Archives de : patoo

  1. Pixiflore : le webmag de l’environnement

    Le webmag de PIXIFLORE est  un magazine internet qui traite de sujets environnementaux de façon rapide et efficace.

    Il est court, ludique, résolument contemporain, unique dans le panorama d’internet

    En plus il est totalement gratuit et sans pub.

     Au sommaire:

    • La balade nature : 

      Massif des 3 pignons

       

      Secrets de plante :

      Certes qui s’y frotte s’y pique… mais elle a tellement de vertus qu’on lui pardonne volontiers son coté piquant….. Un sujet de Loïc Jugue

      Environnement mon amour : 

      Pissenlit

       

      Tout le monde il est bio :  

      Glyphosate

      Paroles d’expert :

      Jean-marie Pelt

      Glossaire vert : 

      OGM.

    pixi som

  2. Marche contre le nucléaire en bord de marne

    Nous célébrons le 30ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986) et le 5ème anniversaire de celle de Fukushima (11 mars 2011), deux désastres dont les effets délétères se font toujours sentir.

    En France, une catastrophe nucléaire est fort possible, de l’avis même du président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), l’organisme de contrôle officiel.

    On parle pourtant de prolonger la vie des réacteurs vieillissants.

    La filière française craque de toutes parts !

     Les écologistes de « Paris Est Marne et Bois » appellent tous les citoyens responsables à une marche symbolique d’environ 6 km en remontant la Marne, le samedi 23 avril prochain.

    • Départ à 14H30 de l’Usine des Eaux de Saint-Maur, quai du Parc à l’angle de l’avenue de l’Observatoire.
    • Arrivée vers 16H15 sur le site de l’ancienne Usine Curie de Nogent, rue Hoche, quartier du Port.

    marche nucleaire

  3. Vote du budget

    L’opposition semble souhaiter que l’on parle de l’environnement économique qui est le nôtre. Nous allons donc faire simple et satisfaire sa demande.

    La  loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2017 prévoit un plan d’économie sur les dépenses publiques, de 50 milliards d’euros, conséquence, notamment, du traité sur la stabilité signé en mars 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, appelée « règle d’or ». Dans cette Europe à majorité libérale, François Hollande, n’a pas tenu sa promesse de la renégocier. L’Etat a accordé un crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi aux entreprises, le CICE sous forme d’une ristourne partielle sur salaires de 6%, pour qu’en toute responsabilité, les entreprises embauchent des effectifs en plus. A fort renfort de publicité, le Medef parlait même d’un million d’emplois créés sous le mandat de François Hollande.  On a vu ce que cela donne…

    En parallèle, les collectivités territoriales se sont vues contraintes, de participer à hauteur de 12,5 milliards d’euros à l’effort national au nom de cette relance de compétitivité. Un effet ciseau en résulte, les recettes baissent plus vite que les dépenses de fonctionnement.

    Sur Fontenay en 2010 et 2011, l’évolution des recettes était plus dynamique que celle des dépenses. Avec la révision de la taxe professionnelle pour les entreprises, a commencé  l’effet ciseau. Depuis 2012 notre ville a réduit ses coûts avec méthode, en s’appuyant sur la compétence des services pour y remédier. Des arbitrages politiques ont été faits. Quoi qu’en dise l’opposition.

    Et pourtant, l’évidence apparaît depuis 2013 le désengagement de l’Etat s’étant complété de décisions nationales imposées, les chambres régionales des comptes relèvent que la réforme des rythmes scolaires, les normes techniques nationales, les dispositions applicables à la fonction publique territoriale, ont considérablement marqué les finances des communes. A hauteur de 3,9% de leur budget, pour être précis. Hors effet de péréquation. Ainsi, en 2014, les dépenses de personnel des collectivités territoriales ont augmenté à cause des décisions de l’Etat et pas de celles des collectivités territoriales.

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    Les libéraux nous parlent masse salariale, comme d’une tare insupportable sur la pesée de l’emploi, quand ce sont des charges publiques, et oublient de dire que ces charges vont en travaux, fournitures et achats extérieurs, quand elles viennent de prestataires privés. Alors qu’il est bien plus important de dire que le corollaire de cet effet ciseau à répétition est la contraction accrue dans le volume d’investissement des dites collectivités, au détriment de la croissance et de l’emploi dans le bâtiment et  les travaux publics.

    L’affaire est désormais entendue, le CICE et le Pacte de responsabilité aux entreprises ne sera pas créateur d’emplois. Sauf à rendre le travail plus flexible entend-on  pour, citation, « améliorer la capacité des entreprises à s’adapter à un contexte économique qui bouge ».

    Comprendre : les entreprises qui vont bien iront encore mieux grâce à des baisses de salaires négociées, les autres n’embaucheront toujours pas, mais auront plus de marge pour négocier des licenciements à rabais.

    Philippe Laurent,  maire de sceaux et Udi, (l’homme Finances de l’Association des Maires de France) martèle de son côté qu’un effondrement encore plus massif de l’investissement public local s’annonce pour 2016, et qu’il serait impératif que  le bloc communal lance davantage de projets pluri-annuels pour que les collectivités territoriales continuent de représenter 70% de l’investissement public. Il a raison ; il y a urgence : la baisse de l’épargne brute a déjà été de  6,7 milliards d’euros pour l’année 2015, (-7,3% par rapport à 2014), alors qu’en deux ans, les dépenses d’investissement avaient déjà chuté d’environ 9%.

    C’est donc dans cet environnement économique et pas un autre que Fontenay n’a de cesse de chercher tous les leviers possibles pour conserver au programme les investissements prévus, sans trop augmenter les impôts d’ici la fin du mandat en cours.

    Malgré les difficultés financières, nous poursuivons nos efforts pour une ville plus solidaire, plus écologique et plus citoyenne.

    Plus solidaire avec:

    1. la mise en place d’un Pass Solidaire pour les retraités sous condition de ressources comme pour le Pass Solidaires familles qui, lui, avait été augmenté en 2014,
    2. le projet de reconstruction de l’Ecole Paul Langevin qui est engagé, après la construction de deux classes supplémentaires à Victor Duruy : notre groupe Europe Ecologie Les Verts souhaite pour sa part que ce soit une école écologiquement exemplaire.

    Plus écologique avec l’augmentation:

    1. de la part du bio et des circuits courts dans la restauration scolaire et collective,
    2. des possibilités de repas sans viande,
    3. des efforts en matière de réduction de la précarité énergétique, d’accompagnement des réhabilitations,
    4. de notre investissement dans Autolib et la réhabilitation des bâtiments communaux du point de vue énergétique en  les adaptant aussi aux besoins des handicapés

    Plus citoyenne enfin avec:

    • le maintien des subventions aux associations, avec la poursuite du projet de construction du théâtre dans le cadre de la programmation pluri-annuelle en cours.

    Quelques rappels utiles : En 2002 les recettes de la ville dépendaient à 50% des entreprises et 50% des ménages. En 2008, la part des entreprises passait à 53% tandis que celle des ménages baissait à 47%. C’était La marque incontestable du dynamisme de notre commune.

    En 2014, suite au changement de la règle du jeu par l’Etat, la part des entreprises s’est réduite à 39%, après que la cotisation foncière des entreprises  et la contribution sur la valeur ajoutée se soient  pleinement substituées à  la taxe professionnelle pour devenir, décision du gouvernement Sarkozy, la contribution économique territoriale;

    Pour le budget 2016, si rien n’était fait, la charge de l’impôt municipal sur les entreprises aurait fondu à 15,6% et celle des ménages explosé à 84,4%, la bien nommée contribution économique territoriale quittant les poches de la commune pour rejoindre celles de la Métropole ou de l’EPT10, avec le risque que cela ne soit pas intégralement compensé.

    budget

    Dernier rappel à ce stade : Depuis le premier janvier 2016, la future métropole du Grand Paris s’est  structurée en territoires. 4 villes de Seine Saint Denis  et 10 du Val de Marne avaient commencé à travailler ensemble  au sein de l’Actep. Mais alors que ces communes élaboraient leur projet depuis 14 ans par consensus, la préfecture a imposé un autre projet moins équilibré, représentant 18% de la population de la Métropole du grand Paris, 25% de sa superficie mais seulement 9% de l’emploi.

    L’ensemble du nouveau T10 comprend dès lors un seul pôle d’activités de moyenne importance, en l’occurrence celui de Fontenay-sous-Bois, avec près de 26 000 postes, et des perspectives rapides de développement avec les projets dit de la Boucle et du Campus, entre autres (BNP/RATP et Société Générale).

    Est-il normal que les bénéfices du dynamisme économique de la commune se voient, dès lors, confisqués ? La réponse est bien évidemment non. Il devenait dès lors un devoir, pour la commune de se redonner les marges de manœuvres perdues sur la fiscalité des entreprises. Cela supposait d’envisager une hausse conséquente de la taxe Foncière payée pour un tiers par les entreprises mais rapportant 73% de l’impôt et également pour partie par des propriétaires non fontenaysiens, tout en baissant significativement le taux de la taxe d’habitation pour soulager les ménages.

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    Faire diminuer la taxe d’habitation de 5% avec une hausse concomitante de la taxe foncière de 12% permet d’avoir des ressources supplémentaires et d’atteindre l’équilibre en respectant notre engagement de rester en deçà de la moyenne des impôts des communes de 50 à 100 000 habitants et non l’inverse comme suggéré sur les bancs de l’opposition.

    Le groupe Europe Ecologie les Verts votera le budget primitif 2016 et les ajustements de taux proposés, en remerciant de leur appui les services qui ont préparé ce budget. Les effets de la fiscalité vont être maîtrisés pour les habitantes et habitants de Fontenay-sous-Bois que ce soient pour les 55% de foyers fiscaux locataires qui vont voir baisser leur impôt de 5%, ou  pour les propriétaires de leur résidence principale qui vont en grande partie se retrouver avec un impôt neutralisé compte tenu des bases différentes en vigueur sur les deux taux en foncier et habitation.

    En rehaussant les taux fonciers sur les entreprises de 12%, celles-ci vont pouvoir continuer à alimenter le dynamisme économique de notre ville.

    Il aurait fallu leur appliquer une hausse de 68% pour récupérer à l’Euro près, ce que le CICE leur a octroyé, ponctionné sur le budget de Fontenay sous Bois. Cet effort demandé est donc loin d’être insurmontable.

     

  4. Suite à la démission de Jean-François Voguet

    Le maire de Fontenay-sous-bois vient d’annoncer sa démission du poste de maire pour raisons personnelles.

    Le groupe des élu-es Europe Ecologie Les Verts au sein de la majorité municipale prend acte de cette décision personnelle et qui lui appartient. Il lui rend hommage pour son action depuis de nombreuses années sur la ville et notamment depuis qu’Europe Ecologie Les Verts fait partie de la majorité municipale en 2008.

    Son successeur pressenti, Jean Philippe Gautrais, sera élu par le Conseil Municipal du mois de mai.

    Nous souhaitons que le nouveau Maire continue à assurer l’unité et la collégialité de la majorité et la renforce. Nous lui souhaitons bonne chance.

    Le groupe des élu-es Europe Ecologie Les Verts réaffirme que la majorité municipale a été élue sur un programme pour une ville solidaire, écologique et citoyenne. C’est à la mise en œuvre de ce programme que le groupe vérifiera que les orientations n’ont pas changé. Nous souhaitons qu’au contraire leur mise en œuvre soit accélérée. Partie prenante de la majorité municipale, Europe Ecologie Les Verts sera vigilant dans les mois à venir sur le respect des engagements pris vis-à-vis de la population de Fontenay, notamment sur ceux qui ont trait à une ville plus écologique.

  5. Quel air respirons- nous ? – Compte-rendu de la réunion publique sur la qualité de l’air à Fontenay-sous-Bois

    Ce  jeudi 24 mars dernier a eu lieu une conférence-débat autour d’un sujet central pour la santé publique : la qualité de l’air que nous respirons.

    Accompagnée de Bernard Jomier, médecin et adjoint écologiste à la Maire de Paris, en charge des questions de santé et de Karine Léger, de l’association Airparif, cette soirée avait pour objet de sensibiliser mais aussi de débattre avec les fontenaysiens, vincennois et saint-mandéens sur la question de la qualité de l’air.

    Il est vrai que ce sujet inquiète les citoyens : dans la rue, dans les transports, au travail ou chez nous ; nous sommes tous exposés à cette pollution invisible qui a des répercussions concrètes et durables sur notre santé. Avec plus de 42.000 décès prématurés par an et un coût annuel pour la France estimé à 101,3 milliard d’euros, la pollution de l’air est un véritable sujet de santé publique mais aussi une aberration économique compte tenu de ses conséquences pour les finances publiques.

    L’urgence est bien réelle, et la situation francilienne et plus précisément val-de-marnaise est particulièrement dégradée. Comme l’a souligné Karine Léger, l’Ile-de-France concentre une forte population, une forte activité économique et un réseau de transport très dense : un cocktail explosif. Cela a un impact direct sur la qualité de l’air et la santé des franciliens. Les principales sources de ces pollutions sont les transports, le chauffage, l’industrie, mais également l’agriculture intensive, notamment au printemps, lorsque que les agriculteurs répandent une forte quantité d’intrants chimiques (pesticides et engrais).

    Il est heureusement possible de lutter contre ces pollutions atmosphériques. Les solutions nécessitent une volonté politique forte et une coopération entre les acteurs. Il s’agit de développer à la fois des mesures d’urgence lors des pics de pollutions, et en ce sens, la proposition de loi écologiste visant à automatiser les mesures d’urgence telles que la circulation alternée lors des pics de pollution, va dans le bon sens ; mais il s’agit surtout de modifier les pratiques en profondeur,sur la durée, de rejeter moins de polluants à la source, et d’améliorer la qualité de notre air sur le long terme.

    L’interdiction progressive des véhicules diesel est un premier impératif. Comme a pu le souligner Bernard Jomier, il n’existe pas de diesel propre. Le lobbying de l’industrie automobile ne doit plus porter atteinte à la santé publique. Il faut une désincitation fiscale forte au diesel pour accompagner un changement des comportements. Une évolution est déjà en cours puisque les ventes de voitures diesel sont en forte baisse.

    Pour accompagner le changement des pratiques, un réseau de transports publics efficaces et accessibles au plus grand nombre doit être proposé, afin de limiter l’utilisation de la voiture individuelle. Les pratiques de transports doux ou de covoiturage doivent également être proposées.

    La rénovation thermique des bâtiments doit aussi être accélérée, afin de limiter des pertes énergétiques polluantes et coûteuses. Il faut également limiter le rejet d’intrants chimiques dans l’atmosphère par les agriculteurs, notamment autour des zones habitées, où se concentrent les populations, mais pas seulement, puisque les polluants, très volatiles se déplacent des zones agricoles de grande couronne vers la métropole. C’est donc à tous les niveaux que nous pouvons et que nous devons agir pour modifier les pratiques et améliorer la qualité de l’air.

    Cela passe aussi par une information fiable et complète des citoyens, afin qu’ils puissent réagir au niveau individuel, limiter leurs déplacements, privilégier les transports en commun ou éviter de faire du sport par exemple. Les citoyens ont aussi le droit de savoir à quels risques ils sont exposés, c’est là que le travail d’Airparif prend tout son sens par son travail indépendant de mesures de la qualité de l’air et d’alerte lorsque celle-ci est trop dégradée.

    Si le constat de la pollution de notre air est alarmant , les solutions existent et la mobilisation des citoyens, comme des pouvoirs publics, est un levier puissant pour parvenir à améliorer la qualité de l’air.

    source : http://laurence-abeille.fr/quel-air-respirons-nous-compte-rendu-de-la-reunion-publique-sur-la-qualite-de-lair-a-fontenay-sous-bois/

  6. Concours de photos d’arbres

    Dans le cadre de la journée Nature en Ville, qui se tient le samedi 21 mai, autour du thème « Mon arbre », Fontenay-sous-Bois organise un concours photographique numérique.

    Les participants doivent photographier un arbre ou plusieurs arbres fontenaysiens et légender la photographie avec une phrase expliquant ce choix. Trois lauréats seront récompensés.

    Ce concours est réservé aux amateurs résidant à Fontenay-sous-Bois. Sont exclus les membres du personnel de la mairie participants à l’organisation du concours. Pour s’inscrire, du 30 mars au 2 mai 2016, il suffit d’adresser un mail à parcs-jardins@fontenay-sous-bois.fr avec vos coordonnées (nom, prénom, adresse, n° de tél et adresse mail). Une lettre de confirmation sera envoyée en retour avec un numéro d’identification.

    La photo au format JPG, d’une taille minimum de 6 MO et légendée avec une phrase expliquant le choix de l’arbre, devra être adressée du 30 mars au 2 mai par courrier électronique à parcs-jardins@fontenay-sous-bois.fr. Un jury composé de 3 personnes sélectionnera 15 clichés. Ces clichés seront imprimés et exposés lors de la journée Nature en ville. Le public votera pour sa photo préférée. Les 3 premiers lauréats se verront remettre des lots offerts par la ville, le jour de la manifestation, sur le lieu de l’événement.

    Par ailleurs, les œuvres feront l’objet d’une exposition Parc des Epivans à Fontenay-sous-Bois.

    Voir le réglement du Concours.
    Source : http://94.citoyens.com/2016/concours-de-photos-dabres-a-fontenay-sous-bois,31-03-2016.html#6zYYUEMfd5JDa2SJ.99

  7. Conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

    La création d’une commission d’enquête parlementaire « sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français », a été officialisée mardi 22 mars à l’Assemblée nationale, où la conférence des présidents en a pris acte.

    Cette commission d’enquête, dont la demande a été jugée recevable la semaine dernière par la commission des affaires économiques, fait suite aux scandales dans les abattoirs d’Alès et du Vigan (Gard) révélés ces derniers mois par l’association de défense des animaux L214, explique le député Olivier Falorni, apparenté au groupe des radicaux de gauche, qui avait déposé une proposition de résolution pour la création de la commission fin février soutenu par Laurence Abeille, cheffe de file chez Europe Écologie les verts pour les questions en rapport avec la condition animale.

    Chaque groupe parlementaire a droit à une commission d’enquête par session de l’Assemblée.

    « Chevaux découpés encore vivants, moutons violemment jetés au mur, bovins suspendus par une patte et agonisant pendant la saignée, porcelets mal étourdis et conscients sur la chaîne d’abattage, souligne le député de Charente-Maritime dans l’exposé des motifs de sa résolution. Autant d’actes de cruauté ignobles, perpétrés avec sadisme et amusement, que l’association dénonce mais elle pointe également “un matériel défaillant, un personnel incompétent, des vétérinaires absents”. »

    « GARANTIR LE RESPECT DES RÈGLES ÉLÉMENTAIRES D’HYGIÈNE »

    Onze ONG de défense des animaux avaient réclamé fin février la création d’une telle commission dans une lettre adressée au premier ministre, Manuel Valls, quelques jours après la révélation de mauvais traitements dans l’abattoir du Vigan, fermé le 23 février à titre conservatoire. Quatre mois auparavant, une affaire similaire avait déjà été révélée par L214 dans un abattoir municipal d’Alès, également fermé depuis.

    Les scandales se suivent et se ressemblent. Après les discours rassurants à la suite d’Alès et du Vigan, Rien n’a changé dans la pratique « , dénonce la porte-parole de L214, Brigitte Gothière, alors que les deux établissements du Gard, toujours sous le coup d’enquêtes judiciaires et administratives, ont rouvert un et deux mois après leur fermeture à titre conservatoire.

    La nouvelle défaillance de Mauléon, révélée par le Monde témoigne de l’urgence de réagir.

    http://mobile.lemonde.fr/…/l214-la-methode-choc-pour-denonc…

    « Les abattoirs, qui tuent en France plus d’un milliard d’animaux par an, poursuit-elle, continuent de leur infliger impunément d’atroces souffrances, dans le silence complice des autorités et des services vétérinaires.  »  » Aucune surveillance par le service d’inspection vétérinaire n’apparaît sur les images de Mauléon-Licharre : il n’intervient à aucun moment pour corriger et sanctionner les infractions constatées « , confirme Gilbert Mouthon. L214 doit déposer dans la semaine un référé expertise devant le tribunal administratif de Pau, visant à caractériser les défaillances des services vétérinaires.

    La réglementation impose un contrôle continu des pratiques d’abattage par les services vétérinaires. Ainsi, 1 400 agents de la direction générale de l’alimentation sont constamment présents dans les 260 abattoirs de boucherie français, le maillon le plus sensible de la chaîne alimentaire. Mais leurs effectifs sont en baisse (– 19 % en dix ans, malgré la création de nouveaux postes depuis 2015) et leur rôle est plus tourné vers l’inspection sanitaire que vers la maltraitance animale.  » La grande majorité des agents sont affectés à l’inspection sanitaire des bêtes vivantes, lorsqu’elles entrent à l’abattoir. L’inspection lors des phases d’étourdissement ou de saignée n’est pas obligatoire « , précise Patrick Dehaumont.

    Face à ces  » carences  » et à  » l’absence de suivi et de sanctions dissuasives « , L214 lance une nouvelle pétition, adressée au premier ministre, pour demander une  » transparence effective des abattoirs par la mise en place d’outils qui permettent aux ONG et aux citoyens d’exercer un droit de regard « . Parmi les requêtes des militants : la publication des rapports d’inspection et des mises en demeure des services vétérinaires à l’encontre des abattoirs ; un libre accès de ces établissements aux associations de défense des animaux ; la pose de caméras  » sur les postes de déchargement, d’attente, d’amenée et d’abattage des animaux « avec accès libre des ONG aux images.

    Sous la pression des associations et de nombreux citoyens, l’Assemblée nationale a donc créé, le 22 mars, une commission d’enquête parlementaire  » sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français « . La commission, sera composée de trente députés et devra rendre un rapport dans six mois. L’objectif est de lutter contre la maltraitance animale, tout en garantissant le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et de traçabilité de la production.

    Comme l’a dit Gandhi, “on reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux”.

    L’ensemble de ces éléments démontre l’urgence de la création d’une commission d’enquête parlementaire qui devra faire toute la lumière sur ces agissements et être une force de propositions pour garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et du respect de l’animal.

    http://www.lexpress.fr/…/video-actes-de-cruaute-dans-un-nou…

    http://www.l214.com/enqu…/…/abattoir-made-in-france/mauleon/

    Rappel
    http://laurence-abeille.fr/abattoir-dales-stephane-le-foll…/

  8. Intervention en discussion générale pour l’examen du Projet de Loi sur la reconquête de la Biodiversité 🗺

     

     

    « Quel parcours long et tortueux pour arriver à cette deuxième lecture ! Et ce n’est pas fini, car on peut en effet douter d’une adoption conforme au Sénat. Mais une loi sur la nature est un événement important : de tels textes sont bien trop rares, le dernier remontant en effet à 1976. Dans son parcours chaotique, ce projet de loi au départ très technique s’est enrichi, grâce à l’apport des amendements parlementaires, et porte à présent des propositions fortes pour la préservation et la reconquête de la biodiversité. Il dépendra de nos votes que ces propositions, en particulier l’interdiction des pesticides ou du chalutage en eaux profondes, deviennent enfin réalité, et que cette loi puisse réellement incarner un projet ambitieux pour l’environnement.

    J’ai envie de rêver à ce changement tant attendu, mais je connais la réalité des rapports de force politiques et le poids des lobbies. Dès lors, je doute fort que cette loi devienne « la » grande loi de préservation de la biodiversité. Pourtant, nos concitoyens, qui subissent tous, sans exception, les effets des pollutions diverses et variées, liées au mépris de notre modèle de développement pour la nature et les écosystèmes, attendent de nous des mesures fortes et du courage politique. De fait, la dégradation de notre environnement, l’érosion de la biodiversité s’opèrent à un rythme soutenu. Si une politique ambitieuse n’est pas menée rapidement, c’est près d’un tiers des espèces vivant sur terre qui pourraient avoir disparu d’ici la fin du siècle, et cela entièrement de la faute de l’homme.

    Rien, ou quasiment rien, ne va dans le mauvais sens dans ce texte. C’est plutôt un sentiment d’inachevé qui en émane. On aurait dû, on devrait faire plus, aller plus loin. Intégrer l’Office national de la chasse et de la faune sauvage aurait par exemple utilement complété le projet de l’Agence française pour la biodiversité. Mais le lobby de la chasse, bien représenté dans cette assemblée, en a malheureusement décidé autrement.

    Dans nos débats, nous avons adopté des dispositifs importants, comme l’interdiction du chalutage en eaux profondes, que j’ai déjà évoquée et qui est essentielle pour la préservation des fonds marins. Nous devons confirmer en séance cette interdiction, comme nous devons confirmer l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes. Si cette interdiction est maintenue, ce sera la mesure forte de cette loi, celle dont on se souviendra.

    Il est temps d’être courageux et de ne plus laisser se répandre dans notre environnement des substances que nous savons extrêmement toxiques, qui détruisent les pollinisateurs et dont l’agriculture peut se passer.

    Je reviendrai dans les débats sur d’autres sujets, comme la question des animaux sauvages dans les cirques, qui est, à mon sens, un point essentiel. On veut, avec ce projet de loi, changer la façon de concevoir notre biodiversité ; il faut donc changer notre regard sur la biodiversité et sur les animaux. La place d’un tigre n’est pas dans une cage minuscule à l’arrière d’un camion.

    Je reviendrai évidemment sur l’interdiction de la chasse en période de reproduction et de la chasse à la glu. Il est tout bonnement incroyable que, par calcul politicien, certains en soient à nier l’impact de la chasse à la glu sur la biodiversité !

    Je reviendrai sur la question de la compensation écologique. Il faudra parvenir à mieux border les limites de cette compensation, même si je me félicite des avancées obtenues en commission.

    Concernant le préjudice écologique, les dispositions prises doivent être à la hauteur des enjeux. L’affaire de l’Erika avait permis d’élaborer une jurisprudence solide en la matière. Il est impératif que la loi garantisse un niveau d’ambition au moins équivalent à cette jurisprudence.

    Une autre mesure forte de ce projet de loi doit être maintenue, à savoir la taxe sur l’huile de palme, dont nous connaissons les ravages sur la biodiversité. C’est de l’écologie concrète : il est de bon sens de taxer ou d’interdire un produit nocif pour les écosystèmes et la santé.

    En conclusion, nous pourrions, avec ce projet de loi à l’origine trop technique, aboutir à un texte politique, utile et concret pour préserver et reconquérir la biodiversité, un texte qui parle à nos concitoyens, soucieux de la dégradation de leur environnement de plus en plus pollué, soucieux de leur santé, soucieux de l’état dans lequel nous allons laisser la planète aux générations futures.« 

     

    source : http://laurence-abeille.fr/intervention-en-discussion-generale-pour-lexamen-du-projet-de-loi-sur-la-reconquete-de-la-biodiversite/

  9. Intervention Agenda 21

    La présente intervention a pour objet de faire état du plan d’actions de l’agenda 21 et l’évaluation de sa mise en œuvre au 31 décembre 2015 dont il vous sera demandé de prendre acte. Je souhaite tout d’abord remercier monsieur le maire de m’avoir confié cette délégation, Perrine Bouvachon, chargée de mission développement durable et véritable cheville ouvrière  de la mise en œuvre de l’agenda 21, Michèle berger et son équipe du contrôle de gestion, pour la création de l’ensemble des indicateurs de suivi et tous les élu-es et services travaillant au quotidien à la mise en œuvre de l’agenda 21 dans leurs délégations respectives.

     

    Pour mémoire, l’agenda 21 est le résultat de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, adoptée par 173 états réunis en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro.

    Cette déclaration appelle les collectivités territoriales à intégrer les principes du développement durable dans leurs politiques publiques.

    Comme vous l’aurez compris, pour nous, la politique environnementale est trop importante pour que sa maîtrise et sa mise en œuvre ne soit pas publique.

    C’est  d’ailleurs la raison pour laquelle, nous avons élaboré, ensemble, une feuille de route répondant aux objectifs nationaux du développement durable qui sont :

    -Lutter contre le changement climatique et protéger l’atmosphère.

    -Préserver la biodiversité, les milieux et les ressources.

    -Satisfaire les besoins individuels de chacun afin d’assurer l’épanouissement de tous.

    -Renforcer la cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations.

    -Créer une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

     

    Le programme d’actions municipal a été élaboré de manière participative. Les élus, les agents, les acteurs locaux et les citoyens ont été invités à participer à une série d’ateliers de travail. En traduction opérationnelle de la stratégie, il présente les actions réalisables qui pourraient être entreprises à l’échelle du territoire pour plus de développement durable. Il est constitué de 59 actions : Il privilégie les actions nouvelles et les actions transversales, en consolidant les bonnes pratiques.

     

    L’avancement du plan d’actions de l’agenda 21 depuis notre prise de fonction en avril 2014 s’établit de la façon suivante :

    D’ores et déjà,66% des actions ont été engagées et ou réalisés : soit 39 actions sur 59

    Ce sont des actions dont la mise en œuvre est en cours, actions relevant souvent de programmes pluriannuels (comme l’expérimentation d’actions d’éco-constructions visant à réduire l’impact environnementale à l’image de la crèche clair fontaine ou notre collaboration avec l’agence maîtrisez votre énergie).

    34% des actions n’ont donc pas été engagées. Ceci s’explique par le fait que nous sommes encore en début de mandat, mais aussi parce que pour l’instant la mobilisation de moyens n’a pas été suffisantes (j’y reviendrais pas la suite et les modifications institutionnelle comme la mise en place des territoires ne nous ont pas permis de démarrer des actions comme la rédaction du plan locale de prévention des déchets .

    Les années 2014 – 2015 ont été principalement deux années de consolidation des actions engagées les précédentes années avec notamment :

    La poursuite du développement de l’usage du vélo sur la ville, avec la mise en œuvre des préconisations issue de l’étude réseau vert, le développement de 3700 m linéaires de pistes cyclable et l’installation d’abris à vélo complétant l’offre déjà existante de 200 places dans les deux gares RER.

    L’installation de mats directionnels favorisant la marche à pied afin d’inciter à des modes de déplacement alternatifs à la voiture.

    La mise en place de pratiques écologiques dans la gestion des espaces publics extérieurs, (par exemple avec la mise en place de la lutte biologique intégré dans la serre municipale, qui a débuté en 2004 et qui a conduit en 2015 à un plan de désherbage zéro phyto sur l’ensemble de la ville. (A l’exception du cimetière, parce que nous n’avons pas encore trouvé de solution durable.)

    Nous avons aussi favorisé l’achat de produits alimentaires bio et locaux pour les crèches, les écoles et la restauration collective. Nous atteignons aujourd’hui 20% de composantes bio dans la restauration scolaire.

    Enfin, la construction de la nouvelle piscine a permis une diminution considérable des consommations en eau et en électricité sur cet équipement.

    Globalement, les actions conduites sont jugées efficaces. Nous avons à ce jour pour attester mon propos 97 indicateurs renseignés.

     

    Maintenant, intéressons-nous aux nouvelles orientations stratégiques insufflées par la nouvelle équipe municipale.

    Tout d’abord, nous avons fait le choix d’associer l’agenda 21 à la notion de ville en transition.

    La transition consiste à conduire une démarche permettant de répondre aux mutations à l’œuvre et anticiper celles à venir afin de garantir l’évolution et l’adaptation du territoire grâce au développement, notamment d’énergies renouvelables, d’une économie locale, responsable et pérenne, ou encore en préservant les richesses naturelles du territoire.

    Nous avons choisi cette nouvelle terminologie parce que nous voulions premièrement apporter une vision de l’avenir résolument optimiste. Rappeler à nos concitoyens que les crises que nous sommes en train de vivre, nous les voyons nous, comme des occasions de changer radicalement la société actuelle et de la transformer en une société plus fraternelle et écologiquement responsable. Deuxièmement, ce mouvement des villes en transition est une dynamique qui est destinée, et qui doit concerner l’ensemble des fontenaysiennes et des fontenaysiens. Ce sont eux et seulement eux accompagnés par la municipalité et l’ensemble des services qui doivent apporter des solutions à ce changement.

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    La deuxième orientation majeure a été d’inclure la composante développement durable à la politique de la ville.

    Nous avons travaillé avec mon collègue Nassim Lachelache à saisir l’opportunité que représente l’agenda 21 pour renforcer la lutte contre les inégalités, en complément des dispositifs déjà existant. Pour nous, l’objectif est double : Premièrement, nous voulions trouver le moyen de mieux intégrer la lutte contre les inégalités dans le cadre d’un projet territorial de développement durable de type Agenda 21 (objectif qui se vérifie d’autant plus avec la création du T10).

     

    Deuxièmement, ce rapprochement permet de nous nourrir mutuellement et de mettre en action une véritable égalité des territoires, dans la mesure ou nous avons une culture de projet partagé. Comme la politique de la ville, nous avons mis en place une instance de pilotage politique et technique afin de mener à bien le projet, Comme la politique de la ville nous menons un travail de transversalité à la fois thématique et opérationnelle, Comme la politique de la ville, notre démarche est basée sur la concertation et la participation de tous les acteurs territoriaux concernées par la démarche et  enfin comme la politique de la ville, nous avons besoin de communiquer pour mobiliser.

    En clair, nous voulons casser la ségrégation territoriale et sociale qui existe sur la ville et nous trouvons cette démarche pertinente pour mener à bien notre mission.

    En 2016, la mise en œuvre de l’Agenda 21 se poursuit, je vous propose un aperçu des chantiers en cours et à venir à travers nos 4 thématiques :

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    Concernant la thématique : Agir pour le climat à Fontenay sous bois.

    Il s’agit résolument de lutter contre le changement climatique pour le bien être des fontenaysiennes et des fontenaysiens. Pour ce faire, nous avons choisi de mener de front deux stratégies parallèles : premièrement en atténuant notre impact sur le climat en mettant en place des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de nos activités. Et deuxièmement en adaptant le fonctionnement de l’administration et des équipements de la ville et en menant une politique volontariste auprès de l’ensemble des habitantes et des habitants aux impacts du changement climatique. Ceci passe par accompagner les familles à réduire leur consommation d’énergie via par exemple l’action « défi famille à énergie positive ».

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    Concernant la thématique préserver le cadre de vie de notre ville.

    Nous souhaitons permettre l’émergence de mode de vie à la fois respectueux et durable, tournés vers le bien être de soi comme des autres. C’est pour cela que les services se mobilisent autour d’actions de sensibilisation notamment lors d’évènement comme Nature en Ville ou encore de promenades urbaines. De plus, nous voulons également impliquer davantage les habitants dans l’amélioration de leur cadre de vie, c’est la raison pour laquelle nous allons travailler dès cette année avec les élues et les services concernés à des chantiers participatifs d’embellissement de l’espace public.

    Nous devons également préserver, protéger les commerces de proximité qui constitue un autre élément essentiel à la qualité de vie des habitants grâce à l’introduction d’une monnaie locale sur le territoire.

    Et bien sûr il y’a la convivialité. Élément fondamental de cohésion pour vivre dans une ville rassemblée et unie.

     

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    Sur la thématique, Fontenay, territoire de lien, de mixité et d’engagement.

     

    Comme le disent nos ami-es du front de gauche, l’humain d’abord !  Et c’est vrai que l’humain a toujours été une des préoccupations de Fontenay sous bois. Fontenay sous bois s’est toujours défini comme un espace fédérateur  qui se veut être un lien entre les différentes générations, une ville ou la liberté d’expression y a toute sa place, nous l’avons encore vu avec l’histoire de la Marianne migrante. Ici à Fontenay, nous reconnaissons chaque individu sans aucune distinction, c’est important de le dire, et de le marteler sans cesse dès que nous en avons l’occasion.

    Malgré le contexte économique difficile, nous souhaitons améliorer l’offre de service et d’accompagnement mis à disposition des fontenaysiennes et des fontenaysiens.

    C’est pour cela, que nous avons facilité, depuis septembre, l’accès des administrés au service public avec la mise en place progressive du portail citoyen. Nous allons continuer à améliorer l’offre d’accès aux soins pour tous par la création d’un grand pôle de santé moderne qui accueillera notamment un centre de prévention santé parents-enfants.

     

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    Sur la thématique, Fontenay une ville qui s’engage pour le développement durable.

    Nous nous sommes interrogés sur les possibilités d’actions pour rendre le fonctionnement de la collectivité plus responsable en matière d’achat, de déplacement de déchets ou d’organisations du travail.

    D’ores et déjà nous mettons en place des solutions pour accompagner les élu-es et les agents vers le changement à travers des formations à destination des agents et l’organisation d’un séminaire sur la transition à l’attention des élus de la majorité et de l’opposition.

    Nous avons mis à disposition des vélos électrique à l’attention des élu-es et des agents comme alternative au tout voiture. Pour infos depuis la mise en service des vélos 4 631 Kilomètres ont été effectués dans le cadre de déplacement professionnel.

     

    Sous la direction de la DGA vie citoyenne, culturelle et sportive, nous sommes en train de finaliser une charte des éco-manifestations pour réduire l’impact environnemental  des événements municipaux (avec notamment la mise en place du tri sélectif des déchets, l’utilisation de vaisselle réutilisable, tout en assurant une meilleure accessibilité des sites aux personnes en situation de handicap notamment.)

     

    Nous pouvons nous féliciter par exemple que la fête de la Madelon ait commencé sa transition, en adoptant pour la première fois l’année dernière des toilettes sèches et des éco-cup. Nous pouvons également nous réjouir que le festival des aventuriers soit reconnu comme une éco-manifestation. Ces dynamiques renforcent le travail de charte des éco manifestations pour rendre écologiquement parlant plus éthique nos différentes manifestations.

    Enfin en 2016, une attention particulière va être portée à l’attention du personnel communal. Conformément à notre plan d’actions, nous comptons avec mon collègue Pascal Clerget et la direction des ressources humaines mettre en place un observatoire du bien-être au travail. Un questionnaire sera au préalable transmis aux agents.

     

    Tout ce travail nous a valu d’être reconnu le 29 octobre dernier « Agenda 21 local France » par le ministère de l’écologie et du développement durable. Cette reconnaissance nationale nous a été attribuée pour nous récompenser pour la qualité de notre programme d’actions.

    Néanmoins, le ministère nous a recommandé d’accentuer la démarche de mobilisation citoyenne pour la mise en œuvre des actions.

    Il nous a été difficile de réaliser ce travail en 2015. Les élections départementales et les élections régionales ont rendu le dialogue difficile et biaisé avec l’ensemble de la société civile qui pour certains avait peur que leur engagement soit assimilé à un soutien politique partisan.

    A ce propos, nous avons créé et fait inscrire dans le règlement intérieur de la ville le comité local de la transition. Cet  organe est plus précisément une commission consultative extra municipale de dialogue où les citoyens et les experts pourront échanger sur tous les sujets liés à la transition et à l’agenda 21. Ils pourront interpeller plus facilement les élu-es.

    Autre fait notable pour nous garantir une plus grande participation des fontenaysiennes et des fontenaysiens, Monsieur le maire à signé le 24 septembre dernier le pacte pour la transition à l’initiative du collectif Alternatiba. Il s’agit d’un pacte rédigé par des citoyens engageant la collectivité à réaliser certaines actions pour faire vivre concrètement le développement durable sur la ville.

    Vous l’aurez compris, ces deux années m’aurons permis de cerner l’ensemble des problématiques, me familiariser avec l’institution et de proposer une série d’actions concrète pour vulgariser l’agenda 21 après des habitants.

    Ce premier bilan est aussi pour moi l’occasion de demander publiquement à Monsieur le maire et à mes collègues de la majorité, de porter avec moi l’idée de maintenir cette dynamique, ce mouvement, cet élan par un renforcement d’effectifs sur ce secteur. C’est mon devoir d’élu de le dire, c’est de ma responsabilité de mettre en œuvre l’ensemble des moyens nécessaire pour que l’on puisse atteindre l’ensemble des objectifs  que nous nous sommes fixés.

    Je vous remercie de votre attention.

     

     

    Régis Pio

  10. Rapport d’orientation budgétaire

    Malgré les difficultés financières des communes et des collectivités locales en général, le budget de Fontenay-sous-bois doit continuer à traduire la mise en œuvre du programme de la majorité municipale pour une ville plus écologique, plus solidaire et plus citoyenne, comme elle l’a fait en 2015.

    Plus écologique, cela signifie qu’il faut accélérer la mise en œuvre d’une politique de développement durable. Il faut se donner les moyens d’aller vers une ville douce, une ville lente, une ville en économie circulaire, une ville qui développe les coopérations en lieu et place de la concurrence exacerbée.

    Cela signifie qu’il faut aller au terme de la mise en zone 30 de l’ensemble de la voirie de commune d’ici 2017, y compris les voies départementales, continuer à développer la place pour le vélo, continuer à renforcer le maillage des bus. De ce point de vue, l’augmentation de la fréquence des 124  est un succès et montre l’intérêt qu’il y aurait à aller encore plus loin pour les différents quartiers de la ville.

    Cela signifie qu’il faut renforcer les politiques de prévention et de réduction des déchets, et de réemploi par des politiques d’information et de sensibilisation, par l’optimisation et l’élargissement des collectes sélectives, notamment pour les biodéchets, par le développement du compostage, y compris en habitat collectif, voire par l’élevage de poules comme le dernier Graines de Fontenay en donne l’exemple. De même, la commune doit continuer à favoriser les initiatives de don des affaires et appareils dont on n’a plus l’usage, de troc, d’entraide et d’échanges de services gratuits.

    Cela signifie qu’il faut laisser s’installer une nature plus sauvage dans la ville, favoriser la biodiversité et la vie agricole, que ce soit au travers des jardins partagés, des trottoirs et des pieds d’arbres, ou de la bergerie qui figure à notre programme, du développement des ruches comme des abeilles sauvages.

    Cela signifie qu’il faut accélérer le développement du bio et d’une alimentation moins carnée dans la restauration scolaire au-delà des efforts qui ont déjà été faits. De même, l’accent doit être mis sur le développement de l’économie sociale et solidaire sur notre ville pour favoriser la redécouverte du sens du travail, développer les coopérations et l’utilité sociale au lieu d’une guerre économique qui détruit les femmes et les hommes en même temps que l’environnement.

    Cela signifie qu’il faut mettre en place des politiques contre les pollutions que ce soit celle de l’air, du bruit ou encore la pollution électromagnétique. Au niveau de la commune, des instruments au service de la population sont à mettre en place, même si tout ne se règle pas au niveau de la commune en la matière, encore plus que dans d’autres domaines.

    Cela veut dire qu’il faut adapter nos politiques publiques, faire évoluer les services municipaux et se donner les moyens d’une transition écologique rapide au niveau communal. Et cela suppose des moyens humains pour l’animation et la coordination de ces politiques. Bref, du personnel.

     

    Une ville plus écologique mais aussi encore plus solidaire et citoyenne, c’est tout particulièrement dans notre société éclatée favoriser le développement des liens sociaux.

    Pour l’heure, nous avons réussi à sauvegarder les politiques publiques contrairement à d’autres communes. Ces politiques publiques, il faut les faire évoluer en fonction des besoins et des attentes des habitantes et habitants de Fontenay et interroger sans cesse l’efficacité de l’action publique. Mais cela ne signifie pas en réduire le périmètre. Au contraire, il faut s’interroger sans cesse sur la possibilité de remunicipaliser un certain nombre de tâches qui ont été délégués au secteur privé ou encore de confier des tâches à des habitants et habitantes, à des collectifs, à des associations dans le cadre de la gestion d’espaces publics partagés.

    Pour l’heure, nous favorisons par notre politique sociale, le Pass Solidaires, notamment la mise en place d’un Pass Solidaires retraité-es, une politique de tarifs relativement bas, y compris pour les familles plus aisées, l’accès aux activités sportives et culturelles.

    Dans ce contexte, la municipalité doit favoriser également le développement des activités culturelles et éducatives. Les investissements prévus dans la construction d’un théatre et la reconstruction de l’école Paul Langevin participent de cette volonté.

    Favoriser le lien social, c’est aussi aider les associations à fonctionner et à vivre. Il est à l’actif de la municipalité de vouloir maintenir le niveau d’aide aux associations, tant des aides directes que des aides indirectes. Il s’agit que les habitants et habitantes de cette ville deviennent encore plus des acteurs et actrices de la vie collective et du service public, à côté et en relation avec les personnels communaux. En retour, les agents publics doivent apprendre à encore mieux travailler avec les citoyens et citoyennes et avec les associations.

     

    La réduction brutale et injustifiée des dotations budgétaires de l’Etat oblige la municipalité à faire des économies en 2016 comme en 2015 et l’effort devra se poursuivre en 2017. Cela s’est traduit par la réduction des charges de gestion et la stabilisation de la masse salariale. Il y a un effort important des services et des personnels pour optimiser le fonctionnement. Mais en même temps, la mise en œuvre de nos projets exige des dépenses et des embauches supplémentaires. Cela peut se faire partiellement par redéploiement et la chasse aux gaspillages mais pas complètement. Cela nous conduit à aller moins vite que nous ne le souhaiterions.

    Il nous faut poursuivre et amplifier les mobilisations pour éviter que nous subissions une nouvelle baisse des dotations budgétaires et une nouvelle hausse des prélèvements dits de peréquation. Les communes et les collectivités locales ont sans doute été trop timides dans leurs protestations et il nous faut travailler à élargir les convergences d’initiatives et d’action.

    En plus, nous devrons veiller tout particulièrement à ce que nous ayons un juste retour pour Fontenay-sous-Bois de l’action du territoire et de la métropole. La croissance des ressources économiques que nous pouvions attendre de notre développement et dont le bénéfice va aller au territoire et à la métropole doit aller au financement de projets sur la ville ou qui bénéficient à la ville.

    Nous le disons souvent les investissements d’aujourd’hui doivent être les économies de demain et les politiques de développement durable sont souvent à la source de plus de sobriété pour le monde de demain. Nous devons être très volontaristes, malgré les difficultés financières.

    Philippe Cornelis

  11. Pour des espaces publics partagés

    Les habitant-es aspirent de plus en plus à pouvoir jardiner en ville, collectivement.

    Notre ville met à disposition des terrains publics à des associations (Vergers de l’Ilot, Le Râteau Lavoir.…) pour des jardins partagés. Des bailleurs ont permis aux locataires de créer leur espace de jardin dans le grand ensemble, comme le Jardin de l’Amitié à Jean Zay.

    Des projets attendent de se concrétiser comme les Incroyables Comestibles : des collectifs d’habitants cultivent un espace public, un coin de place ou d’espace vert, partagent ensemble leur savoir-faire. Les légumes, fruits et fleurs sont en libre service même pour celles et ceux qui ne participent pas à la «Chaque habitant-e, s’il le souhaite, doit être encouragé dans des projets collectifs porteurs de convivialité, de vivre ensemble.

    Un pied d’arbre, un bout de trottoir, un bout de square, d’espace vert ou de friche urbaine peuvent être cultivés en potager, culture de fleurs, de fruits…

    Qui dit espace public dit règles communes : pas d’utilisation de produits chimiques, pas de privatisation de l’espace… Des conventions avec la municipalité sont nécessaires comme avec des bailleurs sociaux ou des copropriétés.

    Ces règles doivent être discutées, élaborées, ensemble, municipalité et habitant-es.

    Des rencontres sont prévues avec les associations, amicales de locataires, collectifs d’habitants intéressés et les bureaux de conseils de quartiers.

    Ce travail pourrait être présenté lors de Nature en Ville le 21 mai prochain.

     

    Fabienne Bihner Adjointe au Maire déléguée à l’Ecologie au quotidien

    Philippe Cornélis Adjoint au Maire délégué à l’Environnement et au Développement Durable

  12. Les député(e)s écologistes vigilants sur la loi Biodiversité

    Mardi 15 mars, le projet de loi « Biodiversité » sera mis en discussion à l’Assemblée Nationale. Plusieurs avancées importantes doivent être maintenues comme l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes – tueurs d’abeilles – et de la pêche en eaux profondes. La question de la protection de la faune sauvage demeure insuffisante, par exemple pour ce qui concerne la chasse. La loi devra inclure des modalités de réparation du préjudice écologique. C’est particulièrement sur ces questions que Laurence Abeille (EELV), cheffe de file des écologistes sur ce projet de loi,  travaillera lors du passage de la loi présentée par la secrétaire d’Etat Barbara Pompili.

    Lors de l’examen en seconde lecture du projet de loi sur la biodiversité en commission du développement durable, Laurence Abeille, cheffe de file pour le groupe écologiste, a défendu plus d’une centaine d’amendements afin d’améliorer le texte sorti très amoindri de l’examen en première lecture au Sénat.

    Laurence Abeille se félicite de l’adoption en commission de l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes, à partir du 1er janvier 2017[1], ainsi que de l’interdiction du chalutage en eaux profondes[2], qui a un impact très néfaste sur la biodiversité et sur la survie d’espèces menacées d’extinction. Sur ces questions, les lobbies sont influents dans l’hémicycle, le groupe écologiste restera donc mobilisé en séance pour garantir le maintien de ces avancées.

    D’autres victoires sont à noter telles que l’adoption d’un amendement de Laurence Abeille[3] visant à la prévention des nuisances lumineuses ainsi que d’un amendement[4] de la rapporteure rétablissant les dispositions obtenues par les écologistes en première lecture sur la biodiversité urbaine (notamment au sujet des toitures végétalisées et des aires de stationnement couvertes d’un revêtement perméable).

    Dans le triptyque « éviter, réduire, compenser », qui permet d’encadrer les atteintes à la biodiversité, la compensation ne doit venir qu’en dernier ressort [5]. La garantie que les mesures de compensation soient prises in situ ou à proximité du site devra être assurée par de nouveaux amendements en séance.

    L’amendement « taxe sur l’huile de palme », introduit par les écologistes au Sénat, a été modifié en commission par l’ajout d’une exemption pour les produits répondant à des « critères de durabilité environnementale ». Cette disposition est inacceptable, puisqu’à ce jour aucune certification n’existe qui pourrait garantir ces critères de durabilité environnementale.

    Laurence Abeille reviendra sur la question de la faune sauvage en captivité, notamment sur l’acquisition de nouveaux spécimens d’animaux non domestiques par des cirques itinérants. Son amendement a été rejeté à deux voix seulement[6] et il sera à nouveau déposé en séance.

    Concernant la chasse, alors qu’en première lecture, plusieurs amendements avaient été adoptés, en seconde lecture, la mobilisation des députés « chasseurs » a provoqué le rejet des amendements de la députée visant à mettre fin à la chasse à la glu[7] et à la chasse en période de reproduction des espèces[8]. La séance plénière permettra de revenir sur ce sujet crucial pour la biodiversité.

    Enfin, les député(e)s du groupe écologiste demandent que les dispositions sur le préjudice écologique soient à la hauteur des enjeux. L’affaire Erika avait permis de mettre en place une jurisprudence solide en la matière. Il est impératif que la loi garantisse un niveau d’ambition a minima équivalent à cette jurisprudence.

     

    Retrouvez le dossier législatif : http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/biodiversite.asp

    [1] N° CD556 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD556.asp

    [2] N° CD679 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD679.asp

    [3] N° CD509 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD509.asp

    [4] N° CD168 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD168.asp

    [5] N° CD546 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD546.asp

    [6] N° CD489 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD489.asp

    [7] N° CD508 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD508.asp

    [8] N° CD507 http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3442/CION-DVP/CD507.asp

     

    source : http://laurence-abeille.fr/communique-de-presse-les-deputees-ecologistes-vigilants-sur-la-loi-biodiversite/

  13. « Un théâtre pour la ville « au dansoir le 14 mars

    Le collectif « Un théâtre pour la ville  » organise une réunion

    au dansoir

    le 14 mars à 19h

     

    Un journal « Le rideau bouge » dont le premier numéro sort de l’imprimerie lundi 7 mars. Il a pour but d’informer  les Fontenaysiens de l’importance d’avoir enfin un théâtre à Fontenay et les tenir au courant de l’évolution du projet !

     

    theatre

  14. Quel air respirons-nous ? La qualité de l’air, un enjeu de santé publique

    Laurence Abeille organise une réunion publique sur le thème :
    « Quel air respirons-nous ?  La qualité de l’air, un enjeu de santé publique »
     
    Le Jeudi 24 mars de 18h à 21h
    En Salle 101 de la Maison du citoyen et de la vie associative, située au 16 rue du Révérend Père Aubry, à Fontenay-sous-bois.
    Accès RER A « Fontenay-sous-Bois » puis bus 124, arrêt « Ancienne Mairie »
    Avec la participation de Karine LEGER de l’association AIRPARIF
    et de Bernard JOMIER, médecin et Adjoint à la Maire de Paris, chargé de la santé et du handicap et des relations avec l’Assistance Publiques-Hôpitaux de Paris.
     
    Vous trouverez le programme complet ci-dessous.
    Merci de confirmer votre venue par email à labeille@assemblee-nationale.fr
     
    ———————————————————————
    Programme
    18h :Accueil des participants et présentation des films d’Airparif. Exposition des panneaux d’Airparif.
    19h : Ouverture et introduction par Laurence ABEILLE, députée du Val-de-Marne
    Karine LEGER de l’association AIRPARIF.
    – Présentation d’Airparif, de son rôle et de son fonctionnement.
    – Point sur la situation locale et de son évolution.
    – Description des différentes composantes de la pollution de l’air ainsi que des différentes sources d’émissions.
    – Les enjeux de la pollution de l’air intérieur.
    Bernard JOMIER, médecin, adjoint à la Maire de Paris chargé de la santé, du handicap et des relations avec l’Assistance Publique – hôpitaux de Paris. 
    – Les conséquences sur la santé de la pollution de l’air, et les recherches en cours.
    – Peut-on se protéger de la pollution de l’air ?
    – Quelles sont les compétences des collectivités territoriales, et bientôt de la métropole de Paris ?
    – Présentation par Laurence ABEILLE de la proposition de loi du groupe écologiste sur l’automaticité des mesures d’urgences en cas de pic de pollution, adoptée à l’Assemblée Nationale en janvier dernier.
    Échanges avec la salle
    21h : Fin de la réunion

  15. Conférence sur les Secrets de Fruits

    Nous relayons volontiers…

    Les vergers de l’îlot présentent :

    Conférence sur  les Secrets de Fruits

    Jean-Yves Maisonneuve
    vendredi 11 mars à 20h30 à la maison du citoyen

    fruits

  16. Krystal : journée ECO’ZANIMO le 5 mars

    On relaie volontiers :

    Journée ECO’ZANIMO

    Animation gratuite pout tout public

    Espace citoyen 5 allée M. Gorki

    le 5 mars de 15 à 17h

  17. Contre l’installation de l’antenne relais Free, 10 rue des carrières à Fontenay

    NON à l’installation d’une antenne relais Free au 10 rue des carrières à Fontenay sous Bois!

    La maternelle Dolto serait exposée à 72 mètres de cette antenne au mépris du nouveau plan local d’urbanisme (PLU) interdisant l’installation d’une antenne relais à moins de 100 mètres d’une école, d’une crèche. L’annexe de l’école maternelle Elisa Lesourd et la ludothèque rue des mocards  se situeraient à environ 100 mètresde cette future antenne. Nous sommes déjà exposés aux ondes de l’antenne située au 1 rue Raspail, soit à une centaine de mètres de la nouvelle implantation envisagée.

    Le gérant de l’hôtel social situé au 10 rue des carrières, a conclu un contrat d’hébergement d’une antenne-relais de téléphonie mobile avec l’opérateur Free moyennant paiement et sans qu’il y ait eu la moindre concertation avec les habitants du quartier. Nous, propriétaires ou locataires, riverains de ce lieu, souhaitons faire valoir nos droits. La qualité de notre cadre de vie n’est pas négociable.

    Sachant que :
    . Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS a classé les champs électromagnétiques des radiofréquences comme peut‐être cancérogènes pour l’homme (Groupe 2B),

    . pour ne citer qu’une étude : « en 2013, l’équipe mixte Péritox « Périnatalité et Risques Toxiques » de l’INERIS et de l’UPJV . Résultat: les champs électromagnétiques de type antenne-relais déclencheraient des perturbations au niveau de la régulation thermique, du sommeil, de l’ alimentation. Ces résultats confirmeraient également un effet de fractionnement du sommeil paradoxal. » extrait du communiqué de presse de l’INERIS
    http://www.ineris.fr/centredoc/dp-anthomeo-version-definitive-1365002284.pdf

    . Le rapport de l’ANSES émis en 2013 recommande de maîtriser l’exposition générale résultant des antennes-relais de téléphonie mobile.
    Extrait « Il existe un grand nombre de questions en rapport avec les risques pour la santé liés aux radiofréquences qui justifient des études et des travaux d’expertise à venir, en particulier concernant l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, les expositions des enfants et d’autres populations spécifiques, notamment en milieu professionnel. Ainsi, compte tenu d’une part du nombre de publications récentes et de l’attente des résultats d’études en cours de réalisation, et d’autre part de la nécessité d’accorder une attention toute particulière à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, l’Anses a décidé de reporter l’examen de cette question à la publication d’un rapport spécifique du GT. »
    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011sa0150Ra.pdf

    . Aucune étude épidémiologique n’est menée en France pour étudier l’impact de l’exposition chronique aux ondes sur les riverains d’antennes de téléphonie mobile. A notre connaissance, les dernières études menées à l’étranger sur les riverains d’antennes remontent à 2009 et la 4 G n’existait alors pas. Cependant, l’enquête sanitaire citoyenne menée en 2011 par l’ASEF (l’Association Santé Environnement France rassemble près de 2 500 médecins) auprès de riverains d’antennes-relais de téléphonie mobile à Aubagne relève de nombreux décès et pathologies
    http://collectifgeneral.blogspot.fr/2012/07/les-antennes-relais-sont-elles-nocives.html
    Dans le cadre de la réglementation actuelle française basée sur des seuils définis en 2002 et controversés parce que considérés comme insuffisamment protecteurs pour la population (61 volts par mètre alors que les associations de citoyens préconisent 0,6 volt par mètre, sans même la garantie qu’une exposition chronique à ce niveau soit totalement sans impact sur le vivant), il y a donc tout lieu de s’inquiéter d’un risque sanitaire pour les populations environnantes et en particulier les jeunes enfants. A savoir: réglementation dans certains pays européens : Suisse= 5 V/M, Italie= 6V/M, Bruxelles= 4V/M

    Précisons que les propriétaires-bailleurs de logements riverains du site en question sont également concernés, même s’ils résident en d’autres lieux, car pour être loué, un logement ne doit pas présenter de risques pour la sécurité ou la santé des locataires, le bailleur en est garant.
    Nous avons bien conscience de l’absence de marge de manœuvre des communes concernant le processus d’implantation des antennes-relais de téléphonie mobile.
    En effet, le maire de Fontenay sous Bois, soucieux du principe de précaution, a à plusieurs reprises pris des arrêtés d’opposition à des déclarations préalables de travaux pour implantation d’antennes sur sa commune.

    Pourtant, dans notre dossier, la mairie aurait pu s’appuyer sur son nouveau PLU, devenu applicable le 23 janvier 2016.

    Par conséquent, des riverains du Collectif des Carrières recourent à l’autorité du juge administratif afin qu’il annule l’arrêté de non-opposition initialement émis, l’application de celui-ci, compte-tenu du nouveau PLU devenu exécutoire suite à son vote définitif en conseil municipal le 17 décembre 2015, entraînant des actes qui seraient contraires à la nouvelle réglementation en vigueur.
    Cette pétition va être remise à l’avocate qui défend notre dossier.

    Si vous souhaitez manifester votre soutien à cette action, merci de signer.

  18. Adhésion au syndicat d’études Vélib’Métropole

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts est bien entendu pour l’adhésion au syndicat Vélib’Métropole et pour le développement d’une offre de vélos en libre service sur Fontenay.

    Paris envisage la mise à disposition de vélos à assistance électrique en particulier pour les quartiers ou communes qui comportent de fortes déclivités. C’est le cas dans notre commune. Notre ville devrait donc plaider pour la mise à disposition de ce type de vélo dans notre commune.

    Cela permettrait d’installer des stations sur la crête et que les usagers ne se contentent pas d’utiliser le vélo pour descendre mais pas pour remonter. Cela permettrait aussi de favoriser les mobilités douces sur le plateau et la crête.

    Plus globalement, il nous faut réfléchir sur le nombre de stations qui pourraient être installées sur Fontenay. D’après une étude de l’APUR (l’Atelier Parisien d’Urbanisme), le Vélib est moyennement utilisé sur Fontenay et il n’est proposé que quatre stations au lieu de trois actuellement.

    C’est sans doute insuffisant même s’il faut être prudent en la matière. Il faut peut-être le coupler sur notre commune avec un système de location en longue durée qui est envisagé par l’APUR pour des communes plus éloignées de Paris.

    A côté de l’offre Autolib, il nous faut réfléchir à développer l’offre de mobilité vélo pour des parcours plus restreints et des itinéraires à l’intérieur de la commune ou avec les communes environnantes d’autant que nous pouvons encore bénéficier de subventions pour les aménagements vélo.

    C’est un des moyens de réduire la circulation automobile, en complément du renforcement de l’offre de bus et de transports en commun qui est également indispensable. C’est un des moyens d’accompagner la mise en zone 30 de l’ensemble de la ville, comme le précise le programme de la majorité municipale.

    Marc Brunet

  19. Retour sur la fête des vœux : les photos

    Belle ambiance au foyer Croizat, où 70 personnes (dont plusieurs pour la 1ère fois) étaient présentes pour notre fête des vœux …

     

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    Quelques photos souvenirs :

    •  Les messages

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    • Les discussions autour du buffet

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    • La tombola (oui, oui…tous ces lots écolos vous sont offerts suite à la collecte que nous avions effectuée) et l’animation musicale

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    A bientôt !

  20. Retour sur la fête des vœux : messages… « des notes d’espoir »


    Fabienne Bihner:
    Nous sommes absolument contre la déchéance de nationalité

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    Marc Brunet: Je voudrais juste ajouter quelques mots très courts à l’intervention de Fabienne, tout d’abord  m’associer à elle pour vous remercier de votre présence amicale et chaleureuse et vous souhaiter la meilleure année possible et puis vous dire aussi que malgré la période assez sombre que nous traversons, malgré les déceptions, les désillusions, les difficultés , il y a quand même des notes d’espoir et je voudrai en évoquer quelques-unes.

    Concernant les réfugiés qui fuient la guerre et la misère sur les routes d’Europe, il n’y a heureusement pas que des réactions d’hostilités mais aussi de nombreuses manifestations de solidarité. Je pense à cet anglais Rob Lawrie ancien militaire qui a été arrêté et jugé il y a environ deux semaines pour avoir essayé de faire rentrer clandestinement en Angleterre la petite Bahar, une petite fille Afghane de 4 ans, après des mois d’allers-retours dans la Jungle de Calais, où il construisait des abris de bois et de bâches avec les exilés. « Je suis un gars ordinaire, je ne suis pas une célébrité, je ne suis pas un homme politique, je n’ai pas une vie exceptionnelle. Je suis juste quelqu’un qui a fait quelque chose d’illégal parce que je ne voulais pas qu’une petite fille de 4 ans passe l’hiver dans la jungle ». Rob Lawrie risquait pour ce geste de simple humanité 30 000 euros d’amende et 5 ans de prison. La très forte mobilisation pour le soutenir a permis qu’il ne soit condamné qu’a 1000 euros d’amende pour défaut de ceinture de sécurité.  J’ai aussi le souvenir de cette réunion il y a quelques semaines à la MDC autour de l’accueil des réfugiés dans les locaux de l’ancienne gendarmerie. De l’intervention émue des représentants de l’association qui gère l’accueil de ses personnes devant l’élan de solidarité des Fontenaysiens et en particulier de Fontenaysiens d’origine étrangère, je pense à des chiliens ou des argentins qui des années auparavant avaient connus le même accueil.   

    Et puis je voudrai vous parler aussi d’une dame qui est morte il n’y a pas très longtemps à 98 ans et dont j’ignorais l’existence jusqu’à ces derniers jours et pour avoir parlé d’elle autour de moi je me suis aperçu que j’étais loin d’être le seul. Pourtant quelle vie exemplaire que la sienne. Il s’agit d’une polonaise Irena Sendlerowa. Pendant l’occupation Nazie cette jeune femme catholique se porte volontaire pour aller travailler dans le ghetto de Varsovie ou elle effectue entre autre des travaux de plomberie. Elle réussira à sauver 2500 enfants juifs qu’elle dissimulera dans sa camionnette à chacun de ses passages avant d’être arrêtée et torturée par la gestapo. Elle restera infirme à vie, jambes et bras brisés. Les noms de tous les enfants qu’elle a sauvé, elle les écrivait sur de petits papiers qu’elle dissimulait dans une jarre au fond de son jardin dans l’espoir qu’un jour après la guerre, ils puissent retrouver leur famille. Et bien sûr malheureusement très peu d’entre eux purent retrouver leurs parents. Je vous parle de cette femme parce que j’ai pensé à elle il y deux jours lorsque j’ai participé avec d’autres élus à la cérémonie en mémoire des enfants juifs de Fontenay déportés. Et je me suis dit que les enfants du Ghetho de Varsovie en 2016, c’étaient sans doute le petit Aylan ce petit garçon de 4 ans retrouvé mort noyé sur une plage de Turquie ou la petite Afghane Bahar qui va passer l’hiver dans la jungle de calais et ces milliers d’enfants qui fuient l’horreur de la guerre. Quelquefois il arrive que l’on se demande «  qu’est-ce que j’aurais fait, moi, si j’avais eu 20 ans, 40 ans pendant la guerre. Aurais-je été indifférent au sort des autres, aurais-je été résistant, aurais-je essayé de sauver des gens ? » Hé, bien, oui aujourd’hui, nous sommes, parce que la situation est grave, devant des choix déterminants. Face à la montée de la xénophobie, des nationalismes, des populismes, de l’intolérance, du fanatisme, nous sommes face à des choix décisifs. Soit renforcer, la liberté, l’égalité, la fraternité, les valeurs qui fondent notre idéal républicain et qui seules peuvent ressouder notre peuple, soit aller vers un état d’urgence quasi permanent, la déchéance de la nationalité, l’accentuation des inégalités sociales, la stigmatisation,l’exclusion.

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    Je ne voudrais pas conclure sans évoquer un sujet qui je le pense  est l’enjeu fondamental auquel est confronté l’humanité au cours de ce siècle. Celui du réchauffement climatique. Et d’ailleurs cela me permet de faire un retour sur Irena Sendlerowa puisqu’elle a été proposée pour le prix Nobel de la paix en 2007 mais que cette année-là les Lauréat furent le GIEC  et Al Gore pour son film sur le réchauffement de la planète. Et c’est justement d’un autre film que je souhaite vous parler, c’est celui qui a été projeté lundi soir au Kosmos à l’initiative de l’association Bulles de vie qui a remporté un grands succès, on a d’ailleurs dû refuser plusieurs dizaines de personnes. Le grand enjeu de ce film c’est la lutte contre le réchauffement et comment laisser à nos enfants un monde vivable. J’ai aimé ce film, car il donne de l’espoir. Il dresse certes un constat terrible de la situation de la planète dans de nombreux domaines, mais il va bien au-delà, il nous montre que des alternatives pour un monde meilleur existent et qu’elles sont possibles, déjà mises en œuvre un peu partout dans le monde, que ce soit dans l’agriculture, dans les transports, dans l’éducation, dans les pratiques démocratiques, dans l’organisation sociale, dans la lutte contre les exclusions…Et que finalement, il ne dépend que de nous de nous en emparer pour construire un autre avenir.

    Enfin, dernier point, je me suis intéressé aux objectifs que l’opposition de droite conduite par Monsieur Lecoq a présentés aux Fontenaysiens lors de sa soirée des vœux. Les deux principaux sont de lutter contre le projet d’un théâtre pour Fontenay et la lutte pour la sécurité des Fontenaysiens avec entre autres des caméras de surveillance. Simplement Rappeler à Monsieur Lecoq cette phrase attribuée à Victor Hugo «  Si vous voulez fermer des prisons, ouvrez des écoles » Et le même V. Hugo devant l’assemblée nationale ou l’on se prépare à faire des coupes sombres dans le budget de la culture s’insurge en disant «  quel moment choisit –on  pour le faire ? Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Car le grand péril de la situation actuelle, c’est l’ignorance. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu’on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but de combattre et de détruire l’ignorance. Quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ?  C’est là seulement que vous trouverez la paix de l’homme avec lui-même et par conséquent la paix de l’homme avec la société. Pour arriver à ce but, il faut multiplier les écoles, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Les lieux où l’on s’instruit, où l’on se recueille, en un mot, il faut faire pénétrer de toutes part la lumière dans l’esprit du peuple ; car c’est par les ténèbres qu’on le perd. L’époque où vous êtes est riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents. Ce qui manque, c’est l’impulsion sympathique, c’est l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement.  Vous êtes tombés dans une méprise regrettable, vous avez cru faire une économie d’aCZ6Xj69WEAAtEZ2rgent, c’est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l’honneur de la République. »

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    Laurence Abeille: En politique, il y a beaucoup de désespoir mais aussi pleins de belles choses c’est pour cela que je reste mobilisé. …Des actions locales sur le logement, les emplois d’avenir…

     

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