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  1. Pour une Europe démocratique écologique et solidaire

    La page se tourne sur une campagne présidentielle pendant laquelle l’Europe aura finalement été au cœur des débats et des enjeux. Les visages qu’on lui a prêtés masquent difficilement l’impuissance à imaginer la poursuite d’un projet européen dont beaucoup semblent avoir perdu le sens. Le clivage politique qui se dessine autour d’ un cadre manichéen « pour ou contre l’Europe » en devient caricatural et dangereux.

    Aux simplistes distinctions entre souverainistes et partisans d’un statu quo européen, les écologistes doivent porter un projet alternatif. Nous ne serons pas seuls car dans la société européenne, les mobilisations et les mouvements existent qui défendent une Europe différente, plus démocratique, plus sociale, plus solidaire, plus soutenable. Ils veulent une réponse commune sur les questions climatiques, environnementales, de santé, d’alimentation, de migrations, sur la protection des droits sociaux, sur les luttes contre la fraude fiscale, pour la transparence, sur les atteintes aux libertés publiques, aux droits des femmes ou des minorités.

    Nous savons comme écologistes, qu’il ne faut pas opposer les niveaux local, national et européen pour réussir les transitions écologique, démocratique et sociale, mais qu’au contraire il faut utiliser tous les leviers que l’Union européenne offre notamment en termes de normes ou d’investissements sur les transports ou l’énergie.

    Pour cela, il faut revenir à un véritable projet politique, qui sorte des diktats comptables et de la primauté de la question économique, et faire émerger en Europe comme nouvel horizon pour les nouvelles générations une véritable communauté de destin.

    C’est ce fragile équilibre entre la nécessité d’Europe et sa nécessaire transformation que portent quotidiennement nos élu-es au Parlement européen. Compte tenu de l’échéance électorale européenne en 2019, un large débat sur l’avenir tant institutionnel, que politique de l’Union européenne est impératif. Des alternatives existent pour les Européens comme pour leurs représentants politiques. Des initiatives voient le jour depuis plusieurs années et ont vocation à être mutualisées, discutées ou complétées dans des échanges avec les autres forces européennes progressistes au cours des prochains mois.

    Le sens du projet européen doit également être ouvertement débattu par le Parlement français. Les député-e-s élu-e-s en juin devront veiller à ce que le Président du « renouveau politique » ne se range pas derrière les vieilles pratiques politiques européennes qui ont enterré toutes les tentatives de réforme constitutionnelle, ont ouvertement négligé les résultats de referendum ou des initiatives citoyennes, pour porter des politiques publiques empreintes de l’idéologie austéritaire envers les plus démunis et de dérégulation. Plus que jamais au Parlement l’écologie, la démocratie, la justice sociale et fiscale, la solidarité doivent être défendues.

    En ce 9 mai, journée de l’Europe, il ne s’agit pas pour nous de commémorer ou de nous arrêter au chemin parcouru mais de rappeler l’urgence d’écrire un nouveau chapitre, plus solidaire, de notre histoire commune.

    David Cormand, Secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts

    Marie Toussaint, déléguée à l’Europe d’Europe Écologie Les Verts

    Michèle Rivasi, députée européenne Europe Écologie, représentante de la délégation française du groupe Verts/ALE

    Pascal Durand, député européen Europe Écologie, vice-président du groupe Verts/ALE

     

    Retrouvez la déclaration des écologistes européens pour une Europe solidaire et durable, contribution sur le futur de l’Europe, publié à l’occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome le 25 mars dernier.

    Consultez la déclaration du « Progressive Caucus », ce groupe qui allie les eurodéputé-es de gauche afin de créer les conditions d’une rénovation profonde du modèle européen.

     

    source : https://eelv.fr/pour-une-europe-democratique-ecologique-et-solidaire/

  2. Débats : activité économique, alimentation, santé, quotidien…

    Fontenay, mercredi 17 mai à 20h

    Quelle politique pour redresser l’activité économique, combattre le chômage et la précarité ? Avec Philippe Frémeaux, éditorialiste à Alternatives économiques.

    École Jules Ferry, 64, rue Roublot, Fontenay-sous-Bois

    Vincennes, mardi 23 mai à 20h

    Alimentation et agriculture, les enjeux pour vivre mieux ! Avec Isabelle Saporta, journaliste d’investigation.

    École Vernaudon, 3, avenue Lamartine

    Saint-Mandé, mardi 30 mai à 20h

    Quel avenir pour la santé et les services publics de proximité ? Avec Philippe Sopema, médecin, spécialiste des politiques publiques de santé.

    École Paul Bert, 1, rue Paul Bert

    Fontenay, jeudi 1er juin à 20h

    Améliorer notre quotidien : logement, transports, solidarités.
    Avec Bernard Thoreau, responsable associatif de défense des locataires.

    École Edouard Vaillant, 3 rue Edouard Vaillant

     

  3. Forte de mon expérience, je ferais avancer l’écologie et la justice sociale

    Députée écologiste depuis 2012, j’ai respecté les engagements pris lors de mon élection : non cumul des mandats, transparence, éthique.

  4. Non à la fermeture d’une classe de 5e au collège Victor Duruy

    Laurence Abeille s’oppose au projet de fermeture d’une classe de 5e au collège Victor Duruy à Fontenay-sous-Bois à la rentrée 2017, et apporte son soutien aux associations de parents d’élèves et aux enseignants mobilisés.

    « Nous savons tous que les effectifs d’une classe sont essentiels au bon déroulement des études. Je demande à la rectrice de ne pas fermer cette classe, afin de préserver l’avenir des enfants » indique Laurence Abeille.
    « Cette décision de l’académie de fermer une classe de 5e à la rentrée prochaine aurait d’importantes répercussions sur les enfants et sur l’équipe pédagogique avec une augmentation importante des effectifs à la rentrée, pour passer d’environ 24 élèves à plus de trente par classes ! Cette surcharge aurait des conséquences sur tous les niveaux de classes et sur toutes les activités du collège… ». 

    Laurence Abeille participera au rassemblement organisé par la Fcpe et l’Aapef, avec le soutien des enseignants, qui aura lieu devant le collège Victor Duruy ce jeudi 20 avril entre 8h et 9h. Les parents sont appelés à ne pas mettre leurs enfants au collège ce jour-là.

     

    Lien vers la pétition à signer :

  5. Débat : le revenu universel d’existence et le travail

    Débat :  » Le programme social de Benoît Hamon : le revenu universel d’existence et le travail  » 

     

     

    Mardi 18 avril 20h 

    Ecole EST Libération, 106 rue Diderot – Vincennes (Arrêt Diderot – Silvestri Bus 124)

    .

    . Qui est concerné par le Revenu Universel d’Existence?
    . Comment fonctionne-t- il ? Quel financement ?
    . Quelle protection sociale au 21ème siècle ?

    Avec :

    . Sophie Taillé-Polian, conseillère régionale et Directrice de campagne de Benoît Hamon pour le Val de Marne
    . Jean Desessard, sénateur écologiste de Paris

     

     

  6. Non aux discriminations – Justice et égalité pour toutes et tous

    L’Etat a été condamné pour faute lourde pour le caractère abusif et discriminatoire de contrôles d’identité «au faciès» que rien ne justifiait.

    Noirs et arabes, notamment jeunes des quartiers populaires peuvent subir des contrôles à répétition et courent nettement plus de risques d’être contrôlés que le reste de la population, et cela sans aucune autre raison que la couleur de leur peau.

    Ce racisme qui ne dit pas son nom est à la source de violences policières et de morts injustifiées.

    C’est pourquoi la majorité municipale de Fontenay a demandé aux autorités de l’Etat une expérimentation du récépissé de contrôle d’identité qui permettrait de réduire le nombre de contrôles discriminatoires. C’était une promesse du gouvernement qui n’a pas été tenue…

    La France ne peut tolérer cette citoyenneté de seconde zone.

    EELV pense que le rétablissement d’une police de proximité serait un moyen de pacifier les relations entre les habitant-es des quartiers populaires et les forces de police.

    La régularisation des sans papiers qui travaillent et vivent ici est aussi un moyen de combattre les préjugés racistes.

    Il faut plus d’égalité entre toutes et tous pour réduire discriminations et violences: un même accès au droit (actuellement ce n’est pas le cas), de mêmes droits pour toutes et tous, une meilleure répartition des richesses.

    « Selon que vous soyez puissant ou misérable, vous serez jugés blanc ou noir» disait La Fontaine.

    C’est toujours d’actualité.

     

    Fanny Brunet et Philippe Cornélis

  7. Retour sur le débat Pollution : photos

    Le vrai débat ce 4 avril c »était à Fontenay à l’école Duruy pour évoquer « Pollution : notre santé en jeu », avec une assemblée combinant tous les âges pour cet enjeu crucial.

    Avec les associations Générations Cobayes et Respire.

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    Introduction de

    Léa Assouline, de l’association Générations Cobayes, aborde la question des pollutions chimiques et particulièrement des perturbateurs endocriniens dans les objets de notre consommation courante.
    Elle commence par un constat inquiétant :  1 homme /2, 1 femme/5 concerné par un

    Puis présente les objectifs de l’association, qui s’adresse plus spécifiquement aux jeunes avec un max d’infos dans un ton positif

    Les 1ères questions fusent: environnementale dont , , composés volatils,

    .

    Intervient alors la 2ème association, Respire http://www.respire-asso.org/, avec Olivier Blond pour évoquer des mesures de l’air ambiant et débattre des moyens de lutter pour un air plus sain.

     

    Des phrases choc :

    • 48 000 décès ☠️ annuels liès à la pollution de l’air
    • Il y a même une certaine corrélation constatée a posteriori sur les AVC infarctus
    • On peut manger bio mais pas respirer !  …

    Zoom sur   .avec une animation sur certains pics de pollution mesurés précisément.

    Questions : mesure citoyenne, complément , danger des PM2-5, masque 😷 inutile, capteur, normes d’urbanisme
    .

     conclue : ‘ une volonté d’associer et ‘ + car l’industrie utilise la ‘stratégie du doute’

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    .
    Le pot de l’amitié conclue traditionnellement ces beaux échanges entre les participants…
    .
    A bientôt…

  8. Retour sur le débat Transparence : photos

    Nous avons apparemment battu un record de remplissage de cette (petite) salle Cochereau à Saint-Mandé ce samedi 1er avril pour un débat qui n’avait rien d’une blague : « Transparence et éthique en politique« 

    Les scandales se succèdent et menacent la démocratie. Des solutions existent pourtant et après 5 ans de mandat de députée, je veux témoigner de mes actions contre les lobbies, de ce que j’ai mis en place pour plus de transparence et d’éthique dans la pratique politique.

    Présentation par Bernard Touati du débat 🐟 Et rappeler que cette circonscription peut rester à gauche !

    . Débat Il y a des solutions : monnaie électronique, séparation des pouvoirs, coopérative, non pantouflage…

    Exemples de contributions de ce sociologue :

    • https://thierrybrugvin7.files.wordpress.com/2015/07/quelle-regulation-publique-democratique-de-la-societe.doc
    • https://www.legrandsoir.info/Livre-LES-MECANISMES-ILLEGAUX-et-NON-DEMOCRATIQUES-DU-POUVOIR.html

    Question du public : démocratie participative + participative, statut de l’élu, tirage au sort, comparaison / l’entreprise

  9. Vote du budget primitif

    Que pouvons-nous retenir de ce budget 2017 ? Tout d’abord, il faut souligner qu’il n’y aura pas d’augmentation ni de la taxe d’habitation ni de la taxe foncière, c’est-à-dire des seuls impôts dont désormais la commune a la maitrise. Puisque la fiscalité sur les entreprises dépend maintenant de la métropole et du territoire

    L’année dernière déjà, les impôts sur les ménages n’avaient pas augmenté. Il y avait eu une hausse de la taxe foncière mais une baisse de la taxe d’habitation, avec une stabilisation globale de la pression fiscale communale sur les ménages. Au travers de la taxe foncière ce sont les entreprises qui ont contribué à un surplus de ressources pour la ville. Et on voit bien que cela ne nuit pas à l’attractivité de la ville vis-à-vis des entreprises.

    Si c’est cela les effets d’aubaine et les tours de passe-passe décrits par l’opposition depuis plusieurs années, à savoir s’appuyer sur le dynamisme économique de notre ville, alors notons-le. Nous savons les créer et les suivre, budget après budget. Pour que Fontenay sous Bois reste une ville riche. Dont acte.

    A Europe Ecologie Les Verts, nous ne sommes pas par principe contre l’utilisation du levier de l’impôt. Parce que l’impôt, c’est ce qui finance les services publics de la ville, c’est ce qui permet de subventionner les activités des associations de toute sorte qui existent sur notre ville. C’est ce qui permet de rétablir une certaine égalité entre les habitantes et habitants de cette ville, de maintenir ou de rétablir les liens sociaux et le vivre ensemble, de faire de Fontenay une ville agréable à vivre.

    Une bonne gestion des impôts permet de préserver, voire renforcer quand c’est nécessaire les services publics de notre ville et aider les associations plutôt que de réduire ou d’externaliser, de sous-traiter les services que nous rendons à la population. Même si les impôts locaux ne sont pas calculés, de par la loi, d’une juste façon.

    L’absence d’augmentation des impôts locaux pour le budget 2017 montre que la ville a su maîtriser ses dépenses,  pris les mesures pour  augmenter leur efficacité, et, in fine,  a su retrouver des marges de manœuvre face aux politiques de baisse des dotations budgétaires de ces dernières années.

    Nous l’avons dit lors du débat d’orientation budgétaire, mais répétons le, malgré les difficultés, la majorité municipale doit être fière d’avoir maintenu un haut niveau de service public communal en ne cédant pas à la tentation d’externaliser certaines activités contrairement à ce qui peut se faire dans d’autres communes.

    Avec des tarifs relativement bas par rapport auxdites communes. Et des taux d’exonération inégalés ailleurs. C’est ce qui fait la différence de Fontenay. Et nous y tenons.

    D’autant que ce budget permet de mettre en œuvre les projets de notre majorité municipale.

    Avec la mise en zone 30 de toute notre ville à l’exception de quelques voies départementales et encore pas toutes. C’est un pas important vers une circulation plus apaisée où puissent cohabiter piétons, cyclistes, transports en commun et automobiles. Nous espérons que les communes voisines feront de même. Cela doit devenir la règle en zone urbaine.

    Avec la lutte contre les pollutions et un petit budget affecté à l’étude des situations problématiques, par exemple la pollution des trois bouches d’air du RER ou encore l’élaboration de mesures communales en cas d’alerte pollution Ile de France.

    Avec la création d’un poste de Secrétaire Général au développement durable et à la Ville en Transition et d’un service qui devrait sensibiliser, impulser et promouvoir les politiques de transition écologique dans l’ensemble des politiques de la ville, pour ne pas laisser le champ aux politiques productivistes et de green washing.

    Avec l’augmentation de la part du bio dans la restauration scolaire à 40% sans augmentation des tarifs. Sans oublier les politiques en direction de la jeunesse ou les politiques de solidarité et de santé, comme si bien rappelé par Pascal Clerget..

    Avec, sur le plan pluri annuel, la poursuite des politiques de développement des économies d’énergie avec les bailleurs mais aussi avec les copropriétés ; la poursuite des opérations ANRU à la Redoute et aux Larris avec la rénovation de ces quartiers ; la construction d’une éco-école dans le cadre de la reconstruction de l’école Paul Langevin, et, avant la fin du mandat, la pose de la première pierre du théâtre dont le projet a été présenté la semaine dernière.

    Ce budget est un budget qui sauvegarde les politiques publiques de la ville, les réoriente au moins partiellement vers des politiques de transition écologique, même si ce n’est pas encore suffisant. Nous progressons néanmoins. C’est pourquoi nous voterons ce budget.

    A l’avenir et dans les prochains budgets, nous pensons qu’il faut accélérer sur les dépenses d’économies d’énergie des bâtiments publics. Ou encore sur l’appui financier aux associations et aux initiatives citoyennes pour la transition écologique de Fontenay.

    Nous pensons aussi qu’avec la création du Territoire, Paris Est Marne et Bois, il nous faut rester vigilants sur les transferts financiers entre la Commune, le territoire et la Métropole. Fontenay-sous-bois doit pouvoir profiter de son activité économique et profiter au moins partiellement de la hausse de la fiscalité économique qui en découle.

    De même, les politiques transférées au Territoire se devront, selon nous, de mettre en œuvre des mesures fortes de type écologique que ce soit dans la lutte contre les pollutions, les économies d’énergies et le développement des énergies renouvelables au travers de l’élaboration du PCAET c’est-à-dire du Plan Climat Air Energie Territorial ou encore du Plan local de Prévention des Déchets de façon à réduire de façon drastique les déchets mis en incinération ou en enfouissement par le recyclage et le réemploi, le développement du compostage, y compris du compostage collectif et de la collecte sélective des biodéchets. Le renouvellement des contrats de traitement des déchets ne peut avoir pour seul souci de réduire les coûts.

    Nous ne délibérons pas, -et nous n’avons pas vocation à le faire-, des politiques du territoire et de la métropole. Mais nous nous devons ne pas omettre d’intégrer les politiques du territoire à nos réflexions, que ce soit sur le plan des transferts financiers et sur le plan des politiques menées parce que cela aura des conséquences pour le quotidien des habitantes et des habitants de notre commune, sur des aspects qui, jusqu’à présent, étaient de la responsabilité de notre commune.

    Il ne faut pas hésiter à le resouligner : Fontenay-sous-bois est le seul grand pôle de développement du Territoire, contribuant au dynamisme d’ensemble de celui-ci.

    Nous défendrons donc sans relâche l’idée que nous devons bénéficier du juste retour de ce dynamisme par l’aménagement prioritaire de notre ville sur les autres, au prorata de notre contribution au budget de l’EPT.

    Notre groupe estime que nous sommes en droit d’exiger que nous gardions le contrôle des grands projets lancés avant que cette réforme ne prenne corps et que chacun connaît, mais aussi  sur les projets d’aménagements du Péripole et des alouettes, qui, eux, sont inscrits en pointillé parmi les opérations d’intérêt national avec l’arrivée à terme du prolongement de la ligne 1 du métro, du tramway de l’Est Parisien, et de la construction de la ligne 15 du Rer, le besoin de logements, la revitalisation du quartier avec la création d’un boulevard urbain à même de faire évoluer les grands axes routiers du secteur, vers plus de douceur à vivre.

    Handicaper, de quelque manière que ce soit, Fontenay sous Bois dans la réalisation de ces projets, pour le devenir du territoire ou de la Métropole, serait un non sens économique. Fontenay pèse suffisamment lourd à l’intérieur du T10, pour que rien ne soit fait pour contrecarrer son dynamisme.

    Dominique Macabeth

    Conseil municipal du jeudi 30 mars 2017

  10. Concession d’aménagement Val de Fontenay-Alouettes

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts est en accord avec l’objectif de conserver le contrôle et un droit de regard sur l’aménagement de toute la zone autour de la gare de Val de Fontenay. Nous sommes également en accord avec le périmètre défini.

    Des menaces pèsent sur la place de Fontenay et de ses habitant-es dans la définition de l’avenir d’une partie importante de notre ville. La région, la Métropole, l’Etat, la Société du Grand Paris pourraient vouloir prétendre à avoir la responsabilité principale de l’aménagement de toute cette zone. C’est pourtant une partie importante de notre territoire. Nous écologistes, avons pour objectif que cette partie de Fontenay ne devienne pas une petite Défense.

    Cela signifie que les hauteurs et les densités définies dans notre PLU doivent rester des références maximum. Au-delà, l’enjeu est de faire de toute la zone une ville à vivre, une ville où il est agréable de vivre au même titre que dans d’autres quartiers de Fontenay.

    De ce point de vue, il nous semble particulièrement important que soit pris en compte la lutte contre les nuisances, pollution de l’air, bruit, circulations intenses. De même, il est important que chaque quartier, dans cet ensemble, soit fonctionnellement mixte entre activités et logements pour les habitantes et habitants de notre ville. Tout sera dans l’équilibre défini. Mais les intentions exprimées sont bonnes. Reste à voir comment cela se concrétisera vraiment.

    Conserver la maîtrise de notre aménagement n’a de sens que si nous sommes en capacité de faire une vraie ville et pas une gigantesque concentration d’activités et de richesses dont les habitantes et habitants alentour sont dépossédés comme c’est le cas sur d’autres nœuds de transport.

    Au-delà, et puisque il est spécifié que ces quartiers profondément renouvelés devront tendre vers des éco-quartiers, il nous semble particulièrement important de prendre en compte un certain nombre de préoccupations.

    Tout d’abord, les activités bancaires, d’assurances et financières sont déjà largement représentées. Il faut diversifier l’activité. L’Académie des métiers du transport et des infrastructures de transport en projet peut y contribuer. Mais cela peut être aussi une pépinière d’activités écologiques ou des incubateurs d’entreprises. Il faut particulièrement veiller à la complémentarité et aux possibilités de coopération entre les entreprises qui vont s’installer dans cette zone et qui ne peuvent pas être que des bureaux. Il faut vraiment combattre la mono activité.

    Dans cet objectif, il faut expérimenter, comme cela se fait dans d’autres zones urbaines, au-delà de l’implantation de jardins partagés et d’espaces verts, l’implantation de véritables exploitations agricoles, fut-ce sur les toits, de maraîchages ou d’arbres fruitiers. C’est un des moyens de lutter contre les pollutions et les îlots de chaleur, de diversifier les activités et de créer un cadre agréable à vivre et habiter.

    Ensuite, il faut profiter du fait que ces quartiers seront profondément renouvelés pour envisager comment les quartiers pourraient être à énergie positive avec l’extension du réseau de la RCU, la création de mini-boucles de réseau, l’utilisation éventuelle de la géothermie ou d’énergies renouvelables… Cela peut être de réfléchir à la réservation de terrains pour installer de nouveaux équipement de production énergétique.

    Enfin, il faut réfléchir aux liaisons avec le reste de la ville, notamment piétonnes en plus de la liaison qui passera par la gare Val-de-Fontenay et de la liaison à circulation apaisée Carnot-Bobet. De même, au-delà des écoles sur lesquelles il y a déjà eu une réflexion, il faudra réfléchir aux équipements collectifs qui devront répondre aux besoins des habitantes et habitants et des salarié-es des entreprises du secteur…

    Nous approuverons donc l’ouverture de la concertation autour de la création d’un périmètre d’aménagement sur le secteur Val de Fontenay-Alouettes.

    Nous sommes disponibles pour des mobilisations afin que les fontenaysiennes et fontenaysiens et la municipalité gardent la maîtrise de l’aménagement de cette partie de la ville si ce dispositif ne suffisait pas à garantir cette maîtrise.

     

    Philippe Cornélis

    Conseil municipal du 30 mars 2017

  11. Retour sur le débat Transports : photos

    Ce jeudi 30 mars à l’école Vernaudon à Vincennes se tenait le débat « Transports du quotidien, transports de demain »

    Les grands projets en cours sur notre territoire mais aussi, avec Gérard Feldzer, pilote, inventeur, chroniqueur à la radio et à la télévision, proche de Nicolas Hulot, des innovations technologiques qui, dans les années à venir, vont changer nos modes de transport.

    La question des transports rythme nos vies au quotidien. Rames de métro et de RER saturées, trajets de bus compliqués, insuffisants, embouteillages et pollution de l’air, quelles sont les solutions pour mieux vivre nos déplacements ? Des grands projets sont en cours sur notre territoire, nous parlerons de la question de leurs financements, du calendrier des travaux avec Christophe Ribet, ancien collaborateur de Pierre Serne, qui a été plusieurs années vice-président chargé des transports à la Région Ile-de-France.
    Et quelles sont les inventions technologiques qui vont modifier nos modes de transport ? Energies embarquées, co-voiturage, voitures sans chauffeur, etc, les innovations entrent dans notre vie, Gérard Feldzer nous expliqua les enjeux de cette révolution.

    Belle affluence…  Gabriel Sampaio fait les présentations avant de laisser la parole aux intervenants…

     

    Historique régional des avec … On devrait continuer les investissements politiques de gauche !

    : du numérique et du mode doux… Car 50% des trajets sont < 3 km …Et toujours du rêve ! + vite + loin + économe !

    l’ est liée à l’ … grâce aux ingénieurs, mais les choix politiques ont du retard

     » le 🚲 : aider la ville à prendre les bonnes décisions pour apaiser la circulation » … Un sujet de culture !

  12. Projet de Théâtre à Fontenay-sous Bois

    Il y a 28 ans très exactement, en 1989, j’étais dans cette salle J.Brel, non pas comme élu à la culture, mais comme comédien.

    Je jouais avec Pierre Santini un spectacle sur la révolution française. Je n’étais pas Fontenaysien et ne pensais pas l’être un jour. Encore moins devenir l’un des élus de notre ville. A l’issue de la représentation, Bernard Pieterarens le directeur du service culturel de l’époque nous proposa de signer une pétition demandant la construction d’un véritable théâtre à Fontenay.

    Parce que nous venions de jouer dans cette salle et que nous nous étions rendus compte de toutes les difficultés qu’elle posait pour le spectacle vivant, tous les comédiens, nous étions une vingtaine ont signé sans hésiter.

    28 ans ont passés, 28 ans d’un combat sans relâche menés par les responsables culturels successifs. Bernard Pieterarens, je l’ai dit, puis à sa suite Evelyne Biribin, aujourd’hui Bertrand Turquety.

    Et puis au-delà de ces responsables du service public, des artistes, des citoyens regroupés d’abord dans un collectif qui s’appelait « Un théâtre pour la ville ». Et je salue ici Jean-Pierre Hutinet qui en a été l’initiateur.

    Avec ce collectif, nous avons organisé des dizaines de réunions, avec la population bien sûr, mais aussi avec les services municipaux et les élus. Et progressivement nous avons convaincus nos interlocuteurs de la nécessité de la création de ce nouvel équipement.

    Ce travail se poursuit aujourd’hui avec le collectif « Le rideau bouge ». Et il faut le dire, et je veux lui rendre hommage parce qu’il a toujours affirmé avec force et constance, sa détermination à voir se réaliser ce projet, avec le soutien de Jean-François Voguet notre ancien maire.

    Aujourd’hui Jean-Philippe Gautrais a repris le flambeau avec la même détermination. Bien sûr je ne veux pas oublier mon prédécesseur Michel Tabanou qui a apporté lui aussi sa pierre à l’édifice commun.

    Nous avons déjà beaucoup parlé des raisons pour lesquelles la Salle J. Brel, salle polyvalente n’était pas adaptée au spectacle vivant. . Je ne veux pas y revenir trop longuement ce soir car c’est un débat qui appartient désormais au passé puisqu’il a été tranché par le conseil municipal qui a lancé le concours d’architecte dont nous allons découvrir le projet lauréat ce soir. Je veux juste réaffirmer qu’une salle polyvalente pour le spectacle vivant est un non-sens architectural.

    On n’imagine pas un stade/Médiathèque ou une prison/ école maternelle et bien dans ce lieu nous accueillons entre deux spectacles de danse ou de théâtre aussi bien les repas des anciens, que la journée des cartables ou qu’une manifestation de la SPA avec des animaux en cages.

    Vous me direz « on peut faire du théâtre partout ». Et vous aurez en partie raison. On peut parfois faire du spectacle vivant dans des lieux insolites et ça a d’ailleurs été le cas cette année avec le spectacle « De corporibus » de la Cie des hommes qui a eu lieu dans la piscine municipale ou dans le cadre de la biennale de danse du Val de Marne, « Exposur », spectacle chorégraphique qui a permis aux Fontenaysiens de découvrir la Régie du chauffage urbain, lieu insolite s’il en est. On peut donc faire du théâtre partout, y compris dans un théâtre car bien sûr, la plupart des spectacles nécessitent un lieu qui soit véritablement adapté à la création théâtrale.

    Un théâtre, c’est un équipement mais c’est d’abord et avant tout un lieu où l’on raconte des histoires.

    De tout temps, sur tous les continents, les êtres humains ont eu besoin de se raconter des histoires. Un besoin quasi vital.
    Pendant la seconde guerre mondiale, dans le camp de concentration de Stutthof, une femme du nom de Flora dirigeait un théâtre de mie de pain. Avec une partie de sa maigre ration elle modelait de petites figurines. Le soir en cachette dans les toilettes, elle et quelques prisonnières animaient ces marionnettes de mie de pain devant des spectatrices affamées et promises au massacre.

    Au même moment un enfant de 13 ans, Hans Hachenburg dans le camp de concentration de Terezin, écrivait clandestinement une pièce satirique. Elle s’appelait « On a besoin d’un fantôme ». Il y riait des nazis et de leurs complices. Il est mort à Auschwitz-Birkenau en 1944. Sa pièce qui a été retrouvée récemment a été montée par des collégiens Strasbourgeois et Suisses il y a quelques mois.

    Même dans les circonstances les plus terribles, et peut-être surtout dans ces circonstances-là, l’être humain a besoin de raconter des histoires où qu’on lui en raconte. Et là, bien sûr la notion de spectacle vivant prend tout son sens. Ce qui se déroule sous nos yeux au théâtre saisit les émotions des spectateurs.

    Quelques mots entendus sur la scène peuvent soudain donner du sens aux conflits qui nous habitent. Nous entrevoyons derrière la densité d’un geste, la portée d’un propos des choses qui entre en dialogue avec nous et nous amène sur les rives de la pensée. Le théâtre, c’est aussi un lieu privilégié pour la découverte du symbolique.

    L’espace et les décors d’abord, qui parfois avec très peu de moyens évoquent une multitude choses. 3 ou 4 planches peuvent être plus suggestives qu’une avalanche d’effets spéciaux. Mais le geste et la voix sont évidemment les formes privilégiées de l’expression symbolique. Une manière de marcher, de s’asseoir, de se lever parle à l’intelligence et à la sensibilité. Ils disent la tristesse où la joie, l’inquiétude où la peur de façon infiniment plus dense que dans les formes convenues du bavardage social.

    Et puis, le spectacle vivant est un formidable moment de partage. Je vais au spectacle et des hommes, des femmes vont faire exister devant moi, un univers infini et fugace construit avec leurs voix, leurs gestes et leur regard.

    Le spectateur va vivre ainsi un moment magique éphémère et précieux.

    Parce qu’en réalité c’est lui qui est là, sous ses propres yeux. C’est lui cet homme avec un vieux pardessus et une valise à la main qui cherche son chemin sur cette terre. C’est lui cette femme qui crie sa révolte contre une guerre qu’elle ne comprend pas et qui lui a pris son fils. C’est lui cet enfant qui a peur. C’est lui qui est avare, jaloux, capricieux et ridicule. C’est lui qui saute de joie au retour de l’ami et pleure la mort de l’être aimé. C’est lui qui veut résister face au danger mais qui est aussi tenté de fuir. C’est lui qui ment et qui exige la vérité. C’est lui, et c’est moi, c’est nous tous, ensemble.

    Pour en savoir plus http://www.fontenay-sous-bois.fr/…/bf675d5dd757…/index.html…

     

    Marc Brunet

  13. Conférence : Abeilles de ruche, abeilles sauvages ?

    Nous relayons volontiers :

    Le 1er avril de 9h30 à 17h

    L’association Abeille Machine vous propose une conférence :
    Abeilles de ruche, abeilles sauvages ?
    « Abeilles sauvages et domestiques, entre villes et campagnes, du terrain vague des banlieues aux massifs de mauvaises herbes et de fleurs cultivées, en passant par les accotements oubliés entre deux grillages, un square, un parc, un bois… Les abeilles nous donnent à voir, en ville, une nature résiliente perpétuant le rythme des saisons malgré sa mise au pas urbaine. À l’heure de l’apiculture urbaine parisienne, de la perte générale de la biodiversité, des nouveaux plans de développement urbain, de l’intérêt persistant pour la nature en ville et de ses bienfaits avérés pour les êtres humains, quels sont ces insectes qui nous restent ? En quoi sont-ils des indicateurs de vie profitables à tous ? À quoi rime leur protection en ville ? Quelques questions que nous tacherons d’aborder simplement lors de cette journée ouverte à toutes et tous… Venez nombreux ! »

    Programme :

    9h30 – Accueil et présentation de la journée
    10h – Conférence-débat

    – Abeille sauvages, les découvrir, les accueillir avec Vincent Albouy, entomologiste amateur, président d’honneur de l’Office pour les Insectes et leur Environnement (OPIE), se préoccupe depuis plus de vingt-cinq ans de la protection des espèces d’insectes autrefois banales et aujourd’hui menacées. 

    – La diversité des pollinisateurs, menacée mais clef du bon fonctionnement des écosystèmes naturels et agricoles  avec Colin Fontaine, écologue, est chercheur CNRS au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et membre de l’observatoire Vigienature et du réseau Spipoll (suivi participatif des insectes pollinisateurs).

     

    – Interactions entre abeilles sauvages et abeilles domestiques en milieu urbain. Résultats d’une étude conduite à Paris avec Lise Ropars, doctorante à l’IMBE, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (Marseille).

     

    – Nichoirs, hôtels à insectes : comment construire un projet pédagogique avec les écoles autour des abeilles sauvages ? Une expérience de l’école Montseny à Barcelone avec Clara Primante, docteur en Écologie terrestre à l’Université Autonome de Barcelone UAB (Espagne).

     

    12h30 – Pause déjeuner. Buffet au miel concocté par l’association Le Mille Plateaux, cantine culturelle associative.
    À partir de 14h – Ballades à la découverte des abeilles sauvages et des sites de bourgades d’abeilles solitaires à Fontenay. Animées par Vincent Albouy, habitant du quartier des Larris dans les années 70 pourra replacer l’observation dans une perspective historique à 40 ans d’intervalle. (Sous réserve d’une météo clémente !) 14h00-15h00 / 15h00-16h00 / 16h00-17h00 (places limitées à 15 personnes par ballade)

    Ateliers :

    1. Construction des nichoirs pour abeilles sauvages
    2. Atelier SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs) mode d’emploi : le protocole, les outils, les participants et les résultats.

    Exposition :

    SPIPOLL et stands associatifs (Abeille Machine, Le Sens de l’Humus, Bulles de vie…)

    Contacts :

    machine.abeilles@yahoo.fr
    01 74 50 34 36
    www.facebook.com/AbeilleMachine
    www.abeille-machine.org

     

    source : http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/actualites/evenements/resultat-en-savoir-plus/conference-abeilles/36475d15a21f252d1d51854bbf40bbca/index.html

  14. Je vous invite à débattre

    Je vous invite à mon lancement de campagne !

    Durant les cinq années de mon mandat au service de notre pays et des habitants des trois villes de notre circonscription, je me suis attachée à respecter les engagements pris et à porter les valeurs de la gauche et de l’écologie. Je me présente à l’élection législative en juin prochain, et vous propose trois premières rencontres, autour de sujets qui nous concernent tous dans notre quotidien.

     

     

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    • Vincennes jeudi 30 mars à 20h
      • « Transports du quotidien, transports de demain »
      • Innovations technologiques, financements publics, économies d’énergie: quels modes de transports pour demain, pour améliorer notre quotidien et notre environnement?
      • Une soirée animée par Christophe Ribet, avec Gérard Feldzer, ancien directeur du Musée de l’air, journaliste
      • Ecole Vernaudon, 83 avenue Lamartine, à côté de la gare RER Vincennes

     

    • Saint-Mandé, samedi 1er avril à 18h
      • « Transparence et éthique en politique »
      • Les scandales se succèdent et menacent la démocratie. Des solutions existent!
      • Une soirée animée par Bernard Touati, avec Thierry Brugvin, docteur en sociologie
      • Selle Pierre Cochereau, 2 avenue Gambetta

     

    • Fontenay-sous-bois, mardi 4 avril à 20h
      • « Pollutions : notre santé en jeu »
      • Pesticides, perturbateurs endocriniens, diesel, industrie : notre santé et celle de nos enfants est menacée. Les politiques doivent reprendre le pouvoir face aux lobbys
      • Une soirée animée par Brigitte Arthur, avec les associations « Respire » et « Générations Cobayes »
      • Ecole Victor Duruy, 7 rue de Joinville, RER Fontenay-sous-bois

     

     

     

  15. Déclaration de candidature

    Chères et chers habitant.es de Fontenay, Vincennes et Saint-Mandé,

    Après cinq ans de mandat au service de notre pays et des habitants des trois villes de la circonscription, je me représente à l’élection législative, toujours aussi déterminée à agir au plus près du territoire, avec les citoyens, au service du bien commun et de l’intérêt général. Je vous propose une campagne animée de rencontres, de débats, sur les sujets qui nous concernent tous.

    Laurence Abeille, députée

     

    Responsable associatif, créateur d’un réseau de jardins partagés à Vincennes, j’ai décidé de m’engager comme suppléant de Laurence Abeille car je partage ses valeurs humanistes et écologistes. Un partenariat politique / citoyen est possible et nécessaire pour la vitalité de notre démocratie. Je suis convaincu que la société civile est porteuse de solutions, que c’est aussi à nous, citoyens, de renouveler la politique. Notre société a plus que jamais besoin de solidarité et de convivialité. Le changement commence par chacun d’entre nous. Inventons un vivre ensemble apaisé et convivial, afin de construire une société plus juste et un monde meilleur.

    Franck-Olivier Torro, responsable associatif

  16. Sur les compteurs Linky

    Notre commune, comme vous le savez, figure au rang de celles qui se sont prononcées contre le Linky, ce nouveau compteur d’électricité, ou plus précisément devrions-nous dire capteur de métadonnées. Un mouvement est parti de Gironde et une bonne partie de la France vive, celle associativement engagée, se lève aujourd’hui contre ce choix qui, selon certains, relève de la corporatocratie et qui, au-delà des craintes, suscite de nombreuses critiques.

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    Les gens en ont assez des passages en force et, pose forcée après pose forcée, le Linky s’avère en être un de plus. Les problématiques de pollution électromagnétique ou de respect des libertés individuelles intéressent les Fontenaysiens, voyez-en pour preuve la fréquentation des réunions sur ces thèmes, je pense notamment à la commission locale des ondes. Notre commune se positionne dans ce débat, ou plutôt ce bras de fer, avec les maigres moyens dont disposent au final les communes : le maire n’a plus le pouvoir de police en matière de radiofréquences bien qu’il doive assurer sur sa commune «le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique» ; mais, Monsieur le Maire, vous pourrez par la position que nous tenons aujourd’hui, dans bien longtemps je vous le souhaite, reprendre les mots de Louis Bayeurte (p11 de Mémoires rebelles) : « J’ai été fier d’être le Maire d’une ville rebelle où, quelles que soient les conceptions de chacun, on n’aime généralement pas se voir imposer des décisions unilatérales, contraires aux intérêts locaux, individuels et collectifs ».
    Lors du dernier conseil municipal, nous avons voté le retrait de notre délibération de refus du Linky votée le 23 juin 2016 non pas par abandon d’une délibération attaquée en déféré par le préfet mais par souci de prendre une délibération plus forte encore juridiquement. Le 26 janvier, nous avions ainsi indiqué que ce retrait serait suivi d’une nouvelle délibération au conseil municipal suivant. Le « conseil municipal suivant », nous y sommes, cependant nous ne présenterons pas ce jour de nouvelle délibération : nous ne sommes pas encore prêts et si je prends à l’instant la parole, c’est pour dire aux Fontenaysiens « Nous y travaillons ».

    .
    Je profite du micro pour relayer une information concernant un mouvement de rassemblement national organisé devant la Maison de la radio à Paris mercredi 22/03 de 11h30 à 15h, il s’agira alors de faire prendre conscience aux présidentiables que Linky n’est pas qu’un sujet technique ou technologique, c’est un sujet politique, totalement politique.
    Pour finir, je vous propose, en cette fin de conseil municipal lors duquel nous avons à plusieurs reprises dénoncé les rapports de violence et de domination, de partager un temps de réflexion en écoutant les mots de Jacques Ellul (portés par la voix Marc) :
    « Sans aucun doute, le motif le plus puissant qui pèse sur nous comme un interdit, le motif qui nous empêche de remettre en question les structures de cette civilisation et de nous lancer dans la voie de la révolution nécessaire, c’est le respect du fait. (…) Actuellement, le fait constitue la raison dernière, le critère de vérité. Il n’y a pas de jugement à porter sur lui, estime-t-on, il n’y a qu’à s’incliner. Et dès lors que la technique, l’État ou la production sont des faits, il convient de s’en accommoder. Nous avons là le nœud de la véritable religion moderne : la religion du fait acquis. »

     

    Anne Vienney

    intervention en conseil municipal du 2 mars 2017

  17. Energie & Climat : Un Défi Majeur

    Le 10 Mars  20h15 à La Maison du Citoyen et de la vie Associative

    Conférence avec Raphaël Montfort, Consultant – Stratégie énergétique et climatique.

    Il tentera de faire un état des lieux de la question de l’énergie, de sa relation étroite avec le réchauffement climatique, et des actions individuelles et collectives possibles pour amorcer notre transition. La conférence sera suivie d’un débat autour de ces questions.

    Combien d’années de pétrole a-t-on encore devant nous? Quelle place doit-on donner au charbon ou au nucléaire pour conserver un futur souhaitable? Pourra-t-on remplacer les sources d’énergie actuelles par des éoliennes et des panneaux solaires? Quels sont les impacts à court à et à moyen terme du changement climatique en France, en Europe et dans le monde? De combien de temps disposons nous encore pour agir? Quelles actions individuelles et collectives sont à notre portée pour contribuer activement à la transition?

  18. Fonds de dotation Fontenay solidaire

    Ce jeudi 2 mars, Fontenay-sous-Bois a officiellement lancé Fontenay solidaire, un fonds de dotation destiné à motiver la générosité des entreprises locales en contrepartie d’une réduction d’impôt sur les bénéfices équivalente à hauteur de 60%.

    Une manière maligne de récupérer au passage du financement de l’Etat (qui finance jusqu’à 60% du fonds grâce à la déduction fiscale) alors que les dotations de celui-ci ont diminué de manière importante ces dernières années. Alors que la taxe professionnelle, qui était perçue directement au niveau de la commune, n’est plus, ce nouvel outil apparaît ainsi comme « gagnant-gagnant », selon les commentaires mêmes des entreprises présentes ce jeudi. Pour la commune, la manne financière permet de financer des projets dans leur fonctionnement. Pour l’entreprise, cela s’inscrit aisément dans la ligne responsabilité sociale,  contribuant à sa bonne image de marque et à son insertion dans la ville. Aucune raison de se priver donc.

    A Fontenay, le projet est du reste dans les tuyaux depuis plusieurs années. Et la commune, qui accueille déjà de nombreuses entreprises, a du potentiel. « Fontenay est le moteur de l’Est parisien, avec des grandes entreprises et aussi beaucoup de TPE, motive le maire FG, Jean-Philippe Gautrais, devant un parterre d’entrepreneurs ou de représentants de grands groupes comme Eiffage ou la Société générale. C’est une ville ouverte au dialogue mais avec des principes, des partis pris. » Le fonds, qui sera administré avec des responsables du monde associatif local, s’est positionné principalement sur deux thématiques : le sport et la culture, et vise aussi de manière plus générale les activités envers la jeunesse. Les trois membres fondateurs sont les entreprises SNTPP (une Scop de travaux publics), Nicollin (gestion des déchets) et FBI (électricité).

    « C’est une très belle initiative. Pour s’installer durablement sur un territoire, il faut s’y investir. C’est vraiment gagnant-gagnant et cela contribue à réduire la fracture entre le monde politique et économique », approuve William Mayeux, directeur commercial d’Eiffage Construction. Pour Frédéric Corda, patron de FBI, cela s’inscrit naturellement dans le partenariat que mène l’entreprise avec la ville depuis des années. Jean-Luc Ransant, président de CET Ingénierie, voit aussi dans ce partenariat l’opportunité de développer des synergies avec ses employés, en bénéficiant par exemple de places de spectacles…

    Cheville ouvrière du dispositif, Elisabeth Cuvelier, directrice d’Alternative Medias, une entité de Groupe Medias, a activement contribué à l’évangélisation de ce concept. « Les villes cherchent les moyens de nouer des partenariats avec les entreprises privées tout en étant réticentes…

     

    source : https://94.citoyens.com/2017/fontenay-sous-bois-premiere-ville-du-val-de-marne-a-lancer-son-fonds-de-dotation,03-03-2017.html

  19. Joffre : abandon de Poste

    Comme au Perreux et dans d’autres villes du 94 et d’Ile de France, La Poste a décidé d’imposer la fermeture de La Poste Joffre à la mi-mars. Pas assez de clients, dit-elle.

    Cela fait des années qu’elle laisse le bureau à l’abandon, en réduisant les horaires d’ouverture et en fermant sans prévenir pour manque de personnel. Elle a même le culot de se plaindre de la vétusté du bureau. A qui la faute ?

    Un commerçant fera point Poste Relais : pas d’opérations financières (32% de l’activité actuelle), juste achat de timbres et enveloppes, dépôt et retrait de courrier et lettres recommandées. Parfois, le commerçant abandonne du jour au lendemain : trop contraignant et cela ne rapporte pas assez.

    La Poste dit vouloir renforcer l’accueil des clients qui ont du patrimoine (les « riches ») et les entreprises à Fontenay Principal. C’est au détriment du service à la population toute entière.

    Le cynisme de la direction de La Poste, ignorant la souffrance des postier-es ne l’empêche pas de réduire le nombre de bureaux de Poste (400 fermetures en 2016), y compris en zone urbaine pour mieux supprimer des emplois, malgré 849 millions d’euros de bénéfices.

    Europe Ecologie Les Verts exige le maintien du bureau de poste de Joffre, sa modernisation, une offre plus large de services, des heures d’ouverture renforcées. Le service public doit rester au plus près des habitant-es.

    C’est mieux pour l’emploi, pour l’égalité entre quartiers, pour la qualité de vie de toutes et tous.

  20. Rapport sur l’égalité hommes- femmes

    Notre groupe Europe Ecologie Les Verts se félicite que le législateur ait institué un rapport  obligatoire sur les questions d’égalité homme/femme et les politiques menées en la matière dans les collectivités locales.

    La progression de l’égalité homme/femme dans la société est extrêmement lente malgré parfois mais pas toujours un apparent consensus sur ces questions.

    Nous devons être vigilants car nous le constatons chaque jour notamment dans le débat politique national et international l’importance accordée au droit à l’égalité pour les femmes fluctue et ce droit est souvent malmené, objet de questionnement, de renoncement…. Les comportements réactionnaires et sexistes ont encore la vie dure et reviennent en force y compris dans des pays comme le nôtre.

    Parler d’égalité homme/femme, rappelons-le, c’est revendiquer qu’il n’y a pas un genre, un sexe, par nature inférieur à l’autre, que le rôle des hommes et des femmes dans la société n’est pas prédéterminé que ce soit au niveau professionnel, au niveau social et politique, ou encore dans la famille.

    Les politiques de la municipalité en faveur des droits des femmes remontent à loin et l’institution de la parité dans les conseils municipaux ne peut qu’avoir favorisé leur développement.

    Il faut se féliciter du développement de l’action municipale dans le cadre du plan d’action pour l’égalité hommes-femmes dans le cadre des politiques de santé, dans l’accompagnement vers l’emploi, contre les discriminations, dans la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore contre les stéréotypes sexistes sans oublier leur part dans les politiques de coopération décentralisée.

    Soulignons par exemple les réflexions menées parmi les personnels des crèches sur les rôles assignés spontanément aux garçons ou aux filles dans les pratiques professionnelles mais aussi aux travers des échanges avec les parents. Rôles qui pourraient être facteur de discrimination pour leur vie future.

    Comme nous l’avions déjà exprimé à l’occasion d’une précédente intervention, il est regrettable que le gouvernement ait reculé partiellement sur la mise en œuvre des ABCD de l’égalité dans les écoles suite aux mouvements d’opposition réactionnaires que ce programme a suscité. Comme quoi la lutte pour l’égalité hommes femmes n’est pas si consensuelle ni unanime qu’elle n’en a l’air.

    Il faut souligner que les politiques pour l’égalité homme/femme s’appuient sur les services de la ville mais aussi sur l’action d’associations comme Femmes Solidaires, Home ou d’autres, action qu’il convient de saluer. Pour faire évoluer la société, il faut à la fois l’action publique et l’action des associations. En matière d’égalité homme/femme comme de développement durable.

     

    .

    Nous voudrions juste, pour l’avenir, suggérer quelques pistes d’action pour le travail municipal :

    Tout d’abord, il s’agit de lutter contre l’invisibilité des femmes dans le langage et dans l’espace public.

    Il y a quelques années, la municipalité de Fontenay-sous-Bois a supprimé le terme de Mademoiselle  dans la communication et les formulaires municipaux pour mettre à égalité Hommes et Femmes au regard de la non-visibilité de leur situation maritale.

    Mais il convient de continuer dans ce sens notamment en modifiant certains courriers encore expédiés avec un intitulé d’adresse comportant par exemple uniquement le prénom et le nom de Monsieur pour un couple.

    Plusieurs d’entre nous insistent régulièrement sur la nécessité de féminiser systématiquement les textes parce que traditionnellement les femmes sont exclues du pouvoir et renvoyées à l’espace privé. Même si cela évolue, notre société est encore fortement marquée par cette situation.

    La féminisation systématique des textes et des prises de parole est une façon de souligner que notre société est composée à égalité d’hommes et de femmes, y compris en allant contre certaines normes grammaticales. Cela ne résout pas tous les problèmes mais a une importance symbolique.

    Parallèlement, il nous faut réfléchir pourquoi certains espaces publics sont de fait monopolisés par les hommes et comment le type d’aménagement urbain ou même le type d’urbanisme favorise la monopolisation de certains espaces par les hommes. A l’heure où nous avons des projets urbains ou des projets de rénovation, c’est une question importante à prendre ne compte en amont des projets car l’espace urbain est structuré pour des années. L’espace public doit être ouvert aux femmes comme aux hommes mais une société qui renvoyait les femmes à l’espace privé a laissé des traces dans le type d’urbanisme mis en œuvre.

    Ensuite, nous aurions sans doute à réfléchir à comment développer la mixité des emplois municipaux, entre la filière sanitaire et sociale qui est composée quasi exclusivement de femmes et les services techniques très majoritairement masculins. Et il y a toute une série de cas intermédiaires selon les filières. On pourrait s’interroger pourquoi les employés de la DSI, un métier d’avenir, sont majoritairement des hommes. C’est l’effet de représentations sociales dans l’ensemble de la société et ne résulte pas d’un blocage des cadres. Mais les cadres de l’administration municipale sont majoritairement des femmes contrairement à ce qui se passe dans le privé. Il y a donc peut-être des moyens d’agir.

    Il y a déjà eu des initiatives sur la mixité des métiers mais la municipalité a des responsabilités particulières sur la mixité des emplois municipaux.

    Il y a également des inégalités de rémunération sans doute à cause des discontinuités de carrière comme les congés parentaux, de l’influence des temps partiels majoritairement féminins sur la promotion, du fait que les primes des secteurs majoritairement masculins sont généralement plus élevées.

     

    De nombreuses études effectuées à des niveaux nationaux ou internationaux mettent en évidence que les filles vont plus longtemps à l’école et sont plus diplômées que les garçons. On reproche souvent à notre système de relations professionnelles de privilégier le diplôme par rapport à l’expérience. Pourtant, les cadres supérieurs sont très majoritairement des hommes. Pourquoi ?

     

    Je terminerai par cette citation de Simone de Beauvoir :

    « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes votre vie durant »

     

     

    Fabienne Bihner

     

    Conseil municipal du 2 Mars 2017

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