiatives citoyennes et associatives visant à renforcer les liens sociaux comme par exemple les jardins partagés, l’organisation de la production en circuits courts, le recyclage des objets et des matières premières, la réduction des produits chimiques et pesticides, et à développer des formes d’économie associative et coopérative. Cela favorise tout à la fois le développement des politiques de sobriété et des formes de développement alternatif répondant plus étroitement aux besoins des habitantes et habitants de nos quartiers.

    Soyons créatifs et systématisons au cours de ce mandat les politiques de sobriété écologique dans tous les aspects des politiques municipales. C’est bon pour la planète, c’est bon pour la santé et le confort des habitantes et des habitants de la commune. Cela peut permettre de faire de Fontenay un lieu de résistance aux politiques d’austérité à l’œuvre de la part des gouvernements quelle que soit leur couleur politique et de faire de la politique municipale, ce que nous avons défendu tout au long de la campagne électorale un bouclier social et écologique face à la crise et aux politiques d’austérité.

    C’est en tout cas dans ce sens et dans cette perspective que les élu-e-s EELV voteront le budget qui nous est proposé.

    Merci

  10. Journal de campagne des européennes

    le traité de libre-échange transatlantique

    l’Europe investit au quotidien pour l’avenir des citoyens

    Psycho-test : quel-le européen-ne êtes-vous ?

  11. Européennes : Demandez le programme !

    DONNONS VIE À L’EUROPE !

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    • Maitriser l’énergie pour changer l’avenir
    • Préserver le patrimoine naturel de l’Europe
    • L’Europe dans l’assiette
    • La santé, une ressource à protéger
    • Industries innovantes, la chance de l’Europe
    • Pas de génération sacrifiée
    • L’Europe sociale maintenant !
    • Europe, zone de droits
    • Europe culturelle, Europe plurielle
    • L’Europe, acteur-clé d’une mondialisation plus juste
    • Mettre la finance au pas
    • Redonner des valeurs à l’euro
    • Défendre la paix
    • Une Europe ouverte sur le monde
    • Pas d’Europe sans démocratie

     

     

     

  12. Visite-surprise au Centre de Rétention Administrative du Bois de Vincennes

    Après de nouvelles tensions et un départ de feu au centre de rétention situé dans le Bois de Vincennes, la députée Laurence Abeille et la sénatrice Esther Benbassa ont usé de leur droit de visite le vendredi 18 avril 2014, en prenant ainsi la suite des parlementaires Laurence Cohen, Pierre Laurent et Jean-Yves Leconte qui ont visité ce centre durant l’année 2013. Un centre de rétention administrative dans lequel sont retenues des personnes étrangères auxquelles l’administration ne reconnait pas le droit de séjourner sur le territoire et a décidé de procéder à leur expulsion.

    Ce droit de visite est prévu par l’article 719 du Code de procédure pénale qui permet aux parlementaires d’avoir accès à tous les lieux de privation de liberté, à tout moment, pour se rendre compte sur place des conditions de rétention des migrants et des demandeurs d’asile dans leur propre pays.

    Parce-que les lieux de privation de liberté constituent une des plus importantes zone d’ombre de l’administration publique en Europe, Laurence Abeille et Esther Benbassa ont souhaité apporter, par cette visite à l’improviste, un point de vigilance sur le besoin de transparence et d’information des personnes sur leurs droits en tant qu’étrangers et non plus seulement en tant que retenus. Au-delà de l’obligation de quitter le territoire, on constate que ces hommes retenus, la majorité dans la force de l’âge, se retrouvent totalement désœuvrés durant la période de rétention (en moyenne 16 jours) et sans perspective concernant leur statut d’étranger en France.

    Cette visite a été aussi l’occasion aussi de faire le point avec les associations mobilisées : la Ligue des Droits de l’Homme et l’Observatoire Citoyen du CRA du Bois de Vincennes, qui visitent régulièrement les hommes étrangers retenus dans ce centre, en l’attente d’une décision concernant leur possible expulsion du territoire. Dans cet environnement qui reste carcéral, même si les retenus sont libres de leurs mouvements à l’intérieur du centre, l’action de ces associations est importante pour l’accompagnement et l’écoute des retenus mais aussi pour témoigner, à l’extérieur, de la réalité peu connue des centres de rétention administrative.

    Un courrier des deux parlementaires sera adressé au ministre de l’intérieur Monsieur Cazeneuve pour demander à ce que les retenus puissent bénéficier d’une information complète concernant le droit des étrangers lors de leur séjour dans le CRA du Bois de Vincennes.

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/visite-surprise-au-centre-de-retention-du-bois-de-vincennes/

  13. Tractage Européen

    Pour les élections européennes du 25 mai, début du tractage ce matin à Moreau-David…

     

    Plus d’infos sur http://europe-ecologie.eu/

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  14. Retour sur les élections municipales à Vincennes, Fontenay et Saint Mandé

    Mettant en application le non cumul des mandats, je ne me suis pas représentée aux élections municipales dans ma ville de Fontenay où je suis élue depuis 2001. Volonté aussi de ma part de permettre à d’autres écologistes de siéger et de faire cette expérience très enrichissante du mandat municipal.

    J’ai soutenu les forces de gauche et écologistes dans la circonscription, qui ont, comme globalement dans le pays, subi un revers électoral. Les élections passées, j’ai assisté à l’élection des maires et des adjoints le samedi 5 avril à Saint Mandé (le matin) et à Fontenay (l’après-midi), n’ayant pas pu être présente le samedi précédent pour l’élection du maire de Vincennes à qui j’ai envoyé un message de félicitations selon la tradition républicaine. Les trois maires sortants ont été réélus : Patrick Beaudoin à Saint-Mandé, Laurent Lafon à Vincennes et Jean-François Voguet à Fontenay.

     

    source : http://www.laurence-abeille.fr/

  15. L’abus de libre échange peut nuire à votre santé


     

     

    Préoccupation majeure des Français, la santé est au cœur des négociations de libre-échange (Tafta ou TTIP) qu’ont engagé les Etats-Unis et l’Union européenne depuis juillet 2013. Après des années de combat pour doter l’Union européenne d’un cadre législatif protecteur en matière de santé, le risque est grand de voir les 28 faire un bond en arrière et ainsi mettre en danger des acquis essentiels.

    Rappelons l’urgence de la situation. Malgré les progrès de la médecine, les maladies liées à notre environnement explosent. Les Français perdent 2% de leur fertilité tous les ans, les cancers hormonaux se multiplient, les maladies chroniques frappent un nombre croissant de nos concitoyens. En cause notamment, les pesticides et autres produits chimiques qui envahissent notre quotidien. Tous ces perturbateurs endocriniens, comme les phtalates et le bisphénol A, qui migrent des emballages alimentaires vers nos assiettes, les parabens contenus dans les cosmétiques qui traversent la peau, les résistances aux antibiotiques qui progressent dangereusement, ou encore des résidus médicamenteux qui se mélangent dans l’eau du robinet et dans l’eau en bouteille. Conséquence, des pans entiers de la santé des citoyens se dégradent, le déficit de la sécurité sociale se creuse, et la biodiversité se trouve chaque jour plus attaquée.

    Malgré la pression acharnée des lobbys industriels et agricoles, l’Union européenne s’est dotée de l’arsenal juridique le plus protecteur au monde, pour encadrer par exemple la mise sur le marché de ces produits chimiques grâce à la législation Reach adoptée en 2007. Celle-ci oblige ainsi l’industrie à évaluer et à gérer les risques posés par les produits chimiques, et d’en substituer les plus dangereux. Elle a aussi, au nom du principe de précaution et d’une réalité scientifique que trop d’Etats veulent ignorer, lutté bien avant la France contre la pollution de l’air par les particules fines, de l’eau par les nitrates et des terres par les pesticides.

    Tous ces efforts pourraient hélas être remis en cause. Car comme pour l’environnement, l’agriculture, les données personnelles ou l’alimentation, l’ambition européenne et certains acquis en matière de santé pourraient être sacrifiés sur l’autel du libre-échange. Déjà, la Commission, qui était tenue d’adopter d’ici fin 2013 les critères d’identification et d’évaluation des perturbateurs endocriniens pour les législations biocides et pesticides, joue la montre. Pour ne pas froisser les lobbies de la chimie, très puissants des deux côtés de l’Atlantique, elle a préféré lancer une évaluation d’impacts économiques préalable à l’élaboration de ces critères. La protection des consommateurs n’est plus une priorité, et l’exigence scientifique est revue à l’aune d’enjeux économiques contestables.

    S’il était signé, le Tafta menacerait la protection de la santé en Europe. Les dangers sont multiples. C’est d’abord celui d’une harmonisation par le bas. Aux Etats-Unis, la logique industrielle qui prévaut dans l’agriculture s’appuie sur des modes de production très peu contrôlés, use et abuse des hormones de croissance et autres accélérateurs de croissance pour la viande bovine et porcine et dans l’élevage laitier. L’administration américaine entend bien utiliser le Tafta pour remettre en cause nos principes de précaution et d’évaluation des risques et imposer sa propre logique : tant que le risque n’est pas totalement avéré, le produit peut être mis sur le marché. C’est ensuite le danger de la reconnaissance mutuelle qui permettrait à des produits admis sur un marché d’obtenir un droit d’entrée automatique sur l’autre.

    L’agenda américain dans la négociation est très clair : que nos assiettes se remplissent d’OGM, de viande de volaille chlorée ou issue d’animaux clonés, de bœuf aux hormones, que nos rayons se remplissent de produits contenant des molécules chimiques aux effets inconnus sur la santé …C’est la porte ouverte à des produits dont on ignore les dangers, avec les consommateurs dans le rôle de cobayes. C’est enfin le danger, peut-être le plus grave, lié au renforcement totalement aberrant du pouvoir des firmes contre les Etats. Le Tafta prévoit en effet une nouvelle juridiction supranationale qui contourne les juridictions nationales. Toute entreprise peut y contester la décision d’une collectivité locale, d’un Etat ou de l’Union européenne si elle considère que cette décision remet en cause ses intérêts commerciaux, présents ou à venir, et réclamer des centaines de millions d’euros de dédommagement. C’est ce mécanisme qui permet à Chevron d’attaquer l’Equateur pour échapper à ses obligations de décontamination de l’eau et des terres autour de ses sites pétroliers, alors que les populations locales avaient obtenu un tel nettoyage devant les juridictions nationales. Si le Tafta entait en vigueur, des fabricants américains de biberons pourraient exiger de la France qu’elle retire son interdiction du bisphénol A, et réclamer des compensations financières ! Ce mécanisme juridique ne menace pas seulement nos choix démocratiques en matière de protection de la santé, de l’environnement ou des salariés. Il constitue une machine infernale contre l’action des Etats au service des citoyens. On imagine mal dans ces conditions l’Union européenne approfondir Reach pour faire face à l’explosion des nouvelles maladies, renforcer la lutte contre la pollution de l’air ou des aliments de peur de devoir payer des milliards d’euros de dédommagements aux multinationales.

    Ironie du sort, la négation du principe de précaution pourrait aussi toucher le reste du monde. Par la taille du marché européen, notre régulation influence les pays producteurs de produits chimiques : tout abaissement des normes sanitaires et environnementales dans nos pays consommateurs accroit le danger auxquels sont exposés les citoyens, notamment Chinois et Indiens, principaux employés des multinationales friandes de délocalisation et de dumping social et environnemental, faisant de cet accord un « perdant-perdant » pour tout le monde.

    François Hollande a plaidé lors de sa visite aux Etats-Unis pour une accélération des négociations de libre-échange transatlantique, sans même un mot pour les 500 millions de citoyens européens exclus d’une négociation qui se fait sans eux, et le plus souvent contre eux. En juin 2013, il s’était pourtant battu aux côtés du parlement pour exiger de ses partenaires européens l’exclusion de l’audiovisuel et du cinéma des négociations, afin de préserver l’exception culturelle française. Cette exception est toutefois l’arbre qui cache la forêt des renoncements. Quid de l’exception agricole et alimentaire ? Des services publics ? De la santé humaine et environnementale ? Avant qu’il ne soit trop tard, nous l’appelons à rejeter l’ensemble de cet accord. Le choix démocratique d’appliquer le principe de précaution ne peut pas être remis en cause dans le dos des citoyens. Notre santé d’abord !

  16. Allocution du 1er Conseil municipal (dont Fanny Brunet)

    Monsieur le Maire, cher-e-s collègues,
    Nous voici à l’aube d’un nouveau mandat. C’est  une équipe renouvelée, rajeunie, à l’image de Fontenay et de sa diversité, qui se présente devant vous. Une équipe qui marque le choix du renouvellement et du rajeunissement des responsabilités politiques et électives.
    Nous avons su rassembler et nous rassembler. Nous rassembler  pour donner du sens à notre action future. Ce sens, c’est d’abord celui du bilan commun de la mandature qui s’achève, au service des habitants. 140 engagements avaient été pris en 2008, 131 ont été réalisés ou engagés. Cela nous donne une responsabilité, celle de la continuité de notre action.
    Ce qui donne sens à notre action, c’est également et, bien sûr, le projet que nous portons. Ce projet n’a pas été écrit entre les quatre murs d’un bureau : plusieurs centaines de Fontenaysiens ont participé à son élaboration, au fil des treize ateliers thématiques que nous avons organisés mais aussi d’échanges, de discussions plus informelles.
    Ce projet, sur lequel les électrices et les électeurs se sont prononcés le 30 mars dernier, constitue notre boussole pour les six ans à venir. Au sein de « Fontenay pour tous », rassemblement des forces de gauche, écologistes et citoyennes, nous avons des parcours, des sensibilités différentes mais nous sommes unis par des valeurs, des objectifs, un projet partagé.
    C’est avec vous, Fontenaysiens jeunes et moins jeunes, que s’est créée la dynamique qui a porté notre liste largement en tête des premier et second tours de l’élection municipale. Nous vous en remercions. Vous êtes aujourd’hui, autant que nous, assis autour de cette table, porteurs de ce projet structuré autour de trois grands axes : la solidarité, l’écologie, la citoyenneté.
    La solidarité, c’est notre colonne vertébrale. Elle a permis et permettra à Fontenay d’être et de rester, partout où c’est possible, le bouclier social dont les habitants de notre ville ont besoin. Etre attentionné aux plus vulnérables, accompagner chacun pour surmonter les accidents qui jalonne parfois l’existence, ce n’est pas de « l’assistanat », comme on a pu l’entendre ces derniers mois, c’est permettre de vivre ensemble.
    L’écologie, le développement durable est au cœur de l’évolution de notre ville. Nous tâcherons de relever les défis de l’urgence écologique dont nous mesurons les enjeux en protégeant notre environnement, en favorisant la biodiversité, en faisant de Fontenay une ville économe et responsable. Tout cela nous le ferons en portant une conception renouvelée du « mieux vivre ensemble». Car vous l’aurez compris, l’écologie c’est aussi et avant tout, une question de solidarité.
    La démocratie a été le cœur battant de notre campagne, elle sera le cœur battant de notre mandat. Nous devons développer et rendre possible, à chaque instant, en chaque lieu, l’implication des citoyennes et des citoyens dans la vie de la cité, de leur cité car nous avons la conviction que nous sommes plus intelligents tous ensemble que seuls.
    Solidarité, Ecologie et Démocratie, trois axes, qui ont et auront des traductions concrètes au cours de ce mandat. J’en donne quelques illustrations :
    Du maintien des taux de fiscalité des ménages en-dessous de la moyenne des villes avoisinantes et du département, comme c’est déjà le cas, à l’expérimentation d’une journée mensuelle de la gratuité dans les équipements culturels et sportifs de la ville, ou encore, l’augmentation significative de l’alimentation biologique dans la restauration collective ;
    De l’organisation prochaine des Assises de la Jeunesse à la généralisation des clauses d’insertion dans les marchés publics de la Ville pour les personnes éloignées de l’emploi, jeunes comme seniors ;
    De l’élaboration d’un schéma local de la tranquillité publique à un plan local de réduction de la dépense en ressources naturelles ;
    De la révision du Plan local d’urbanisme au début de ce mandat à son adoption par un référendum local, afin de faire entendre la voix de Fontenay dans la Métropole ;
    Chacune de ces propositions donne de la force et de la crédibilité à un Fontenay pour toutes et tous.
    Tout cela est rendu possible par les compétences, l’engagement de celles et ceux qui font vivre le service public de notre ville. Vous avez largement salué la qualité et l’efficacité de leur travail lors de cette élection. A notre tour, nous remercions les agents municipaux, nous leur disons qu’ils peuvent compter sur nous pour les défendre, pour les associer aux décisions prises et améliorer leurs conditions de travail.
    C’est un programme de résistance et d’innovation que nous avons porté ensemble. A compter de ce jour, comptez sur nous pour travailler d’arrache-pied à sa mise en œuvre, malgré toutes les difficultés et les contraintes auxquelles nous devons faire face.
    Je laisse la parole pour la suite de cette intervention à Fanny / François.
    Monsieur le Maire, cher-e-s collègues,
    Comme le disait Fanny / François, nous voici donc porteurs d’un programme de résistance et d’innovation, dans un contexte national difficile.
    La montée de l’extrême droite dans notre pays nous inquiète : c’est un danger pour la démocratie, pour la cohésion de la société, pour la tolérance et le respect de tous et toutes. La politique de l’extrême droite, c’est la politique du bouc émissaire, la politique de la division. C’est le contraire dont nous avons besoin aujourd’hui, demain : le vivre ensemble, l’entraide, la fraternité. C’est à la gauche qu’il revient de répondre à ces besoins, ces aspirations.
    Malheureusement, la politique d’entêtement du Gouvernement avec le maintien du cap de l’austérité nous conduit dans une impasse. La voix des électeurs et électrices, ceux qui sont allés aux urnes – mais aussi ceux, très nombreux, qui se sont abstenus –  n’a  pas été entendue. Le changement de Gouvernement ne laisse rien paraître du changement de politique réclamé par les citoyens. Cet entêtement aggrave le découragement, la colère de grand nombre de nos concitoyens.
    Cette austérité nous pèse directement : la réduction de 50 milliards d’euros de dépenses publiques, les diminutions à répétition des dotations de fonctionnement de l’Etat aux collectivités territoriales constituent une grave menace pour les services publics de proximité qu’une collectivité comme la nôtre gère et développe, alors que dans le même temps nous assumons de plus en plus de missions que l’Etat nous transfère, ou abandonne.
    L’investissement public est aussi menacé alors qu’il crée de nombreux emplois. La baisse de nos ressources rend l’élaboration du budget 2014 très compliquée pour notre ville, comme pour tant d’autres. Nous aurons rapidement l’occasion d’y revenir autour de cette table.
    Pourtant, dans la période actuelle, nous avons besoin de plus de service public, plus de démocratie, plus de proximité entre les élus, les administrations et les citoyens.
    C’est le contraire que propose la Métropole du Grand Paris : construite sans aucune concertation, elle prévoit la fusion-disparition du département, acteur indispensable de la solidarité, qui innove dans de nombreux domaines et la dépossession des communes d’une grande partie de leurs compétences pour créer une superstructure dont on voit mal la plus-value, surtout si elle est dirigée par la droite !
    Oui, nous avons besoin d’une politique volontaire pour rééquilibrer le développement de la région parisienne entre l’est et l’ouest. Oui, nos institutions doivent évoluer pour mieux répondre aux besoins et aux aspirations. Mais où sont le progrès, la justice quand on sacrifie collectivités et populations sur l’autel de la réduction de la dépense publique pour financer les cadeaux offerts au patronat ?
    Dans ce contexte difficile, vous l’aurez compris, votre mobilisation, notre mobilisation commune, citoyens, élus, fonctionnaires territoriaux, côte à côte, est la condition pour mettre en œuvre le programme pour lequel nous avons été élus.
    Notre large victoire le soir du 30 mars est une marque de confiance, qui nous honore et nous engage. Mais nous savons aussi que près de 50% des Fontenaysiens ne se sont pas déplacés pour voter. Nous ferons tout notre possible pour les associer, les rendre acteurs de la ville. Nous pensons que la dynamique créée avec « Fontenay pour tous », qui a permis de multiplier les rencontres conviviales et populaires, qui a mis l’intelligence collective et l’investissement citoyen au centre du jeu, peut y contribuer.
    Nous continuerons, avec vous, à faire vivre « Fontenay pour tous ». Nous voulons être et nous serons les élus de tous les Fontenaysiens :  politique nous concerne toutes et tous. Elle peut changer la vie, notre vie

  17. Projection – débat : influence du lobbying à Bruxelles… par les Amis du Monde diplomatique

    La Coopérative Écologiste de Fontenay-sous-bois relaie volontiers l’invitation :

    Rendez-vous « Amis du Monde diplomatique »

    « The Brussels Business »

    Le jeudi 10 avril, à 20 h 30, à la Maison du citoyen et de la vie associative de Fontenay-sous-Bois, 16, rue du Révérend Père Lucien Aubry : projection du film The Brussels Business, suivi d’un débat avec le réalisateur, Matthieu Lietaert.

    Présentation :

    Dans les années 90, deux jeunes hommes découvrent l’énorme influence du lobbying à Bruxelles. Ils suivent toutefois des voies très différentes.

    Olivier Hoedeman a créé le centre de recherche le plus écouté sur l’influence de l’industrie dans les décisions à Bruxelles ; Pascal Kerneis est quant à lui un lobbyiste représentant 40 multinationales dans le secteur des services (banques, assurances, tourisme, IT, etc.). A lui tout seul, il pèse pour plus ou moins 50% du PNB de l’Union européenne…

    Au travers de leur carrière, The Brussels Business offre un voyage à l’intérieur des coulisses de la plus grande économie sur la terre – l’Union européenne. Il explique l’historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d’Européens.

    Sous forme d’un docu-thriller politique, The Brussels Business montre la version non officielle de l’intégration européenne. Il ajoute un élément de réponse à une question que des millions d’Européens se posent : Qui dirige l’Union européenne ?

     

    Sur ce sujet, un mot de Laurence Abeille:

    « C’est en arrivant à l’Assemblée nationale que j’ai découvert le poids des lobbies. Il est difficile de s’en rendre compte dans les mandats locaux ou régionaux où le lobbying est plus politique d’économique.

    A l’Assemblée nationale, ce sont des dizaines d’invitations qui tombent chaque mois, pour des déjeuners, des dîners, des spectacles, des colloques. Le plus surprenant, c’est le mélange des invitants. Tel colloque sera par exemple co-parrainé ou organisé par à la fois un parlementaire, un président d’association et un directeur général d’entreprise privée.
    Il m’est arrivée de recevoir des invitations où mon nom figurait comme participant à une table ronde… réaction immédiate et lettre salée en retour de ma part à M. Boury, un des lobbyistes les plus actif, dans son agence « Boury et Talon ». 
    Comme je le dis aux journalistes qui connaissent mon engagement sur la question du lobbying, je n’ai plus grand chose à leur dire car refusant systématiquement les invitations, je ne sais pas ce qui se passe si on les accepte. J’entends parler de voyages…
    Une de mes dernières surprises a été une invitation à un voyage en Angleterre, par le groupe d’amitié parlementaire France – Grande Bretagne dont je fais partie. Dans le mail que j’ai reçu, il était spécifié que le voyage était sponsorisé par Total…
    Je n’ai pas accepté l’invitation.
    Les lobbies ne font pas que des repas ! Ils rédigent des propositions de loi, des amendements aux textes de lois, ils sont au plus près des ministères et des administrations. Ils mettent leurs fichiers aux services des intérêts économiques et financiers. Lesquels, via leurs chargés de mission auprès des parlementaires (c’est un vrai métier !), sollicitent des rendez-vous. Récemment, en vue de la loi sur la transition énergétique, j’ai été contactée par GrDF. Je leur ai répondu que je les verrai dans le cadre des auditions prévues à l’Assemblée.
    Au niveau européen, c’est puissance européenne. La même chose en plus grand.
    La soirée promet donc d’être passionnante ! »
    .
    Par ailleurs, on vous rappelle l’article précédent :  https://fontenaysousbois.eelv.fr/capital-les-methodes-des-lobbyistes/

  18. « Non au Far-West des ondes » forum sur les pollutions électromagnétiques.

    Un Forum sur les pollutions électromagnétiques aura lieu Samedi 12 avril 2014 de 11h à 19h à la Halle Roublot, 95 rue Roublot 94120 Fontenay-sous-Bois (participation libre).
     
    Ce forum se veut carrefour thématique de connaissances, lieu de rencontre et de partage d’expériences ainsi que temps fort de sensibilisation du grand public à cette problématique encore trop souvent confrontée au déni.
    Nous disposons de stands que nous mettons gratuitement à disposition des collectifs de riverains et associations que cela pourrait intéresser.
    Les temps forts de cette journée :
     
    – 11h : Inauguration par la députée Laurence Abeille.
    – 11h30 – 13h : conférence sur les compteurs intelligents + débat par la chargée de mission sur les compteurs intelligents auprès de Robin des Toits, Association Nationale pour la Sécurité Sanitaire dans les technologies sans fil.
    – 13h15 – 14h45 : conférence sur l’intoxication aux métaux lourds + débat par Stéphane Tetart, naturopathe.
    – 15h – 16h30 : conférence sur les études scientifiques concernant l’impact des radiofréquences sur notre santé + débat par Janine Le Calvez, présidente de l’association nationale PRIARTEM-Ondes-Santé-Environnement.
    – 16h45 – 18h45 : projection du film Ondes Science et Manigances suivie d’échanges en présence de Laurence Abeille. La députée racontera le chemin politique et législatif parcouru par sa proposition de loi passée en 1ère lecture à l’assemblée nationale le 23 janvier dernier et qui sera examinée au Sénat en juin prochain.
    – 19h : clôture du forum.
    N’hésitez-pas à parler de ce forum et à faire suivre l’information auprès des personnes résidant en région parisienne.
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    Nous sommes favorables à une élaboration participative : n’hésitez pas à nous faire part de vos propositions ! Contact
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