Passe Navigo unique : distribution
Ce 31 août, c’est distribution de tract à la gare Val de Fontenay le passe navigo à 70 euros pour tous, c’est concret c’est maintenant et c’est grâce à nous !!!!
Ce 31 août, c’est distribution de tract à la gare Val de Fontenay le passe navigo à 70 euros pour tous, c’est concret c’est maintenant et c’est grâce à nous !!!!
L’équipe de campagne de la candidate écologiste aux régionales en Ile-de-France Emmanuelle Cosse organise une « vague verte » dans les gares pour fêter l’entrée en vigueur du passe Navigo au 1er septembre 2015 au tarif unique de 70€ et présenter le projet des écologistes pour les transports.
Emmanuelle Cosse nous dévoile les grandes lignes de son projet (entretien daté du 31 août).
Demain entre vigueur le passe Navigo à tarif unique. C’est une victoire pour vous ?
EMMANUELLE COSSE. C’est un formidable outil d’égalité et une mesure qui redonne immédiatement du pouvoir d’achat aux Franciliens. Pour les résidents de grande couronne, cela représente près de 500 € d’économie par an ! En 2010, lorsque nous sommes arrivés à la région, il y avait sept zones, avec des écarts de tarif importants.
C’était très discriminant.
Ce passe est en vigueur parce que vous êtes dans une majorité avec le PS à la région. Pourquoi alors présentez-vous une liste autonome ?
EC Aujourd’hui tout le monde revendique la mesure mais nous sommes les seuls à l’avoir portée en 2010. Il a fallu convaincre : Jean-Paul Huchon, la majorité régionale, la Ville de Paris, les entreprises…
Sans les écologistes il n’y aurait pas de passe Navigo unique. Si, comme en 2010, nous voulons aller devant les électeurs, c’est aussi parce que nous savons que sans l’engagement et la combativité de nos élus, il n’y a au final pas de politiques écologistes. Cela n’insulte ni le passé, ni les majorités futures.
Quelles seront vos propositions pour les transports ?
EC Les transports en commun sont au cœur du projet des écologistes, car ils sont déterminants pour améliorer la qualité de vie des Franciliens et lutter contre la pollution de l’air. Or, notre réseau de transport est l’un des plus importants au monde mais c’est aussi un générateur de stress et de mal-être incroyable.
Nous voulons continuer à développer ce réseau, mais aussi l’améliorer. C’est pourquoi je veux mener la bataille de la réduction du temps de transport. Il est aujourd’hui d’1 h 30 par jour en moyenne et dépasse 2 heures pour un Francilien sur quatre. Ça veut dire qu’un quart des Franciliens passe un mois de sa vie par an dans les transports !
Que proposez-vous concrètement ?
EC Il faut améliorer l’offre, en poursuivant notamment les efforts sur les RER B et C. Nous devons mettre plus de trains aux heures de pointe. Par ailleurs, demain, aucun Francilien ne devra être à moins de 10 minutes d’un transport en commun.
Comment ?
EC Même avec l’arrivée du réseau du Grand Paris dans dix ans, on ne va pas répondre au besoin de mobilité de 12 millions de personnes seulement avec du métro. Il faut continuer de renforcer la mobilité de proximité, notamment les bus, beaucoup plus souples que d’autres systèmes.
On ne peut plus accepter que dans certaines villes il y ait un bus par heure. Il s’agit aussi de développer la mobilité à la demande, avec des petites navettes par exemple, très utile en horaires décalés. Et pour faire des transports en commun une alternative permanente à la voiture, il faut les rendre disponibles et accessibles à tout moment.
Nous proposons ainsi que le RER et le métro restent ouverts jusqu’à 3 heures du matin le week-end, de lancer un ticket unique valable 1 h 30 ou encore de développer les parkings relais.
Beaucoup de Franciliens ne prennent pas les transports car ils ne savent pas où se garer. Nous créerons un abonnement couplé avec le passe Navigo, donnant accès à un parking garanti et sécurisé.
Peut-on développer tout cela, tout en réalisant le réseau du Grand Paris ?
EC Si notre région veut continuer à aller plus loin, il va falloir qu’elle ait la liberté d’avoir des ressources financières adaptées à son ambition.
A quoi pensez-vous ?
EC Il faut avoir une autonomie fiscale, en expérimentant par exemple une taxe poids lourd à l’échelle francilienne. Les transporteurs routiers veulent traverser la France sans payer un centime de péage. Une partie du trafic sur le périphérique est liée à cela. Cette taxe permettrait de financer l’adaptation de notre réseau.
Le gouvernement ferme pour l’instant la porte, mais je n’y renonce pas.
Quelles sont vos propositions en termes de sécurité ?
EC Trop de Franciliens, les femmes en particulier, renoncent à se déplacer par peur de ne pas être en sécurité dans les transports en commun : ce n’est pas acceptable.
Dans certaines gares TER ou RER, la SNCF ferme les guichets et il n’y a plus de personnel sur place. Cela renforce le sentiment d’insécurité. Il faut plus de présence humaine dans les gares et dans les trains, c’est bien plus efficace pour la tranquillité et la prévention que la vidéosurveillance.
C’est pourquoi nous proposons de rendre obligatoire la présence d’agents dans tous les trains après 21 heures.
Propos recueillis par
ROSALIE LUCAS ET JULIEN DUFFÉ
source http://www.leparisien.fr/
EELV accueille avec satisfaction l’adoption en dernière lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la transition énergétique, concrétisation d’un long combat pour les écologistes.
Ce projet de loi ouvre ainsi une brèche historique dans le pays le plus nucléarisé au monde en actant la réduction de la part de l’atome de 75% à 50% à horizon 2025. Les écologistes rappellent que le nucléaire est une filière du passé condamnée par l’explosion de ses coûts et les dangers qu’il fait peser sur nos concitoyens, comme le montre le triste exemple de Fessenheim -dont la fermeture prochaine est une promesse présidentielle- ainsi que le fiasco industriel de l’EPR de Flamanville.
De même, la diminution de 50% de la consommation énergétique à horizon 2050, le déploiement des énergies renouvelables, la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, ainsi que l’augmentation de la taxe carbone afin d’encourager des comportements plus vertueux sont d’indéniables progrès.
La transition énergétique constitue en ce sens un véritable projet de société tourné vers les solutions d’avenir, qui va permettra la création d’emplois, notamment dans le bâtiment -grâce aux rénovations thermiques- ou les transports, et plus de pouvoir d’achat pour les ménages en réduisant les factures d’énergies.
Les écologistes veilleront toutefois scrupuleusement à la mise en œuvre de ces engagements et à leurs traductions concrètes dans les faits, notamment à travers les décrets d’application et la prochaine loi de finances.
Ce projet de loi doit désormais impulser un renouveau dans la définition des politiques publiques en matière climatique, alors que la France accueille la COP 21 en décembre, et qui doit se traduire par l’exemplarité environnementale et la prise en compte de l’urgence écologique et sociale.
A ce titre, le passage en force sur le dossier CIGEO tout comme la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes est profondément incohérent et incompatible avec l’ambition affichée dans cette loi et en totale opposition avec la prise en compte du défi climatique.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
Alors que le gouvernement vient d’annoncer un énième plan « d’urgence » pour aider la filière de l’élevage, l’urgence serait plutôt de réfléchir au modèle agricole de demain.
Continuer à porter à bout de bras un modèle nocif pour les éleveurs, pour l’environnement et pour le bien-être animal est un non-sens.
Notre modèle actuel basé en grande partie sur l’élevage low-cost et sur la croissance exponentielle de la consommation de viande n’est pas un modèle pour la France, qui ne peut pas rivaliser avec les pays à bas coûts salariaux, ce n’est pas non plus un modèle pour le monde alors que l’élevage représente déjà 18% des émissions de gaz à effet de serre (chiffre officiel de la FAO).
La France agricole de demain, c’est un modèle où les éleveurs pourraient ainsi vivre décemment de leur la-beur en privilégiant une production de qualité respec-tueuse du bien-être animal à une production bas de gamme. Car la valeur ajoutée de la France reconnue dans le monde entier, c’est la production de qualité, ce n’est pas la production low-cost.
Nous savons que la consommation de viande devra décroître – pour des raisons éthiques, sanitaires et écologiques – et qu’à l’avenir, il faudra manger moins de viande, voire plus de viande du tout, mais de la viande de qualité.
C’est pourquoi l’élevage industriel est un modèle du passé.
C’est pourquoi également la classe politique doit soutenir le développement des alternatives végétariennes.
Alors plutôt que de vouloir tuer encore plus de loups (proposition 24 du plan d’urgence du gouvernement), soyons un minimum sérieux et acceptons de sortir d’un modèle bas de gamme qui ne fonctionne à l’évidence plus.
Le plan présenté par le gouvernement
Mercredi 15 juillet, un rapport d’une commission d’enquête du Sénat, dont la rapporteure est la sénatrice Leila Aichi, révèle que le coût de la pollution de l’air s’élève à plus de 100 milliards d’euros par an.
Pour les écologistes, c’est la confirmation qu’au scandale sanitaire s’ajoute bien un scandale économique, qui appelle les pouvoirs publics à une réponse à la hauteur des enjeux et à en finir rapidement avec la politique de l’autruche.
Baisse des rendements agricoles, absentéisme dans les entreprises, dépenses accrues de santé : outre les 42000 morts prématurés par an causés par la pollution aux particules selon l’OMS, ses conséquences nuisent gravement – et le rapport parle de «sous-estimation»- à l’activité économique du pays.
Pour protéger la santé des Françaises et des Français, et permettre d’engager la transformation écologique de l’économie, les écologistes demandent la mise en place de politiques de fiscalité ambitieuses, comme la suppression de la niche fiscale accordée au Diesel qui représente 7 milliards d’euros par an.
Au-delà des mesures d’urgence notamment face à la baisse de 6 mois de l’espérance de vie dans les grandes agglomérations, les écologistes prônent un changement de modèle qui favorise les transports collectifs et l’engagement d’une conversion de l’industrie automobile permettant de construire les véhicules propres de demain.
A long terme, la disparition des véhicules diesel, le développement du fret ferroviaire et fluvial en lieu et place du tout camion, la mise en place d’une nouvelle taxe poids lourds permettront de s’attaquer aux racines de la pollution.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
Musique calliente et valorisation des fruits et légumes du marché…
Le quizz proposé aux enfants était de deviner les 7 ingrédients du verre qui leur était offert : facile pour le melon et la carotte, moins évident pour la petite courgette jaune 😉
Nous avons aussi eu le plaisir d’accueillir : Bicyclest, Pixiflore, Joseph Terribile du Perreux, Mehdy Belabbas secrétaire départemental et Laurence Abeille notre députée.
EELV salue l’engagement du Pape François en faveur de l’écologie et de la préservation de la planète après la publication d’une encyclique dédiée jeudi 18 juin. Selon le souverain pontife, «le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous».
Pour les écologistes, la convergence de tous les mouvements humains et sociaux de notre société – dont font partie les religions – vers une confrontation commune à un défi de civilisation sans précédent est essentielle pour éveiller les consciences de toutes et tous et gagner collectivement la bataille climatique.
Rejet du consumérisme, apologie de la sobriété, dénonciation des puissances de l’argent, questionnement légitime autour du progrès et en particulier des OGM, reconnaissance de la dette écologique entre les pays du Nord et pays du Sud : à quelques mois de la conférence-climat de Paris il s’agit là d’un engagement appréciable qui devra aboutir à un accord ambitieux, contraignant et international sur le climat.
EELV appelle enfin toutes les composantes de la société à s’unir vers un engagement sans précédent pour la cause climatique, condition nécessaire et suffisante pour dépasser les intérêts particuliers qui prévalent sur le bien commun et assurer un avenir meilleur à l’ensemble de l’humanité.
Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
L’Etat a été condamné ce mercredi pour « faute lourde » pour cinq cas de « contrôles au faciès » par la cour d’appel de Paris.
EELV salue le courage des treize plaignants et le travail de leur défense. Cette décision est cruciale car elle met au grand jour la discrimination dont sont victimes nombre de concitoyens contrôlés et humiliés de manière répétitive au seul motif de leur origine ou de leur couleur de peau. Ces contrôles discriminatoires alimentent un ressentiment dans la population et nuisent au vivre ensemble ainsi qu’aux liens entre la population et les forces de sécurité.
Selon une étude sur les contrôles d’identité effectués par les policiers réalisée par les chercheurs au CNRS Fabien Jobard et René Levy, les personnes « perçues comme noires » courraient entre 3,3 et 11,5 fois plus de risques que celles « perçues comme blanches » d’être contrôlées. Ce chiffre passe de 1,8 à 14,8 pour les personnes « perçues comme arabes ».
La France ne peut tolérer cette citoyenneté de seconde zone. Comme le Défenseur des Droits, EELV appelle à un véritable encadrement des contrôles d’identité, en particulier par la remise systématique d’un récépissé et la création d’une commission de contrôle.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
On vous invite : DISCO SOUPE DE FRUITS
On récupère les invendus du marché et on les prépare en musique, avant de les donner et sensibiliser au gaspillage alimentaire
Jeudi 2 juillet de 17h à 19h
Parc des Epivans, 28 avenue de Neuilly
>> Evènement Facebook : https://www.facebook.com/events/688878691241266/
Esther Benbassa, sénatrice écologiste depuis 2011, n’est pas une professionnelle de la politique. Universitaire de carrière, elle est spécialiste de l’histoire du judaïsme, entre autres sujets de recherche. Au sein de la Chambre haute française, elle n’hésite pas à faire valoir son originalité et, avec une verve certaine, défendre des causes progressistes comme les droits des homosexuels, la dépénalisation du racolage ou encore de la consommation de cannabis. Trinationale, elle donne des cours partout en Europe et dans le monde et se définit elle-même comme une « cosmopolite » qui dénote dans un microcosme « d’hommes blancs d’un certain âge ».
Esther Benbassa ne pouvait être qu’une élue d’Europe Ecologie-Les Verts. Son parcours intellectuel est remarquable, son engagement progressiste est incontestable et, atout non négligeable, elle a le verbe haut. Comme nombre de ses collègues écologistes, celle qui est sénatrice depuis 2011 n’est pas issue du sérail politique. Elle s’en défend même, cultive son indépendance et conserve ses activités universitaires au sein de l’Ecole pratique des hautes études, où elle est titulaire de la chaire d’histoire du judaïsme moderne. Un poste qui, avant elle, n’avait jamais été occupé par une femme, de surcroît laïque.
Au Sénat, la présence d’Esther Benbassa ne peut passer inaperçue. Tout d’abord d’un point de vue visuel. Sa chevelure rouge, à la coupe aléatoire et volontiers excentrique, ainsi que ses bijoux, que des mauvaises langues pourraient dire qu’ils sont ceux d’une soixante-huitarde baba-cool, se repèrent aisément dans un hémicycle composé plus que majoritairement par « des hommes blancs d’un certain âge ayant les mêmes diplômes« . Sur le plan des idées et des discours ensuite. Esther Benbassa est une grande oratrice et, à la manière d’un Daniel Cohn-Bendit, elle n’hésite pas à apostropher et provoquer ses collègues habitués à l’atmosphère feutrée, pour ne pas dire austère, du Palais du Luxembourg.
Et c’est sans circonvolutions que la néo-sénatrice a pris les questions de sociétés à bras-le-corps dès son entrée en fonction. Quelques jours avant Christiane Taubira, elle dépose une proposition de loi sur le mariage pour tous. En 2012 toujours, elle s’attaque à l’abrogation du délit de racolage public. L’année suivante, c’est sur l’instauration d’un droit de recours collectif en matière de discrimination et de lutte contre les inégalités, ainsi que sur la protection de l’identité de genre, qu’elle interpelle le Sénat. Et, plus récemment – et la liste n’est pas exhaustive – Esther Benbassa a plaidé en faveur d’un usage contrôlé du cannabis : « une initiative [qui] n’est pas sortie de la tête embrumée – ou enfumée – d’une écologiste présumée amatrice de joints, comme le voudraient certains clichés« , a-t-elle précisé durant l’examen du projet de loi en février dernier.
Ci-dessous : un épisode de notre web dossier Fais tourner le débat, consacré au cannabis, avec Esther Benbassa.
Les combats d’Esther Benbassa sont hétéroclites, mais ont en commun de défendre les libertés individuelles et de souvent obtenir une fin de non-recevoir. Pas vraiment en phase avec la politique politicienne, son mandat de sénatrice est un moyen, temporaire, pour elle de prolonger son engagement. Elle présente la Chambre haute française comme « une bonne maison« , où « la violence est courtoise« . « On se fait poignarder avec le sourire« , ajoute-t-elle à moitié amusée. Mais à l’écouter, le jeu en vaut néanmoins la chandelle, car Esther Benbassa ne minimise pas son opportunité de servir ses électeurs. « Faire le bonheur des gens, c’est un bien grand mot, mais oui, d’une certaine façon, être à leur écoute, en empathie, c’est déjà pas mal« , explique-t-elle entre deux sessions.
Evidemment, Mme Benbassa ne s’est pas fait que des amis depuis 2011. Certains sont évidents et elle pourrait presque s’en enorgueillir tant il s’agit des ennemis traditionnels des Verts et des intellectuels de gauche en général. Il s’agit évidemment du Front national et notamment du sénateur David Rachline, élu du Var, vent debout contre ses propositions de lois, et à qui elle a refusé de serrer la main. « C’est un parti qui déteste ce que je suis, c’est un parti qui est contre le vivre ensemble (…). C’est un parti qui a ses racines dans les ligues antisémites du XIXe siècle et on ne va pas me dire qu’au nom de la démocratie je dois lui serrer la main« , déclarera-t-elle à propos de l’incident à BFM TV.
En revanche, d’autres inimitiés sont plus surprenantes, comme celle de Malika Sorel-Sutter par exemple. Dans les colonnes de Marianne, l’essayiste et ancienne membre du Haut conseil à l’intégration – dissous en 2012 par François Hollande – a en effet vivement vilipendé, fin 2014, le rapport qu’elle a élaboré avec Jean-René Lecerf, sénateur UMP, intitulé La lutte contre les discriminations : de l’incantation à l’action. Un rapport qualifié par Malika Sorel-Sutter de « naïf » et « dangereux pour la paix » : « en creux, un réquisitoire contre la France et sa République« .
Dangereuse pour la paix, Esther Benbassa ne l’est certainement pas. Son parcours personnel, professionnel et universitaire indique plutôt le contraire. Née à Istanbul il y a 65 ans, elle a immigré en Israël en 1965, puis en France en 1972, où elle fut rapidement naturalisée, faisant d’elle une trinationale. Polyglotte, citoyenne du monde – même si elle semble préférer le terme « cosmopolite » – Esther Benbassa a étudié et enseigné à Paris et Jérusalem, et a été professeur invitée à Potsdam, Genève, Lausanne, Budapest ou encore New York.
Sa trajectoire ne la laisse naturellement pas insensible aux questions internationales. Même si au Sénat son engagement est davantage centré sur les enjeux de société, elle fait partie des groupes d’amitié France-Israël, France-Palestine et France-Turquie, et participe à la commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe. En mai 2014, à la veille des élections européennes,dans le Huffington Post, la sénatrice avait adressé un vibrant appel « à une désintoxication morale de l’Europe« .
Dans son billet, Esther Benbassa invoquait Stefan Zweig, un écrivain qui voyait l’Europe comme une communauté qui, une fois créée, serait « celle d’une nouvelle génération éduquée dès son jeune âge, sans haine, dans le respect des réalisations européennes communes« . C’était en 1932. Quelque 80 ans plus tard, si la communauté a bien été bâtie, l’Union européenne « n’a pas encore réussi à éradiquer la haine« , s’inquiète-t-elle.
Source : portrait ARTE
Lors de la consultation récente sur le PLU, nous avons eu beaucoup de questions autour de : mais quoi cela sert-il?
L’objectif de la révision actuelle du PLU avant le 1er janvier 2016 était et reste, pour la majorité municipale, de permettre aux fontenaysiennes et fontenaysiens de garder la maitrise du développement urbain de leur ville. Cela doit permettre de faire face à la mise en place et aux pouvoirs nouveaux de la métropole du Grand Paris, même si, aujourd’hui, il y a quelques incertitudes. Il doit être aussi un point d’appui pour résister aux ambitions de l’Etat d’imposer de grandes opérations de bétonnage en Ile-de-France, notamment sur l’emprise de 400 mètres autour des gares du Grand Paris, donc autour de Val de Fontenay. Notre PLU est aussi un moyen de s’adapter aux évolutions réglementaires de ces dernières années qui mettaient partiellement fin à certaines règles protectrices du PLU de 2007.
Dans les années 70, la mobilisation citoyenne et l’action de la municipalité avaient permis que la ville ne soit fracturée par un enchevêtrement d’autoroutes et de voies de RER en tranchée ouverte, même s’il nous reste l’A86 qui isole les Alouettes du reste de la ville. Aujourd’hui toutes proportions gardées et dans un autre contexte, le PLU est un des moyens de défendre la conception que nous avons de notre ville.
La consultation montre que les habitantes et habitants de Fontenay sont très attachés aux espaces verts de la ville, espaces publics et jardins.
Le PLU sanctuarise 5 zones naturelles : l’Ecoparc des Carrières René Dumont, le Parc de l’Hôtel de Ville, les Vergers de l’Ilôt, le Parc des Epivans et les jardins ouvriers qui le longent, le Talus des Grands Chemins. Le PLU protège également un certain nombre de villas que ce soit sur le Plateau, le quartier du Bois, ou le quartier pavillonnaire à proximité de Nogent. Ces Espaces Paysagers Protégés, réservoirs de biodiversité, seront inconstructibles et les clôtures devront permettre le passage des espèces animales et végétales. Se matérialise ainsi l’existence d’une trame verte, pas encore tout à fait continue depuis le Parc des Beaumont jusqu’à la Marne qu’il faudra compléter par des aménagements de circulation douce piétonnes et cyclistes que le PADD tend à encourager. De même, en direction du Bois de Vincennes.
De façon plus générale, il s’agit de préserver le caractère très vert de Fontenay-sous-bois, une évidence quand on voit la photographie aérienne de la ville. Le PADD fixe comme objectif le maintien de 45 M2 d’espaces verts publics ou privés par habitant. Les coefficients de verdure selon les quartiers fixés dans le règlement laissent une large place aux jardins et espaces verts, tout particulièrement dans les zones pavillonnaires de notre ville. Le PLU encourage également la création de toitures végétalisées, avec des couches de terre d’une épaisseur suffisante pour participer au verdissement de la ville, voire participer à la création d’une véritable agriculture urbaine. Néanmoins, nous écologistes aurions souhaité que, sur la zone du centre ancien, soit imposé le maintien de plus d’espaces verts que dans le PLU de 2007 alors que globalement ce centre n’est pas le quartier le moins vert de Fontenay derrière ses façades et ses porches et est architecturalement marqué par ses anciennes fermes. Le PLU réglemente les hauteurs des constructions nouvelles.
Dans aucun quartier, sauf sur une partie de Péripole Nord où il pourra y avoir jusqu’à on ne pourra construire plus de 6 étages. Et encore ces hauteurs ne pourront être atteintes que sur les axes principaux de la ville : une partie de l’avenue de la République, l’avenue de Stalingrad, l’avenue Victor Hugo, l’axe Gallieni-Verdun etc… Dans la plus grande partie de la ville, on ne pourra pas construire plus de trois ou 4 étages. Dans les zones pavillonnaires, on ne pourra pas construire des bâtiments de plus de deux étages. On est donc très loin d’un urbanisme de tours. Dans les grands ensembles de la Ville, toute construction nouvelle ne pourra excéder 5 étages même s’il n’est pas question de démolir les tours actuelles. De façon plus générale, la hauteur des constructions sera aussi limitée en fonction de la largeur de la rue. Plus la voie est étroite, plus la hauteur des constructions sera limitée. Dans les villas où la voie est large, la hauteur sera, en tout état de cause, limitée à deux étages.
De fait, le projet est de construire pour accueillir environ 3000 habitantes et habitants de plus en quinze ans, ce qui permet de maintenir une ville à taille humaine et avec beaucoup de jardins et d’espaces verts. Il n’y a rien d’une densification échevelée comme le prétend l’opposition. Au travers de la consultation, certains veulent plus de logement social, et ils sont relativement nombreux, d’autres veulent le limiter à son niveau actuel voire en diminuer le poids. Le PLU devrait permettre de continuer à assurer la mixité sociale de cette ville, voire de la renforcer.
Le PADD fixe comme objectif 50% de logements publics en moyenne dans les opérations immobilières importantes. Cela signifie a contrario que cela laisse place à 50% de logements en accession à la propriété. Encore faut-il dire qu’il y a en majorité des opérations de petite ampleur où il n’y a pas d’obligation en matière de logements publics, ce qui fait que la proportion de logements publics sur la ville ne devrait pas augmenter.
Il est normal de construire des logements publics en nombre à partir du moment où 70% de la population réunit les conditions pour se porter candidat et où le logement public ne doit pas être le ghetto où on rassemble les plus pauvres. C’est cela la mixité sociale.Il est normal également qu’il y ait possibilité de parcours vers l’accession à la propriété. Ce qui bloque actuellement, c’est le prix des logements privés sur Fontenay, des prix qui semblent continuer à augmenter sur Fontenay contrairement à d’autres villes. C’est ce qui rend la ville inaccessible à beaucoup des habitantes et des habitants, en particulier les jeunes actifs. Cela nécessite donc des programmes qui fassent une large place à l’accession sociale à la propriété. Logements publics, accession à la propriété, à coûts maitrisés, c’est cela une politique de mixité sociale. Le PLU comporte des aspects largement positifs et nous le voterons donc. Il faut remercier les services de la ville et le bureau d’études d’avoir assuré une telle charge de travail dans des temps aussi courts. Il nous reste néanmoins quelques regrets et interrogations.
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Le PLU nous parait insuffisant sur la réglementation thermique des constructions nouvelles. Le PLU peut être un instrument pour favoriser les éco-quartiers et en tout cas imposer une réglementation plus exigeante que la loi, en matière d’isolation ou de qualité des matériaux de construction. Le tout est de déterminer jusqu’à quel point. Nous n’avons pas eu ces débats jusqu’à présent. Le PLU évoque la pollution par les ondes électro-magnétiques et interdit notamment les antennes relais dans un périmètre de 100 mètres autour des écoles. Mais rien ne concerne les pollutions de l’air ou le bruit. Certaines préconisations concernent le développement des circulations douces. Mais d’autres préconisations pourraient être faites concernant la qualité de la ventilation des bâtiments, les protections contre les pollutions des rues passantes ou de l’A86.Par ailleurs, nous ne sommes pas convaincus que les mesures du PLU soient suffisantes pour résister aux pressions sur l’aménagement de Péripole et de la Pointe, et de l’ensemble du quartier des Alouettes, un secteur où les pressions risquent d’être très importantes. Malgré les efforts pour assurer la présence d’espaces verts, la mixité logements/activités, il n’est pas sûr que le PLU soit suffisant pour s’assurer que le quartier ne ressemble pas à une petite Défense tant au niveau de la densification que de la nature des activités. La mixité logements/activités est affirmée mais pourrait être fort réduite. La question du lien du quartier des Alouettes avec le reste de la ville ne semble pas totalement résolue même si elle est affirmée avec force.
Après la décision du Conseil Municipal d’arrêter le PLU, ainsi que l’AVAP qui protège l’architecture du centre ancien et les bâtiments remarquables de la ville du 19ème siècle, le plan de zonage de l’assainissement, les documents vont être soumis à enquête publique. Nous espérons qu’il pourra y avoir, en fonction de la consultation et de l’enquête publique des adaptations du PLU d’ici décembre. Au cas où la mise en place de la métropole serait retardée d’un an, ce qui est en débat actuellement, nous souhaiterions qu’il soit possible de réouvrir une procédure de révision partielle du PLU sur certaines interrogations que nous avons soulevée et sur des questions qui émergeraient de l’enquête publique.
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C’est dans cet esprit que nous voterons le PLU tel qu’il nous est proposé qui sera un élément de résistance face aux volontés de déposséder les habitantes et habitants de Fontenay de l’aménagement de leur ville.
Le 3 juin, Laurence Abeille a assisté à la signature de la convention entre l’association Abeille Machine et la Ville de Fontenay-sous-Bois, représentée par le maire Jean-François Voguet. Plusieurs élu-e-s étaient présents, dont Fabienne Bihner, adjointe au maire déléguée à l’écologie au quotidien, Fanny Brunet, conseillère municipale déléguée à la biodiversité et l’animal dans la ville, Claude Mallerin, Conseiller municipal délégué à la Voirie, circulation, transport, anciens combattants, Syndic et Conseiller général suppléant, et Nassim Lachelache, adjoint au maire à la politique de la ville.
La députée s’est félicitée de ce partenariat avec l’association qui défend l’apiculture urbaine en lien avec les habitant(e)s, au cœur du quartier des Larris. Depuis plusieurs années Abeille Machine propose des ateliers et animations autour du rucher et permet de découvrir l’univers fascinant de cet insecte indispensable, que Laurence Abeille n’a de cesse de défendre à travers de son activité parlementaire.
Je tiens tout d’abord à remercier tous celles et ceux qui ont participé à l’organisation de cet événement, les agents des services municipaux, les associations.
Je vous remercie d’être venus si nombreux à ce rendez-vous et Je me félicite du succès renouvellé de cet événement qui a le mérite et la mission de valoriser la place de la biodiversité animale et végétale en milieu urbain.
À l’heure où les préoccupations environnementale et l’urgence écologique se font ressentir, il revient à chacun de prendre la mesure du défi qui s’annonce.
En dédiant une journée sur le thème de la nature urbaine nous nous inscrivons dans cette démarche.
À Fontenay sous bois, nous avons la chance de bénéficier d’un cadre de vie exceptionnel, de nombreux espaces verts, des jardins collectifs, d’une biodiversité importante constituant un véritable patrimoine biologique.
Tant d’éléments qui participent au bien être en ville, à notre qualité de vie et qui sont symbole de santé environnementale mais également bénéfiques pour la santé physique, psychique et qui favorisent le lien social.
Depuis quelques temps, du fait du passage au plan zéro phyto, les fontenaysiens et fontenaysiennes ont pu voir se développer la végétation sauvage en ville. Un parti pris de la municipalité, qui au delà d’une réduction des pollutions et des conséquences bénéfiques sur la santé de tous, nous permet de reconsidérer la place de la nature en milieu urbain et plus généralement le rapport entre l’homme et son environnement. De nombreuses associations que vous avez pu rencontrer lors de cette journée participent également à la mise en valeur et au développement de la biodiversité urbaine en lien avec les habitants.
Je veux croire qu’a Fontenay sous bois, nous pouvons tous ensemble prouver qu’une nature urbaine est conciliable avec les intérêts des habitants et que si elle n’est pas totalement maîtrisée par les individus elle n’est pas pour autant synonyme de nuisances.
Car si les efforts de la municipalité sont déployés grâce aux agents communaux, si les associations et les passionnés œuvrent pour la progression de la nature en ville, il est essentiel que les particuliers se joignent à eux dans cette démarche écologique afin que leur travail puissent porter leurs fruits. En adoptant des méthodes écologiques d’entretient des jardins, c’est au bien être de tous que nous contribuons.
Il ne tient qu’a nous de laisser place aux animaux et végétaux dans nos rues et nos jardins, notre quotidien n’en sera qu’amelioré.
Pourquoi détruire la nature urbaine quand on sait que tant de plantes servent à notre santé ? La végétation urbaine, au delà de son aspect esthétique et de l’ombrage qu’elle procure, permet de lutter contre la pollution et diminue les bruits de la ville. Les espaces naturels de Fontenay constitue également l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux telles que les chardonneret, les perruches, par exemple et également des mammifères comme les hérissons, les renards et les écureuils roux.
Pourquoi craindre des abeilles quand on sait qu’elles pollinisent 70 % des cultures qui nourrissent les humains dans le monde ?
Pourquoi considérer les animaux comme des nuisibles quand on sait qu’ils apportent bien-être auprès des personnes âges, des enfants, des malades, des personnes porteuses de handicap, ou de personnes isolées,
Le concours de photographie de l’association ACR témoigne de l’importance du lien que l’on peut créer avec les animaux.
Derrière le portrait de leur compagnon, se cache une rencontre, une histoire, une aventure, le visage d’un membre de la famille à part entière.
C’est un bel hommage que nous rendons à nos compagnons qui nous apportent tant de bien être au quotidien.
Fanny Brunet
À très exactement 180 jours de la conférence de l’ONU sur le climat, EELV lance aujourd’hui2015.paris, un site entièrement dédié à l’actualité de la COP 21.
Pour les écologistes, l’objectif est clair : rendre accessible à tout un chacun l’importance et les enjeux d’un tel événement pour l’avenir de l’humanité.
Ainsi ce site -actualisé quotidiennement- recensera toutes les informations indispensables à la compréhension et au suivi de ce grand rendez-vous. Clair, lisible et facile d’accès, 2015.paris racontera une année de mobilisation pour permettre aux citoyen-es d’appréhender les contours, les enjeux et les objectifs de la COP 21.
Dans les institutions, dans la rue, en ligne et hors ligne, EELV continuera tout au long de l’année de prendre des initiatives, d’accompagner et d’encourager les mobilisations afin d’impulser un sursaut citoyen massif et démocratique indispensable à la réussite de Paris 2015 et capitale pour gagner la bataille climatique.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
L’édition de mai 2015 du journal vient de sortir. Vous pouvez y accéder en cliquant ici. Vous y trouverez un condensé du travail de ces derniers mois, à l’Assemblée nationale et dans la circonscription.
Pour recevoir l’édition papier, vous pouvez envoyer un mail à labeille@assemblee-nationale.fr avec vos coordonnées postales.
Comme chaque année depuis son élection, Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, organise des réunions publiques pour faire le bilan de l’année passée et échanger sur le travail législatif et dans la circonscription.
Ces réunions auront lieu :
Pour toute information, vous pouvez vous adresser à la permanence parlementaire de la députée:
Adresse: 15 ter, avenue de la république, 94120 Fontenay-sous-Bois
Téléphone: 09 67 17 39 77
Mail: labeille@assemblee-nationale.fr
source : http://www.laurence-abeille.fr/laurence-abeille-vous-invite-a-son-troisieme-bilan-de-mandat/
Une ville aux 50 nuances de vert. Pour la deuxième année consécutive, la journée de l’Animal et Nature en ville ne forment plus qu’un seul évènement qui aura lieu le samedi 6 juin. Petit florilège de ce qui vous y attend… Zoom sur les intervenants :
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Société d’Horticulture de Fontenay
Comment faire pousser les herbes aromatiques sur la fenêtre de sa cuisine, végétaliser un toit avec des plantes mellifères, créer un potager sur un balcon ?
Bicycl’est
Apportez de quoi customiser votre vélo et à partir de 15h, accompagnez-moi pour une balade.
Savon & Moi
Vente de savons aux huiles essentielles
L’AMAP clé des champs
Présentation des AMAP, exposition sur l’agriculture paysanne, jeux, quizz
Vente de Bonsaï
Conseils et démonstration de rempotage
Parfum en herbe
Animation olfactive avec atelier de création de vaporisateur de parfum et vente
À vos tablettes !
Identification de la flore urbaine par la direction des Systèmes d’Informations
Collectif des associations environnementales : les Belles de Fontenay
Présentation des différentes activités du collectif
AMAP Champs libres
Dégustation de produits bio, jeux
ASCONIT
Information sur les produits phytosanitaires et sur les méthodes alternatives à la lutte chimique
Fontenay vélo
Atelier mécanique (attention : ce sont les personnes elles-mêmes qui réparent leur vélo.)
La croix rouge
Informations sur les activités de la Croix Rouge, bourse aux vêtements
Consultation citoyenne autour du projet du Plan local d’urbanisme en présence d’élus
Service communal d’Hygiène et santé environnementale
Exposition sur le développement des toitures végétalisées, jeu de l’oie
L’olivier marine
Vente de fleurs, conseils et animation
Les vergers de Champlain
Vente de produits de saison
Les Ami-e-s de Fontenay
Expositions sur les aspects architecturaux de la nature
Muséum d’Histoire naturelle
Présentation des 5 observatoires, jeu d’identification des coquilles d’escargot et mise en situation de reconnaissance de la flore spontanée
Le service de l’Enfance
Décoration de petits pots de terre et plantations de graines de tournesols, réalisation de têtes de bonhomme en gazon, jeux autour de la nature, quizz nature
Journée de l’animal représentée par les associations ACR et AERHO 21
• Présentation des associations
• Expositions de photos de chats et de chiens dans le cadre du trophée du corniaud et du chat de gouttière
• Maquillage et sculpture sur ballons
• Présentation de l’association L214
Les Vergers de l’îlot
Opération «Adopte une poule», ateliers, stand de restauration et toilettes sèches
Pixiflore
Présentation, diffusion de documentaire et balade
Présentation du Webmag, de l’association Pixiflore et de l’application : « Reconnaître les arbres » de Loïc Jugue avec diffusion sur écran tout au long de la journée : diffusion du documentaire de Pixiflore : « A la recherche des orchidées sauvages d’Ile-de-France » et autres reportages de Pixiflore
Balade « A la découverte des arbres » avec Loïc Jugue
RDV devant le stand du collectif des associations environnementales de Fontenay.
Jardin pluriel
Atelier de construction de bacs à plantes avec des matériaux de récupération
Bulles de vie
Pique-nique partagé, vente de boissons, ateliers avec les Zurbaculteurs, jeux
Abeille machine
Vente de produits issus de la ruche
Mille plateaux
Sieste radiophonique, restauration
Journée du ré-emploi
Donnez une seconde vie à vos déchets ! Vous pouvez faire don de vos objets ré-employables en bon état au profit des associations Emmaüs et du Relais. Venez échanger avec les ambassadeurs du tri de la ville.
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La bêcheuse – La Ressourcerie
Visite du jardin, ateliers de recyclage, Garden Upcycling : possibilité d’apporter petits mobiliers, jouets, vêtements, contenant divers, baignoires, palette
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A Fontenay-sous-bois, nous avons la chance de profiter de nombreux espaces verts. Citons les parcs des Carrières-René Dumont, des Epivans, de l’Hôtel de Ville, le Talus des Grands Chemins mais aussi de nombreux arbres, espaces de verdure et espaces fleuris… Sans oublier les nombreux jardins privés. Un riche terreau associatif œuvre sur notre ville à la mise en valeur de la nature et de la biodiversité végétale et animale sur le territoire au travers notamment de jardins partagés, de l’installation de ruches et de nombreuses actions pédagogiques.
La Ville s’est engagée dans une démarche d’entretien des espaces verts sans avoir recours à l’utilisation de pesticides : l’objectif est zéro phyto. Le développement de la végétation spontanée dans les rues en est une conséquence visible.
Mais ces efforts ne porteront vraiment leurs fruits que si les habitant-es privilégient également les méthodes d’entretien écologique de leurs jardins privés. Plus naturelles, plus saines, et tout aussi efficaces, ces méthodes sont meilleures pour notre santé, favorisent l’épanouissement de la biodiversité et permettent de préserver la faune environnante, insectes, oiseaux et petits mammifères.
Nos villes doivent être moins minérales. Reconsidérons donc la place de la nature et du végétal en milieu urbain. La qualité de notre environnement et notre bien être n’en seront que meilleurs.
Fanny Brunet conseillère municipale déléguée à la biodiversité et à la vie animale
Dominique Macabeth conseiller municipal délégué à la recherche de subventions