Archives de : patoo

  1. [A vous de jouer] Lancement officiel du quizz dédié à la COP21

    EELV lance lundi 19 octobre un quizz «Je sauve le climat» dédié au grand rendez-vous de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra en décembre prochain à Paris-Le-Bourget.

    Les participants à ce quizz tenteront de remporter de nombreux lots, dont un déjeuner et une rencontre avec la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse et des membres de la direction d’EELV. Des ouvrages de Pascal Canfin « 30 questions pour comprendre la conférence de Paris » et de Yannick Jadot « Climat : la guerre de l’ombre » sont également à gagner.

    Du constat aux solutions, ce quizz ouvert à toutes et tous a pour objectif d’intéresser nos concitoyens de manière ludique aux enjeux de la cause climatique.

    A quelques semaines de la COP21, les écologistes continueront d’impulser et d’accompagner toutes les initiatives pour encourager les mobilisations indispensables à la réussite de Paris 2015 et capitale pour gagner la bataille climatique.

    Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux 

  2. Université populaire : « Désordre climatique, sciences et société civile »

    Débat « Désordre climatique, sciences et société civile, imaginer des espaces géographiques, sociaux et politiques inédits « 

    Jeudi 15 octobre à 19h

    Maison du Citoyen et de la Vie Associative

     

     

    Vive l’intelligence collective !

    Le 15 octobre prochain, seront frappés les trois coups de l’Université populaire de Fontenay. La première séance de l’année à laquelle chacun est convié.

    Héritières d’une tradition du mouvement ouvrier et du mouvement de l’éducation populaire, les universités populaires fleurissent un peu partout en France. À Fontenay, après une longue maturation afin d’en définir les contours, et d’en rédiger la Charte, l’UNIVPOP va ouvrir ses portes pour sa première séance, le 15 octobre, à la Maison du citoyen et de la vie associative. Portée conjointement par la ville et un conseil d’orientation constitué d’habitants et d’élus, l’université populaire s’inscrit dans une dynamique d’éducation populaire associant émancipation personnelle et émancipation collective. Pour sa séance inaugurale, l’UNIVPOP se penchera sur les questions du désordre climatique en imaginant des espaces géographiques, sociaux et politiques inédits. Mirabelle Cruells-Thouvenot éclaire la démarche initiée par le conseil d’orientation dont elle est membre : « nous avons beaucoup travaillé sur la question du rapport de la science au monde réel. Pas uniquement sur des questions de transmission des savoirs mais aussi sur des positionnements scientifiques. Il n’y a pas que le monde scientifique qui est producteur de savoirs. Il existe des savoirs produits dans des sphères d’usagers ou militantes… Ainsi, sur certaines maladies, des associations d’usagers ont produit des formes de savoirs qui ont poussé la science à avancer sur ces questions. » On l’aura compris, cette université populaire ne se propose pas d’imposer des cours magistraux faits par des sachants à un public de non-sachants.

    Comprendre le monde

    C’est dans une sorte d’aller-retour, avec l’objectif de mettre à jour une intelligence publique des sciences, que se déroulera chacune des sessions de l’université populaire. « Nous souhaitons donner des clés de compréhension de ce qui se passe dans le monde, mais pas des clés du savoir académique, précise Sylvie Tricot-Devers, adjointe déléguée à la Démocratie et à la citoyenneté. Comment comprendre mieux le monde c’est aussi comment vivre mieux ensemble dans notre ville. » À deux mois de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), censée déboucher sur le premier accord universel jamais signé en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, c’est Juliette Rousseau, coordinatrice de la coalition Climat 21 qui ouvrira le bal. Pour elle, « en matière de climat, pour que les choses avancent, il faut que les citoyens se mobilisent massivement ». Ainsi qu’elle l’affirme dans sa Charte, l’université populaire « se propose de mettre en relation – ouverte, critique et respectueuse – les citoyen-ne-s avec celles et ceux qui produisent des savoirs, afin de faire le pari d’une intelligence publique des sciences. »

    Source : http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/a-fontenay/actus/universite-populaire/index.html

     

  3. Contrat Local de Santé

    Le Contrat Local de Santé que nous allons voter ce soir est le fruit d’un très important travail mais son élaboration a été basée sur un diagnostic de santé qui fut établi en 2013.

    Or nous assistons actuellement à une crise sanitaire des maladies chroniques notamment due à des facteurs environnementaux : d’une part une pollution chimique (particules fines, perturbateurs endocriniens, COV,…), d’autre part une pollution physique (je pense particulièrement aux champs électromagnétiques). Nous assistons parallèlement à l’apparition de maladies nommées « maladies environnementales émergentes », maladies que la médecine ne sait parfois pas encore bien prendre en charge d’où une errance médicale lourde pour le patient et coûteuse pour notre système de santé.

    Notre monde est en mutation et ces phénomènes ne sont pas une fatalité. Prenant conscience de ce que toute atteinte à l’environnement a des conséquences sur notre santé, nous sommes appelés à mener une approche préventive de santé environnementale.

    Pour que les problématiques liées à la pollution de l’air, de l’air intérieur, au bruit, à la qualité de notre alimentation, aux perturbateurs endocriniens et à la pollution électromagnétique soient prises en compte, il faut un projet transversal et ambitieux qui requiert l’implication de tous.

    Ce projet ne doit pas être limité financièrement » : lors des réflexions sur le Budget 2016, donnons-nous les moyens d’une politique de santé et de prévention ambitieuse et volontariste.

     

    Anne Vienney

  4. Presse : Marianne

    LE MONDE

    A Fontenay-sous-Bois, l’exposition d’une Marianne revisitée crée la polémique

    « Rendez-nous Marianne ! » Depuis quatorze ans, 104 artistes, différents chaque année, exposent pendant tout le mois d’octobre à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) lors d’ArtCité, « la plus importante manifestation d’art moderne de l’Est parisien », selon le maire communiste, Jean-François Voguet. Le thème de cette année, « Les sources qui ont inspiré les œuvres et instruit les artistes », ne pouvait pas faire l’impasse sur la question des réfugiés.

    Commissaire de cette exposition, le plasticien Gregor Podgorski, qui sélectionne les artistes, rencontrant Corine Pagny, lui dit lors d’une conversation, « Si Marianne t’inspire, vas-y ! » Et la sculptrice de répondre du tac au tac : « Bien sûr ! »

    Le résultat : une Marianne réalisée à partir du portrait d’une jeune réfugiée pris par la photographe Nathalie Bardou, à Calais en 2014. La jeune fille, coiffée d’un foulard, porte une écharpe tricolore en bandoulière et tient à la main, devant elle, un carton représentant une main dont le gros pouce est levé et en dessous de laquelle est écrit « Like me ». Pour Gregor Podgorski, cette Marianne montre que notre société est capable de répondre aux problèmes de façon virtuelle mais incapable « de répondre en vrai ».

    « Réfléchir et penser librement »

    Exposée dans le hall de l’hôtel de ville qui accueille une fois par mois la réunion du conseil municipal, elle a pris l’espace, pour un mois, du 30 septembre au 31 octobre, de la Marianne officielle. Cette œuvre et son positionnement n’ont pas manqué de susciter des réactions, dont la plus vive est venue du FN. Wallerand de Saint-Just, candidat frontiste à l’élection régionale d’Ile-de-France, a appelé à manifester devant la mairie le 5 octobre.

    A 17 heures, une dizaine de frontistes et de sympathisants, venus de plusieurs villes du Val-de-Marne, se retrouvaient sur le trottoir face à l’hôtel de ville alors qu’une centaine de contre-manifestants, dont ils étaient séparés par un cordon de police, leur faisaient face. Injures, insultes émaillées de provocations fusaient et on entendait quelques « Libérez Marianne ! »

    Prenant la parole devant les siens, le maire rappela « le droit pour les artistes de créer, pour le public de voir leurs œuvres et pour les citoyens de réfléchir et de penser librement ». Retentit alors une Marseillaise entonnée par les frontistes, à laquelle devait répondre une autre Marseillaise chantée par les contre-manifestants. Chacun la sienne. Les frontistes quittèrent les lieux, sans heurt, pour aller distribuer leurs tracts à la sortie de la gare RER de Fontenay. Des tracts où il est écrit « Si Marianne n’a pas de race, ni de couleur, elle a une nationalité et elle est française ».

    « On va pas mettre deux flics devant »

    Corine Pagny a téléphoné pour dire qu’elle était désolée, et le commissaire de l’exposition lui a répondu qu’en Tunisie, où elle se trouve actuellement, « des gens meurent pour la liberté d’expression ». Pour sa part, M. Voguet rappelle que le lieu où se trouve la Marianne de la polémique est une salle d’exposition qui accueille les réunions du conseil municipal et qu’aucune ne s’y tiendra avant fin octobre. La prochaine aura donc lieu sous le regard de la traditionnelle Marianne.

    En attendant, Gregor Podgorski, à qui Corine Pagny a offert son œuvre, dit craindre « une initiative individuelle ». C’est pourquoi il est « peu optimiste » quant à sa pérennité. Il n’imagine pas qu’elle puisse faire l’objet d’une surveillance particulière : « On va pas mettre deux flics devant. »

    Si cette Marianne revisitée survit à cette exposition, elle sera à nouveau visible début janvier, toujours à Fontenay, dans un autre lieu, la Maison du citoyen, dans le cadre d’une autre exposition collective sur les libertés et leurs manques. « Elle m’appartient. Je la mettrai ! », affirme M. Podgorski. Alors une nouvelle polémique est-elle à prévoir ? A moins que le changement de lieu, moins symbolique, ne la désamorce, d’autant que les élections régionales auront rendu leur verdict.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/06/a-fontenay-sous-bois-l-exposition-d-une-marianne-revisitee-cree-la-polemique_4783578_823448.html#zuwyhHa6KW8tXV4Z.99
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/06/a-fontenay-sous-bois-l-exposition-d-une-marianne-revisitee-cree-la-polemique_4783578_823448.html#zuwyhHa6KW8tXV4Z.99

     

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    94Citoyens

    Fontenay-sous-Bois mobilisé pour défendre sa Marianne du monde

    Fontenay-sous-Bois mobilisé pour défendre sa Marianne du monde

    La pluie n’a pas découragé les Fontenaysiens, militants Front de Gauche, PS, écologistes, associatifs ou artistes. Entre 100 et 150 étaient au rendez-vous ce lundi 5 octobre à 17 heures pour défendre la Marianne réfugiée de l’artiste Corine Pagny, exposée dans le hall de l’hôtel de ville, alors que le FN du Val-de-Marne avait appelé à manifester à cette même heure.

    Du côté du Front National, une quinzaine de militants étaient sur place, dont leconseiller d’opposition de Villiers-sur-Marne Gilles Parmentier, de Créteil Gaétan Marzo, de Champigny Virginie Récher, le représentant du Siel à Fontenay Christian Tollari et même Dominique Bourse-Provence,tête de liste Val-de-Marne aux élections régionales de décembre, lequel en a fait son premier acte de campagne dans le département. Sous une pluie battante, une première confrontation commence, modérée par un cordon policier. « Fachistes, collabos« , clament des contre-manifestants, un autocollant représentant la Marianne qui fait polémique sur leur vêtement. « C’est vous les collabos », répond un manifestant. Après quelques échanges un peu vifs, sans dialogue, les militants FN rebroussent chemin pendant qu’élus et associatifs fontenaysiens organisent des prises de parole devant l’entrée de la mairie. Suivra quelques instants plus tard une seconde confrontation alors que les militants FN ont entonné une Marseillaise dans la rue. La foule qui s’était rassemblée pour les allocutions se déplace à nouveau, le cordon policier toujours entre les deux. Une seconde Marseille est chantée, cette fois par les contre-manifestants.

    Manif et contre manif FN Marianne Fontenay 9

    « C’est la remise en cause du droit de création, de la liberté des artistes de nous étonner, de nous séduire et même de nous déranger », insiste le maire PCF, Jean-François Voguet. La réaction de ce parti extrémiste nous rappelle les heures les plus noires de notre histoire, celles où l’on brûlait les livres, les oeuvres… avant de brûler les hommes… » Non présente sur place,  la Marianne Buste satirique en plâtre de Claude Brune-Gilles credit Assemblée nationaledéputée Laurence Abeille a fait porter un communiqué, rappelant « qu’il n’y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. » Voir le texte officiel de l’Assemblée nationale. « A l’Assemblée nationale, une salle recèle des dizaines de Marianne, de toutes les périodes. Elles sont diverses, elles reflètent leurs époques, et l’invention artistique », pointe l’élue. Dans les vitrines, certaines font même franchement la tête (voir ci-contre).

    Gregor Podgorski« Lorsque l’artiste, Corine Pagny, a appris les réactions autour de son oeuvre, elle s’est demandée si c’était de sa faute, si elle devait avoir honte, je lui ai dit au contraire qu’elle devait être fière« , réagit Gregor Podgorski (photo), organisateur de l’exposition, qui regroupe chaque année 104 artistes contemporains sélectionnés par ses soins. « Ce n’est pas la première fois que nous exposons une Marianne dans cette exposition. L’an dernier, nous en avions une aussi, qui avait un air un peu pochtron, mais cela n’avait pas suscité la polémique car elle était blanche. Cette année, plusieurs artistes travaillaient sur les migrations et nous avons choisi de regrouper cette thématique dans le hall de l’hôtel de ville. En discutant avec Corine Pagny, j’ai lancé, de manière informelle. Si tu veux faire une Marianne, vas-y. Elle a aussitôt répondu avec enthousiasme et a proposé une oeuvre quelques jours après », explique l’artiste-organisateur. « La Marianne de Fontenay crée par Corinne Pagny fait réagir, débattre, réfléchir ? Tant mieux ! C’est là le rôle de l’art », pose également Christian Favier, président PCF du Conseil départemental qui a également envoyé un communiqué de soutien à la manifestation, tout comme le PS, EELV et le PCF local.

    Manif et contre manif FN Marianne Fontenay 6

    Oeuvre de Corine Pagny à partir du portrait d’une jeune réfugiée prise par la photographe Nathalie Bardou dans les campements de Calais en 2014, cette Marianne du monde portant un carton représentant un gros pouce Facebook avec écrit en dessous « like me » juxtapose trois univers : les réseaux sociaux où il est facile de s’engager sur tout et n’importe quoi en levant un pouce virtuel, le symbole de la République et la réalité vécue par cette jeune réfugiée dont on ne voit que le regard dans ce cliché en noir et blanc. Une triple interpellation.

    Marianne Fontenay oeuvre de Corine Pagny avec photo de Nathalie Bardoux

    Les deux Mariannes se partagent le hall

    Dans le hall de l’hôtel de ville, peuplé pour un mois d’oeuvres évoquant l’exil et les affres du voyage, le buste de la Marianne « habituelle » demeure, imperturbable à toute agitation, à l’entrée de la salle d’exposition, en dessous d’un poster Je suis Charlie. Elle n’est simplement plus sur son piédestal habituel. « Nous avons gagné, ils ont été obligés de la sortir du placard du bureau du maire », se réjouit Virginie Récher. « Le buste n’a jamais été remisé dans le bureau du maire et est toujours resté dans le hall depuis le début de l’exposition« , dément le directeur de cabinet, qui précise que le buste de Marianne ne sert qu’au moment des mariages et des conseils municipaux et qu’aucun conseil municipal ne se tient pendant l’exposition. Et de rappeler comme Laurence Abeille que, de toutes façons, chaque mairie est libre de choisir sa Marianne. « Nous nous demandons pas aux villes de retirer les Marianne en Brigitte Bardot sous prétexte qu’elle est sympathisante FN ! »

    Marianne Fontenay

     

    Du côté du FN, bien que très minoritaire sur le terrain, on estime que cette manifestation a atteint son but. « Nous en avons profité pour aller tracter au RER, et beaucoup ont pris nos tracts, indignés. Quant à la pétition, elle a déjà recueilli 76 signatures« , se réjouit Virgine Récher tout en regrettant un blessé, Christian Tollari, « dont le doigt a saigné longtemps après un accrochage de parapluie. »

    Manif et contre manif FN Marianne Fontenay 8

    Gildas Lecoq (UDI), président du groupe d’opposition LR-UDI au sein du Conseil municipal de Fontenay, renvoie pour sa part chaque camp dos à dos. « Nous trouvons indécent que les partis d’extrême droite et d’extrême gauche jouent sur un sujet où les habitants attendent autre chose qu’un buzz local. Nous ne participerons pas à ce petit jeu entre amis extrémistes, auto-alimenté autour de rien, et qui se détourne des hommes et des femme qui nous ont élus. D’un côté, un parachuté du FN dans le Val-de-Marne en profite pour lancer sa campagne, alors que ce n’est pas la première fois qu’un buste de Marianne en remplace un autre quelques semaines. De l’autre, le Front de Gauche en profite aussi pour exister médiatiquement« , s’agace l’élu d’opposition.

    Un faux procès pour le maire de Fontenay. « Nous ne pouvons pas renoncer à la liberté d’expression, défend l’élu. S’abstenir d’encourager cette démarche artistique, c’est donner raison aux extrémistes, c’est reculer.«

     

  5. Buste d’une Marianne

    COMMUNIQUÉ D’EUROPE ECOLOGIE LES VERTS FONTENAY-SOUS-BOIS
    Le Front National a annoncé un rassemblement devant la Mairie de Fontenay-sous-bois ce lundi pour exiger le retrait d’un buste d’une Marianne réfugiée et migrante exposée à l’Hôtel de Ville dans le cadre de l’exposition Art Cité.

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts de Fontenay-sous-bois défend le droit des artistes à s’exprimer dans le cadre de cette importante manifestation culturelle qu’est Art Cité. Il réaffirme que c’est l’honneur de la République d’accueillir réfugié-es et migrant-es et qu’il faudrait au contraire améliorer encore les conditions d’accueil des réfugié-es et migrant-es qui cherchent à s’installer dans notre pays.

    Contre le racisme, la haine et le rassemblement du Front National, Europe Ecologie les Verts appelle à se rassembler ce soir à 17 heures devant la Mairie avec la municipalité et l’ensemble des forces attachées à l’accueil des migrant-es.

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    COMMUNIQUÉ DE LAURENCE ABEILLE, DÉPUTÉE DU VAL DE MARNE
    J’appelle tous les Fontenaysiens à manifester pour défendre la liberté d’expression et dire leur refus du racisme !
    La ville de Fontenay sous Bois accueille depuis plusieurs années « Artcité », grand salon d’art contemporain, dans de nombreuses salles municipales.
    Cette année, l’une des sculptures, représentant une « Marianne » déplaît aux racistes du Front National qui, par la voix de son candidat aux régionales en Ile de France, Wallerand de Saint Just, appellent à une manifestation devant l’hôtel de Ville de Fontenay aujourd’hui.
    L’art a toujours exprimé des points de vue, des opinions, et je suis fière que ma ville permette à de nombreux artistes d’exposer leurs oeuvres, en toute liberté.
    J’appelle tous les Fontenaysiens à manifester pour défendre la liberté d’expression et dire leur refus du racisme !
    A l’Assemblée nationale, une salle recèle des dizaines de Marianne, de toutes les périodes. Elles sont diverses, elles reflètent leurs époques, et l’invention artistique.
    Sur le site de l’Assemblée nationale, on trouve ce texte.
    Je mets en exergue la phrase ci-dessous, qui me semble importante de souligner aujourd’hui.
    « Il n’y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. « 
    Le texte dans son intégralité :
    C’est la Convention, en 1792, qui a décidé de représenter la République sous les traits d’une femme coiffée du bonnet phrygien, emblème de la Liberté. Le surnom familier de Marianne lui a été donné à la même époque, dans le Languedoc d’abord, par la « vox populi ». Sans doute parce que ce prénom, formé du nom de la Vierge et de sa mère, était très répandu dans le petit peuple, au XVIIIe siècle, et qu’il convenait donc à la jeune République qui en était issue.
    La coutume d’installer un buste de Marianne dans les mairies remonte aux premières années de la Troisième République. Mais en 1871, pour donner du nouveau régime une image plus sage, le président Adolphe Thiers a interdit la représentation du bonnet révolutionnaire, considéré comme un « emblème séditieux ». C’est pourquoi les plus anciennes Mariannes de mairie sont simplement coiffées d’une couronne végétale composée d’épis de blé, de feuilles de chêne ou de rameaux d’olivier, parfois surmontée de l’étoile, symbole des Lumières. Le bonnet phrygien ne réapparaîtra qu’en 1879.
    Il n’y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. Ainsi s’explique l’extraordinaire diversité des bustes de mairie. Récemment, la mode a voulu qu’on donne à Marianne les traits d’artistes célèbres, mais elle a eu bien d’autres visages, aimables ou sévères, et toujours anonymes, comme en témoigne cette exposition.
    Au XIXe siècle, Marianne a fait l’objet d’une véritable dévotion populaire. On trouvait dans le commerce quantité de petits bustes en bronze ou en plâtre qui prenaient place chez les républicains fervents, à l’instar du crucifix ou de la statuette religieuse dans les foyers catholiques. Cette production à usage domestique a totalement disparu.
    Les bustes de Marianne de la collection Pierre Bonte, ont été installés dans quatre vitrines du vestibule de la Bibliothèque, en septembre 2005.

  6. COP21, Concilier prospérité et lutte contre le changement climatique ?

    Nous nous associons :

    Prochain débat du Forum politique nogentais

    lundi 12 octobre à 20h30 précises, à l’école Galliéni — entrée libre et gratuite

    16, bd Galliéni à Nogent-sur-Marne (face au marché central) — plan d’accès : cliquez ICI

     

    Comment concilier prospérité et lutte contre le changement climatique ?

    • A quels défis environnementaux sommes-nous confrontés à moyen et long terme ?
    • Quelles sont les forces en présence et les rapports de force ?
    • Présentation de différentes approches : la transition écologique, la croissance verte, la décroissance.
    • Quelles sont leurs similitudes et leurs différences ? Quels peuvent être leurs leviers ?
    • Peuvent-elles constituer des chemins de sortie de crise ? A quel prix ? Qui paiera ?

     

    Jean-Marie Chevalier

    professeur d’économie à Paris-Dauphine, membre du Cercle des économistes,

    ancien directeur du Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières

    Co-auteur de : La croissance verte, une solution d’avenir ? et de : Climat : il est urgent d’investir (Cercle des Economistes),

    de : Transition énergétique : les vrais choix (Odile Jacob), et de : L’énergie en état de choc (Eyrolles)

    Auteur du rapport du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier ministre

    « Les marchés du gaz et de l’électricité : un défi pour l’Europe et pour la France »

    fiche Wikipedia de Jean-Marie Chevalier

    video : interview de Jean-Marie Chevalier

     

    Géraud Guibert

    président du think tank transpartisan La Fabrique écologique  www.lafabriqueecologique.fr

    ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Écologie (Nicole Bricq),

    ancien secrétaire national du PS chargé de l’environnement, Conseiller maître à la Cour des comptes

    co-auteur de Pourquoi attendre ? Innover pour le climat (avec 4 anciens ministres de l’écologie : C. Jouanno, N. Kosciusko-Morizet, Ph. et D. Voynet)

    présentation du livre

    auteur de Le Bonheur est-il dans la décroissance ? (Fondation Jean Jaurès), de Tous écolos …et alors ? (Lignes de repères)

    et de La contestation des grands projets d’infrastructures (revue Esprit, octobre 2013)

    fiche Wikipedia de Géraud Guibert

    video : interview de G. Guibert

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    LE FORUM POLITIQUE NOGENTAIS

     

    Ce débat est organisé par le Forum Politique Nogentais, une association locale, sans affiliation politique, constituée au lendemain de l’élection présidentielle de 2002.

    Cette association souhaite (re)donner envie de s’intéresser au politique.

    Dans ce but, elle organise chaque mois un débat public sur une question politique ou sociale, en donnant sa place à une critique positive, pour aller au fond des problèmes, loin du buzz, des petites phrases et des sondages.

    Les débats ont lieu Nogent-sur-Marne (94), autour de spécialistes, acteurs de la société civile, militants, élus ou experts. Ils sont ouverts à tous.

  7. Soirée débat « Changement climatique, le devoir d’agir »

    Le Secours Catholique, Pax Christi, CCFD terre solidaire vous invitent à une soirée débat sur le changement climatique.

    A quelques semaines de la COP21, conférence mondiale pour le climat :

    « Changement climatique, le devoir d’agir »

    avec la participation de la Fondation Nicolas Hulot et d’autres associations

     

    Vendredi 9 octobre 2015 à 20h30

    Maison du Citoyen et de la Vie Associative

    16 rue du Révérend Père Aubry

    à Fontenay sous Bois (94120)

  8. Gourmandines : Fruits et légumes de saison… à consommer sans modération !

    Comme chaque année, la ville de Fontenay entre en Gourmandines : un espace fait de rencontres, de découvertes, de saveurs et de goûts… Si les cucurbitacées, courges comprises font les belles de saison, fruits et légumes sont eux aussi à l’heure de ce rendez-vous gustatif. De nombreuses expositions, comme celle présentée par le Jardin botanique de Lyon expliquera les raisons de ces sauvageonnes, qui rampantes ou grimpantes toutes en vrilles et poils, étonnent la main et sont reines au palais.

     

    S’il est vrai que les apports vitaminiques des fruits et légumes sont nécessaires pour un bel équilibre alimentaire, qu’en est-il du goût, des saveurs et des apprentissages ? Comment tailler la croute d’un fruit hors saison ? Pourquoi les légumes cultivés hors sol friment-ils toujours dans nos cabas ? La malbouffe aurait-elle gagné la loi dans ce bazar d’insipidité ?

     

    Les Gourmandines vous invitent à la réflexion : entre ateliers éducatifs pour les plus jeunes et dégustations ouvertes à tous, les chemins conduisent vers la connaissance du sensible et les Gourmandines aiguisent donc les appétits. Marc Chenue, alchimiste siropier vous invitera en labo, à suivre quelques recettes. Eric van Osselaer nous fera entendre les chants de l’endive-chicon, l’expressivité du poireau et de la carotte électriques. Des soirées et conférences-dégustations en profiteront comme à chaque fois pour se tailler une belle part dans ce programme.

     

    Le Marché paysan, socle de cette initiative, s’installera avec ses producteurs (venus avec ou sans tracteur) qui vous parleront de terroir, de culture, de produits, de la vie quoi !

    Expositions

    Qu’est-ce qu’une courge ?

    Du 6 au 17 octobre – de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h
    Centre municipal de Santé – 40 bis, rue Roger-Salengro
    Les cucurbitacées (pastèque, concombre, melon, cornichon, courge…) comprennent environ 800 espèces réparties en 120 genres. Ce sont des plantes annuelles ou vivaces, rampantes ou grimpantes, presque toujours munies de vrilles et de poils rugueux. Le terme de « courge » regroupe 3 genres : cucurbita, beninsica et lagenaria. Exposition du Jardin botanique de Lyon.

    Les plantes alimentaires

    Du 6 au 17 octobre (sauf les lundis)
    Parc des Epivans – 28, av. de Neuilly
    Les plantes apportent de multiples ressources alimentaires aux êtres humains. Elles permettent aussi la fabrication de produits à base de fibres, de bois, d’huiles, de latex… et sont également utilisées pour leurs vertus médicinales.

    À Fontenay on aime les fruits et les légumes de saison !

    Du 5 au 17 octobre
    Sentier du bois Guérin-Leroux
    35 Fontenaysiens et agents municipaux posent avec un fruit ou un légume. L’occasion de découvrir ou re-découvrir l’origine, la saison et les propriétés nutritives de ces « trésors de la terre ».

    Ateliers, visites, conférences, dégustations

    Visites guidées de l’exposition Les plantes alimentaires

    Du mardi 6 au dimanche 18 octobre
    Visites guidées du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
    Samedi et dimanche visite libre de 10h à 17h
    Parc des Épivans – 28, av. de Neuilly

    Découverte de diverses plantes alimentaires, de leurs bienfaits pour la santé, de leur saisonnalité. Dégustation de plusieurs fruits et légumes de saison.
    Renseignements au 06 26 09 70 49

    Plaisir et vitamines

    Mercredi 7 octobre – ouvert au public de 9h30 à 12h
    Vergers de l’îlot – passage Guérin-Leroux
    Atelier jeu et quizz pour apprendre aux enfants à composer un repas équilibré. Avec la participation de la Ligue contre le cancer 94.
    Réservée aux enfants.

    Fabrication de sirop de courge

    Mercredi 7 octobre à 14h
    Centre municipal de Santé Roger-Salengro – 40 bis, rue Roger-Salengro
    Le sirop de courge est une idée originale et de saison pour agrémenter les boissons chaudes et les desserts. Marc Chenue, notre alchimiste siropier, confectionnera en direct ce sirop que l’on pourra déguster. Quelques recettes seront délivrées.

    Spectacle concert de fruits et de légumes

    avec Eric van Osselaer
    Mercredi 7 octobre à 14h30
    Club Gaston-Charle – 6 rue Gaston-Charle
    Musique du jour avec les sons étranges et évocateurs des primeurs, batterie de fruits et légumes frais, carottes électriques, chant de l’endive et expressivité du poireau. Ce sont quelques éléments d’une cuisine musicale qui joue au palais de nos oreilles, une performance vivante où
    ce que l’on voit, goûte et entend titille les tympans de notre mémoire.
    Réservation conseillée au 01 48 73 41 53

    Fête des légumes

    Samedi 10 octobre de 14h à 17h
    Ludothèque Olympiades – 11, av. des Olympiades
    Exposition Plaisir et vitamines, concert spectacle de légumes avec Eric van Osselaer d’Evolplay, réalisation d’instruments de musiques. Confection de brochettes de fruits et de dips de légumes avec leurs sauces.
    Atelier sur le goût et jeux et coloriage des 4 saisons.
    Avec la Ligue Contre le Cancer 94.
    Pour parents et enfants. Renseignements au 01 48 77 88 31

    Les tapas de fruits et légumes

    Mardi 13 octobre à 14h30
    Club Ambroise-Croizat – 64 rue Jules-Ferry
    Les tapas sont une version originale pour consommer crus ou cuits des fruits et légumes à l’heure de l’apéritif ou du goûter. Confection collective sur place de tapas, distribution d’idées originales à reproduire pour vos invités avec les produits de saison.
    Tout public. Réservation conseillée au 01 53 99 97 49

    Confection de jus de fruits et de légumes

    Mercredi 14 octobre – ouvert au public de 9h30 à 12h
    Vergers de l’îlot – 37 bis, rue Guérin-Leroux
    Le grignotage est monnaie courante. Alors pourquoi ne pas grignoter un jus de fruits ou de légumes ? C’est ludique, agréable et créatif. Cette animation permettra aux enfants de donner des recettes de jus à leurs parents et amis.
    Avec François Demeerseman, animateur en goût et apiculteur.
    Destinés aux écoles élémentaires et aux centres de loisirs.

    Intervention sur le thème « Manger équilibré, qu’est-ce que c’est ? » et exposition Plaisir et vitamines

    Jeudi 15 octobre
    Ecole Henri-Wallon
    Lors de cette animation, les élèves apprendront à reconnaître les différentes familles d’aliments. En fin de séance, ils goûteront plusieurs aliments les yeux bandés afin de découvrir les différents goûts.
    En partenariat avec la Ligue contre le cancer 94.
    Réservée aux scolaires.

    Soirée dégustation

    Jeudi 15 octobre à 19h30
    La Fontenaysienne – 44 bis, rue de la Fontaine
    Guy Blanchard et ses acolytes vous proposent un menu d’automne avec quelques surprises gustatives : Verrine de saumon, avocat, tomates, crevettes, sauce tsatsiki ; Pintade aux figues fraîches et pommes caramélisées ; Purée de pomme de terre vitelotte ; salade de fruits de saison à la vanille et la badiane, vin.
    Réservation obligatoire et paiement à l’Office de tourisme
    4 bis, avenue Charles-Garcia au 01 71 33 57 91 – Tarif 10 euros

    Soirée Mix et châtaignes

    Samedi 17 octobre à 18h
    Au Mille Plateaux – 4, rue Alfred de Musset
    Soirée dégustation de châtaignes de l’Aveyron et distribution de colis de veau bio (sur pré commande auprès de l’association), en présence des producteurs et au son d’un mix imaginé par le duo Nightowl.
    Renseignements au 06 37 97 84 78

    Animation proposée par les commerçants forains de nos marchés

    Mercredi 14 octobre à 9h30
    Marché Moreau-David
    Visite du marché par une classe, atelier culinaire dirigée par Stéphane Dozier et atelier ludique pour les enfants. Chacun des enfants repartira avec différents cadeaux en souvenir de cette matinée sur le marché.

    Samedi 17 octobre à partir de 15h
    Marché de Verdun
    Démonstrations culinaires par la chef de cuisine Nastasia Lyard, préparation de recettes sous forme de bouchées, dégustation offerte à la clientèle.

    Marché paysan

    Vendredi 9 octobre de 12h à 23h et samedi 10 octobre de 10h à 18h
    Place Moreau-David

    En savoir plus

    Les Gourmandines, c’est aussi :

    • 36 classes et 15 groupes de centre de loisirs (soit 1400 enfants) participeront à cette édition des Gourmandines.
    • Durant la quinzaine, les animateurs de la pause méridienne sensibiliseront les enfants à l’éveil sensoriel à travers les 5 sens et les 4 saveurs.
    • Les ludothèques proposeront des jeux autour des fruits et légumes.
    • Des repas aux saveurs automnales seront servis par la restauration collective municipale, La Fontenaysienne dans les restaurants scolaires et les clubs de retraités.

     

    source : http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/actualites/evenements/resultat-en-savoir-plus/gourmandines/3bbbd8c599105d2cef52407b13869b6d/index.html

  9. Présentation de la saison culturelle

    La présentation de la saison culturelle est à juste titre un moment festif et attendu. Et je crois que le programme de la saison qui va vous être présenté ce soir est particulièrement riche , faisant la part belle à la diversité des modes d’expression artistique, à la diversité des cultures et à la création contemporaine. Et je voudrai chaleureusement remercier toute l’équipe du service culturel pour le travail qu’elle accomplit.

    Je ne voudrai pas gâcher la fête, mais il faut le dire , ce travail  se déroule dans un contexte de plus en plus difficile. Nous vivons aujourd’hui dans un monde dangereux,  plus dangereux qu’hier. Nous avons connu en France cette année  des drames terribles qui ont touchés des artistes que nous aimions , soucieux de la liberté d’expression, qui ont touchés certains de nos concitoyens de confession juive, parce qu’ils étaient juifs et plus généralement nous voyons monter un peu partout des forces obscures, au Moyen Orient bien sûr, mais aussi chez nous en Europe, en Hongrie par exemple mais même en France malheureusement ou le nationalisme, le populisme et la xénophobie semblent chaque jour gagner du terrain. Des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre et la misère frappe à nos portes et ne rencontrent pas toujours l’accueil qu’il seraient en droit d’attendre du pays des droits de l’homme. Nous vivons un siècle dangereux  également car nous sommes à la croisée des chemins en matière d’environnement. Nous savons désormais que les activités humaines sont responsables de dérèglements climatiques importants et que si nous ne changeons pas très rapidement de modèle de développement les conséquences pour la vie sur terre seront dramatiques et irréversibles.

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    Dans le domaine qui nous rassemble ce soir, celui de la culture , on parle de désastre  industriel. Le mot malheureusement n’est pas trop fort .Car face à la baisse des dotations financières et au désengagement de l’Etat, l’effet ricochet a été quasi immédiat. Les réductions budgétaires s’enchaînent dans toutes les territoires et souvent frappent de plein fouet les activités culturelles. Plus de 200 festivals ont été annulés en France en 2015. On chiffre entre 10 000 à 15 000 le nombre des représentations en moins sur l’ensemble du territoire. Nous sommes dans une situation jamais connue en terme de perte d’emplois artistiques. Nous assistons à la mort de dizaines de Cie de danse, de théâtre , de groupes musicaux et bien sûr ce sont les plus fragiles, donc souvent les plus jeunes qui disparaissent en premier. Je voudrai citer quelques lignes d’une récente interview d’un comédien Fontenaysien célèbre, Philippe Torreton qui dit : «  Je souscrit tout à fait à l’expression « d’accident industriel ». Et ça m’inspire de la colère et de l’incompréhension. Je trouve qu’économiser sur la culture, c’est tellement bête, inintelligent, c’est presque criminel. On a  beaucoup parlé du vivre ensemble après les attentats du début de l’année, mais aucune voix forte ne s’est élevée pour dire que le vivre ensemble , c’est d’abord et avant toute chose la culture. On a parlé de tout, sauf de ça. On parle de vidéo surveillance, d’instruction civique à l’école, mais personne n’a parlé de culture. Pour moi, dit-il, c’est l’arme douce mais efficace du vivre ensemble. Tout notre maillage culturel, tous ces festivals, toutes les associations, compagnies, collectifs qui passent leur temps et leur énergie à brasser les cultures, à forcer l’humain à se regarder, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, et ce que l’autre peut apporter.  C’est ça la culture ! »

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    Que feront les créateurs sans les moyens de travail et d’expression ?. Comment faire vivre des théâtres, produire des spectacles, si l’état n’a pour seule réponse que de réduire les moyens ? Et la lecture ? Et l’apprentissage de la musique ?, indispensables dès le plus jeune âge pour réduire les inégalités à l’heure où celles ci s’accroissent. Oui , l’engagement des politiques publiques est indispensable. Pour nous la culture est une priorité absolue. Nous devons l’affirmer avec force. Nous devons parier sur l’intelligence, la création, remettre en cause les idées reçues. Devant la faillite des maîtres à penser libéraux qui mènent nos sociétés dans le mur, il faut remettre les fous au cœur de la société, ceux qui disent des vérités aux rois et aux citoyens. Remettre l’imagination au pouvoir.

     

    Je voudrai conclure avec un extrait de l’intervention  d’une des voix les plus fortes de notre histoire, celle de V.Hugo en 1848 devant l’Assemblée nationale et qui a mon sens reste d’une brûlante actualité car c’est en pleine problématique de réduction budgétaire que Victor Hugo s’exprime. Et voici ce qu’il dit :

     

    « Personne n’est plus que moi pénétré de l’urgente nécessité d’alléger le budget. J’ai déjà voté et je continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l’exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources même de la vie publique et qui présenteraient une faute politique certaine. Et c’est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées sur ce que j’appellerai le budget spécial des lettres , des sciences et des arts, et quel moment choisit –on  pour le faire ? Le moment où elles sont plus nécessaire que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Car le grand péril de la situation actuelle, c’est l’ignorance. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment , devant un pareil danger, qu’on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but de combattre et de détruire l’ignorance. On pourvoit à l’éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours. Quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ? Je souhaite passionnément l’amélioration du sort matériel des classes souffrantes. C’est là le grand, l’excellent progrès vers lequel nous devons tous tendre. Mais il faut également relever l’esprit de l’homme, le tendre vers le beau, le juste, le vrai, le désintéressé et le grand. C’est là seulement que vous trouverez la paix de l’homme avec lui même et par conséquent la paix de l’homme avec la société. Pour arriver à ce but, il faudrait multiplier les écoles, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Les lieux où l’on s’instruit, où l’on se recueille, en un mot , il faudrait faire pénétrer de toutes part la lumière dans l’esprit du peuple ; car c’est par les ténèbres qu’on le perd. L’époque où vous êtes est riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents. Ce qui manque , c’est l’impulsion sympathique, c’est l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement. Je voterai contre toutes les réductions que je viens de vous signaler et qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des arts et des sciences. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable, vous avez cru faire une économie d’argent, c’est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l’honneur de la République. »

     

    Marc Brunet

  10. Orientations pour le règlement local de la publicité

    Dans le cadre de la révision du PLU, nous avons décidé de mettre en révision le Règlement Local de la Publicité qui date de 1999.

    A l’époque, ce règlement était plutôt en avance sur les pratiques en vigueur à l’époque et cela a permis de limiter l’invasion publicitaire. Nous souhaitons, au niveau du groupe EELV, que notre ville reste à l’avant-garde de la lutte contre la pollution publicitaire alors que la réglementation nationale a beaucoup avancé depuis 1999.

    Nos concitoyennes et nos concitoyens sont de plus en plus rétifs à l’irruption de la publicité dans la vie quotidienne. En témoignent les autocollants STOP PUB sur les boites aux lettres, de 10 à 15% des usagers, voire plus dans certains quartiers de notre ville. En témoigne également le développement de logiciels bloqueurs de pub dans l’accès aux sites internet.

    Il en est de même pour la pub dans l’espace public.

    Nous nous félicitons que soit proposé que la pub soit interdite dans l’ensemble de la zone AVAP et réduite aux espaces du mobilier urbain, que ce soit les espaces municipaux ou les abribus. Sans doute faudrait-il se prémunir contre une extension de la densité du mobilier urbain et prévoir quelques règles en la matière.

    Plus généralement, il nous semble que, sur l’ensemble de la ville, les panneaux publicitaires ne doivent pouvoir être installés ou maintenus que par exception et que des panneaux de 8 mètres carrés sont encore trop importants. Même si nous nous félicitons de l’idée d’interdire les panneaux de plus de 8 mètres carrés, d’interdire les panneaux côte à côte ou ceux qui cachent des maisons ou des habitations, 100 panneaux sur la ville d’au moins 8 mètres carrés, ce qui est le nombre actuel, c’est beaucoup trop !

    Nous ne sommes pas favorables à l’installation de publicités vidéo ou de publicités numériques sur la totalité du territoire de la ville, dans la mesure où cela tend à imposer des images dans la ville, de façon encore plus agressive et contraignante que la pub classique.

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    L’aspect le plus novateur concernera les enseignes. De nombreuses enseignes sont en contradiction avec la réglementation nationale et avec celle de la zone AVAP. Il faudra progressivement la faire respecter. De nombreuses enseignes sont surchargées et gagneraient à être allégées. Cela exigera un gros travail d’information, de concertation et de conviction des commerçants de notre ville pour faire respecter progressivement les réglementations.

    Enfin, nous sommes favorables à l’extinction des enseignes et vitrines lumineuses entre 22h et 6h du matin, en dehors des boutiques qui sont encore en activité. Cela participe de la lutte contre la pollution lumineuse, qui est nuisible pour les animaux.

    Cela ne dispensera pas d’une réflexion de la municipalité sur l’éclairage public mais ce sera un premier pas contre la pollution lumineuse.

     

    Voilà les orientations que nous sommes prêts à discuter dans le cadre de l’élaboration du futur Règlement Local de la Publicité.

  11. Adhésion au syndicat mixte Autolib

    Prendre la décision d’adhérer au syndicat mixte d’Autolib est une décision importante. Son coût n’est pas négligeable. Mais surtout, la commune finance la mise en place d’un premier système d’autopartage qui rappelons le fait partie des engagements de la majorité municipale.

    Le temps d’utilisation des voitures individuelles est très faible, de l’ordre de 10 à 20% du temps en moyenne.

    Le reste du temps, elles stationnent et consomment de l’espace sur la voirie ou sur des places de parking individuel ou collectif.

    Les systèmes d’autopartage ont pour but de réduire le recours à la voiture individuelle, que ce soit pour la deuxième ou la première voiture des familles. C’est un des moyens à terme de résoudre les problèmes de stationnement sur notre ville, même si cela n’est pas le seul.

    A plus long terme, cela pourrait permettre de construire des logements avec moins de places de parking, donc moins cher mais ce n’est pas encore d’actualité dans le cadre du PLU que nous voterons en décembre.

    Pour les écologistes, plus généralement, il s’agit de substituer progressivement une logique d’usage à une logique de propriété d’un certain nombre d’objets et de services. La voiture est particulièrement concernée.

    C’est en ce sens que nous voterons l’adhésion à Autolib’.

    Pour notre part, nous aurions préféré qu’il y ait d’autres choix de sociétés d’autopartage offerts sur notre commune. Force est de constater qu’Autolib’ a un temps d’avance et est la seule à avoir une dimension métropolitaine. L’adhésion des communes alentour rendait l’adhésion de Fontenay-sous-bois incontournable.

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    Nous notons également avec une grande satisfaction que sur les 5 stations, 4 seront équipées de place de recharge pour les voitures électriques particulières des habitantes et habitants et enfin que l’électricité alimentant les stations provient exclusivement d’énergies renouvelables. Comme quoi c’est possible.

    A terme, nous souhaitons que d’autres sociétés d’autopartage puissent intervenir sur la ville notamment celles qui développent l’autopartage en boucle : le véhicule est rendu à son lieu de prise en charge.

    L’autopartage est parfois utilisé comme une alternative aux insuffisances des transports en commun et non pas comme une alternative à la voiture. Il ne faut donc pas oublier l’investissement dans les transports en commun. Au-delà des projets lourds déjà existants, la commune doit continuer à peser pour améliorer la fréquence des bus qui traversent notre commune.

    Nous regrettons que l’effort de réflexion sur la fréquence et la régularité de la Navette, sur l’optimisation de son parcours n’ait pas pu aboutir avant la décision d’adhérer à Autolib’, malgré le travail d’arrache pieds de nos collègues Yoann Rispal et Claude Mallerin.

    Le maillage par les transports en commun en petite couronne doit devenir aussi dense qu’il l’est à Paris. C’est ce qui permet que les parisiennes et parisiens soient ceux qui possèdent le moins d’automobiles.

    Enfin, l’investissement dans Autolib ne doit pas nous amener à renoncer au développement des circulations douces piétonnes et cyclistes dans notre ville. Beaucoup a été fait mais il faut améliorer la continuité du réseau de circulations douces et notamment mais pas uniquement au niveau de la trame verte de notre ville. Il est souhaitable que l’effort d’investissement ne soit pas oublié cette année même s’il est modeste et qu’il bénéficie de nouveaux développements l’an prochain, d’autant que nous bénéficions de subventions pour le faire.

    Autolib’ et l’autopartage ne sont qu’un élément des politiques d’apaisement des circulations.

    Notre crainte serait que cela reste le seul.

  12. L’île-de-France étouffe, nous voulons qu’elle respire !

    Les Franciliens ont besoin d’air.
    Nous ne pouvons plus accepter comme une fatalité qu’ils paient de leur santé et de 6 mois d’espérance de vie le fait de vivre dans leur région.
    Nous ne pouvons plus accepter qu’ils soient victimes de 30 ans d’inconséquence et d’irresponsabilité de l’État français, qui a outrageusement favorisé le diesel sous le poids du lobby automobile, et ignoré les alertes que seuls lançaient les écologistes. Avec à la clé des valeurs limites de pollution régulièrement dépassées, particulièrement en Île-de-France et, en avril 2015, une mise en demeure de l’Union européenne l’enjoignant à prendre des mesures « rapides, ambitieuses, efficaces » pour protéger la santé de ses citoyens…
    C’est pourquoi le Rassemblement écologiste et citoyen fait de cette question la priorité n°1 de son projet pour l’Île-de-France.

    EN FINIR AVEC LA POLLUTION DE L’AIR, UNE URGENCE SANITAIRE ET SOCIALE EN ÎLE-DE-FRANCE
    Les niveaux de pollution moyens sont très élevés. On évoque le sujet lors des pics de pollution, mais c’est toute l’année que nous en subissons les impacts. Il n’y a que 3 jours d’air pur par an à Paris. La situation est alarmante sur plusieurs polluants : pour les Nox, 2,3 millions de Franciliens (dont 90 % des Parisiens) respirent un air de mauvaise qualité ; pour les particules fines PM2.5, 90 % des Franciliens sont concernés par un dépassement de l’objectif de qualité fixé par l’OMS.
    Les conséquences sanitaires sont majeures, et les coûts induits en soins et en arrêts de travail, exorbitants, comme le montre le récent rapport de la sénatrice EELV Leïla Aïchi.
    La pollution atmosphérique est un fléau pour toutes et tous, à domicile, en déplacement, au travail ou dans les loisirs de plein air. Mais elle l’est plus encore pour les plus fragiles. Lors des pics de pollution, ce sont les enfants, les asthmatiques, les personnes âgées qui restent à la maison, pas les voitures.
    C’est aussi une inégalité sociale. Ce sont en effet les moins fortunés qui en sont les premières victimes : parce qu’ils habitent près des axes les plus pollués, parce qu’ils doivent parcourir de plus grandes distances entre domicile et travail, parce qu’ils ont moins de possibilités d’aller respirer un air de meilleure qualité le temps d’un week-end ou des vacances. L’urgence écologique est aussi une urgence sociale.

    NOTRE AMBITION : CHANGER D’AIR EN ÎLE-DE-FRANCE !
    Nous voulons changer d’air en Ile-de-France. Déclarer la guerre à la pollution pour passer d’une région suffocante à une région respirable. Reconquérir les villes et l’espace public pour rendre de la qualité de vie et du pouvoir d’achat aux Franciliens.

    Changer d’air en Île-de-France, cela signifie d’abord se fixer des objectifs ambitieux. Je veux, en 5 ans, revenir à un niveau de qualité de l’air qui ne mette plus en danger la santé des Franciliens. Nous nous engageons ainsi à diviser par 5, en 5 ans, la population exposée à un air de mauvaise qualité selon les normes de l’OMS.
    Nous investirons 3 milliards d’euros dans un grand plan de lutte contre la pollution pour accompagner les ménages et les entreprises dans une véritable révolution écologique des déplacements et des modes de transport, dans une Île-de-France libérée du diesel et passée à l’heure des transports propres.
    Pour financer ce plan, nous renverserons la logique économique actuelle, en rendant plus cher ce qui pollue et accessible ce qui ne pollue pas. Notamment à travers l’instauration d’une pollutaxe régionale sur les poids lourds et les autocars, et la réorientation des crédits de développement économique à 100% vers les filières propres.
    Enfin nous ferons de la Région un véritable acteur de la protection des Francilien.ne.s, cheffe de file sur la qualité de l’air, en étendant et en modernisant massivement les moyens d’information et de prévention en matière de pollution atmosphérique, notamment par le déclenchement automatique de la circulation alternée et de la gratuité des transports en commun dès l’annonce des pics, et le soutien aux villes candidates à l’extension des zones à circulation restreinte.
    Le plan que nous présentons aujourd’hui est ambitieux, détaillé et chiffré. Il est à la mesure de l’enjeu majeur de la qualité de l’air dans notre région, pour que dans 5 ans, ce ne soient plus nos enfants qui soient cantonnés à la maison quand l’air devient irrespirable. Il est temps de changer d’air en Île-de-France !

    Emmanuelle Cosse,
    et les candidats du Rassemblement écologiste et citoyen

  13. Alternatiba – jeudi 24 septembre à l’Ecoparc

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    • 15h30: Arrêt des cyclistes du Tour Alternatiba à l’Ecoparc des Carrières, rue de la Matène à Fontenay-sous-Bois

    Avec signature du « Pacte pour la transition » par le maire.

    Suivront :

    • Un rassemblement festif et Climate Pride à 18h devant la Mairie de Montreuil pour partir en cortège vélos et piétons jusqu’au Terrain d’aventure du Bas Montreuil.
    • Une soirée exceptionnelle dès 19h30 à Comme Vous Émoi, avec les associations locales, les fondateurs d’Alternatiba et les cyclistes du Tour Alternatiba pour un débat et la projection d’un documentaire exclusif sur les alternatives écolos à Montreuil.
    • Et jusqu’à 22h30 se tiendra une Disco Soup, un bar et le concert du groupe montreuillois « Le battement chapardé ».

     

     

     

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    .Le samedi 26 et dimanche 27 septembre, Alternatiba poursuira la mobilisation pour le climat et les solutions alternatives avec l’arrivée du Tour à Paris et le grand Village des Alternatives, Place de la République.

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    Le 18 juin 2015, L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été la première ville française à signer le pacte pour la transition citoyenne.

    Son maire, Michel Bourgain, revient pour la FEVE sur cette initiative. http://lafeve.fr

    Qu’est-ce que le pacte pour la transition citoyenne ?

    Michel Bourgain : Il s’agit d’un engagement que le Collectif pour une transition citoyenne propose de faire signer aux élu-es des territoires, principalement ceux des communes. Ce collectif réunit 16 associations et entreprises engagées dans la défense de l’environnement et la promotion de solutions alternatives, telles que Les Amis de la Terre, Alternatiba ou Enercoop.

    En signant le pacte, on s’engage à mettre en place dans les plus brefs délais au moins 5 mesures parmi une liste de 15 proposées par le collectif. Toutes vont dans le sens une transition écologique et sociale.

    La COP 21 arrivant, les collectivités locales se doivent d’être des acteurs majeurs de la transition citoyenne. Dans ce contexte, L’Ile-Saint-Denis est la première ville en France à signer le pacte et à donner ainsi un signal fort de son engagement. Signer, c’est illustrer que même une commune modeste comme la nôtre peut mettre en place des actions concrètes pour l’environnement et pour plus de solidarité. S’engager aujourd’hui n’est pas une charge, c’est une opportunité.

    Quels engagements  en signant le pacte ?

    Michel Bourgain : L’Ile-Saint-Denis, en signant le pacte, s’est engagée à prendre 5 mesures durant la mandature actuelle :

    créer une zone de rencontre limitée à 20 km/h ;
    mettre les interstices fonciers de la ville au service de l’agriculture biologique et citoyenne ;
    élargir l’usage de composteurs ;
    mener à terme un projet d’habitat collectif et écologique ;
    délibérer en conseil municipal pour mettre la ville en zone « hors TAFTA » à la suite de la précédente mise de la ville hors Accord général sur le commerce des services (AGCS).

    Quid des 10 autres mesures du pacte ?

    Michel Bourgain : En amont de sa signature, notre île a déjà atteint plus de la moitié des objectifs proposés par le pacte. Ainsi l’hôtel de ville est alimenté à 100% par l’électricité verte d’Enercoop et le territoire comprend plusieurs installations solaires importantes. Un repas végétarien est servi chaque semaine au restaurant municipal, où 35% des aliments sont d’origine biologique. Enfin, le Pôle d’hospitalité des activités à rayonnement écologique et solidaire (PHARES) abrite, depuis plusieurs années, des associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) oeuvrant dans l’éducation populaire, l’insertion par l’activité économique, la formation pour adultes, la consommation durable…

    En nous engageant à mettre en place 5 mesures supplémentaires, nous marquons notre volonté de poursuivre notre action pour créer une ville citoyenne, écologique et solidaire.

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    Le pacte signé :

    Charte

     

  14. Crise du logement : des avancées depuis le 1er août

    Depuis le 1er août, plusieurs changements juridiques sont intervenus dans le cadre des rapports entre bailleurs et locataires. Alors que des millions de personnes peinent à se loger décemment, ces avancées issues de la loi logement (dite loi « ALUR ») sont une bonne chose, même si elles ne seront pas suffisantes pour régler la crise du logement.

    La mesure principale qui concerne notamment Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois : l’encadrement des loyers à la re-location. Désormais, le loyer des logements vacants reloués ne peut être supérieur au montant du loyer acquitté par l’ancien locataire.

    Deuxième avancée : l’introduction d’un contrat type de location, qui devra comporter plusieurs précisions dont le montant des honoraires ou le montant du loyer de l’ancien locataire.

    Dernière mesure mais dont l’ambition a été rabotée par rapport au vote des parlementaires : l’encadrement des loyers. Alors que cet encadrement devait concerner l’ensemble des « zones tendues » et donc le Val-de-Marne, la mesure ne sera mise en place qu’à Paris et seulement à titre expérimental. Laurence Abeille et l’ensemble des écologistes ont réaffirmé la nécessité d’encadrer les loyers dans l’ensemble des zones où sévit la crise du logement et où les loyers sont manifestement trop élevés.

    Pour résoudre cette crise du logement, des mesures fortes sont encore attendues !

    Le dossier sur le portail du ministère du logement : http://www.territoires.gouv.fr/louer-un-logement-ce-qui-change-le-1er-aout-2015

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    source : http://www.laurence-abeille.fr/crise-du-logement-des-avancees-depuis-le-1er-aout/

  15. Réfugiés: le mythe d’une France « terre d’accueil »

    L’accueil de réfugiés est un devoir incombant aux États démocratiques, qui consolide concrètement le principe démocratique lui-même. Il rappelle et démontre aux citoyens de ces États que la démocratie constitue un mode de gouvernement effectivement non égalé malgré ses défauts. Car c’est bien la démocratie que les réfugiés, persécutés dans leur propre pays, cherchent à retrouver en Europe au péril de leur vies.

    Notre pays n’a hélas pas été à la hauteur des principes dont il se réclame. Nos responsables politiques, dans leur grande majorité, n’ont pas su réagir ainsi qu’il convenait, perdant beaucoup de temps dans des tergiversations dont les discours et les actes des derniers mois portent la trace et perpétueront le souvenir devant l’Histoire. Cela fut vrai peut-être un peu plus à droite. Mais ce le fut aussi à gauche, assez en tout cas pour être révoltant.

     

    Grandeur de l’Allemagne, misère française ?

    La comparaison avec l’Allemagne, pour nous Français, est humiliante. Pendant que les dirigeants allemands, portés par un véritable enthousiasme populaire, acceptent de prendre plus que leur part de cet accueil, pendant qu’outre Rhin on accueillait presque 20 000 personnes en un week-end, les nôtres se contorsionnent toujours pour les 24 000 qu’ils devraient accueillir sur deux ans. Comme s’ils étaient, autant qu’une trop large part de notre opinion publique, effectivement perméables au populisme nationaliste distillé par le FN, mais aussi par certains segments de la droite dite « républicaine ».

    En fait, les petits calculs politiciens ont prévalu sur le devoir de solidarité, bafouant un principe simplement constitutionnel (alinéa 4 du préambule de la Constitution de 1946, article 53-1-4 de la Constitution de 1958) : le droit d’asile. La Constitution, ces « valeurs » de la République que l’on brandit pourtant régulièrement, à temps et à contretemps, ne vaudraient donc plus grand-chose en la circonstance ? On pourrait les contourner sans scrupule ? Rappelons-nous les polémiques insensées et indignes, il y a quelques mois, sur ces fameux « quotas » de réfugiés à accueillir.

    Il aura donc fallu la photo du petit Aylan Kurdi, retrouvé noyé sur une plage turque et la légitime émotion qu’elle a suscitée chez nos concitoyens, pour que notre exécutif envisage officiellement d’accueillir 24 000 réfugiés sur deux ans (un chiffre, « quota » ouvert vers le haut, du moins j’espère, bel et bien dicté par Bruxelles) et commence de regarder la réalité en face, une réalité qui se dessine pourtant depuis des mois – je n’ai pas oublié, pour ne parler que d’eux, les réfugiés de La Chapelle.

    Je ne sais s’il est encore temps, pour notre exécutif, de sauver un peu son image. De sauver un honneur perdu dans les circonvolutions d’éléments de langage qui, pendant des mois, ont rappelé certaines pages peu glorieuses de l’histoire de notre pays en matière d’accueil de réfugiés. Heureusement, la société civile, elle, a su réagir. Vite et dignement. Malgré ces 56% de Français qui, selon les sondages, étaient hostiles à cet accueil (quand 66% des Allemands se prononçaient pour). La société civile, oui, a su se mobiliser avec détermination, mettant en relief l’incurie des politiciens et la misère de leurs petits calculs. Une incurie et une misère qui ajoutent une justification de plus à la mésestime dont ils pâtissent auprès de nos concitoyens. Et finalement, aujourd’hui, les Français semblent désormais majoritairement favorables à l’accueil des réfugiés.

    Gestion calamiteuse des réalités humaines. Discours auto-satisfaits, depuis des mois, de notre Ministre de l’Intérieur. Crainte absurde de favoriser la montée du FN (comme s’il n’allait pas monter sans ça). Et lors de sa dernière conférence de presse, le Président Hollande n’a pas su trouver le ton juste, donner toute la solennité qu’il aurait fallu à ce qui n’est rien de plus qu’un virage de dernière minute. C’est vrai : n’est pas qui veut le Jaurès de la fin du XIXe siècle, appelant à accueillir les Arméniens fuyant les exactions turques.

    Même ces derniers jours, l’Etat n’a fait que déléguer l’organisation de l’accueil aux mairies, sans avoir lui-même rien organisé, ni en terme de sécurité, ni matériellement, et encore moins financièrement – pendant que l’Allemagne débloquait 6 milliards. Calais reste toujours un point noir, et ce ne sont pas les barbelés, les 1500 tentes promises pour plus de 3000 réfugiés, les 2 minutes de plus de temps de douche qui transformeront ce campement de la misère et de la honte. Honte pour un pays comme le nôtre.

    On a beaucoup glosé sur les motifs de l’Allemagne : déficit démographique, manque de main d’œuvre qualifiée, etc. On s’est aussi beaucoup réjoui de ce que l’on présente comme un revirement récent. Je crois surtout que l’Allemagne est en train de réécrire son histoire. Ayant tiré toutes les leçons de son passé nationaliste, raciste, antisémite, elle dit, par des actes et pas seulement par des discours : « plus jamais ça ! ». Elle administre à tous ses citoyens, et d’abord à tous ses jeunes, une belle leçon d’histoire. Oui, les Allemands, les jeunes Allemands, peuvent avoir confiance en un pays capable d’actes d’une telle dignité démocratique. L’histoire n’est pas seulement affaire de mémoire ou de « devoir de mémoire ». Elle impose que soient posés des actes, qui donnent du sens à l’existence d’une nation. L’Allemagne accepte en outre par là l’inflexion à venir son profil ethno-démographique. De cela aussi, je la félicite. Belle capacité à se transformer sans crainte, pendant que chez nous la peur de l’étranger continue d’être distillée dans les esprits par tant de politiciens (et pas seulement d’extrême droite). L’Allemagne a certes provisoirement rétabli les contrôles à certaines de ses frontières ? Et alors ? Croit-on vraiment qu’elle s’est rendue par là aux arguments des laudateurs d’une Europe forteresse ? Non point. Elle rappelle d’abord à ses voisins européens l’indignité de leur attitude, et tente par ce moyen et quelques autres de les faire enfin fléchir.

     

    Une « tradition d’accueil » ?

    La France fut certes un pays d’immigration. Entre un tiers et un quart des personnes qui vivent dans notre pays en serait issu. Reste que, pour l’essentiel, la France ne s’est montrée « accueillante » à ses immigrés qu’en période de développement industriel et de besoin de main d’œuvre. Ainsi en fut-il, par exemple, dans les années 1920, après la Première Guerre mondiale, de laquelle le pays était sorti exsangue. Les moments de recul apparaissent plutôt dans les années de crise économique (années 1930 et 1980). Ces immigrants sont d’abord des Italiens, des Espagnols, des Polonais, en fait des chrétiens (et des Européens), des hommes en âge de travailler qui font plus tard venir leurs familles ou épousent des Françaises. Et dans les années 1960-1970, vient le tour des Maghrébins, il faut des bras pour une économie en pleine expansion, ce sont les Trente Glorieuses. Ceux-là sont musulmans, à la différence de ceux qui les avaient précédés. Les Portugais, chrétiens et européens, se joignent à eux.

    Voilà qui a fait de la France, incontestablement, un pays d’immigration. Certainement pas un pays d’accueil des réfugiés.

    Les Arméniens fuyant les massacres dans l’Empire ottoman sont accueillis très frileusement et pas dans les meilleures conditions, mais, chrétiens, ils vont pouvoir être absorbés progressivement. Entre 1923 et 1927, ils seront regroupés dans le camp Oddo à Marseille et le camp du Grand Arénas. Prévu pour un millier de personnes, le camp Oddo en abritera quelque 3 000.

    Après l’avènement de Hitler, entre 1933 et 1941, les nazis cherchent à créer une Allemagne vide de Juifs. Des centaines de milliers de Juifs cherchent à quitter le pays. Avec l’entrée des troupes allemandes en Autriche, qui prélude à l’Anschluss, quelque 185 000 Juifs autrichiens se joignent à eux. Le Président Roosevelt, sous une pression politique grandissante, demande la tenue d’une conférence internationale pour faciliter l’émigration des réfugiés d’Allemagne et d’Autriche, et pour mettre sur pied une organisation internationale qui travaillerait à une solution globale du problème. Au début du mois de juillet 1938, les délégués de 33 pays se réunissent au bord du lac de Genève, à Évian. La France, comme la plupart des États conviés, y compris les États-Unis et la Grande Bretagne, et à l’exception de la République dominicaine, invoquent diverses raisons, notamment économiques, pour ne pas accepter davantage de réfugiés. On connaît la suite. Beaucoup finiront dans les camps de la mort.

    En 1939, l’arrivée massive des Républicains espagnols, quelque 500 000 à la suite de la prise de la Catalogne par les troupes franquistes, ne se passe guère mieux. Le gouvernement français, à majorité radicale socialiste de Daladier, dans un climat de xénophobie, n’a pas su préparer leur accueil et a géré cet exode sous un mode sécuritaire. Environ 275 000 sont internés dans des camps improvisés, aménagés par les prisonniers eux-mêmes. Le premier de ces camps est Argelès que le photographe Capa décrivait comme « un enfer sur le sable » (il ressemblait sans doute à notre Calais actuel). Les Républicains sont parqués sur la plage même, le camp est entouré de barbelés. Deux autres camps se trouvent à proximité, à Saint-Cyprien et à Barcarès. On incite les internés à rentrer chez eux ou à s’engager dans la Légion étrangère. Pas de baraquements, pas de latrines, pas de cuisine, pas d’infirmerie. Partout sévit la dysenterie. Ces camps serviront plus tard au gouvernement de Vichy, qui y enfermera des résistants, des Juifs, des gitans. En 1940, Vichy « cède » une partie des Républicains espagnols aux Nazis qui ont besoin de main d’œuvre. On incite les internés à rentrer chez eux ou à s’engager dans la Légion étrangère. On en déporte une partie en Allemagne, vers les camps comme Dachau, Buchenwald et Mauthausen, où environ 7 000 vont périr.

    La décolonisation apportera son lot de rapatriés : Français d’Indochine dès 1954, Français d’Algérie ensuite. Harkis, enfin, ces Algériens qui s’étaient rangés du côté de la France pendant la guerre d’Indépendance, et qui risquaient des représailles de la part du FLN. Entre 1962 et 1969, quelque 40 000 harkis avec leurs familles sont logés dans des baraquements de camps militaires, ayant autrefois servi pour d’autres populations. Un provisoire qui va durer vingt ans, dans des conditions indignes. Les rapatriés, eux, connaîtront eux une intégration autrement plus facile.

    Dès septembre 1973, 15.000 Chiliens arrivent en France. Ils fuient le pays à la suite du renversement de Salvador Allende par une junte militaire. Le prestige de l’Unité populaire d’Allende auprès de la gauche post-68 et la médiatisation des événements ont favorisé un accueil dans plutôt de bonnes conditions de cette population urbaine, éduquée, arrivée en famille (et chrétienne par ailleurs).

    A partir de 1975, des milliers de Vietnamiens et de Cambodgiens fuient le communisme. La France en accueille un bon nombre. C’est la guerre froide. Les accueillir revient à livrer sa part de combat contre le communisme. Leur religion, considérée comme une « philosophie », ne fait pas peur. Et certains grands intellectuels, Sartre, Aron, savent encore donner de la voix.

     

    Je cherche la France. Où est l’Europe ?

    Difficile de parler d’une France « terre d’accueil ». L’accueil fut souvent hésitant. Et différencié selon l’histoire, la religion, la perception des populations accueillies. Les lenteurs, la désorganisation ainsi que les craintes qui ont marqué, ces derniers mois, la gestion des flux de réfugiés actuels s’inscrit dans l’exact prolongement de cette histoire. Elles sont elles aussi liées à la provenance, à la religion et à la couleur de peau des demandeurs d’asile : majoritairement musulmans, issus du Moyen-Orient et d’Afrique. Le contexte français d’islamophobie rampante ou déclarée, la confusion entretenue entre « musulmans » et terrorisme ne sont évidemment pas étrangers à l’attentisme de l’exécutif, et à sa piètre gestion de cet épineux dossier.

    La France, la France dont j’ai rêvé, là-bas, avant de la rejoindre, lorsque j’étais encore sur le sol de cet Orient où je suis née, la France, voici des mois que je la cherche. La France qu’on nous dit « éternelle », solidaire, humaniste, capable d’accueillir indistinctement des hommes, des femmes et des enfants fuyant la guerre et la persécution, cette France-là, voici des mois-que je la cherche. Et je l’ai trouvée, sur le terrain, dans la rue, auprès des associations, auprès de ces citoyennes et de ces citoyens qui se sont mis tout de suite au travail.

    Vais-je la trouver enfin, cette France-là, au plus haut sommet de l’État ?

    Quant à l’Europe, celle des droits humains, je ne la cherche plus, hélas.

     

    Esther BENBASSA

     

    Source : Vu du Sénat # 71

  16. Nous voulons devenir un territoire bio engagé

    Elles ont bien changé nos cantines. Autrefois moins à cheval sur la provenance ou la qualité des produits, les établissements de restauration scolaire ont multiplié les engagements en faveur du bio, de l’éco-responsabilité ou de la lutte contre le gaspillage.

    Aujourd’hui, près de 75% des cantines scolaires présenteraient des produits bio dans leurs menus, à des pourcentages divers. En ce jour de rentrée, deux collèges, l’un à Saint-Médard en Jalles et l’autre à Bordeaux, ont obtenu le label « territoire bio engagé » pour leurs actions au sein de la zone de restauration.

    Une réussite qui ne se compte pour l’instant qu’en exceptions, mais qui pourrait bientôt devenir un standard de qualité. Enquête.

    Manger bio, local, éviter le gaspillage et avoir une alimentation équilibrée. La sauce n’est pas nouvelle mais elle s’invite de plus en plus dans l’assiette des écoliers. Selon les derniers chiffres de l’Agence Bio, 74% des cantines scolaires proposent des produits issus de l’agriculture biologique dans leurs menus.

    Reste à savoir dans quelles quantités… et dans les faits, on est bien loin des 20% que le Grenelle de l’environnement avait fixé pour la restauration collective en 2012. Cela dit, il existe des exceptions un peu partout en France.

    Pas dans les petites communes de moins de 1000, ou moins de 50% des cantines en proposent selon une récente enquête du magazine « 60 millions de consommateurs », mais plutôt dans des villes comme Grenoble, ou 50% des produits servis dans les maternelles et les écoles primaires sont bio (Paris voudrait d’ailleurs arriver à ce chiffre d’ici à 2030 pour l’ensemble de ses 1200 restaurants collectifs, soit 30 millions de repas.

    Actuellement, ce pourcentage est de… moins d’un tiers).

    Il faut désormais œuvrer au développement du label « territoire bio engagé », qui récompensera les établissements qui proposeront au moins 20% de bio dans leurs assiettes partout où le programme municipal le prévoit. sans avoir peur d’aller vers les 60%.

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    Une ambition locale

    Une volonté aussi bien politique que de santé publique qui doit s’accompagner d’une pratique de « circuit court ».

    C’est en démultipliant l’expérience en faisant en sorte que de plus en plus de collèges et d’écoles primaires s’y intéressent que l’idée d’elle-même s’imposera à tous.

    Pour aider les établissements qui voudraient s’engager dans une telle démarche, tous les départements et les municipalités prêtes a suivre cet engagement devraient proposer un accompagnement avec des partenaires spécialisés dans le bio, « qui savent sensibiliser les cuisiniers à l’élaboration à partir de produits de proximité, à créer de nouvelles recettes et les sensibilisent à une nouvelle manière d’exercer leur métier, ce qui valorisera leur travail auprès des enfants dans le même temps.

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    Le bio, ça coûte plus cher ?

    Dans l’esprit des parents, le bio, c’est plus cher que l’alimentation traditionnelle. Mais cette théorie se répercute-t-elle vraiment sur le prix du ticket ?

    En moyenne, trois centimes supplémentaires pour un coût en matières premières cela ne parait pas un handicap insurmontable.

    Surtout si les établissements tests décident de faire appel à des groupements d’achat à l’échelle de leur région, ce qui de fait doit rentrer également dans la définition de la production « locale ».

    Le plus simple est d’avoir comme idée de maintenir le prix du ticket de restauration dans les écoles, et de maintenir la valeur alimentaire des produits dans l’assiette. C’est une question d’organisation .

    Travailler sur les circuits courts, c’est la première étape, elle est simple.

    Travailler sur une agriculture raisonnée, ça permet aussi d’avoir des volumes relativement importants.

    Des actions concrètes et anti-gaspillage

    Plus on agira pour dégager des marges de manoeuvre à budget constant, de manière à économiser de l’argent sur certains postes pour pouvoir monter en gamme plus il sera facile de lutter contre le gaspillage.

    Selon l’enquête de « 60 millions », près d’un enfant sur deux se dit encore insatisfait de la qualité du repas servi à la cantine, d’où les plateaux dont la moitié repart bien souvent… à la poubelle. Les marges de progression sont donc très importantes.

    Devenu un enjeu sociétal, le repas de nos enfants est aussi en passe de se transformer en bras de fer entre politiques.

    En août dernier, Yves Jégo a lancé une pétition pour rendre obligatoire les menus végétariens dans les cantines, pour « éviter la stigmatisation ». Au bout de trois jours sur le site Change.org, elle avait déjà récoltée plus de 59 000 signatures. Avec bien entendu parmi les premiers signataires Laurence Abeille et tous les élus Eelv soucieux de favoriser une moindre consommation de viande pour des questions éthiques.

    Le 13 août, c’était le Tribunal administratif de Dijon qui permettait au maire de Chalon, Gilles Platret, de supprimer les menus alternatifs au porc dans les cantines de la ville, mettant ainsi fin au menu de substitution instauré à Chalon depuis 30 ans.

    Ce duel de pétition sur fond de laïcité prouve au moins une chose : les cantines scolaires sont en pleine mutation, même si le chemin s’annonce encore long avant que le « consommer bio et local » fasse partout partie du paysage quotidien des élèves, au niveau national comme régional.

    Dans les cantines qui nourrissent 500 élèves, 100 kilos par jour en moyenne sont laissés dans les assiettes, et 30 à 40% des déchets du repas terminent à la poubelle.

    Alors qu’on se le dise, il ne tient qu’à nous d’être parmi les premiers a recevoir le label du territoire bio engagé. Il est largement temps que la mobilisation en faveur du bio devienne un réel objectif municipal local.

    A suivre donc
    Dominique Macabeth

  17. Réfugiés : la France et l’Europe doivent agir sous peine de perdre leur âme

    EELV appelle à rejoindre la manifestation de solidarité en soutien aux réfugiés organisée à Paris samedi à 17h place de la République. 

    De nombreuses tragédies ont émaillé l’année 2015, transformant la mer Méditerranée en cimetière. Cet été, un nombre historique de réfugiés ont accosté sur les cotes grecques et italiennes, à la recherche de lendemains meilleurs, risquant la mort en cours de route.. Jeudi dernier, 71 corps ont été retrouvés sur le bord de la route, dans un camion, en Autriche.

    Cette succession de drames humains impose une réponse à la hauteur des enjeux. EELV dénonce la léthargie criante de la France.

    Cette inaction coupable, voire l’illusoire réponse sécuritaire tranchent avec la réponse d’une partie de l’opinion publique allemande et les déclarations d’Angela Merkel qui invoque un devoir de «dignité» pour l’Europe, alors même que l’Allemagne va accueillir cette année 800.000 demandeurs d’asile, contre environ 60000 pour la France. De même, c’est une leçon que vient de donner l’Islande, petit pays, qui a annoncé vouloir accueillir prochainement 11.000 familles syriennes.

    La France vit à l’heure actuelle une défaite morale qui éteint à petit feu les valeurs de notre République. L’ouverture d’un camp de 1500 réfugiés à Calais promis par Manuel Valls est profondément insuffisante en regard des enjeux. Les écologistes appellent le gouvernement à prendre l’ampleur de la crise et à accepter la proposition de quotas de migrants formulée par la Commission Européenne.

    Les écologistes en appellent dans l’immédiat à la solidarité, sans conditions, quant à la prise en charge en urgence de tous les réfugiés provenant de pays en guerre qui fuient la misère et la détresse, et qui luttent pour leur survie.

    L’Europe n’a pas le droit d’échouer sur la question des réfugiés et de la dignité. Les solutions existent pour faire face et garantir une solidarité européenne : garantir une voie légale sûre pour les réfugiés et les demandeurs d’asile, harmoniser la politique migratoire en adoptant des règles européennes commune en élargissant les conditions d’accès pour les personnes nécessitant une protection internationale..

    Les économistes sont par ailleurs unanimes pour considérer que l’immigration est une chance pour le pays, la contribution des immigrés à l’économie étant supérieure à ce qu’ils reçoivent en termes de prestations sociales ou de dépenses publiques, à condition qu’on apporte une réponse à la crise humanitaire et leur permette de s’insérer sur le marché du travail.

    Les écologistes rappellent enfin que, sans lutte efficace et coordonnée contre le réchauffement de la planète, les réfugiés climatiques seront demain de plus en plus nombreux et s’ajouteront aux bouleversements géopolitiques existants dont les puissances occidentales sont en partie responsables.

    Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux 

  18. Pixiflore : le webmag de l’environnement

    Le webmag de PIXIFLORE est  un magazine internet qui traite de sujets environnementaux de façon rapide et efficace.

    Il est court, ludique, résolument contemporain, unique dans le panorama d’internet

    En plus il est totalement gratuit et sans pub.

     Au sommaire:

    • La balade nature : 

      Et si nous nous intéressions aux insectes… une balade en compagnie de François Lasserre, spécialiste de ces petits animaux et auteur de plusieurs livres sur eux.

       

      Secrets de plante :

      Certes qui s’y frotte s’y pique… mais elle a tellement de vertus qu’on lui pardonne volontiers son coté piquant….. Un sujet de Loïc Jugue

      Environnement mon amour : 

      Et si les toits de Paris se tranformaient en poumon vert… partons à la découverte d’un jardin sur le toit d’un gymnase… surprenant non! Remerciements à l’association Arforg-Lafayette et à Marta Bornati (animatrice). Un sujet de Loïc Jugue.

       

      Tout le monde il est bio :  

      Qui a envie de manger du cresson bio tout frais? Et bien suivez-nous… nous allons au Sud de L’Essonne voir un cultivateur de cresson bio, Mr Barberon, que nous remercions.

      Paroles d’expert :

      Le monde selon Monsanto, Les moissons du futur, Sacrée croissance… ça vous dit quelque chose… et bien nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer Marie-Monique Robin l’auteur de ces documentaires…

      Glossaire vert : 

      On connaît le PIB bien sûr… Mais vous connaissez Le BNB ? C’est ce que va nous expliquer Marie-Monique Robin… Vous allez voir ça va vous rendre heureux…

    pixiflore

  19. Pour le climat, penser global, agir local

    Nous sommes à 3 mois de la COP 21, conférence de Paris sur le réchauffement climatique. Les Etats doivent y décider de limiter les gaz à effet de serre, pour que la planète reste vivable pour les femmes et les hommes et pour tous les êtres vivants. Depuis le 13 Août, nous avons épuisé les ressources naturelles que la planète peut produire sur une année.

    Collectivités locales et citoyen-nes doivent aussi agir au niveau local…

    Exemples à Fontenay…

    L’agence MVE (Maitrisez Votre Energie), (qui regroupe plusieurs collectivités dont Fontenay), tient des permanences pour aider les propriétaires sur la rénovation énergétique et à diminuer les dépenses de chauffage. Cet hiver, elle organise le Défi Familles à Energie Positive, un concours sur les éco-gestes qui réduisent notre consommation d’énergie.

    La Régie de Chauffage Urbain, sur le grand ensemble, utilise du bois pour 20%. Le gaz, moins polluant, a remplacé charbon et pétrole. Elle produit de l’électricité en cogénération. Elle gère, depuis peu, le chauffage des bâtiments communaux pour diminuer leur consommation d’énergie.

    Plusieurs AMAPs (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), se fournissent en paniers de fruits et légumes bio auprès d’un agriculteur à proximité. L’association Bulles de Vie tient boutique sur le boulevard de Verdun. S’approvisionner en circuits courts, c’est éviter des transports, très producteurs de gaz à effet de serre.

    Pour que survive notre planète, ces initiatives locales doivent se multiplier.

    Philippe Cornélis, adjoint au Maire délégué à L’Environnement et au Développement Durable
    Fanny Brunet, conseillère municipale déléguée à la biodiversité et à l’animal dans la ville

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