Archives de : patoo

  1. Pixiflore : le webmag de l’environnement

    Le webmag de PIXIFLORE est  un magazine internet qui traite de sujets environnementaux de façon rapide et efficace.

    Il est court, ludique, résolument contemporain, unique dans le panorama d’internet

    En plus il est totalement gratuit et sans pub.

     Au sommaire:

    • Balade nature : Le bois de Boulogne…
    • Secrets de plante : La berce
    • Environnement : L’agence bio
    • Monde bio : Le lombricompost…
    • Parole d’expert :Yves Paccalet
    • Glossaire : AMAP

    Pixiflore

  2. Tribune : Non au barrage de Sivens

    La forêt de Sivens est une zone humide majeure du Tarn, d’un haut intérêt écologique pour sa faune et sa flore. Le Conseil Général, depuis 20 ans, a décidé la construction d’un barrage sur une large partie de cette zone.

    Prétendument d’intérêt général et financé en grande partie sur fonds publics pour le seul profit de quelques agriculteurs de maïs, ce projet sacrifierait plus de 94 espèces animales et 353 espèces de plantes protégées. Il a été imposé sans tenir compte des avis défavorables des scientifiques et des associations de défense de l’environnement. Depuis des mois, des citoyen-nes, la Confédération paysanne, des écologistes et partis de gauche s’opposent de façon non violente à la construction du barrage. Lors de la manifestation des 25 et 26 octobre, Rémi Fraisse, jeune étudiant, botaniste, a trouvé la mort par un jet de grenade offensive des forces de l’ordre. Le projet est temporairement suspendu et la lutte contre le barrage se poursuit. Les revendications des défenseurs de l’environnement doivent être entendues et toute la lumière doit être faite sur les circonstances de la mort de Rémi.

    Aux quatre coins du territoire, des réseaux de mobilisation citoyenne se tissent contre « de grands projets inutiles » (aéroports, autoroutes…), pour le maintien des milieux naturels. Les ZAD, zones d’aménagement différé dans le jargon des technocrates, deviennent des Zones à Défendre. Contre le bétonnage du territoire, des groupes de citoyen-nes campent ou cultivent pour défendre une autre idée de l’intérêt général.

    Fabienne Bihner,
    maire adjoint délégué à l’Écologie au quotidien

    Philippe Cornélis,
    maire adjoint délégué à l’Environnement et au Développement

     

    Tribune

  3. Retour sur la transition énergétique et ses freins

     

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    Nous étions une soixantaine de personnes présentes à la Maison du Citoyen pour le conférence sur « La Transitions énergétique et ses freins » avec le parlementaire européen Pascal Durand, en association avec le Collectif Roosevelt et Fontenay forum.

     

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    La présentation a été très politique, retraçant le cheminement historique depuis le colbertisme, avec des Etats prenant la main sur l’économie et réglementant la société avec des lois qui défendent l’intérêt général à l’intérieur de leurs frontières, puis le discours en 1972 de S Allende à l’ONU, qui alertait sur le pouvoir grandissant des multinationales aux dépends des Etats, jusqu’à la période actuelle.

    Nous sommes en effet aujourd’hui à un moment charnière, où les intérêts privés essayent de faire pencher la balance de leur côté, face à l’intérêt général. Cela s’illustre par le projet de Traité Transatlantique, entre l’Europe et les Etats-Unis, qui prévoit le recours possible à un arbitrage privé des conflits entre entreprises et Etats, ainsi que par une gestion purement comptable de l’Union Européenne, reléguant le projet politique après la stricte ambition économique.

    Réchauffement climatique

    Il a maintenant une cause humaine largement reconnue. La solution passe par une baisse de la consommation d’énergie fossile, en contradiction avec les profits immédiat des lobbys pétroliers mais aussi ceux qui sont liés (industrie automobile, banques). EDF, entreprise d’Etat a facilité l’installation de radiateurs électriques « grilles pains » tandis que les logements étaient des passoires énergétiques.

    Ce monde-là est derrière nous et il nous faut gérer la pénurie des ressources. On peut passer à une autre industrie en versant moins de dividendes et en donnant a priorité aux travailleurs ; ex la CGT de Sandouville a proposé le recyclage de véhicules, or cela était jugé pas assez rentable pour Renault et rien ne s’est fait, tandis que les effectifs passaient de 6000 à 2000 employés.

    Transition énergétique

    Avec le projet de loi voté à l’assemblée nationale, c’est la 1ère fois que le débat a été présenté de façon démocratique, avec des opérations de transparence.

    Mais tant que l’on fait des cadeaux aux entreprises aux activités polluantes et qu’il y a un manque de courage politique avec un objectif de -40% uniquement collectif au niveau européen et non contraignant par Etat, le monde sera déséquilibré avec en bas des contraintes pour la population et en haut de la souplesse pour le grandes entreprises.

    On en vient alors aux questions :

    • Comment le gouvernement peut-il promettre puis ne pas appliquer son programme, avec le risque d’un rejet des politiques considérés comme des menteurs ?
    • La croissance s’est-elle faite au détriment de l’écologie, par exemple en brûlant abondamment une énergie stockée (le pétrole) pour une énergie de flux (l’électricité) ? Le fait est que l’imaginaire collectif, sans croissance la société s’écroule, mais le fait est qu’il n’y aura plus de croissance forte et il nous faut trouver les bons mots pour l’expliquer.
    • Que faire si « There Is No Alternative » ? Une oligarchie verrouille tout, il faut donc reconstruire de la base grâce aux lois et la création de collectifs qui financent les projets autogérés locaux de production d’énergie par exemple. La grande peur des politiques, ce n’est pas tant la perte des prochaines élections (du fait de l’alternance et du recasement) mais les mobilisations sociales, comme par exemple sur le gaz de schiste ou les OGM… cependant la solidarité s’est cassée. La transition énergétique doit être préparée pour éviter une société de barbarie en se battant pour les dernières ressources : guerre de l’eau… On peut l’illustrer par un bateau à vapeur qui ne continue à avancer que parce qu’il brule ses propres planches
    • Quelle pédagogie pour lancer ce mouvement citoyen, par exemple auprès des paysans ente le modèle proposé par la Confédération paysanne et celui de la FNSEA ?
    • Comment comprendre et bien utiliser les différentes réglementations type RT2012 ? La rénovation thermique est presque impossible à cause des règles. Le problème de certaines lois est qu’elles sont appliquées trop strictement au lieu d’être raisonnables. Ces règles  n’ont pas suffisamment associé les différents secteurs du bâtiment, mais plutôt les lobbies. Ainsi l’apprentissage reste concentré sur les métiers classiques pour une main d’œuvre qualifiée pour les grands groupes alors qu’il faudrait des plus spécialisés vers des PME innovantes. La maison brûle et la plus grande crise est celle du chômage. Elle est liée à la crise environnementale qui touche plus les jeunes et les non diplômés, ceux qui vont être les plus touchés par les problèmes de santé…
    •  La voiture électrique ou hybride comme solution ? Tout comme les fabricants de calèche n’ont pas inventé l’automobile, la mobilité de demain ne sortira pas des constructeurs actuels. Choisissons une redistribution plus intelligente des aides en les conditionnant, alors que le 1er prêt de la BPI a été attribué au nucléaire…
    • Au niveau européen, quelles sont les convergences entre mouvements citoyens et politique de droite, gauche et écologique ? M Barnier n’a pas été commissaire car il a été trop exigeant lors du précédent mandant et n’a pas été soutenu par sa propre famille politique. Au contraire, M Canete qui a des intérêts familiaux dans le pétrole est nommé commissaire en charge du climat et de l’énergie. Donc oui, il y a une possibilité d’agir sur les conflits d’intérêts avec une légitimité démocratique de transparence, tandis que l’oligarchie ne demande qu’à conserver son propre pouvoir.
    • Transition

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour en savoir plus (articles qui étaient mis à disposition dans la salle):

  4. Soutien à Stéphanie Michel, présidente FCPE du groupe scolaire Paul Langevin

    J’exprime son total soutien à Stéphanie Michel, présidente FCPE du groupe scolaire Paul Langevin, qui depuis plusieurs mois subit des attaques et des tentatives d’intimidation de la part d’opposants au dispositif « ABCD de l’égalité » du ministère de l’Education Nationale ainsi qu’à la supposée « théorie du genre ».

     

    Je suis profondément choquée par le harcèlement subi par la présidente FCPE du groupe scolaire Paul Langevin, qui a agi dans le cadre de ses mandats associatifs, représentant ainsi l’engagement des parents d’élèves pour une école de l’égalité et de la laïcité. Ces menaces sont inadmissibles et portent profondément atteinte à ces valeurs qui sont au fondement de l’école de la République.

     

    « Attachée aux valeurs d’égalité et de laïcité au sein de l’école, indignée par les attaques subies par Mme Stéphanie Michel, je lui adresse tout mon soutien et demande le retrait des poursuites judiciaires engagées à son encontre ».

    Vous pouvez retrouver la pétition de soutien à Stéphanie Michel à ce lien

  5. Concertation ligne 1

    carte ligne 1 du metro

     

    Prolongement du métro ligne 1 à Val de Fontenay

    Rendez-vous le 10 novembre pour l’ouverture de la concertation sur le projet de prolongement de la ligne 1 du métro à l’est du château de Vincennes jusqu’au Val-de-Fontenay. Vous pouvez dès à présent exprimer vos attentes sur la concertation.

     

    Des rendez-vous avec le public seront organisés et des documents d’information seront à disposition pour prendre connaissance du projet.

     

    La concertation sur le projet se déroulera du 10 novembre 2014 au 10 janvier 2015, sous l’égide d’une garante nommée par la Commission nationale du débat public (CNDP), Mme Claude BREVAN.

     

    Pour participer à la concertation : www.val-de-fontenay.metro-ligne1.fr

     

    Le projet en bref

    Entièrement automatique, le Métro ligne 1 relie La Défense à Château de Vincennes en traversant le centre de Paris sur un axe ouest-est. Il est envisagé de relier le terminus actuel Château de Vincennes à la station Val de Fontenay, en mettant en service trois nouvelles stations d’ici à 2030. Trois variantes de tracés seront soumises à l’avis du public dans le cadre de la concertation.

     

    Source : http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/actualites/evenements/resultat-en-savoir-plus/concertation-ligne-1/1b82407bc5ffb5acd96ced3887aeb799/index.html

  6. Les journées Anti-gaspi

    Les 15, 26 et 29 novembre

    Journées Anti-gaspi

    Les associations Bulles de Vie, Abeille Machine, Jardin Pluriel, Pixiflore, la Ressourcerie, les Vergers de l’îlot, Mille Plateaux, la Bêcheuse, le Relais et Emmaüs s’associent à la Municipalité pour vous inviter aux Journées anti-gaspi qui se tiendront

     

    Samedi 15 novembre 2014 de 14h à 18h

    Dans le préau Michelet et sur les terrains des associations Bulles de Vie (rue Michelet) et Mille Plateaux (rue Alfred de Musset).

     

    Puis mercredi 26 novembre de 13h à 16h et samedi 29 novembre de 10h à 16h

    À la déchèterie (320 avenue Victor-Hugo) et place Moreau-David. Ces manifestations s’intègrent dans le Mois de l’économie sociale et solidaire et la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD).

     

    Programme samedi 15 novembre

    Présentation des associations : stand, rencontres, diffusion d’informations, animations

    Ateliers autour du recyclage, du compostage et du bricolage

    Expositions

    Zone de gratuité : apportez un petit objet (bibelot, livre, textile) par personne qui n’a plus de valeur à vos yeux

    Animation autour du gaspillage alimentaire par la préparation de la Disco soupe : récupération de produits écartés de la chaîne alimentaire, préparation ensemble de la soupe que nous dégusterons ensemble vers 18h.

    Programme mercredi 26 et samedi 29 novembre

    Un espace ré-emploi sera installé, vous pourrez :

    Faire don de tous vos objets ré-employables en bon état au profit des associations Emmaüs Avenir et Le Relais,

    Echanger avec les compagnons d’Emmaüs Avenir et les ambassadeurs du tri de la commune.

     

     

    Cette manifestation s’intègre dans le Mois de l’économie sociale et solidaire et la semaine européenne de réduction des déchets (SERD).

     

    Source :  http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/actualites/evenements/resultat-en-savoir-plus/les-journees-anti-gaspi/b7b24f0bdf93d7cda466be9806c0b09e/index.html

  7. Statut juridique de l’animal : une réforme au milieu du gué

    A  l’Assemblée nationale, a été examinée en nouvelle lecture un projet de loi de simplification du droit qui aborde notamment la question du statut juridique de l’animal.

    En première lecture le 15 avril dernier, M. Jean Glavany a introduit dans ce texte un amendement qui modifie le statut juridique de l’animal dans le code civil. Depuis 1976, l’animal est reconnu comme être sensible dans le code rural. Dans le code civil, il est toujours considéré comme un bien meuble, et traité selon le régime des biens. L’amendement de M. Jean Glavany a fait évoluer ce statut dans le code civil : désormais l’animal est reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité« . Néanmoins, il reste soumis au régime des biens. 

    C’est pourquoi j’ai déposé deux amendements pour modifier le régime juridique applicable aux animaux. Si on reconnaît l’animal comme un être sensible, il est indispensable que nos pratiques tiennent compte de cette sensibilité désormais reconnue. Je pense notamment à certaines pratiques de chasse, d’élevage intensif, de divertissement, etc. Ces amendements ont malheureusement été rejetés. Le débat a néanmoins été très intéressant et on peut espérer des évolutions plus ambitieuses à l’avenir. 

    Rappelons que dans un sondage IFOP d’octobre 2013, 87% des Français estiment que « les politiques ne semblent pas se préoccuper assez du statut juridique de l’animal » et 85% estiment que « même s’il existe d’autres sujets importants à traiter aujourd’hui, la question du statut juridique de l’animal le reconnaissant comme être « vivant » et « sensible » mérite d’être traitée« . 

    Dossier législatif

    Mes amendements 1 et 2

     

    source : http://www.laurence-abeille.fr/statut-juridique-de-lanimal-une-reforme-au-milieu-du-gue-2/

  8. Pascal Durand : débat le 14 novembre « La transition énergétique et ses freins » 🗓 🗺

    En association avec le Collectif Roosevelt 94 et Fontenay Forum,

    nous avons le plaisir d’accueillir Pascal Durand,

    avocat ayant travaillé avec Nicolas Hulot, cofondateur d’Europe Ecologie en 2008 et élu EELV au Parlement Européen.

     

     

    durand

     

     

     

     

     

     

     

     

    « La transition énergétique et ses freins »

     

    En publiant son 5ème rapport le 2 novembre dernier, le GIEC confirmait la gravité du changement climatique en cours et la responsabilité quasi-certaine de l’activité humaine dans ce dérèglement.

    L’enjeu est de taille : la hausse des températures et la montée du niveau des océans, le bouleversement des écosystèmes, l’érosion de la biodiversité et l’ensemble des pollutions ont un impact social et environnemental dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences pour la planète et l’Humanité.

    Loi de transition énergétique en France, paquet climat-énergie de l’Union Européenne, conférence de Lima puis COP 21 à Paris en 2015… L’agenda écologique va-t-il se concrétiser par un changement réel de notre modèle de société ?

    Quand on constate que les populations les plus modestes sont les premières touchées par le basculement en cours, l’urgence à agir devient un enjeu éminemment démocratique. Il appelle un renouvellement profond de nos pratiques, à tous les échelons : participation citoyenne, lutte contre les conflits d’intérêts…

    Alors que les mobilisations populaires se multiplient en France, d’Alternatiba aux luttes contre les « grands projets inutiles » (Sivens, « 1000 vaches », Europa City…), comment faire émerger des alternatives concrètes ?

     

    Transition_Durand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Vendredi 14 novembre, 20h

    Maison du Citoyen et de la Vie Associative, salle 101

    16 rue du Révérend Père Aubry

    94120 Fontenay-sous-bois

     

     

    Lien Twitter:  https://twitter.com/EELVFONTENAY/status/528174876092542976

    Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/1492119297715022/

  9. Transition énergétique

    Une loi sur la transition énergétique vient d’être votée par l’Assemblée nationale. Malgré toutes ses limites, c’est un pas important pour une diminution de nos consommations de pétrole, de gaz et de charbon.

    Elle doit favoriser une meilleure efficacité des chaudières, l’utilisation d’énergies renouvelables (bois, biomasse ou géothermie…), une meilleure isolation thermique des bâtiments dans l’ancien comme dans le neuf. Cela doit permettre une diminution de la facture énergétique des familles et une diminution des importations de pétrole et de gaz.

    A Fontenay, la RCU (Régie de Chauffage Urbain) chauffe 6500 logements et entreprises dans le grand ensemble. Elle a remplacé le charbon et le fuel par le gaz et le bois. En cogénération, elle produit de l’électricité. Elle contribue à la lutte contre le réchauffement climatique et fournit du chauffage à bas prix.

    La RCU aide bailleurs et gardiens à faire des économies de chauffage, en concertation avec les locataires. Elle s’efforce de sensibiliser les copropriétés à la rénovation énergétique de leurs bâtiments, en collaboration avec l’agence locale de l’énergie MVE (Maitrisez Votre Energie).

    MVE, dont sont membres Fontenay et d’autres communes du Val-de-Marne et de Seine- Saint-Denis, tient une permanence les 3ème diminution des consommations d’énergie.

    Pour le groupe EELV, à l’approche de la conférence mondiale sur le climat (COP 21) à Paris en décembre 2015, ces politiques doivent être renforcées.

     

  10. Un samedi joyeux à Fontenay ! De Xavaxa au Râteau Lavoir…

    Samedi 11 octobre, deux événements festifs avaient lieu à Fontenay, à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre, l’occasion pour moi de rencontrer nombre de connaissances et ami.es.

    C’est Xavaxa qui a donné le départ des réjouissances avec une belle fête pour les 10 ans de son installation rue de l’Ancienne Mairie. Xavaxa, qu’est-ce donc ? Une boutique à la devanture verte, sans enseigne, à la vitrine bourrée d’objets, de bijoux, de vêtements; couleurs vives, belles matières, j’y vais depuis l’ouverture, pas seulement pour y trouver de jolies choses mais aussi pour bavarder avec Fabienne, la créatrice du lieu. Elle a fait de sa boutique plus qu’un magasin, un endroit où on se sent bien, et où on rencontre aussi souvent des amis.

    La fête d’anniversaire était à l’image de Xavaxa, gaie, joyeuse, avec une farandole dansante sur la place toute proche, des musiciens, un défilé de mode dans le pub « Le Village ».

    A 18h, c’était l’inauguration du théâtre de verdure du jardin partagé « Le Rateau Lavoir », au 4 rue Charles Bassée. Retrouvailles chaleureuses avec les créateurs du jardin, Frédérique, Dimitri et Thierry qui depuis quelques années animent et fabriquent ce jardin qui accueille beaucoup d’activités, de potager mais aussi d’événements artistiques. Moment d’émotion en découvrant les beaux gradins de bois et de métal et la scène installée au fond, c’était la naissance d’un théâtre, et l’annonce de la création du « Festival du Râteau » .  Ce théâtre de verdure a pu être réalisé grâce à l’apport financier de ma réserve parlementaire et ce fut un grand plaisir de le voir si beau, si intime, un lieu qui sera précieux, à partager avec les artistes.

    Frédérique Michel , sur la scène du nouveau théâtre au Râteau lavoir

    L'art de la récup avec une installation lumineuse au jardin "Le Râteau lavoir"

    Farandole de Xavaxa !

    Le motif des 10 ans de Xavaxa

  11. Gaz de schiste : NON aux nouveaux permis d’exploration

    Laurence Abeille a alerté la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur la mise en consultation de permis de recherche d’hydrocarbures.

    Le ministère de l’écologie a mis en consultation, en septembre 2014, plusieurs nouveaux projets d’attribution de permis de recherche d’hydrocarbures conventionnels, qui font suite à quatre projets dont la consultation a pris fin le 22 septembre 2014. Si la consultation précise que, conformément à la loi de 2011 sur l’interdiction de l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique, « le pétitionnaire s’est engagé à ne pas avoir recours à la technique de la fracturation hydraulique », la contestation monte pourtant, notamment pour les permis de Cézy et de Dicy dans les départements de l’Yonne et du Loiret.

    L’attribution de ces permis, même s’ils portent sur la recherche d’hydrocarbures conventionnels, permet évidemment la recherche de gaz de schiste, ce qui ouvrirait à terme la voie vers l’exploitation de cette ressource polluante. Lors de la discussion du projet de loi de transition énergétique le 6 octobre 2014 à l’Assemblée nationale à propos de l’attribution du permis de Calavon dans le Vaucluse, la Ministre a justement pointé le risque que l’exploration d’hydrocarbures traditionnels ne glisse vers une exploitation des gaz de schiste. Elle a alors déclaré que, si une entreprise procède à des forages, « elle pourra nous dire : « Je n’ai pas trouvé les hydrocarbures traditionnels que je cherchais, mais j’ai foré jusqu’à la roche mère, où je pense que se trouve un peu de gaz de schiste. J’ai procédé à des investissements, ces forages m’ont coûté cher : laissez-moi maintenant provoquer des explosions pour récupérer du gaz de schiste ! ». « C’est précisément cela que je ne veux pas voir, non seulement dans le parc du Lubéron, mais partout ailleurs ! ». Ce risque de dérive vers une exploitation de gaz de schiste est le même pour tous les autres permis en consultation, dont ceux de Cézy et Dicy.

    Or la Ministre connaît les risques de l’exploitation du gaz de schiste, et elle a alors rappelé avec raison le même jour à l’Assemblée nationale que « le choix du mix énergétique de la France est clair, et il n’y aura pas de fuite vers le gaz de schiste. Du reste, aux États-unis, on en revient. Bulle spéculative, dégâts environnementaux considérables, problème de santé publique, avec les séquelles dont souffrent les riverains des puits de forage, multiplication de friches industrielles lorsque les réserves sont épuisées et que les opérateurs privés se déplacent de site en site : épargnons cela à la France et renonçons à l’exploitation des gaz de schiste, comme l’ont fait tous les pays européens ».

    Un récent sondage BVA publié le 2 octobre 2014 rappelle que 62 % des Français sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste.

    Laurence Abeille tient également à rappeler que la seule voie d’avenir pour la France est celle tracée par les énergies renouvelables. L’exploitation d’une source d’énergie carbonée nous détournerait de cet objectif et ne ferait que ralentir notre inévitable transition énergétique.

    Aussi, Laurence Abeille souhaite que le Gouvernement applique à l’ensemble des demandes de permis de recherches d’hydrocarbures la même logique que celle qui a prévalu pour le permis de Cavalon.

    Retrouvez la question

  12. En visite à l’Ofpra

    Dans la perspective de la future réforme du droit d’asile, les deux parlementaires écologistes du Val de Marne, la sénatrice Esther Benbassa et la députée Laurence Abeille, ainsi que le député Noël Mamère, se sont rendus à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), basé à Fontenay-sous-Bois, ce lundi 6 octobre.

    Les parlementaires y ont assisté à un entretien entre un officier de protection et un demandeur d’asile syrien pour mieux appréhender les démarches liées à la demande d’asile. «Nous avons également échangé avec le directeur général de l’Ofpra non seulement du fonctionnement de l’Office mais également de la future réforme du droit Visite Esther Benbassa Laurence Abeille Ofprad’asile», indique Esther Benbassa, qui sera, lors de l’examen du texte, cheffe de file pour le groupe écologiste du Sénat. «Je m’attacherai à porter la voix de toutes les personnes obligées de fuir leur pays et leur famille pour sauver leur vie, insiste la sénatrice EELV. Sans aucune naïveté ni angélisme, mais notre pays, qui s’enorgueillit si souvent d’être la patrie des droits de l’homme, doit être exemplaire en matière d’accueil des réfugiés.»

    En 2013, l’Ofpra a enregistré 66 251 demandes d’admission comme réfugié (réexamens et mineurs accompagnants compris), en augmentation de 7,8% par rapport à 2012. Au niveau européen, c’est toutefois en Allemagne que la progression est la plus forte, 109 580 premières demandes en 2013 contre 64 539 en 2012, soit une hausse de près de 70%. Même tendance pour la Suède, en troisième position, dont la demande d’asile a augmenté de 24% en 2013.

    Ofpra BureauLes pays dont sont issus la majorité des demandeurs d’asile en France sont la République démocratique du Congo (4000 demandes). Derrière, le Kosovo (+68%) et l’Albanie (+95%) progressent fortement, tout comme le Bangladesh (+192%), à la suite de son retrait de la liste des pays d’origine sûrs par décision du Conseil d’Etat. En dehors des dix principaux pays de provenance, trois pays sont en forte hausse en 2013, en raison des événements ou conflits ayant lieu dans ces Etats : le Mali avec plus de 1 350 premières demandes (+135%), la Syrie avec près de 900 premières demandes (+95%) et la République centrafricaine avec près de 300 demandes (+342%). L’âge moyen des demandeurs est de 32 ans.

    En 2013, l’Ofpra a rendu 62 056 décisions, en augmentation de 3% par rapport à 2012. 5 978 décisions ont donné lieu à des admissions en 2013. A ces chiffres doivent s’ajouter ceux des annulations des décisions de rejet de l’Ofpra par la Cour nationale du droit d’asile (Cnda), qui s’élèvent à 5 393. Ceci porte le nombre total de personnes placées sous protection à 11 371 pour l’année 2013, représentant, selon le rapport d’activité de l’Ofpra, un taux global d’admission de 24,4%.

    Au total, 186 234 personnes en France étaient placées sous la protection de l’Ofpra au 31 décembre 2013, en progression de 5,2% par rapport à 2012. Si au 31 décembre 2013, les personnes protégées (hors apatrides) étaient originaires du continent asiatique (38%), elles sont progressivement rejointes par les personnes originaires des pays africains (30,5%) et des pays du continent européen (28,9%).

    En moyenne, 406 personnes ont été reçues quotidiennement à l’Ofpra en 2013. A noter qu’une formation sur l’accueil des récits de souffrance est désormais dispensée aux agents instructeurs pour mieux appréhender les entretiens avec les demandeurs d’asile qui ont subi des traumatismes. A l’heure d’Internet, l’Ofpra s’est mis à la visioconférence pour examiner certains dossiers des personnes situées outre-mer ou dans des centres de rétention administrative. 5% des dossiers sont ainsi traités en visio-conférence. Le stock de dossiers en instance est en moyenne de 30 000 dossiers et la durée incompressible d’attente d’environ 3 mois. L’Ofpra emploie 465 équivalents temps plein (chiffres 2013).

     

    source : http://94.citoyens.com/2014/esther-benbassa-et-laurence-abeille-en-visite-a-lofpra,09-10-2014.html

  13. Ecotaxe : assez du stop-and-go, la mobilité a aussi besoin d’une loi de transition

    La décision de la ministre de l’écologie et du ministre des transports de reporter sine die la mise en œuvre de la taxe poids lourds constitue une nouvelle et triste illustration du manque de vision qui caractérise depuis des années la politique des transports en France.Il est grand temps se concevoir une stratégie des transports adaptée aux besoins de la société et de sortir de l’amateurisme et des revirements quant à son financement.

    Le gouvernement Sarkozy-Fillon avait fait voter le principe d’une taxe sur les poids lourds : les écologistes en avaient soutenu le principe car il avait l’avantage de faire contribuer les camions au financement des travaux liés à l’usure des routes. Ce mécanisme est vertueux puisque les camions usent beaucoup plus les routes que les voitures particulières. Ce mécanisme est plus vertueux que la fiscalité directe sur les entreprises puisqu’il met à contribution de la même façon les camions étrangers qui échappent sans cela à toute contribution au financement des infrastructures.

    Il convient de rappeler que cette taxe poids lourds avait été négociée avec les syndicats de transport routier qui avaient obtenu des compensations importantes, avec une quasi suppression de la taxe à l’essieu et l’autorisation de passage aux 44 tonnes.

    Malheureusement, la façon dont le gouvernement Fillon avait préparé sa mise en œuvre a fragilisé la taxe poids-lourds : la complexité du dispositif, son report au-delà de l’élection et le contrat Ecomouv’ établi pour sa perception, plus que contestable, ont nourri les oppositions.

    En décrétant un moratoire sur l’application de la taxe, puis en imaginant un dispositif fait de bric et de broc (associant financement par les particuliers via la taxe diesel, péages routiers pour les poids-lourds sur un réseau rétréci par rapport au projet initial et recettes aléatoires), l’actuel gouvernement n’a pas su trouver les solutions d’un financement clair, juste et pérenne nécessaires.
    On ne peut que regretter que le dispositif de financement qui subsiste désormais porte sur les seuls ménages, avec l’augmentation prévue de 2 centimes de la taxe sur le Diesel.

    Même si le chapitre « transports » du projet loi de transition énergétique, actuellement en discussion, sort renforcé du travail parlementaire, il ne suffit pas à dessiner une politique globale de transports digne de la transition écologique.

    C’est pourquoi les député-e-s écologistes en appellent à une remise à plat globale de la politique des transports en France, de ses priorités et de ses financements. Plus de trente ans après l’adoption de la loi d’orientation sur les transports intérieurs de 1982, la France a besoin d’un nouveau cadre législatif et budgétaire pour réorienter la politique des transports et sortir du tout-routier. Elle constituerait, après la loi sur la transition énergétique, un deuxième rendez-vous majeur de la majorité avec l’écologie et permettrait de sortir enfin de la logique du coup par coup.

    En tout état de cause, la ministre ayant annoncé la mise en place d’un groupe de travail associant les transporteurs routiers et « tous les acteurs concernés » dès la semaine prochaine, les député-e-s écologistes demandent au gouvernement d’associer étroitement les parlementaires à cette initiative, et notamment celles et ceux qui sont les plus engagés sur l’indispensable transition écologique de nos modes de vie, de transports de marchandises et de déplacements,  dans une vision d’aménagement du territoire et d’intérêt collectif.

    source : http://www.ecolodepute-e-s.fr/2014/10/09/%C3%A9cotaxe-assez-du-stop-and-go-la-mobilit%C3%A9-a-aussi-besoin-d-une-loi-de-transition/

  14. L’encadrement des loyers, une absolue nécessité

    Ce gouvernement que les écologistes ont quitté en avril va de renoncement en non respect des engagements pris lors de la présidentielle.

    L’encadrement des loyers dans toutes agglomérations aux loyers trop élevés était l’engagement 22 du candidat Hollande.

    Manuel Valls en annonçant que l’encadrement des loyers prévu dans la loi ALUR sur le logement, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, ne serait appliquée qu’à Paris ne respecte pas la loi votée par l’ensemble de la gauche au Parlement début 2014 !

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    Dans toute l’agglomération parisienne comme à Fontenay, les loyers et prix de l’immobilier ont explosé. Les familles renoncent à se loger en petite couronne, contraintes à partir de plus en plus loin en Ile-de-France, ce qui augmente les temps de trajet au quotidien.

    Le nombre de logements publics est insuffisant. Certaines communes de droite refusent toujours de construire des logements sociaux alors qu’elles sont en dessous du taux fixé par la loi (25%).

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    Europe Ecologie les Verts demande le renforcement des aides à la construction de logements sociaux en location et en accession à la propriété, et non pas des mesures fiscales en faveur des ménages déjà les plus aisés.

    EELV demande l’application de l’encadrement des loyers partout où c’était prévu. Comme de nombreuses municipalités de gauche dans toute la France, le maire et la municipalité de Fontenay se sont portés volontaires pour appliquer la loi ALUR de limitation de la hausse des loyers.

    Europe Ecologie Les Verts réaffirme que se loger à un loyer accessible est un droit fondamental.

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    Sylvie Chardin, conseillère municipale déléguée au développement de l’économie durable et de l’emploi

    Dominique Macabeth, conseiller municipal délégué à la recherche de subventions

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