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  1. Pour l’encadrement des loyers

    (Intervention en Conseil Municipal du 25 septembre 2014)

    Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,

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    Quelle mouche a piqué Manuel Valls pour ne pas s’en tenir à une loi votée par l’ensemble de la gauche et qui venait d’être promulguée seulement le 26 mars 2014 ?

    François Hollande présentant son programme aux français en avait fait son 22e engagement : le chef de l’Etat indiquait vouloir encadrer les loyers par la loi, mettre en place un dispositif de

    caution solidaire pour les jeunes, renforcer la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), favoriser la mixité sociale.

    L’encadrement des loyers figurait également dans l’accord signé entre le PS et Europe Ecologie Les Verts en 2012 pour la législature 2012-2017.

    Cette mesure était actée dans le projet de loi passé en Conseil des Ministres. Adoptée par le Parlement en février dernier, la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (dite « Alur« ) avait notamment pour objectif de « permettre l’accroissement de l’offre de logements ». Et l’encadrement des loyers à partir de cet automne.

    Votée par le Parlement, le simple bon sens voulait qu’elle soit appliquée.

    Qui plus est, contrairement à ce que veulent faire croire les lobbys de l’immobilier, la chute de la construction de logements ne date pas d’une loi ALUR qui n’est pas encore appliquée mais de la crise financière de 2008. Le manque d’offre de logements date des années 1990 quand on a réduit l’effort de construction, là où il y en avait particulièrement besoin comme en Ile de France.

    Trop de freins administratifs et financiers à la construction ont été mis dans les zones à forte demande, pour créer artificiellement une rareté de l’offre de logement. La conséquence directe a été une hausse des prix et des loyers qui ne pouvait pas être absorbée par les revenus des ménages.

    Aujourd’hui, 70% des ménages ont un revenu qui les rendent éligibles à un logement social.

    Mais des communes, en général de droite, refusent toujours de se conformer à la loi SRU qui leur fait obligation d’atteindre au moins 25% de logements sociaux sur leur commune.

    Dans notre commune de Fontenay sous Bois, il y a 2 300 demandes de logement social en attente pour les habitants de notre ville, et près de 11 000 si on y intègre les demandes provenant des habitantes et habitants de l’ensemble du Val de Marne pour laquelle notre ville peut être sollicitée.

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    Alors oui, il faut cesser d’étouffer la construction. C’est le moyen le plus simple, le plus direct et le moins coûteux de répondre à la demande en protégeant à terme les locataires ou les nouveaux accédants… Mais cette relance ne doit pas passer par de nouvelles mesures fiscales en faveur des plus riches et permettant la spéculation.

    Le logement est en crise, il est donc fondamental de procéder aussi à l’encadrement des loyers pour que les effets spéculatifs qui durent depuis tant d’années soient enfin cassés.

    Le paiement du loyer dans le secteur privé pèse toujours plus sur le budget des familles de l’agglomération. De plus en plus de ménages sont conduits à s’exiler toujours plus loin en Ile-de-France pour trouver des loyers ou des prix de l’immobilier d’un niveau accessible. Une absurdité qui conduit à l’augmentation du temps, du coût des trajets domicile travail, de la fatigue et du stress pour chacune et chacun.

    Cet étalement urbain a aussi pour conséquence un besoin croissant d’infrastructures de transport qui grèvent encore les budgets.

    L’encadrement des loyers existe ailleurs à l’étranger et notamment depuis des années en Allemagne. Et pourtant il n’y a pas eu de bulle immobilière comme en France. Certains économistes voient d’ailleurs dans cette bulle une des raisons du marasme économique actuel.

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    Nous en somme convaincus, c’est la combinaison des deux solutions, encadrement des loyers et effort de construction, notamment de logements sociaux et non l’opposition de l’une contre l’autre qui permettra aux locataires de demain et aux accédants d’après-demain de bénéficier du juste prix du logement, dans le respect de leurs moyens.

    Et pourtant, voilà que notre premier ministre est pris d’une Valls hésitation, dit que ce changement n’est plus pour maintenant et se met à détricoter la nuit ce que le Parlement a tricoté en plein jour par le biais de la représentation nationale. Nous écologistes, nous détestons ce type de volte face, qui ne crée pas le climat de confiance nécessaire.

    Le gouvernement a clairement choisi de prendre totalement le contre-pied au grand dam, non pas de la droite, mais de la majorité des français qui ont élu François Hollande. Majorité allant du Front de Gauche aux socialistes, en passant par les écologistes, et les radicaux de gauche.

    Après l’annonce le 29 août, par Manuel Valls, de l’application de l’encadrement des loyers sur la seule ville de Paris et à titre expérimental, que font les villes de gauche ? Les unes après les autres elles réaffirment leur volonté d’intégrer le dispositif prévu par la loi Alur. Lille, Grenoble déjà engagées dans un observatoire local des loyers, entendent bien appliquer la loi Alur se refusant comme le proposait Manuel Valls d’attendre un premier bilan planifié « pas avant 2017 ».

    C’est le cas également de nombreuses communes de la région parisienne comme Saint Denis ou Ivry où l’OLAP, l’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne, affine son analyse des loyers par quartier et territoire.

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    A Fontenay-sous-bois, nous faisons nôtre cette analyse du Maire « Plus que jamais, nous sommes déterminés, car notre ville a cruellement besoin d’un dispositif national lui permettant

    de réguler localement ses loyers et de les rapprocher des capacités financières réelles de ses habitants, tout en préservant la rentabilité des investisseurs »,

    Nous sommes donc volontaires pour expérimenter l’encadrement des loyers, comme l’ont annoncé à Grenoble, le nouveau maire écologiste, Eric Piolle, et le président PS de la communauté d’agglomération, Christophe Ferrari.

    De même, pour la présidente EELV de la commission Logement – Urbanisme au Conseil de Paris, il est nécessaire que « la régulation des prix des loyers s’impose sur l’ensemble du territoire métropolitain » pour assurer « une cohérence des politiques publiques du logement ».

    Daniel Goldberg, député PS de Seine-Saint-Denis, co-rapporteur de la loi Alur a dit « L’encadrement des loyers doit être appliqué sur l’ensemble de l’Ile-de-France, nous ne pouvons pas arrêter son application à la frontière du périphérique : peut-on réellement distinguer les loyers appliqués dans le XXe et à Vincennes ? », interroge-t-il. Selon lui, « le risque est fort de voir augmenter les loyers en banlieue » désormais.

    En tant qu’écologistes, nous voulons poser la question autrement : Pourquoi sommes-nous passés d’une application pragmatique du dispositif à un renoncement au dispositif ?

    En tout cas, nous ne pouvons pas laisser dire que ce sont les frondeurs ou les écologistes ou la gauche de la gauche qui ne sont pas respectueux du programme présidentiel.

    Le Premier ministre Manuel Valls aurait-il cédé au lobby des rentiers et des spéculateurs ?

    Emmanuelle Cosse, secrétaire Générale d’EELV, responsable du logement à la Région a eu raison de monter au créneau aux côtés de Jean Paul Huchon Président de la région Ile deFrance. Citons les pour conclure : « La question de l’habitat et de l’hébergement revêt une importance décisive dans la vie quotidienne des Franciliens. Nous demandons l’expérimentation de l’encadrement des loyers dans les villes de la petite couronne francilienne. Dans toute la petite couronne sans exception. Afin que toutes bénéficient de cette mesure salutaire. »

    C’est en ce sens que nous voterons, plutôt deux fois qu’une, la délibération proposée par l’ensemble de la majorité municipale.

  2. Bulles de Vie participe à la journée de la transition citoyenne

    le samedi 27 septembre 2014 de 10 heures à 17 heures

    « Par le développement d’initiatives citoyennes locales, inviter chacun à faire un premier pas concret vers une société plus écologique, sociale et humaine ».

    L’îlot Michelet sera ouvert dès 10 h. Au-delà de la vente habituelle de produits bio le matin, avec Nils qui approvisionne la plateforme en légumes de saison, ce sera un moment privilégié autour d’un pique nique collectif pour recueillir vos souhaits de nouveaux produits, vos idées d’organisation collective, de voir comment étendre le compostage à d’autres endroits dans la ville. On jardinera, on prendra le temps pour échanger sur le projet d’aménagement de l’espace. On continuera la construction de toilettes sèches…

    Chacun pourra apporter son initiative vers une transition douce et efficace !

  3. Belle journée du patrimoine à Fontenay

    Belle journée du patrimoine à Fontenay, art, nature aux ateliers d’artistes de la Fonderie, avec de superbes photos 

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    https://t.co/qcxhUAEVx9

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    fonderie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    et Suite de la journée aux Vergers de l’îlot, à Fontenay, miel, confitures… lieu serein et magique en coeur de ville

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    https://t.co/sOgvkTvKI2

    vergers

     

  4. Retour sur « Quel travail sans croissance? »

    Près de 40 personnes, dont de nouvelles têtes bienvenues, étaient présentes ce 16 septembre à la maison Georges Paquot pour évoquer les activités envisageables en période de croissance faible.

     

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    • Nous avons diffusé en introduction  Quels emplois sans croissance forte ? Issu d’Alter Eco / Par Mehdi Litim : « En période de croissance faible, la création d’emplois de service public permettrait de faire baisser le chômage. »
    • Puis après avoir précisé que cette vidéo  avait le mérite de la pédagogie, mais pouvait mieux prendre en compte le fait que nous soyons en économie ouverte, Philippe Fremeaux a analysé Comment se fait il qu’on en soit arrivé là ?
      • En effet cette situation difficile tient à plusieurs renoncements, dont « la renégociation du traité européen« , avec les sujets idéologiques d’offre / demande et la compétition entre pays
      • la promesse d’inverser la courbe du chômage, alors qu’une opportunité aurait pu être de profiter de l’aménagement des rythmes scolaires pour créer des emplois jeunes en échange d’une baisse du budget des collectivités locales,
      • le Pacte de responsabilité, qui est une logique de cadeau sans contrepartie (type obligation de renégociation ferme)
      • la non réduction de la dette, avec des choix inégalitaires sans efficacité
      • et la promesse d »une reprise d’une croissance qui se fait attendre

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    • Alors comment faire autrement ? Avec une politique de compétitivité mais une solidarité plus active ?
      • Un effort de répartition avec une vraie réforme fiscale
      • Une baisse ciblée du temps de travail, et de renégociation des Accords Nationaux Interprofessionnels
        (il  était alors prévue la présentation de l’ extrait de l’intervention de Dominique Meda pour « Projets » (entre 10’15 » et 12’30 »), mais le sort en a décidé autrement. 😉
      • une transition écologique, avec notamment l’importance du logement et du financement pour les plus pauvres en situation de précarité énergétique, où l’on pourrait compenser des hausses de loyer par une baisse des charges de chauffage
    • Finalement la notion de décroissance est un faux débat , car elle s’impose progressivement par l’épuisement des ressources naturelles, et ce que l’on doit réussir c’est une économie post-croissance, avec une moindre dépendance des ressources…
      Mais cela doit se préparer, et pour paraphraser un slogan rendu célèbre « le long terme c’est maintenant! »
    • Concernant les services à la personne (les seniors, la petite enfance), la notion de temps de travail est à manier intelligemment. Ainsi en Allemagne, le nombre d’emplois a augmenté, mais la pauvreté aussi. Et donc le risque est une société inégalitaire avec un moindre partage des tâches domestiques.
    • De même doit on prendre en compte les emplois non marchands, le bénévolat… que l’on retrouve en partie dans l’Economie Sociale et Solidaire.

     

    • Puis vint le temps des questions (nombreuses) de la salle avec : y a-t-il un consensus sur la réduction de la dette; la régulation du marché du travail, l’absence de croissance qui serait invendable politiquement, l’éventuelle contribution fiscale des machines, les liens avec les conquêtes guerrières et la maîtrise des terres rares (croissance = puissance !)… et surtout notre modèle de consommation.
    • Là, taquin, Philippe Frémeaux nous interpelle avec « on veut bien commander des potimarrons à l’AMAP, mais avec son mobile ! », à moins de vouloir tous aller en Ardèche avec Pierre Rabhi, ce qui nest pas son cas.

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    Retrouvez un extrait vidéo de la fin de ce débat ... (n’hésitez pas à monter un peu le son)

     

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    Quelques articles imprimés étaient mis à disposition pour en savoir plus:

     

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    A bientôt pour de prochains débats de la « Fabrique à idées » !

     

     

  5. Laurence Abeille questionne le gouvernement sur les nitrates

    Concernant la Directive Nitrates, Laurence Abeille rappelle l’exigence environnementale lors d’une question au gouvernement.

    Voir la video…

     

  6. La fête du manger local

    La fête du manger local revient en Ile de France pour deux semaines à partir de ce samedi 13 septembre. L’objectif : promouvoir la production agricole et alimentaire de la région de manière gourmande et festive.

    L’Ile de France accueille en effet quelques 5000 exploitations agricoles et reste la première région productrice de persil, de cresson et de radis par exemple! 

    Certes il y aura la fête parisienne ce weekend sur les quais de Seine avec marchés, potager éphémère, ateliers cuisine, dégustations… mais aussi un relais dans toute la région chez des primeurs, crémiers, boulangers, épiciers, supermarchés ou encore restaurants qui relèvent le défi du manger local.

    Une occasion pour toutes les AMAP dans le Val de Marne , (ces associations mettent directement en lien des maraîchers engagés dans une démarche d’agriculture biologique et des consommateurs, les deux s’engageant sur une saison pour pérenniser l’activité), les coopératives de la Ruche et aux fermes et vergers départementaux de mieux se faire connaître.

    http://94.citoyens.com/2014/consommation-seconde-edition-des-semaines-du-manger-local,10-09-2014.html

    Localement vous pouvez vous mettre en relation avec

    AMAP Champs Libres à FONTENAY-SOUS-BOIS

    Produits : légumes, pain, fromage, lentilles

    Distribution le mercredi de 19h30 à 20h30 dans la jolie cabane construite aux Vergers de l’ilôt – Rue Guérin Leroux.

    Blog AMAP Champs Libres
    http://amapchampslibres.canalblog.com/

    ou avec La Clef des Champs à FONTENAY-SOUS-BOIS

    Produits : légumes, pommes, poires, huile d’olive, oeufs

    Distribution le jeudi de 19h à 20h15 en face du 29-31 rue Emile Boutrais sur le parking de la Paroisse Sainte Marguerite.

    Blog La Clef des Champs
    http://www.amaplaclefdeschamps.org/

  7. Logement : le vote au parlement doit être respecté et la loi appliquée

    Les reculades récentes du Gouvernement sur la question du logement témoignent d’une méconnaissance totale de la situation de nos concitoyens, et d’un parti pris en faveur des bailleurs, au détriment des locataires et des moins bien lotis. Elles témoignent aussi du lobbying intense des professionnels de l’immobilierauxquels les parlementaires avaient su répondre par des mesures en faveur de l’intérêt général.

     

    Dans  le Val-de-Marne et dans toutes les villes de petite couronne parisienne comme celles de ma circonscription, Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois, où les loyers atteignent des niveaux insupportables, la mise en place de l’encadrement des loyers est pourtant une urgence.

     

    Il est donc indispensable que le vote du parlement soit respecté, et il est plus qu’urgent que soient pris les décrets d’application des nombreuses mesures adoptées dans la loi ALUR : outre l’encadrement des loyers, les décrets concernant le préavis court en zones tendues, ou le plafonnement des frais d’agence sont également vivement attendus. Dans une question écrite que je dépose aujourd’hui (cf. ci-dessous), j’ai interpellé le gouvernement sur les délais d’application de la loi.

     

    Députée du Val-de-Marne, j’apporte tout mon soutien aux collectivités territoriales et aux associations qui demandent la mise en œuvre rapide de la loi ALUR et en particulier l’encadrement des loyers.

     

     

    Question écrite déposée par Laurence Abeille le 3 septembre 2014

     

    Mme Laurence Abeille interroge Mme la ministre du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité sur la publication des décrets d’application de la loi ALUR.

     

    La loi logement urbanisme a été définitivement adoptée en février 2014 et contient de nombreuses dispositions permettant de rééquilibrer les relations entre locataires et bailleurs. La crise du logement que subissent des millions de Français nécessite des actions rapides et d’envergure.

     

    La loi adoptée par les parlementaires permettait de répondre à cette crise : procédure d’encadrement des loyers, préavis courts en zones tendues, plafonnement des frais d’agence, etc. Autant de mesures indispensables pour améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Ces mesures nécessitent cependant des décrets d’application pour être opérationnelles.

     

    Plus de 6 mois après l’adoption de la loi, elle souhaiterait savoir si le gouvernement  compte respecter le vote du parlement et publier rapidement les décrets d’application.

  8. Débat : Quel travail sans croissance? 16 septembre

    Quel travail sans croissance?

    Dans une conjoncture économique sans croissance,

    de la lutte contre le chômage … les politiques actuelles sont elles compatibles avec une  transformation souhaitable et désirable ?
    Venez en débattre avec :
    ● Philippe Frémeaux, éditorialiste à Alternatives Économiques

    • Créer et partager de la valeur ajoutée en période de récession : les alternatives

    • Crise sociale / crise écologique : emplois verts et Economie Sociale et Solidaire comme solutions ?

    Mardi 16 septembre, 20h00

    Maison Georges Paquot, 18 bis rue de Neuilly 94120 Fontenay-sous-bois

    >> Evènement Facebook

    Au programme:

    • Introduction : Quels emplois sans croissance forte ? En période de croissance faible, la création d’emplois de service public permettrait de faire baisser le chômage
    • Intervention de Philippe Fremeaux
    • Extrait de Dominique Meda, sociologue, sur le thème du travail et des politiques sociales, des indicateurs de richesse et des femmes
    • Interaction avec la salle
    et quelques articles à disposition :

    affichecroissance

  9. Poussée dans le dos !

    Une petite pousse s’est installée dans le dos du totem de Fabrice Brunet, le sculpteur à la tronçonneuse… Dame Nature poétise… 
    (Parc de l’Hôtel de Ville).

     

    Source = https://www.facebook.com/AFontenaymag

  10. Face à la crise, l’écologie, une solution !

     

     

    (Tribune publiée sur le journal municipal « A Fontenay »)

     

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    La crise touche durement de nombreux habitant-es de Fontenay. Cette crise est sociale, économique mais aussi écologique, une crise de notre mode de production industriel et financier.

    Pour nous écologistes, il y a des solutions écologiques à la crise, au niveau local dans l’action municipale comme à d’autres niveaux.

    • Favorisons le développement de l’économie sociale et solidaire, qui privilégie le lien social et le partage plutôt que le profit, qui privilégie la proximité et l’emploi de toutes et tous, des plus fragiles et éloignés de l’emploi, qui consomme le moins possible d’énergie et de matières premières.

     

    • Réduisons gaspillage et production de déchets, aidons les actions de recyclage de nos déchets, luttons contre les pollutions des ondes, du bruit, de l’eau et de l’air, de la publicité dans l’espace public…

     

    • Pour la qualité de vie à toutes et tous, décloisonnons les quartiers et développons zones de rencontres, circulations piétonnes ou à vélo et transports en commun. Augmentons la part du bio dans notre alimentation, notamment dans la restauration scolaire. La place des espaces naturels doit être préservée et augmentée, notamment dans les opérations d’urbanisme : espaces « sauvages »,  jardins partagés, mini-espaces agricoles, espaces publics et privés sans traitement chimique.

     

    Introduisons toujours plus de nature en ville pour faire de Fontenay une ville en transition et mieux vivre ensemble !

     

    Vous avez des initiatives, des projets en ce sens, le rôle de la municipalité est de les favoriser, malgré les contraintes budgétaires.

    Les 8 élu-es Europe Ecologie Les Verts sont à votre service pour une Ville solidaire, écologique et citoyenne.

     

     

    Marc BRUNET adjoint à la culture,
    Fabienne BIHNER adjointe à l’écologie au quotidien

  11. De retour de Bordeaux : prêt-e-s pour la rentrée !

    Fontenay était dignement représenté aux Journées d’été des écologistes à Bordeaux avec 11 adhérents et coopérateurs.
    Laurence Abeille a animé 2 ateliers:
    • – « ondes électromagnétiques »

    (Sur la photo, de gauche à droite : Etienne Cendrier de Robin des Toits, moi-même, Catherine Gouhier du CRIIREM, une personne de la commission Santé EELV, Michèle Rivasi, députée européenne)

    • – « statut de l’animal »

     

    • – et participé au « bilan des députés »
    bilanbordeaux
    (Laurence, au fond)
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    A noter aussi sur le site national d’EELV, retrouvez les plénières en vidéo.

  12. Pixiflore : le webmag de l’environnement

    Le webmag de PIXIFLORE est  un magazine internet qui traite de sujets environnementaux de façon rapide et efficace.

    Il est court, ludique, résolument contemporain, unique dans le panorama d’internet

    En plus il est totalement gratuit et sans pub.

     Au sommaire:

    • Balade nature : Un petit tour en Essonne à la recherche des orchidées sauvages… 
    • Secrets de plante : Vous avez des problèmes avec les vampires… voici la plante qu’il vous faut …l’alliaire 
    • Environnement : Essonne verte Essonne propre
    • Monde bio : purin de consoude … une préparation toute bio qui sert d’ engrais et de répulsif pour les insectes…
    • Parole d’expert : si on parlait Round Up et du maïs transgénique et de leurs effets sur la santé… Nous sommes allés poser la question au docteur Joël Spiroux
    • Glossaire : xenobiotique 

     
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  13. Protection des enfants aux risques des ondes électromagnétiques

    Laurence Abeille a interrogé la Ministre de la santé sur l’application des dispositions du code de la santé publique relatives à la protection des enfants aux ondes électromagnétiques.

    Tout récemment, une entreprise multinationale a annoncé la commercialisation d’un « bracelet connecté » permettant aux parents de suivre et surveiller leurs enfants à distance et en continu. Cet accessoire va accroître encore un peu plus l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques.

    Ce bracelet électronique permet la géolocalisation du porteur mais aussi, sur activation des parents, la retransmission de tout l’environnement sonore de l’enfant. L’émission est donc loin d’être négligeable. Surtout, ce bracelet expose directement des enfants, plus vulnérables aux champs électromagnétiques.

    Dans son rapport rendu public en octobre 2013, l’ANSES a recommandé de limiter les expositions et de protéger les personnes les plus fragiles, dont les enfants.

    L’article L5231-4 du code de la santé publique prévoit que « la distribution à titre onéreux ou gratuit d’objets contenant un équipement radioélectrique dont l’usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter l’exposition excessive des enfants ».

    Pour Laurence Abeille, il serait opportun que cette disposition soit appliquée et que la commercialisation de tels objets soit rigoureusement contrôlée. De plus, l’indication des émissions de ces nouveaux appareils connectés devrait être obligatoire.

    Retrouvez la question à la ministre de la santé et celle à la Ministre de l’économie numérique

     

    source : http://www.laurence-abeille.fr/protection-des-enfants-aux-risques-des-ondes-electromagnetiques/

  14. Le jour où les abeilles disparaîtront…

    « Le jour où les abeilles disparaîtront, l’homme n’aura plus que quatre ans à vivre ; plus d’abeilles, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’humains ». 

    Cette citation attribuée à Albert Einstein, depuis les années 1980 fait souvent débat au prétexte que le scientifique n’avait « aucune expertise particulière ou même intérêt dans l’écologie, l’entomologie ou les abeilles » pour avoir pu l’initier alors qu’il l’a bien fait. Et même à deux reprises avant que ses propos ne soient « synthétisés » et validés sous forme de cette formule philosophique.

    La première nous est relatée par William Hermanns qui passa 34 ans de sa vie aux côtés d’Einstein, dans son livre mémoire « Einstein and the Poet: In Search of the Cosmic Man ». La seconde dans un article écrit par Albert Einstein lui-même en 1949 dans la Monthly review de Mai (N°1).

    En cette période trouble où resurgissent des relents de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme, il n’est peut-être pas inutile de se replonger dans ces écrits en relisant d’abord l’entretien de 1930.

    Le contexte : Hermanns et Einstein, viennent d’évoquer l’approche des sciences de Max Weber, quand le premier interpelle Einstein sur le fait que Poincaré l’aurait comparé à un homme « plus grand que Copernic », ce qu’il décline modestement.

    Puis est abordée la question des droits de l’Homme, les deux étant membres actifs de la Ligue éponyme : le sujet d’Hitler vient sur la table.

    Les citations d’Einstein :

    « Cet homme ne m’intéresse pas, je suis socialiste et je préfère apprendre à la jeunesse à bien se soigner et à se construire intellectuellement dans leur diversité que de se laisser endoctriner par cet homme de fer, (…) car si cet homme devait arriver au pouvoir, ce serait le début de la mise en esclavage de la liberté individuelle ».

    « Si ma théorie (de la relativité) est bonne, les allemands me considéreront comme un bon allemand, les français comme un bon européen, et si elle est mauvaise, les allemands diront de moi que je suis un juif, et les français que je suis un allemand, mais de fait je m’en moque, je suis un scientifique qui avant tout s’adresse à des étudiants ».

    « La science n’est jamais finie, car l’homme n’utilise qu’une infime partie de son cerveau, alors que souvent en ne faisant que regarder à travers la fenêtre l’essentiel n’est rationnellement pas visible, malgré la lumière, alors que tout est si simple si on se laisse traverser par elle ; (…) j’aime expliquer les choses simplement à mes étudiants ». 

    « Si l’on regarde ces trois arbres, chacun peut comprendre que leurs racines sont leur source de vie, car plongeant dans la terre pour atteindre l’eau. Ou que cette fleur dégage son odeur pour attirer l’abeille pollinisatrice. Et que ce sont là les forces créatrices du monde que l’on appelle parfois Dieu (…) Or ce n’est pas ce que le livre nous enseigne ».

    « Il y a une forte déconnexion du monde avec les réalités, alors que c’est l’observation qui est source de toute expérience. (…) Découvrir en laboratoire comment fonctionne la nature, fera qu’un jour peut-être on remplacera l’herbe par du gazon synthétique, sachant que se faisant, vous pourriez aussi faire disparaître toute vie sur terre, et emporter en quatre jours la moitié de la planète avec vous ». 

    Einstein évoquant d’une façon générale le risque d’une utilisation malveillance des connaissances de l’homme avant de conclure : « Parfois une formule empirique résume mieux les risques que nous faisons courir au monde, (…) au-delà des formules mathématiques, il est important d’ouvrir son sésame à la perception des choses à l’intuition, que consiste cette ligne qui à la verticale, va de la terre au ciel».

    Passons maintenant à son essai intitulé «Pourquoi le socialisme» de 1949 où il écrit cette fois sur le risque réel du dépérissement de la civilisation au regard de la finalité de la science :

    « Depuis le début de la période dite civilisée de l’histoire humaine, on le sait : la vie a été largement affectée et contrainte par des éléments qui, en aucun cas, ne sont seulement de nature économique. (…) Mais la tradition historique est encore, si l’on peut dire, celle d’hier. Nous n’avons nulle part surmonté ce que Thornstein Veblen a appelé « la phase de prédation » du développement humain ».

    « La science ne peut créer des finalités et, encore moins, les inoculer dans les êtres humains ; la science peut, tout au plus, fournir les moyens par lesquels atteindre certaines finalités ». 

    (…) « Pour ces raisons, nous devrions être sur nos gardes et ne pas surestimer la science et les méthodes scientifiques quand il est question de problèmes humains ; et nous ne devrions pas supposer que les experts sont les seuls à avoir le droit de s’exprimer sur des questions relevant de l’organisation du monde ».

    « Depuis quelque temps maintenant, de nombreuses voix soutiennent que la société humaine traverse une crise et que sa stabilité a dangereusement volé en éclats.».

    « Pour illustrer mon propos, laissez-moi raconter une expérience personnelle. J’ai récemment discuté, avec un homme intelligent et bien intentionné, de la menace d’une nouvelle guerre qui, à mon avis, mettrait sérieusement en péril l’existence de l’humanité ; j’ai fait la remarque que seule une organisation supranationale pourrait fournir une protection contre un tel danger. (…) bien que je sois parfaitement conscient du fait que nos sentiments et nos efforts sont souvent contradictoires et obscurs».

    (…) « C’est la « société » qui fournit à l’homme nourriture, langage, formes de pensée et l’essentiel du contenu de la pensée. ( …) Il est évident que la dépendance de l’individu vis-à-vis de la société est un état de la nature qui ne peut être aboli, tout comme dans le cas des fourmis et des abeilles. Cependant, tandis que le déroulement de la vie des fourmis et des abeilles est programmé jusque dans son plus petit détail par de rigides instincts héréditaires, le modèle social et les inter Relations entre les êtres humains sont très variables et susceptibles de changer ».

    (…) « Les êtres humains ne sont pas condamnés, du fait de leur constitution biologique, à s’anéantir entre eux ou à se retrouver à la merci d’un destin cruel qu’ils s’infligeraient à eux-mêmes ».

    « L’individu est devenu plus que jamais conscient de sa dépendance vis-à-vis de la société. Mais il ne vit pas cette dépendance comme un atout, comme un lien organique, comme une force protectrice mais plutôt comme une menace à ses droits naturels, ou même à son existence économique. Tous les êtres humains, quelle que soit leur position dans la société, souffrent de ce processus de détérioration qui peut être rapide »

    « Je suis convaincu qu’il n’y a qu’une seule façon d’éliminer ces maux dangereux, à savoir par la mise en place d’une économie socialiste, accompagnée d’un système éducatif tourné vers des objectifs sociaux ».

    Libellule

  15. Ondes électromagnétiques – adoption au Sénat

    Laurence Abeille, auteure de la Proposition de Loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, se félicite de l’adoption du texte au Sénat, ce jeudi 26 juin.

    « Je remercie vivement les sénatrices et sénateurs de leur implication positive sur ce sujet, et le gouvernement qui a permis que l’examen de ce texte ait lieu avant l’été malgré un calendrier chargé » a déclaré Laurence Abeille.

  16. Prévenir et gérer les déchets de chantier : une mission unique pour la région Ile-de-France

    « La région Ile-de-France est la seule à avoir la mission de gestion des déchets de chantier, ce qui représente près de 30 millions de tonnes par an« , rappelle Corinne Rufet, Vice-présidente environnement, Agriculture et Energie. En Ile-de-France, donc, c’est la gestion de l’ensemble des déchets qui est gérée par la région.

    Le plan de prévention et de réduction des déchets de chantier, le Predec, tel qu’il a été conçu par la vice présidente écologiste, grâce à une large concertation, mise avant tout sur la prévention ou la réduction à la source des déchets. Il a été adopté à l’unanimité du conseil régional le jeudi 19 juin, avant d’être soumis à enquête publique.

    « Seuls 10% des départements qui ont la charge des déchets de chantier ont réalisé un plan de gestion, la tache est pour nous immense », rappelle Corinne Rufet, qui précise que ces déchets de chantier sont actuellement encadrés seulement par le code de l’environnement.

    L’enjeu de rééquilibrage territorial sur les déchets de chantier est également majeur« , poursuit l’élue.  Ainsi, la Seine & Marne reçoit entre 80 et 90% des déchets de chantier de l’ensemble du territoire.  Un amendement de la majorité et des écologistes a d’ailleurs permis de conserver le moratoire de trois ans sur la création de nouveaux centre de stockage dans le 77. A l’issue de ce moratoire, d’éventuelles nouvelles capacités de stockage ne pourraient dépasser les 4 millions de tonnes annuelles.

    Le  Communiqué de presse sur le moratoire en Seine & Marne est ici.

    « Tableau 72 : Evolution des quantités de déchets inertes stockées en ISDI entre 2009 et 2013 (millions de tonnes)

    Source : DRIEE »

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    2009

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    2010

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    2011

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    2012

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    2013

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    Seine-et-Marne

    5,54

    5,06

    4,63

    6,34

    5,12

    Essonne

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    0,36

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    0,38

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    0,31

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    0,31

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    0,41

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    Yvelines

    0

    1,33

    0

    0

    0,2

    Val d’Oise

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    1,07

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    1,13

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    0,69

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    0,24

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    0,56

    Total Ile-de-France

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    6,97

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    7,9

    5,63

    6,9

    6,3

     

    Les grands objectifs de ce rapport sont les suivants :

    • – Enclencher un rééquilibrage territorial dans l’accueil des déchets de chantier,
    • –  Recycler en 2020 80% des agrégats d’enrobés (composants des chaussés récupéré lors de travaux). Nous souhaitons même arriver à 100% en 2026
    • – Augmenter d’un million de tonne par an la production de granulat recyclé issus de béton de démolition d’ici à 2020 ;
    • – arriver à 5Mt de terres « recyclées » en 2026 ;
    • –  arriver à 4 millions de tonnes par an le tonnage de matériaux transportés par voie d’eau à l’horizon 2026.
    • – Inscrire dans une logique d’économie circulaire la problématique des déchets de chantier

    La Présentation du Predec par Corinne Rufet, la Vice-présidente Environnement, Agriculture et Energie est ici

     

    « Planifier la gestion des déchets de chantiers au niveau de notre région est un véritable défi environnemental, économique et social, et territorial« , note l’écologiste Catherine Ribes. « Le groupe EELV salue donc à nouveau la volonté de la région de se positionner en véritable région stratège en intégrant la question de la prévention, de la réutilisation, de la gestion de proximité des déchets de chantiers, de la mobilisation des réseaux d’acteurs, du report modal et fluvial mais également celle de l’économie circulaire. Le groupe EELV se félicite également que la région soit force de proposition sur des évolutions règlementaires face à l’Etat. Cet avant-projet propose de repenser, en somme, tout un modèle en amont et en aval. »

    L’intégralité de l’intervention sur le Predec de Catherine Ribes est ici

     

     

    L’ensemble du rapport est ici :

    Pour en savoir plus : 

     

    Et rendez vous en septembre pour l’enquête publique!

     

    Source : https://idf.eelv.fr/elus-idf-prevenir-gerer-les-dechets/

  17. Examen en commission du projet de loi biodiversité : des avancées sur certains sujets, des attentes sur d’autres

    Lors de l’examen en commission du projet de loi sur la biodiversité, Laurence Abeille, cheffe de file pour le groupe écologiste, a défendu plus d’une centaine d’amendements sur plusieurs sujets encore absents de ce texte.

    Ainsi, Laurence Abeille a insisté pour renforcer la prise en compte de la biodiversité terrestre par l’Agence française pour la biodiversité, en y intégrant l’ONCFS, voire l’ONF, et pour qu’un financement pérenne et substantiel soit dédié à l’agence. Cette grande agence de la nature voulue par le Président de la République ne doit pas être qu’uneagence technique qui fusionne plusieurs agences de l’Etat déjà existantes. Une réelle ambition pour l’agence est nécessaire.

    Surtout, Laurence Abeille a tenu à ouvrir le débat sur plusieurs autres thèmes :

    –          Elle a souhaité introduire un principe de non-régression du droit de l’environnement[i], principe demandé par l’ensemble des ONG, mais cette proposition a été rejetée par la commission.

    –          Sur le statut de l’animal, l’adoption de l’amendement de Laurence Abeille étendant aux animaux sauvages des sanctions pénale en cas de cruauté est une avancée très importante, qui témoigne de l’évolution des mentalités[ii].

    –          Sur la nature et la biodiversité en ville, l’ensemble de ses amendements sur les revêtements perméables[iii], les toitures végétalisées[iv] ou les zones urbaines vertes[v] ont été rejetés. Laurence Abeille déposera à nouveaux des amendements en séance pour réaffirmer l’importance de prendre en compte la nature et les écosystèmes en milieu urbain.

    –          Sur la chasse, plusieurs de ses amendements ont été adoptés, visant notamment les méthodes de chasse non sélectives et qui impactent la biodiversité : interdiction de la chasse à la glu[vi], méthode particulièrement cruelle, et interdiction de la chasse en période de reproduction des espèces[vii].

    –          Laurence Abeille a introduit un amendement visant à une protection spécifique pour les espèces «  particulièrement nécessaire à l’équilibre des écosystèmes et à la protection de la biodiversité »[viii], notamment les insectes pollinisateurs. Il s’agit d’une avancée majeure pour préserver certaines espèces dont la disparition serait catastrophique pour la biodiversité et pour l’humanité.

    –          Laurence Abeille a regretté que sur le volet paysage du texte la commission ait rejeté ses propositions pour limiter strictement la publicité[ix] [x].

    Enfin, Laurence Abeille se félicite de l’adoption d’amendements proposés par la Ministre Ségolène Royal pour interdire les sacs plastiques de caisse à usage unique en 2016 ou pour interdire l’utilisation des pesticides par les collectivités dès 2016, renforçant la loi « Labbé » proposée par les écologistes.

     

    Retrouvez le dossier législatif : http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/biodiversite.asp

     

    Source : http://www.laurence-abeille.fr/examen-en-commission-du-projet-de-loi-biodiversite-des-avancees-sur-certains-sujets-des-attentes-sur-dautres/

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