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  1. Musique au comptoir

    L’association « Musiques au comptoir » qui compte maintenant 15 ans d’existence est devenu un élément incontournable de la vie culturelle et artistique dans notre ville et aussi un facteur important de lien social et de convivialité. Musiques au comptoir c’est  plus de 70 concerts par an dont 30 gratuits pour 6000 spectateurs. c’est 5 salariés et une vingtaine de bénévoles. 250 cachets de musiciens et une centaine de cachets de techniciens. Viennent s’y ajouter  8 résidences d’artistes en création  par an. On y programme des musiques du monde, du Jazz, de la musique classique, baroque, des musiques contemporaines de la chanson, du théâtre, de la poésie, du slam. Le dimanche on peut y déguster un brunch en famille en écoutant du blues ou du jazz manouche. On peut donc y écouter des concerts de grande qualité pour un prix moyens d’accès de 11euros contre 19 euros en moyenne nationale pour  les concerts de musique du monde. La ville soutient activement l’activité de l’association en mettant à sa disposition la salle du comptoir que nous avons contribué à équiper, en assurant la communication des actions entreprises par « Musiques au comptoir » et en lui attribuant une subvention de 22 500 euros.

    Actuellement le budget  annuel de l’association est de 262 000 euros ce qui comprend à la fois les diverses subventions et ces recettes propres. Malgré ce budget relativement conséquent et bien que « Musiques au comptoir » ait vu la fréquentation de ces activités augmenter de 18% en 2015, l’association se trouve à nouveau en difficulté. Nous avons rencontrés avec ma collègue Sylvie Tricot Devers les responsables de « Musiques au comptoir » pour faire le point avec eux sur leurs difficultés et une nouvelle réunion est prévue dans quelques jours avec Monsieur le Maire. Il est tout à fait clair que compte tenu de l’intérêt que représente l’activité de l’association pour la Ville et les fontenaysiens et bien sûr pour les artistes tout sera fait pour   assurer  le maintien de son action.

    J’ai cependant de bonnes nouvelles. Tout d’abord la Direction régionale des affaires culturelles d’IDF vient de s’engager à faire entrer « Musiques au comptoir » dans le dispositif « Fabrique de culture » pour 3 ans avec une aide au fonctionnement annuel de 15 000 euros. Un dossier d’aide au projet à hauteur de 20 000 euros est également à l’étude à la région IDF.  Et d’autre part ont commencé aujourd’hui même des discussions avec le réseau « Zone Franche » Qui est un réseau professionnel regroupant tous les acteurs ; festivals, scènes, institutions, artistes, autour des musiques du monde en vue d’une labellisation SMAC (Scènes de musiques actuelles) de Musiques au comptoir en tant que scène de musiques du monde. Le dispositif SMAC a été créé par le ministère de la culture en 1998. Il regroupe environ 150 lieux musicaux de petite et moyenne capacité. L’objectif des SMAC et de s’adresser à un large public regroupant des amateurs et des professionnels et s’adressant notamment aux artistes en développement de carrière en vue de consolider leur insertion au sein des réseaux de l’industrie musicale. Il est préconisé qu’il y ait au moins une SMAC par département. Il y en a actuellement 7 en IDF mais aucune dans le Val de Marne. Il est donc permis d’espérer que « Musiques au comptoir » soit éligible au label SMAC puisque son activité semble correspondre à tous les critères requis. Si le label SMAC était attribué à « Musiques au comptoir », il s’accompagnerait d’aides de l’état très conséquentes. Toutes ces incertitudes potentiellement positives nous conduisent donc à proposer la prolongation de l’actuelle convention pour une durée de 6 mois car bien sûr si ces différentes possibilités se confirmaient elles nécessiteraient d’être prises en compte dans des conventions tripartites entre  l’état, la ville et l’association.

     

    Marc Brunet

     

  2. René Dumont et l’Eco-Parc des carrières

    En ce mois de juin 2016, le groupe Europe Ecologie Les Verts veut se souvenir. René Dumont est décédé le 18 juin 2001, il y a 15 ans déjà, à l’âge de 97 ans.

    Il habitait Fontenay depuis 1965. Tiers-mondiste convaincu, il fut le premier candidat écologiste à une élection présidentielle en 1974. Il a été un des premiers à marteler pour le grand public que les désordres écologiques ne manqueraient pas de pénaliser notre écosystème.

    Notre groupe Europe Ecologie Les Verts se souvient de l’homme au pull over rouge tenant un verre d’eau à la main et déclarant : « dans 20 ou 30 ans, cette eau sera chère et il y aura des guerres à cause d’elle ». Il avait écrit un livre-programme, l’Utopie ou la mort. Marqué par le rapport de 1972 du Club de Rome « Halte à la croissance », il défendait « la nécessité de se libérer du carcan de l’économie de profit » face à « la nécessité de sauvegarde de la planète », condamnant « l’oligarchie des riches », ceux-là même qui gaspillent le plus.

    Il en appelait à « l’homme nouveau, responsable et non-proliférant ». Il déplorait le rôle de la presse, qui, selon lui, diffusait trop souvent les nouvelles qui plaisent au grand public, plus que de nous instruire, de nous élever vers l’homme nouveau exigé pour une société de justice et de survie.

    Il s’inquiétait de la spoliation du patrimoine commun de l’humanité, la nature et ses ressources. Il appelait (déjà !) à une réduction de la consommation énergétique. Pour lui, « la teneur en CO2 de l’atmosphère constituait la plus grave des menaces ». Il s’inquiétait d’un possible réchauffement climatique dû à la croissance industrielle, pouvant se combiner avec un cycle naturel de réchauffement.

    Europe Ecologie Les Verts se souvient que René Dumont a été fait citoyen d’honneur de notre ville sous la mandature de Louis Bayeurte ; et que lors du Conseil Municipal du 27 juin 2013, il a été décidé de baptiser le Parc des Carrières, Eco parc René Dumont.

    Certes, aujourd’hui, de nombreux éléments rappellent le passé du Parc des carrières : des petits motifs en fer de lance, symboles du gypse qui y était extrait, des montants de bancs en forme d’outils utilisés par les carriers, des portes d’entrée en fer de la taille du gabarit d’une galerie de carrière. Mais l’absence du nom de René Dumont dans le parc ne témoigne pas de ce qu’il est devenu : un jardin naturel à vocation d’éco-parc.

     

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    Il est donc temps, nous semble-t-il, de donner sa complète identité à ce parc en faisant en sorte que sur les panneaux des 4 entrées figure le titre suivant : Eco-Parc des Carrières René Dumont, et que du côté de l’entrée principale, près du bowling de la Matène, une borne explicative rappelle et l’origine du site, une carrière de gypse et qui était René Dumont.

    D’autant plus que depuis sa création en 2013, l’éco-parc des Carrières « René Dumont » s’est progressivement constitué en un exceptionnel réservoir de biodiversité. Ses friches naturelles abritant de nombreux insectes, petits mammifères et oiseaux.

    Nous savons que cet écosystème reste néanmoins fragile et la survie de nombreuses espèces est menacée. En 13 ans, 20% des oiseaux d’île-de-France ont disparu et l’état des lieux est encore plus critique dans les zones agricoles. Cette prise de conscience nous mène aujourd’hui à poursuivre notre engagement formulé dans l’Agenda 21 de préserver la biodiversité et les milieux de notre territoire.

    La proposition de convention avec la Ligue de Protection des Oiseaux participe à cette démarche en inscrivant L’eco-parc des Carrières « René Dumont » à son réseau de Refuges LPO.

    En valorisant le parc, mettant en avant son patrimoine naturel, et en soutenant le travail effectué par le service des Espaces verts, ce programme établi pour une durée de 5 ans permettra d’établir un inventaire des oiseaux du parc ainsi que d’autres espèces et d’apporter des préconisations via un rapport qui sera remis au Service des espaces Verts. L’association mettra également à disposition des outils pour sensibiliser aux enjeux de cette action.

    Enfin, à l’occasion du renouvellement de la convention avec l’association AERHO, la phase de suivi assurée par la LPO y sera intégrée, venant compléter notre volonté d’intégrer et de respecter l’animal en ville.

  3. Refus d’installation des compteurs Linky sur le territoire de la commune

    Le Maire ayant été alerté par des administré-e-s à propos des questions encore en suspens concernant les compteurs Linky (en lien avec des problématiques économiques, écologiques, techniques, sécuritaires et sanitaires), il est proposé que la commune, en tant que propriétaire des compteurs, refuse le déploiement des compteurs Linky en l’attente de résultats plus complets sur les contraintes, dangers et risques liés à leur installation.

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    Du point de vue sanitaire comme du point de vue de la protection des données, les débats et polémiques dont fait l’objet le Linky incitent à adopter la plus grande vigilance et les plus grandes précautions.

    D’autre part, le déploiement généralisé du Linky va impacter l’emploi de 400 ETP et générer l’abandon de tout contact entre le personnel et l’usager. L’organisation syndicale CGT estime la suppression de 80% de l’activité technique clientèle après la phase de déploiement.

    En outre, il est écologiquement difficile d’admettre de se débarrasser de compteurs électromécaniques actuels qui fonctionnent et de les voir remplacés par des compteurs avec durée de vie plus limitée.

    Sur le plan de l’usager, le Linky ne semblera pas avoir d’impact positif sur la facture.

    De plus, il ouvre la voie vers un système évolutif qui, selon certaines associations, constituerait potentiellement un risque pour le respect de la vie privée des habitant-e-s.

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    Ainsi, le Conseil municipal est invité à délibérer sur les points suivants :

    rappeler que les compteurs d’électricité appartiennent aux collectivités et non à ENEDIS (ErDF).

    décider que les compteurs d’électricité de Fontenay-sous-Bois, propriété de la collectivité, ne seront pas remplacés par des compteurs communicants (de type Linky ou autre), et qu’aucun système relevant de la téléphonie mobile (GPRS ou autre) ne sera installé sur ou dans les transformateurs et postes de distribution de la commune.

    demander au SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour les Energies et les Réseaux de Communication) d’intervenir immédiatement auprès d’ENEDIS pour lui signifier que les compteurs communicants ne doivent pas être installés à Fontenay-sous-Bois.

    adopter une motion qui sera présentée à la prochaine réunion du SIPPEREC : Le SIPPEREC constate que parmi ses communes adhérentes certaines se déclarent opposées au déploiement des compteurs communicants et que d’autres s’interrogent sur cette question. Dans un souci de respect de la démocratie locale, le SIPPEREC étudiera les possibilités juridiques lui permettant, en tant qu’autorité concédante, de faire prendre en compte par ENEDIS les demandes de ces communes. Dans le même temps, le SIPPEREC s’adressera aux autorités françaises pour demander que soit étudiée la possibilité pour les communes qui en font la demande de ne pas se voir imposer les compteurs communicants. «

    indiquer aux Fontenaysien-ne-s qu’un modèle de courrier de refus est mis à leur disposition sur le site de la ville ainsi qu’à l’accueil de l’Hôtel de Ville, et ce, à titre d’information, le déploiement du Linky sur notre ville n’étant prévu par ENEDIS qu’à partir de 2018.

  4. Vote de la loi « Biodiversité » en séance à l’Assemblée, des regrets pour une loi emblématique

    Le long parcours législatif de la loi de reconquête de la Biodiversité a repris pour une troisième lecture en séance à l’Assemblée Nationale qui s’est achevée ce matin dans l’hémicycle.

    Une 3e lecture qui a connu des reculs majeurs, notamment sur la taxation de l’huile de palme, remplacée par un engagement du gouvernement à travailler sur le sujet… alors même que l’on connaît les conséquences dévastatrices de la culture de l’huile de palme pour la biodiversité, et sur l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes, repoussée à 2018 et surtout assortie de dérogations mal définies.

    La question de l’interdiction des pesticides rencontre pourtant un soutien massif de la population. C’est donc avec une grande déception que nous avons constaté ce nouveau recul du gouvernement ! Quant à l’huile de palme, utilisée dans l’industrie alimentaire, on connaît ses effets néfastes sur la santé et le désastre écologique que produit sa culture sur la biodiversité avec les destructions massives de forêts, les pollutions chimiques, etc. 

     

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    Il reste que cette loi contient des avancées importantes, et les députés écologistes se sont mobilisés pour préserver la version du texte issu de la commission : la notion de préjudice écologique au cœur du dispositif de réparation civile, l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité et le principe de non-régression du droit de l’environnement, le maintien de la création de zones prioritaires de biodiversité, ainsi que les espaces de continuité écologique dans les Plans Locaux d’Urbanisme.

    En transcrivant dans la loi française le Protocole international de Nagoya qui encadre l’exploitation commerciale des ressources génétiques naturelles, la France s’engage dans la lutte contre la biopiraterie, pour préserver la diversité biologique et culturelle et protéger les peuples autochtones du pillage de leurs ressources et savoirs traditionnels par de grands groupes industriels. C’est une grande avancée dont les écologistes se félicitent.

    Des dispositions intéressantes ont aussi été introduites dans cette 3e lecture, avec l’obligation pour certains navires de se doter d’un système anti-collision avec les cétacés, tout en interdisant que ceux-ci puisse être utilisés à des fins commerciales d’approche de ces mammifères marins. De plus, des dispositifs ont été réintroduits afin de permettre l’échange de semences à titre gratuit ou onéreux pour les utilisateurs non professionnels et les associations. Une belle avancée dans la reconnaissance de ces acteurs dans le maintien de la biodiversité cultivée !

    Egalement, sur l’enjeu de la préservation des récifs coralliens, un amendement a pu être adopté afin d’assurer que les dragages des fonds marins évitent au maximum leur destruction. Sur ce sujet de la préservation des fonds marins, les députés écologistes persistent à regretter que l’interdiction du chalutage en eaux profondes, dévastateurs pour la biodiversité, n’ait pas rencontré l’appui du gouvernement.

    La députée Laurence Abeille était présente avec ses collègues écologistes dans l’hémicycle, afin de défendre la notion de préservation de la biodiversité pour elle-même et son importance pour l’avenir de l’humanité. Une vision opposée à celle des représentants des lobbies de la chasse, de l’agriculture productiviste, de la pêche industrielle, défenseurs d’une vision utilitariste de l’environnement, plus soucieux de préserver les intérêts privés et de court terme.

    Pour Laurence Abeille, « des clivages forts sont apparus lors des débats entre les défenseurs de la biodiversité, un bien commun fragile et en grand danger, et ceux qui s’acharnent à considérer la nature comme un produit à exploiter. »

    Le texte doit encore être examiné par le Sénat avant une ultime lecture à l’Assemblée Nationale les 20 ou 21 juillet 2016.

    Retrouvez le dossier sur le projet de loi en ligne sur le site de l’Assemblée Nationale:

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/biodiversite.asp

  5. Pic nic estival le 3 juillet avec Bulles de vie

    Bulles de vie vous donne rendez-vous

    au Parc des Carrières

    pour un pic-nic estival

    à partir de 18h

    le dimanche 3 juillet

    picnic

  6. Commission locale des ondes

    ondes

     

    La pollution électromagnétique

     

    Lundi 27 juin à 20h

    Maison du Citoyen et de la Vie Associative

     

     

     

     

    ondes2

  7. Vote de la loi « Biodiversité » en commission développement durable à l’Assemblée, rétablissement des principales mesures

    Le marathon parlementaire de la loi « biodiversité » a entamé une nouvelle étape, en 3e lecture, avec les travaux de la commission du développement durable. Le Sénat avait très fortement remanié le texte issu de la 2e lecture à l’Assemblée nationale, en supprimant notamment une des mesures phares de la loi, l‘interdiction des pesticides néonicotinoïdes.

    Lundi 13 juin, 208 amendements ont ainsi été examinés par les commissaires du développement durable. La députée Laurence Abeille était présente pour défendre les amendements des députés écologistes, poursuivant ainsi l’important travail parlementaire qui a été mené depuis le début de l’examen de cette loi, au Sénat comme à l’Assemblée, afin d’enrichir le texte de dispositifs concrets et lisibles.

    Face aux lobbies de la chasse, de l’agriculture productiviste, de la pêche industrielle, les débats ont été nourris, alors même que l’action associative et citoyenne, soutenue largement par l’opinion publique, exprime son besoin d’un environnement mieux protégé, moins pollué.

    Les députés ont réintroduit l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes, à l’horizon 2018, mais c’est le vote en séance publique, la semaine prochaine, qui sera déterminant. Emblématique de la protection des pollinisateurs, de la biodiversité, de la santé humaine, la question de la dangerosité des pesticides n’est plus mise en doute.

    Laurence Abeille, à l’issue de ce nouveau vote en faveur de l’interdiction déclare : « Je me félicite de la majorité qui s’est dégagée en commission, mais l’enjeu sera de maintenir cette interdiction en séance plénière sans que celle-ci ne soit entachée d’exceptions ou de contournements possibles. »

    Les députés écologistes sont satisfaits par la rédaction du nouvel article 1386-19 et suivants du code civil, qui insère la notion de préjudice écologique au cœur du dispositif de réparation civile : tous les préjudices, et pas seulement les seuls préjudices dits « anormaux » vont pouvoir être réparés. En outre,  l’accès au prétoire est suffisamment largement défini pour permettre aux associations de saisir la justice. Enfin, si le délai de prescription est limité à 10 ans, contrairement au délai de trente ans que les écologistes défendaient, la rédaction actuelle permet de faire démarrer le délai de prescription à partir du moment où le préjudice est découvert, et non pas à partir du moment où le dommage est causé, ce qui satisfait en partie les exigences des députés écologistes sur ce point.

    Plusieurs autres amendements ont permis de rétablir des dispositions retirées au Sénat : l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité et le principe de non-régression du droit de l’environnement, les zones prioritaires de biodiversité, ainsi que les espaces de continuité écologique dans les Plans Locaux d’Urbanisme.

    Laurence Abeille se réjouit de la réintégration des notions de « paysages diurnes et nocturnes » (pour lutter contre la pollution lumineuse) et de « biodiversité des sols ». La biodiversité urbaine, peu présente dans le texte, a malgré tout pu être maintenue avec une date de mise en œuvre de la végétalisation des toitures et des aires de stationnement des centres commerciaux, avancée à nouveau à 2017.

    L’examen en séance plénière aura lieu les 21 et 22 juin, puis le texte retournera au Sénat avant une ultime lecture à l’Assemblée Nationale les 20 ou 21 juillet.

  8. Trois réunions publiques pour un 4e compte-rendu de mandat

    Laurence ABEILLE, votre députée, vous invite ! 


    Trois réunions publiques 
    pour un 4e compte-rendu de mandat

    A Fontenay-sous-Bois, le mardi 28 juin 
    de 19h à 21h, à la Maison du Citoyen, salle du Guinguet
    16, rue du Révérend Père Aubry
    Bus 124 Ancienne Mairie / Station Vélib’ n°41201, rue Louis-Xavier de Ricard

    A Saint-Mandé, le mercredi 29 juin
    de 19h à 21h, salle des conférences, au dessus de la Médiathèque Municipale

    3, avenue de Liège
    Métro Saint-Mandé / Bus 56 Mairie de Saint-Mandé

    A Vincennes, le jeudi 30 juin
    de 19h à 21h, salle André Costes
    47, avenue du Château
    Métro Château de Vincennes / RER A Vincennes / Bus 118 Mairie de Vincennes
    abeil

    CONTACT :
    Permanence parlementaire : 15 ter, avenue de la République, 94120 Fontenay-sous-Bois
    Tél. : 09 67 17 39 77
    Email : labeille@assemblee-nationale.fr

     
    Site internet : www.laurence-abeille.fr

  9. Crue centennale ou climatique? la sequana 2016 du virtuel au réel.

    Le samedi 12 mars 2016 de 8h à 14h était organisé à Valenton dans le cadre du projet EU Sequana 2016 une simulation de crue centennale avec évacuation d’une maison de retraite et d’îlots par moyens héliportés et embarcations, recherches de personnes disparues au moyen d’équipes cynotechniques, Installation d’une unité de traitement de l’eau et d’un camp et d’un Poste Médical Avancé. Six autres sites franciliens étaient ouverts pour des exercices similaires.

     

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    Pour illustrer cette simulation une carte était diffusée par la préfecture de police. En gros plan, la zone Nord Est de Paris, incluant le territoire de Marne et Bois, appelé aussi T10 et dont fait partie désormais Fontenay sous bois.
    On y remarque que ce territoire est traversé et borné par le grand S de la sinuosité de la Marne, et que des villes comme Alfortville et Saint Maur y apparaissent comme les plus vulnérables.

    Sur le territoire voisin Villeneuve Saint Georges : http://94.citoyens.com/…/inondations-le-point-sur-la-situat…

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    Chacun ayant en souvenir que la crue dite « centennale » de 1910 avait paralysé Paris pendant plusieurs semaines : les caves, les égouts étaient inondés, on jetait les ordures dans la Seine pour les évacuer dans la Manche et pour les transports c’était la « bérézina » : quasiment plus de métro, de bus, de voiture ou de calèche ! On a tous en tête ces images des députés qui entraient en barque à l’Assemblée Nationale …éclairés à la bougie !
    Aujourd’hui, malgré les bassins de retenue et les gros moyens mis en œuvre, les conséquences d’une telle crue étaient considérés comme pouvant être pire, l’agglomération parisienne comptant aujourd’hui 12 millions de personnes, mais surtout bien plus de berges bétonnées, réduisant ainsi le lit de la Seine. On s’inquiétait d’avoir construit en dépit du bon sens, en empêchant l’écoulement des eaux.
    400.000 logements par exemple ont été construits en zone inondable en Ile de France: supposant l’évacuation de 800.000 personnes avec des hélicoptères, des centaines de bateaux pneumatiques ou autres, qu’il faut faire venir de partout.

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    Il fallait y voir l’aboutissement du projet de vigilance météorologique lancé en 2001. En 2004, à la suite de la canicule de 2003, les vigilances « Canicule » et « Grand froid » sont ajoutées au système en place.
    En décembre 2007, la vigilance « Fortes précipitations » est renommée en « Pluie-inondation » dans le but d’intégrer la vigilance liée aux crues mise en place à l’origine par Vigicrues®.
    En novembre 2011, à la suite des submersions meurtrières des côtes charentaises et vendéennes par Xynthia le 28 février 2010, Météo-France, en partenariat avec le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) intègre à la vigilance les phénomènes côtiers, avec la vigilance « Vagues-submersion », liés notamment à la forte houle et la surcote causée par les ondes de tempête parfois combinées aux forts coefficients de marée. A la même date, un pictogramme « Inondation » est ajouté dans les phénomènes suivis : il intègre les seules données de Vigicrues par une correspondance géographique entre un tronçon de cours d’eau et le(s) département(s) touché(s).

    Aujourd’hui la vigilance météorologique vise à attirer l’attention sur les neuf phénomènes suivants : Vent violent, Pluie-inondation, Inondation-Orages,Neige-verglas,Avalanches, Canicule, Grand froid,Vagues-submersion. Autant de phénomènes qui années après années prennent de l’ampleur.

    Ce rappel historique nous permettant de constater que ce n’est donc pas formellement le retour d’une crue de type 1910 qui était redoutée, mais plus une crue de type nouveau.

    Pourquoi de type nouveau ? Voici les principales crues séquaniennes depuis 120 ans : En janvier 1910, les eaux montent jusqu’aux épaules du zouave du pont d’Alma, une hauteur de 8,62 mètres. C’est le record absolu pour une crue de la Seine à Paris depuis que les mesures sont effectuées. En 1658, cependant, une autre crue aurait atteint 8,95m. L’expression crue centennale est donc utilisée pour la définir.

    En Janvier 1924 la Seine atteint 7,32 m. En Janvier 1955 la hauteur observée à l’échelle d’Austerlitz est de 7,12 mètres. En Janvier 1982 le hauteur observée à la station d’Austerlitz avec la technologie des ultra-sons : 6,18 m. On évite prudemment de parler de crue centenaire, vu que l’intervalle temps ne s’y prête guère.

    N’empêche, quelques experts mieux informés que les autres en janvier 2016, en viennent à penser que la crue ne se produira pas cette fois en janvier mais selon un autre timing.

    On s’exerce en mars car on craint une crue prochaine. Avec la crue du 1er juin 2016 il va enfin peut-être être possible de comprendre pourquoi il pleut plus et plus souvent à cause du réchauffement climatique. Le curseur s’arrêtant à 6,10 mètres 4 jours plus tard.

    Ce matin du 1er juin 2016, le Loiret s’est réveillé les pieds dans l’eau. Le Loing, affluent de la Seine enregistre alors sa plus grande crue depuis 1910 ; Une crue « centennale » ? Chacun hésite à la définir comme telle. Car pas aux normes temporelles des crues précédentes.

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    Un débat démarre : cette crue est-elle une simple anomalie météo ponctuelle, ou y’a-t-il des causes plus profondes ? Quelques curieux envisagent qu’il pourrait s’agir d’une crue climatique et se mettent à analyser les liens entre la crue de 2016 et le changement climatique

    Autant le rappeler à ce stade : Les spécialistes du climat et des phénomènes météorologiques ont compris depuis plusieurs années les liens qui unissent le cycle de l’eau et le changement climatique. Spontanément, lorsqu’on pense à un monde qui se réchauffe, on pense à un monde plus sec, plus désertique. Tout brûle plus facilement et les feux prennent des proportions inédites.

    D’ailleurs, lorsque les journaux parlent de changement climatique, ils illustrent souvent leurs articles par des images de sols desséchés et arides , pas avec celles des incendies des forêts boréales en zone de sable bitumineux (Russie et Canada).

    Mais beaucoup oublient de dire que les phénomènes inverses sont aussi une conséquence du réchauffement climatique ou du moins de son dérèglement (le mot le plus approprié).

    Un monde plus chaud c’est d’abord un monde plus humide. Pour le résumer de façon simple, voici comment le phénomène fonctionne d’après l’Environmental Protection Agency américaine.

    La terre est couverte de 70% d’eau. Lorsque les températures augmentent, cette eau s’évapore plus. Mais cette eau ne disparaît pas, elle continue à exister sous forme de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Et au bout d’un moment, cette vapeur d’eau finit fatalement par retomber, notamment sous forme de pluie.

    Les conditions pour des précipitations importantes étaient toutes réunies ce printemps. L’Administration Nationale Océanique et Atmosphérique américaine (NOAA) qui publie des rapports mensuels sur les températures mondiales, notait depuis décembre que l’Europe du Nord-Ouest connaissait ses périodes les plus chaudes depuis des décennies.

    Le mois de Décembre était le plus chaud depuis 1900, le mois de Février également, et le mois d’Avril le 4ème mois d’Avril le plus chaud depuis 1910. Sur l’ensemble de la planète, ce début d’année a été le plus chaud de l’histoire, avec des températures de 1.5 degrés supérieures à la moyenne pré-industrielle.
    Notamment, la NOAA a constaté durant ce début d’année la successions de températures records dans certaines parties de l’Atlantique Nord et autour du Groenland. L’évaporation accrue dans ces zones a pu contribuer à la constitution de masses d’air très humides qui se sont ensuite déplacées sur l’Europe du Nord.

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    En conséquence, l’agence notait également que la zone Europe du Nord-Ouest vivait aussi ses périodes les plus humides, avec une hausse significative des précipitations. Ainsi la Finlande ou le Danemark ont vécu ce printemps leurs périodes les plus humides depuis un siècle.

    La France a également vécu des précipitations beaucoup plus fortes que d’ordinaire. Météo-France notait en avril un cumul de précipitations entre 1.5 et 2 fois supérieur aux normes de saison sur l’ensemble de la diagonale sud-ouest / nord-est. Or c’est précisément dans la zone centre/nord-est que s’alimentent les affluents de la Seine comme le Loing.

    Avec cette augmentation des précipitations, ce sont naturellement les fleuves qui sont montés. Et les épisodes de pluie des derniers jours de mai ont servi d’élément déclencheur à un phénomène qui s’annonçait depuis décembre, lentement mais sûrement.

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    eau

    La crue que l’on observe aujourd’hui dans le Loiret pourrait donc être le symptôme d’un changement plus profond au niveau climatique et météorologique en France. En effet, ce type événements devrait devenir de plus en plus fréquent statistiquement, au fur et à mesure que les températures vont continuer à monter. C’est d’autant plus vraisemblable qu’en France, l’impact du changement climatique sur les températures est en moyenne plus fort qu’ailleurs. D’après un rapport de l’Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique, les températures en Europe du Nord, et donc en France durant le 20ème siècle ont subi une augmentation 30% plus élevée que sur le reste du globe en moyenne.

    Cela signifie que les températures augmentent très vite (de l’ordre de 0.20 à 0.35 degrés par décennie en moyenne depuis 100 ans) et donc que l’évaporation océanique notamment est forte. Mais le problème est également significatif dans les massifs montagneux, où l’on a constaté entre 1900 et 2004 une augmentation moyenne des températures de 0.14 degrés par décennie. Or c’est aussi en montagne, via la fonte des glaciers et des neiges d’altitude que s’alimentent les fleuves.

    Logiquement, les épisodes de crues et d’inondations devraient donc se multiplier dans les prochaines décennies. Parlera –t-on de crues décennales, avant de parler de crues récurrentes et normales. Tout sera une question d’accoutumance à ses phénomènes qui, de rares, risquent de passer à des phénomènes d’une grande banalité.

    Sous la pression conjuguée de la fonte des neiges/glaces et de l’évaporation et de l’humidification des masses d’air. On observe d’ailleurs déjà le phénomène dans le Sud-Est de la France avec les fameux épisodes cévenols.

    Ces inondations qui affectent régulièrement les Cévennes dans le Sud de la France sont dues au déplacement des masses d’air chaudes et humides liées à l’évaporation au dessus de la mer Méditerranée vers les zones plus froides du Massif Central autour du Mont Lozère. À cause du réchauffement des températures moyennes, ces épisodes météorologiques sont de plus en plus forts et de plus en plus fréquents, car l’évaporation en mer est plus importante.

    Ainsi, dans un rapport daté de 2015, on observait depuis 1950 une augmentation de 30% de la quantité de précipitations dans la zone, et une multiplication par 3 de la fréquence des pluies cévenoles extrêmes.

    .

    Au final, il est probable que les épisodes de crues et d’inondations que l’on observe actuellement soient en partie déclenchés par des événements liés au réchauffement climatique. Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, réchauffement climatique peut donc rimer avec plus de pluie et plus d’humidité. Bien sûr, ce n’est pas vrai partout, et on observe au contraire une diminution des précipitations sur l’Ouest du pays.

    Mais la crue du Loiret est une bonne illustration de ce que signifie, à moyen terme, l’accélération du réchauffement climatique dans la vie quotidienne des français. Cela montre qu’il est plus que temps de prendre des mesures drastiques pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, car non, le réchauffement climatique n’est pas un problème « lointain » et sans importance. Il a des conséquences graves, aujourd’hui, et ici.

    http://www.liberation.fr/…/crue-centennale-sauve-qui-pleut_…

    Dominique Macabeth (EELV Fontenay)

  10. Land art aux Carrières

    Venez vous promener dans l’éco-parc des carrières Réné Dumont,

    Ohého vous y a concocté une expo « nature »!

    .

    Du 4 Juin au 3 juillet 2016,

    Onze artistes du collectif « Ohého » , jouant l’éphémère contre l’éternité,

    vont s’installer au Parc des carrières  à Fontenay-sous-Bois,

    pour une expérience artistique liée à ce site paisible, propice à la promenade,

    entre la nature et l’urbain.

    Leurs œuvres vivantes vont nous offrir un passage dans un monde onirique,

    jouer dans une intimité poétique avec l’espace, le temps et les éléments,

    nous proposer un refuge où ressourcer l’imaginaire tout en faisant surgir la mémoire du lieu,

    le réinventant en le faisant complice de nos interrogations sur le cosmos, la nature et l’homme.

    Divers évènements, concerts, performances, veillée poétique, ateliers, , etc…

    accompagneront cette manifestation

    dans le Parc et aux ateliers MIDI6, au 19 rue de la Matène

    Consultez les projets et le programme

    land

  11. Bilan du Plan Local de l’Habitat 2011-2015

    Le bilan du Plan Local de l’Habitat témoigne de l’effort fait par la ville en matière de construction de logements et notamment de logements publics, d’amélioration de la qualité des logements et de développement durable, d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, de qualité de vie.

    Cela témoigne des orientations de la municipalité en matière de logement et de la qualité du travail des services de l’urbanisme et de l’habitat solidaire. Il nous faut remercier ici les agents pour le travail accompli.

    A Europe Ecologie Les Verts, nous voudrions souligner quelques points.

     

    Après deux années creuses en 2013 et 2014, le nombre de logements livrés s’est redressé pour atteindre 114 en 2015. C’est encore loin de l’objectif fixé par notre PLU qui est de 170 en moyenne par an, même si le nombre de permis de construire accordés en 2015 laisse espérer que le nombre de logements construits annuellement augmente encore pour favoriser une augmentation modérée de la population d’ici 2030 soit 3000 habitants de plus par rapport à 2015. Nous réaffirmons qu’il y a nécessité de construire plus, pour répondre aux besoins de la population en logements plus grands et plus confortables, dans une région dont le nombre d’habitantes et d’habitants augmente bien, que le nombre de départs soit plus important que le nombre d’arrivées. Cela permet d’éviter de partir toujours plus loin en grande couronne et de réduire toujours plus les espaces naturels et agricoles.

    Une part importante des constructions de ces dernières années est du logement public et nous nous en félicitons car il faut rappeler que 70% des ménages sont éligibles au logement en HLM et qu’il ne s’agit pas seulement de pauvres. A bon droit, les règles de mixité sociale dans nombre de quartiers de la ville impose une part de locatif social dans les opérations de construction de logements collectifs. Ce qui se construit donc dans les opérations des promoteurs privés, c’est du PLS, le niveau supérieur et le plus cher du locatif social. Par ailleurs, même si cela n’avait pas été le cas les années antérieures, ces toutes dernières années, au niveau de la ville, nous avons livré peu de logements PLAI, réservés aux plus modestes car cela coûte cher en surcharges foncières. Ajoutons que les permis de construire de logements publics ne représentent que 25% de l’ensemble des permis de construire en 2015.

    Et pourtant, des mal logés à cause de la modestie de leurs ressources, il y en a beaucoup. La question du prix des terrains et de la rente foncière, de la rente des promoteurs et des constructeurs est posée.

     

    Le bilan du PLH témoigne, par ailleurs, de l’effort fait par les bailleurs du grand ensemble pour la rénovation énergétique de bâtiments construits dans les années 1970. Beaucoup de rénovations ont déjà été conduites, d’autres sont prévues cette année et les années à venir. Il n’y a qu’une exception notable, la Redoute où aucune rénovation thermique n’est prévue et c’est un problème à voir avec le bailleur social.

    La ville a également commencé à accompagner la rénovation énergétique des copropriétés avec l’assistance de MVE, Maitrisez votre énergie. Cela doit être le grand effort des années à venir. La ville, au-delà de l’activité de conseil et d’accompagnement des projets de rénovation devrait également réfléchir aux aides financières qui pourraient venir compléter celles de l’Etat. Grace à la RCU, les dépenses de chauffage sur le grand ensemble sont inférieures à la moyenne. Les rénovations thermiques viennent accentuer la diminution des dépenses de chauffage. L’effort doit s’élargir sur l’ensemble de Fontenay, et ce travail est déjà commencé.

    De même, l’aspiration des habitants à vouloir jardiner est prise en compte, parfois par la rénovation de jardins privatifs en rez-de-chaussée mais de plus en plus sous forme de jardins partagés. Il y en existe déjà dans le logement public que ce soit la résidence des Carrières, rue Lesage, à Montesquieu et maintenant à Jean Zay. Il existe aussi de nombreux projets que ce soit en toiture ou en pleine terre. Des projets de jardins partagés existent aussi sur l’espace public. Il y a sans doute un travail à faire sur l’aménagement de jardins potagers sur les immeubles collectifs en copropriété et sur les outils de ville pour aider à ces évolutions.

    Tout cela contribue à faire de la ville une ville plus économe en énergie, plus végétale, plus apte à maintenir et développer la biodiversité. Reste à s’interroger, pour les constructions nouvelles, à s’interroger sur l’orientation des bâtiments, sur les matériaux de construction alternatifs au béton, sur l’utilisation de techniques architecturales qui réduisent les ilôts de chaleur en ville.

     

    Conseil municipal du 2 juin 2016

     

     

     

  12. LES ANIMAUX ET NOUS ! : Débat le 4 juin à Saint-Mandé

    Bonjour,
    J’ai le plaisir de vous inviter à la conférence-débat que j’organise à Saint-Mandé le samedi 4 juin prochain :
     
    LES ANIMAUX ET NOUS !
    Pour mieux connaître ceux qui nous aident au quotidien
     
    Samedi 4 juin de 14h à 17h
    Salle Pierre Cochereau – 2, avenue Gambetta, 94160 Saint-Mandé
    A la suite des deux précédentes conférences, à Fontenay sur la qualité de l’air, à Vincennes sur la biodiversité en ville, je vous propose de nous intéresser aux animaux, et particulièrement ceux qui nous aident dans notre quotidien, contribuent à notre bien-être.
    Nous ferons le lien entre les données scientifiques de l’éthologie, la science qui étudie le comportement des animaux, et le travail des associations et des psychologues avec les animaux qui nous aident dans notre quotidien.
        
    La médiation animale se développe en France dans les hôpitaux, dans les maisons de retraites et même en milieu carcéral. Amélioration des capacités psychomotrices, soutien psychologique, baisse de l’agressivité et augmentation de l’estime de soi, les bénéfices de l’animal à nos côtés sont multiples.
    Mais comment l’animal nous aide t-il et jusqu’où s’étend son champ d’actions ?
    Pour répondre à ces questions, j’accueillerai :
     
    – Nicolas EMOND, équithérapeute, 
     
    – Arnauld LHOMME, enquêteur de la Fondation 30 millions d’amis
     
    – Joaquin Romero, président de l’Ecole des Chiens Guides de Paris
    A cette occasion, je reviendrai sur mon travail parlementaire pour la protection animale et mon combat politique visant à faire évoluer le statut juridique des animaux.
    A votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
    Espérant vous voir nombreux(ses) !

  13. Les insupportables conditions d’élevage des poules

    Après le broyage des poussins, les vidéos révélant des actes de cruauté envers les animaux dans plusieurs abattoirs, l’association L214 dévoile aujourd’hui les images de la réalité d’un élevage de 200 000 poules, produisant des œufs pour la grande distribution. Laurence Abeille remercie l’association L214 qui a de nouveau permis de mettre en lumière les conditions indignes des traitements infligés aux animaux.
    Laurence Abeille déclare « Ces conditions d’élevage sont absolument intolérables et honteuses. On y voit des couloirs où s’entassent des milliers de poules en cage. Cadavres en décomposition et fientes jonchent les sols grillagés sur lesquels les poules pondent leurs œufs.  Les hangars sont infestés de mouches, de vers et de poux.

    Force est de constater que les contrôles en matière d’hygiène et de bien-être animal en élevage intensif sont insuffisants. »

     

    Ces atrocités commises envers les animaux mettent à mal la confiance des consommateurs dans les filières d’élevage français. Pourtant en 2013, un sondage réalisé par Opinion Way a révélé que 90% des personnes interrogées sont défavorables aux élevages qui concentrent les animaux dans des bâtiments fermés, sans accès à l’extérieur. La directive européenne relative à la protection des poules pondeuses ne correspond pas à des conditions de vie dignes : elle prévoit pour une poule un espace vital équivalent à la taille d’une feuille A4 !  Les cages doivent comporter un nid, un perchoir et une litière. Hors un espace clos, privé de lumière et réduit ne permet pas de satisfaire les exigences de l’espèce, tels que la construction d’un nid, la possibilité de gratter le sol, picorer et étendre ses ailes. Il y a donc urgence à redéfinir un cahier des charges qui respecte l’animal.

     

    source : http://laurence-abeille.fr/communique-de-presse-de-laurence-abeille-les-insupportables-conditions-delevage-des-poules/

  14. Nature en ville et Journée de l’animal

    M. le Maire, Mesdames Messieurs les élu(e)s, Mme La députée, Mesdames, Messieurs,

    Je vous remercie pour votre présence à cette nouvelle édition de « Nature en ville » et de la « Journée de l’animal ».

    Je souhaite tout d’abord saluer et remercier tous les participants, services municipaux et associations, qui ont œuvré au succès de cet événement. Je remercie l’association Chats des Rues pour l’organisation du trophée du Coriaud qui est toujours très apprécié des fontenaysiens et fontenaysiennes car c’est un concours qui met à l’honneur votre animal quelque soit son pédigrée, toutes races, taille et caractère confondus.

    A Fontenay-sous-Bois nous menons depuis plusieurs année une politique de protection de l’animal. Dans le cadre d’une convention avec l’Association Chats des Rues une centaine de chats sont stérilisés chaque année avant d’être proposé à l’adoption ou relâchés et nourris par les nourricières et nourriciers . Je souhaite d’ailleurs leur rendre hommage aujourd’hui pour leur investissement. L’association (AERHO) pour un espace de rencontre entre l’homme et l’oiseau entretient les trois pigeonniers de Fontenay et assure une veille sanitaire. La présence des animaux en ville, oiseaux, petits mammifères, amphibiens, insectes, favorisée par l’abandon du recours aux pesticides, témoigne de la richesse des espaces verts de notre ville et améliore notre bien-être.

    Autrefois dans les années 1900 nous trouvions à Fontenay-sous-Bois de nombreuses fermes qui accueillaient des chevaux, mulets, ânes et chèvres.

    Rue de la corneille, vers le fort de Nogent, on élevait des volailles et des vaches, puis des cochons. Rue Saint-Vincent, près du Bois de Vincennes, broutaient des vaches. Certaines façades d’anciennes fermes portent encore l’empreinte de ce passé.

    L’histoire de notre relation aux animaux selon les cultures et à travers les âges n’a cessé d’évoluer. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur la prétendue supériorité de l’homme sur l’animal et plus généralement sur la nature. Les enjeux écologiques sont au cœur de cette prise de conscience.

    Pour autant les droits des animaux se cantonnent encore trop souvent à l’utilisation que l’on en fait plutôt qu’aux besoin biologiques des espèces, au profit de la rentabilité et au détriment de notre humanité.

    Des expériences scientifiques révèlent cependant que l’animal est bien plus proche de nous qu’on ne l’aurait imaginé et ce qu’on a longtemps considéré comme le propre de l’homme est remis en question à mesure de ces découvertes. Les brebis, par exemple, sont capable de mémoriser jusqu’à 20 visages et les border Collie, peuvent reconnaître plus de 100 objets et les classer par fonction. Les perroquets et les perruches peuvent résoudre les mêmes problèmes que les chimpanzés et qu’un humain de six ans. Certains pigeons entrainés peuvent classer des images plus vite qu’un être humain.

    Empathie, jeu, langage, raisonnement, conscience de soi et créativité, s’expriment dans les comportement des animaux.

    Les services rendus par nos animaux de compagnies sont extraordinaires, ils sont parfois parfois même, les meilleurs des remèdes. Une étude du Dr Adnan Qureshi a démontré que posséder un chat diminue vos risques de faire un arrêt cardiaque de 40%. Posséder un animal domestique contribue à diminuer le stress et la perception de la douleur chez des personnes malades.

    Il est donc légitime de leur faire honneur aujourd’hui et de leur remettre leurs récompenses bien méritées !

    Fanny Brunet

  15. L’écologie, dernier rempart au populisme d’extrême droite

    Il y a donc en Europe un moyen de faire rempart à l’extrême droite, et à son populisme, tout en ne donnant pas quitus aux partis politiques de gouvernement installés au pouvoir depuis des décennies et issus seulement de deux partis dominateurs.

    Choisir un candidat à la présidentielle d’un pays, proche des combats écologiques, solidaires et citoyens, et sachant fédérer les forces capables de tenir la dragée haute aux grandes formations traditionnelles sociaux-libérales et/ou libertariennes conservatrices, sans pour autant laisser passer l’extrême droite, plus conquérante que jamais avec des arguments plus démagogiques les uns que les autres, est donc du domaine du possible.

    Durant des années, Alexander Van der Bellen a capté l’attention d’un auditoire convaincu et militant, et a bénéficié d’une écoute bienveillante d’une large partie de la population, mais sans que cela se transforme en vote dans les urnes, le résultat des scrutins, souvent, se trouvant restreint par les modes électoraux en place.

    Aujourd’hui, une majorité d’électeurs se sont portés sur son nom, alors même que les grands partis politiques ne se sont pas particulièrement manifestés en sa faveur pour l’aider à battre le candidat d’extrême droite au second tour.

    Ceci a été rendu possible car cet écologiste s’est d’abord dit qu’il n’avait rien à perdre à se lancer en indépendant, pour s’éviter le parcours du combattant d’une investiture dans le cadre d’une primaire, à l‘accès forcément verrouillé. L’homme a su rester calme, serein, assistant avec amusement aux querelles que provoquait la lutte des égotistes professionnalisés au sein des grands partis sans y participer.

    Alexander Van der Bellen n’a visé qu’une chose : que la maison commune son « Heimat » trouve La « Cohésion » dont elle a tant « Besoin » avec ce slogan d’une grande simplicité :
    « Heimat braucht Zusammenhalt »

    Il n’a pas, pour autant, cherché à cacher son image d’homme de gauche. Laissant les autres le qualifier de « Vert dehors, mais rouge à l’intérieur. Un socialiste, quoi. », une forme de Daniel Cohn Bendit autrichien, à bien y regarder. Sans qu’il y voit une quelconque insulte ou un quelconque dénigrement de la part de ses adversaires. Le « vert » de Van der Bellen défendant un socialisme écologique de type nordique, comme en Suède ou Norvège. Ce que René Dumont, le précurseur, qualifiait de socialisme « de l’arbre et du jardin », cette forme d’éco-socialisme, s’intéressant à des propositions théoriques à traduire en actes.

    Dans cette « civilisation de l’arbre et du jardin », tout à la fois marquée par le socialisme et l’écologie, la paysannerie est annoncée comme devoir jouer un rôle essentiel sur le constat du caractère insoutenable du développement industriel imposé par de grandes multinationales de l’agro alimentaire, et de la société de sur- consommation et de gâchis permanent.

    La perspective de la catastrophe à venir et de l’absolue nécessité de tenter de la conjurer, pour faire en sorte que l’humanité puisse survivre et vivre dans une société plus juste, justifiant les alarmes émises à propos de l’épuisement prochain des ressources non renouvelables (eau, sol, énergies fossiles). Le gaspillage généralisé caractérisant, par ailleurs, la société urbaine occidentale, sans que personne réellement ne se mobilise pour y remédier, malgré le nombre de pics de pollution qui s’y multiplie.

    Tout comme René Dumont en son temps, Alexander Van Der Bellen n’hésite pas à prôner une politique de recyclage généralisé, le recours systématique aux énergies renouvelables et plus généralement aux technologies intermédiaires, et aux productions locales, la valorisation des déchets, sans oublier de privilégier la production de céréales au détriment de la viande. Apport de Théodore Monod, son ami pacifiste et citoyen du monde.

    Il prône, aussi la production de biens de consommation orientée vers la satisfaction des besoins essentiels, ce qui remettrait de facto en cause la politique de l’obsolescence programmée des groupes industriels, et permettrait de s’attaquer au nombre de biens inutilement produits recyclables au sein de ressourceries adossées à l’économie sociale et solidaire.

    Sur un plan plus politique, il prône enfin la lutte contre les hiérarchies et les inégalités sociales, par le biais de la planification démocratique, la quantité d’heures requises pour la production nécessaire aux besoins essentiels de la nation entre l’ensemble des demandeurs d’emplois. Autant d’axes que l’on retrouve dans les programmes écologistes des verts Européens, et en particulier chez Europe Ecologie Les verts, et ses partenaires animés par des valeurs de gauche.

    Pour ne pas paraître idéaliste, Alexander Van der Bellen a su rappeler aussi, et souvent, les droits et surtout les devoirs des réfugiés, appelés à s’adapter au mode de vie de la maison commune, pour favoriser le mieux vivre ensemble.

    Que ce candidat ait bénéficié de la crainte de « voir la droite pure et dure et l’extrême droite » l’emporter en Autriche, est à considérer comme une bonne nouvelle.

    Que les partis « social-démocrate » et « conservateur », au pouvoir depuis la Seconde guerre mondiale, aient subi une déroute historique au premier tour, sur fond de morosité économique risque d’interpeller pas mal de monde en France par les temps qui courent.

    Il ne pourra être dit, par ailleurs, que c’est une victoire obtenue avec un fort taux d’abstention puisque on a pu compter sur plus de 70% de participation.

    Voilà un homme qui n’a eu de cesse de vouloir concilier l’environnement et le social : une double exigence, sans oublier l’économie. Aujourd’hui ce sont des hommes comme Nicolas Hulot en France qui ne manquent pas de dresser un réquisitoire implacable sur nos modes de consommation, sur les réductions indispensables que nous devrons effectuer si nous voulons survivre.

    Quelques phrases clefs nous éclairent sur ces intentions réelles :

    Nicolas Hulot n’a-t-il pas dit « La société dans laquelle on est, ressemble à une espèce d’avion de ligne où tous les voyants seraient au rouge dans le cockpit et ou à l’arrière on continue soit à boire le champagne soit éventuellement à se quereller »
    Ou encore : « L’écologie est une magnifique occasion, peut-être même l’ultime occasion, de redonner du sens au progrès. L’écologie est aussi et surtout un problème culturel,le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. »

    Alors qui sait ? Pour l’anecdote on notera qu’en 2008, Alexander Van Der Bellen s’était lui aussi présenté en candidat alternatif à une primaire des écologistes. Mais ne l’avait pas remportée. La présidentielle 2016 a donc pour ce candidat écologiste un petit air de revanche. A méditer, non ?

    http://www.liberation.fr/…/autriche-l-ecologiste-alexander-…

    Le débat doit se poursuivre ici et maintenant !

     

    Via Dominique Macabeth

  16. Election du nouveau Maire de Fontenay sous Bois

    Nous voilà donc réunis pour élire un nouveau maire. C’est un moment important pour notre ville, tant le maire incarne sa commune et personnifie l’action municipale. De par la loi, le maire a beaucoup de pouvoirs, comme à un autre niveau le Président de la République.
    Mais, avec Jean-François Voguet, c’est toute une équipe municipale qui a été élue avec un programme Fontenay pour tous. C’est ce programme qui a commencé à être mis en œuvre et qui doit continuer à être mis en œuvre conformément aux vœux des électrices et des électeurs en mars 2014 avec celui qui va devenir notre nouveau maire, Jean-Philippe Gautrais.
    Nous écologistes, nous sommes contre un système institutionnel qui concentre tous les pouvoirs entre les mains d’un seul. C’est une des raisons importantes de la crise de la démocratie que connait notre pays, même si ce n’est pas la seule, car ce système favorise le manque de transparence, le poids des lobbys et des oligarchies financières, la prise de décisions dans de petits cercles à l’écart des institutions officielles. Nous n’en voulons pas au niveau du pays, nous souhaitons en voir limités les effets dans notre commune, tant sur le plan du fonctionnement de la majorité municipale que des rapports avec les habitantes et habitants de Fontenay.
    Ce n’est pas un hasard si le programme Fontenay pour tous avait pour emblème la formule : une ville plus solidaire, plus écologique mais aussi plus citoyenne. Cela montre les limites de la démocratie représentative. Le fait de mettre un bulletin dans une urne et de laisser « aux affaires des élu-es » ne suffit vraisemblablement plus. D’où la nécessité de formes de démocratie plus participatives, associant les citoyennes et citoyens de cette ville.
    L’action municipale est le fruit d’un travail collectif. Tout n’est pas parfait. C’est pourquoi, à l’occasion de l’élection du nouveau maire, nous écologistes, tenons à réaffirmer notre volonté d’un fonctionnement toujours plus collectif de la majorité municipale, et que Jean-Philippe Gautrais, après Jean-François Voguet, soit plus un animateur de la majorité municipale qu’un patron qui déciderait en lieu et place de sa majorité, comme cela se produit dans de nombreuses villes.
    La majorité municipale continue donc. Cette nouvelle élection du maire, après deux ans de mandat, est l’occasion de faire un premier bilan pour mieux poursuivre à l’avenir.
    .
    Le rassemblement des différentes composantes de Fontenay pour Tous vit bien, malgré nos histoires et cultures politiques différentes. Nous avançons ensemble dans la mise en œuvre de ce qui nous lie, le programme élaboré en 2014, Fontenay pour Tous, dans un climat de confiance et apaisé. Même si, nous écologistes, nous avons souvent l’impression que cela va trop lentement, qu’il y a des habitudes qui ont du mal à disparaître ou encore une difficulté à mettre en œuvre ce que nous concevons, nous, comme des politiques écologiques. 
    L’ambition, à notre petite et modeste échelle, au-delà de la résistance aux politiques libérales et aux oligarchies financières, au-delà des solidarités nécessaires pour contenir et réduire les inégalités et les discriminations, c’est d’inventer du nouveau, d’apporter une petite pierre à un nouveau projet de vie en société, de rapport avec la nature, d’émancipation humaine.
    Du nouveau, il y eut, dès 2014, avec l’arrêt de l’usage de produits phytosanitaires sur les espaces verts (où c’était déjà commencé) et sur la voirie, permettant que des herbes et des plantes, (on dit les herbes folles), ressurgissent sur l’espace public. L’objectif est que la ville soit moins minérale, que les eaux soient moins polluées et que la santé des hommes et des être vivants soit mieux préservée. Nous avons noté, au travers des débats du PLU, l’attachement de nos concitoyens et concitoyennes aux espaces verts de notre ville. C’est ce qui en fait l’attrait. Plus d’hommes, de femmes et d’enfants, plus d’espaces verts et de jardins, plus de place pour la faune sauvage, des poules et des moutons, des logements plus confortables, cela exige des expérimentations de nouvelles formes d’urbanisme et d’habitat.
    Du nouveau, il y a avec le projet de créer des espaces publics partagés, fruit de la collaboration des services municipaux, des associations, d’habitantes ou d’habitants de notre ville pour développer des formes d’agriculture urbaine qui permettent aux villes de produire une partie de leur alimentation, agriculture de survie qui existe déjà dans certaines cités, agriculture pour renforcer les liens conviviaux, agriculture solidaire. La ville doit être moins prédatrice en ressources naturelles, moins polluante, moins productrice de chaleur et de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique.
    Du nouveau, il y a avec l’augmentation de la part du bio et d’une alimentation moins carnée dans la restauration collective pour favoriser le développement d’une agriculture de proximité, moins polluante parce que sans produits chimiques et nécessitant moins de transports.
    Du nouveau, il y a avec la généralisation de la zone 30 sur toute la ville, plus de bus et moins de place pour l’automobile pour développer encore plus fort des circulations douces, piétonnes et à vélo, permettre une plus grande place de la végétation dans une ville plus agréable à vivre.
    Du nouveau, il doit y avoir avec le développement d’une économie du réemploi et de la valorisation des déchets,  compostage dans les quartiers et en habitat collectif.
    .
    Pour nous, écologistes, Fontenay, comme d’autres villes, doit devenir une ville en transition, en transition écologique. Cela signifie rompre avec l’économie de la compétition et de la concurrence, renforcer les liens de la coopération, de la solidarité et du vivre ensemble. Cela ne viendra pas du haut mais d’une multiplicité d’initiatives citoyennes. C’est tout le contraire du capitalisme libéral.
    En 1965, l’équipe municipale conduite par Louis Bayeurte s’est battue pour des projets urbains à une échelle plus humaine, contre le passage du RER en tranchée ouverte, pour un certain type de qualité de la vie. Lors d’un colloque l’an dernier, il a été raconté comment, dans les années 70, des enfants des écoles ont planté les arbres dans le grand ensemble.
    Nous, écologistes d’Europe Ecologie Les Verts, nous ne sommes pas de cette histoire, nous ne sommes pas de l’histoire du mouvement communiste, nous ne sommes pas de l’histoire de ce qui s’appelait l’Union de la Gauche.
    Avec le collectif de la Belle de Fontenay, dans les années 70, les écologistes ont très tôt agi. René Dumont a été un habitant éminent de notre ville. Nous ne croyons plus que l’histoire soit à la croissance et au productivisme. Nous croyons toujours que l’histoire doit être à la justice et à l’égalité.
    La candidature de Jean-Philippe Gautrais est une bonne chose. Il est jeune, connait ses dossiers et fait consensus dans la majorité municipale. Sa candidature est dans la droite ligne de ce qu’est Fontenay, une ville mixte et diverse, dynamique et qui fait une grande place à la jeunesse.
    Nous sommes attachés à l’idée que Fontenay sous Bois soit ouverte sur le monde et revendique que la ville se soit construite grâce à sa diversité qu’elle considère comme une richesse, des valeurs qu’a porté notre futur ancien maire.
    .
    Jean Philippe est un habitant du grand ensemble. Nous souhaitons qu’il continue à promouvoir les valeurs de solidarité et d’humanisme, véritable socle de notre majorité de gauche. Nous souhaitons qu’avec la même force, il renforce la politique contre les discriminations et pour l’égalité des chances. Les déclarations d’intentions ne suffisent plus, cela passe par une réorganisation des services sur ce sujet et la nomination d’un maire adjoint. Il y a là un point de vigilance.
    Cher Jean-François, nous te remercions pour ton esprit d’ouverture et ton action pour la ville, comme beaucoup d’habitantes et d’habitants. Nous te remercions aussi pour le travail en commun, même s’il n’a pas exclu les divergences et les coups de gueule, depuis que nous sommes dans la majorité municipale en 2008.
    Cher Jean-Philippe, nous souhaitons que le travail entamé se poursuive. Tu as, nous avons, toutes et tous ensemble, et avec d’autres peut-être, de lourdes responsabilités pour faire réussir notre ville, pour que cette ville en transition devienne une ville plus solidaire, plus écologique, plus citoyenne. Il y a encore beaucoup, beaucoup, à faire…

  17. Sexisme et violences sexuelles : l’opposé de la culture écologiste

    Choqué-es et meurtri-es par l’annonce de faits de harcèlement reprochés à Denis Baupin, nous exprimons notre solidarité avec les victimes en attendant que la justice qualifie les actes de l’actuel député de Paris.

    Si certaines et certains avaient eu vent de rumeurs, la majorité des militant-es n’a appris que par la presse les actes dont 8 femmes accusent Denis Baupin, député de Paris et anciennement EELV. Nous avons tou-tes, directement ou non, notre part de responsabilité dans le silence qui a entouré ces actes.

    Notre devoir de militant-es est, et reste, de prendre le parti des plus faibles et des victimes. Bien qu’en matière judiciaire la présomption d’innocence soit de mise, dans les cas de harcèlement et d’agression à caractère sexuel, il incombe aux victimes de prouver leurs accusations. Un cas de figure qui contraint souvent celles et ceux qui en sont victimes au silence tant le combat parole contre parole peut être douloureux et humiliant.

    Nous, militant-es parisien-nes membres du Bureau Exécutif Paris, féministes et attachés à nos valeurs de respect des personnes et d’égalité, tenons à exprimer aux victimes tout notre soutien dans cette épreuve médiatique, judiciaire et personnelle.
    Nous tenions également à affirmer notre soutien aux démarches entreprises par les collectifs féministes pour rallonger les délais de prescription et inverser la charge de la preuve.

    Il est temps que la honte change de camp et que la parole des victimes soit entendue et traitée avec respect et bienveillance, en politique comme dans le reste de la société. La tolérance, collective et culturelle, au sexisme a permis à nombre de personnes de perpétrer des actes de sexisme sans être inquiétées au prétexte que ce ne serai “pas si grave”. La violence commence quand le “non” n’est pas respecté, quand le “non” est refusé. Quels que soient leurs choix de vie, le corps des femmes, le corps des victimes quel que soit leur genre, leur appartient. La question du consentement doit être enseignée, comprise et devenir centrale.

    Nous soutenons celles qui ont eu le courage de dénoncer et rappelons aux personnes qui subissent des traitements similaires que des associations sont à leur écoute. Ensemble, nous sommes capables de construire une société où les actes dénoncés par nos camarades Annie, Elen, Isabelle et Sandrine et les autres disparaissent. La politique et ses représentant-es ont un devoir d’exemplarité : passons aux actes.

    Le Bureau Exécutif EELV Paris
    Sandra REGOL, Marco di GIUSTO, Geneviève LARDY, Matthieu PONCHEL, Opale CRIVELLO, Quentin PICQUENOT, Claire GROVER, Pierre-Yves JOURDAIN, Marius BASTY, …

  18. Ville et nature , c’est possible : conférence débat le 20 mai 🗓

    Il est souvent question de la « biodiversité », un projet de loi sur le sujet est en cours d’examen depuis des mois – des années ! – à l’Assemblée nationale et au Sénat. Pour autant, ce sujet est mal connu, et souvent peu abordé pour nos environnements urbains, densifiés, et nous connaissons mal notre « écosystème ».
     
    Je vous invite donc très cordialement à la conférence débat que j’animerai à Vincennes le vendredi 20 mai prochain, salle André Costes, 47 avenue du Château, de 19h à 21h30. 
    Métro ligne 1 : Bérault, RER A : Vincennes.
     
    La soirée débutera à 19h avec une visite des « Jardins suspendus », à quelques mètres de la salle, en compagnie du président de l’association Franck-Olivier Torro.
    Elle se poursuivra avec une conférence de Philippe Clergeau, spécialiste en écologie urbaine, et de Franck-Olivier Torro qui nous exposera l’histoire et les projets de son association.
    J’interviendrai sur les dispositifs que j’ai introduits – ou tenté d’introduire – dans les textes de loi sur la biodiversité en milieu urbain.
     
    A votre disposition pour toute information complémentaire,
    Vous espérant nombreux à cette soirée !
     
    Bien chaleureusement,
    Laurence Abeille
    nature

     

    Philippe Clergeau est professeur au Muséum national d’histoire naturelle et expert-consultant en écologie urbaine.

    Il a été un des pionniers d’une réflexion sur l’installation d’une biodiversité dans la ville dans les années 1990 en France. Ses recherches en écologie urbaine sont ciblées sur les constructions des biodiversités urbaines et notamment sur le rôle de l’organisation des paysages sur les dispersions animales. Il travaille plus particulièrement sur les relations entre écologie et planification et est responsable de programmes pluridisciplinaires nationaux sur les trames vertes urbaines et sur la végétalisation des bâtiments. Il enseigne dans plusieurs instituts et grandes écoles françaises, dont des écoles d’architecture, et participe à plusieurs projets de rénovation urbaine.

    Bibliographie
    Franck-Olivier Torro est président de l’association « Les Jardins suspendus » à Vincennes (Val de Marne).

    L’association à pour but de proposer aux citoyens Vincennois de s’inscrire dans un projet collaboratif d’agriculture urbaine.

    Ces jardins sont implantés en plein centre ville de Vincennes, la parcelle totale fait 4000 m2 pour une surface cultivable d’environ 1600 m2.
    69 parcelles sont cultivées à ce jour, l’association compte environ 170 adhérents.

    Les objectifs sont nombreux:

    Créer du lien social et intergénérationnel, faire prendre conscience aux adhérents de l’importance de la biodiversité en milieu urbain, réapprendre à cultiver des fruits et légumes de saison, en agriculture biologique.
    Propager l’idée que les mauvaises herbes ça n’existe pas, certaines sont moins voire non comestibles pour nous, mais n’en sont pas moins utiles à la biodiversité.
    L’idée en filigrane est d’accélérer la résilience (nous venons de constituer une fédération d’associations Vincennoises appelée « Vincennes en transition »).

    Pour atteindre ces objectifs, nous avons organisé des événements et lançons des projets divers:

    – Proposition à tous les Vincennois de venir composter leurs déchets de cuisine ou de nous apporter leur compost (en cours) : 4 composteurs dont un géant, un lombricomposteur sont présents sur le site

    – Fabrication de lasagnes sur deux dalles en béton et laisser pousser ce qui s’y trouve avec comme avantages de laisser la nature s’exprimer et d’obtenir des auxiliaires de cultures (coccinelles, abeilles, insectes divers)

    – Mise en place de 3 stations de récupération d’eaux pluviales (capacité environ 9 000 litres)

    – Achat et mise à disposition de tous les adhérents d’un vélo cargo afin de les sensibiliser au transport bas carbone (janvier 2016)

    – Atelier d’initiation à la permaculture (samedi 16 avril 2016)

    – Partenariat avec l’Ecole du Breuil (en cours – visite de Jean-Paul Serre plusieurs fois par an)

    – Montage d’un poulailler urbain pouvant accueillir 25 poules (en cours – mai 2016) :

    Objectif: commencer par accueillir 10 poules de réforme (plein air non débecquées) d’un an et demi destinées à l’abattoir pour leur donner une partie de nos déchets alimentaires et certains déchets des commerçants bio (vieux pain, vrac et tout ce que les assos ne récupèrent pas déjà), récupérer les oeufs et composter leurs fientes pour amender la terre- Proposer une journée festive le 18 juin avec différents ateliers: fabrication de mobilier de jardin avec des palettes usagées, fabrication et implantation d’une petite mare, fabrication de nichoirs (chauves souris et mésanges) fabrication d’hôtels à insectes pour les petits, « disco salade » avec des invendus de magasins bio, projection de « Demain Le Film » en soirée pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu

    – Achat d’un broyeur de végétaux afin de pouvoir réaliser du BRF (en cours – en attente d’avoir de l’électricité sur le site) afin d’amender notre terre

  19. L’écologie pour inventer le droit du travail du XXIe siècle

    Il est urgent d’inventer le 21ème siècle comme promesse d’émancipation et de progrès social, notamment par la réduction du temps de travail et l’instauration d’un revenu de base.

    -> pour inventer le droit du travail du XXIe siècle :

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    Source : L’écologie pour inventer le droit du travail du XXIe siècle

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