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Vidéo : sélection des meilleurs moments…
Revivez les moments forts de cette campagne des législatives....Tous les débats, animations, réunions… avec musique et un zeste d’humour 😉...Merci à tous !...
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Laurence Abeille – Législatives 2017 : sélection
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Exemples issus de l’arbre à idées
Démarche d’innovation participative citoyenne :
Voici des exemples de messages provenant de l’arbre à idées pendant les législatives, accompagné de bien d’autres ayant plutôt vocation à soutenir Laurence ABEILLE:
- filière valorisation déchets à valoriser
- croissance verte : web, enseignement, culture
- mise en place de zone à circulation restreinte
- pour le pollen, vive les papillons
- donner envie d’apprendre aux enfants des initiatives qui mettent en appétit
- permettre à la société civile à la base, avec un étiquetage des produits : provenance, composition…
- menu alternatif végétarien dans les cantine, qui résout tous les problèmes y compris pratiques religieuses
et une à prendre à notre compte:
- mettre des verres recyclables aux meetings !
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MEETING Soirée politique et festive : jeudi 8 juin
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Familles à Energie Positive
Lutter contre le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, c’est aussi affaire de gestes individuels.
Ainsi est né à Fontenay, comme dans d’autres villes, le Défi Familles à Energie Positive. C’est un concours de novembre à avril, durant la saison de chauffe. Des familles s’inscrivent et échangent les bonnes solutions (8700 nationalement en 2017). Il s’agit de réduire sa consommation par de petits gestes, sans diminuer le confort, en évitant les gaspillages, sans gros investissements.
Moins chauffer quand on est absent, ne pas surchauffer, mettre des économiseurs d’eau sur robinets et douche, ne pas laisser couler l’eau inutilement, éteindre la lumière dans les pièces où on n’est pas, installer des ampoules LED qui consomment moins (attention aux yeux : privilégier les LED blanc chaud !), éteindre les veilles des appareils audiovisuels et électroménagers, etc…, c’est affaire de nouvelles habitudes et de nouveaux réflexes à acquérir.
Sur Fontenay, des familles ont réussi à économiser entre 10 et 12% d’énergie et 22% d’eau en 2017. C’est aussi du moins sur les factures de chauffage, d’eau et d’électricité.
C’est un premier pas. Il y a des travaux plus lourds : chaudières plus performantes, double vitrage, ventilation plus efficace, isolation des murs sans parler de pompes à chaleur et d’énergies renouvelables… Mais c’est une autre histoire !Avant les gros travaux, de petits gestes, c’est bon pour la planète et … pour le porte-monnaie.
Dominique Macabeth,
conseiller municipal à la recherche de subventionsAnne Vienney,
conseillère municipale à la lutte contre les pollutions -
Retour sur le débat Condition Animale : photos
Ce vendredi 2 juin, nous étions salle André Costes à Vincennes, pour évoquer « Pourquoi la condition animale est-elle devenue un sujet politique ? » avec Brigitte Gothière, co-fondatrice de l’association L214 et Lamya Essemlali, fondatrice et présidente de l’association Sea Sheperd France.
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La question de la condition animale est, pour une très grande majorité de personnes, un sujet politique important. Pourtant, la loi n’évolue pas, ou très peu, malgré les scandales révélés par l’association L214 sur la souffrance animale dans les abattoirs. La faune sauvage, elle n’a aucun statut, et les milieux marins, riches en biodiversité, sont saccagés. Quels moyens à mettre en oeuvre et du rôle crucial des associations.
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- Lamya Essemlali ‘ avec la 6e extinction, notre impact humain est + rapide qu’une météorite’
.- Brigitte Gothière ‘ la députée qui a la meilleure note dans notre observatoire… C’est Laurence Abeille ‘
.- Franck Olivier Torro ‘si on veut continuer à manger de la viande , il faut en manger moins et mieux ‘
#flexitarian#vegetarian
.Les questions de la salle portent sur l’association Chat des rues, les abattoirs, l&a biodiversité urbaine… et certains en profitent pour découvrir les jardins partagés, tout proches. -
Retour sur le débat logement, transports, solidarités : photos
Dans le cadre de la campagne pour les législatives, Laurence Abeille a tenu sa nouvelle réunion publique avec Bernard Thoreau, responsable associatif de défense des locataires, Serge-Henri Fourestier, de Solidarités Nouvelles pour le Logement, et Yoann Rispal, conseiller municipal de Fontenay, président de la Commission Mobilités de Paris-Est Marne & Bois, trésorier du Club des Villes et Territoires Cyclables.
Ce jeudi 1er juin à l’ école Édouard Vaillant à Fontenay, 50 personnes présentes pour évoquer « Améliorer notre quotidien : logement, transports, solidarité ».
Se loger, se déplacer… c’est notre vie quotidienne et pour nombre d’entre nous, c’est de plus en plus difficile. Les logements manquent ou sont trop chers, les transports en commun sont devenus invivables à certaines heures de la journée.
Ce fut l’occasion de débattre des politiques publiques à mettre en oeuvre pour plus de solidarité ! Et de relever ce qui doit être améliorer !
- Les différentes parties du débat sont présentées par Laurence, et notamment sur le financement
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Vous pouvez revoir la vidéo : https://www.facebook.com/laurence.abeille.3/videos/10155382651681880/ …
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.- Serge-Henry Fourestier, de Solidarités Nouvelles pour le Logement, se dit ‘favorable à l’extension de modération loyer sur zone sensible… Car une baisse globale est constatée ‘
.- Bernard Thoreau, de la Confédération Nationale du Logement : ‘cette campagne de Laurence Abeille est la plus citoyenne de la
#circo9406 avec des débats de fonds’ …
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Yoann Rispal, conseiller municipal, rappelle des données sur les transports
‘1 heure 5 mon par jour, distance moyenne 4km par déplacement, dont 70% … ‘Retrouvez un extrait vidéo« Laurence n’a pas manqué de courage politique durant son mandat notamment pour le développement des transports, en interpellant le gouvernement sur la ligne 15 ».Franck-Olivier Torro ‘fontenay et vincennes en transition permet de réfléchir à la ville de demain, avec moins de#voiture‘
avec un extrait vidéo largement repris, notamment par 94Citoyens.. -
EELV dénonce la décision de Donald Trump sur le climat
Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris : une décision à rebours de l’urgence climatique
Donald Trump a donc décidé : décidé de tourner le dos à ses partenaires internationaux, décidé de mettre de côté la protection du climat et donc de mettre en danger plusieurs générations d’êtres humains, à commencer dès à présent par sa propre population, sujette à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et intenses.En décidant de sortir de l’Accord de Paris, le Président des États-Unis confirme ses terrifiantes promesses ainsi que la politique mise en œuvre depuis son arrivée à la Maison blanche : le détricotage des lois environnementales qui comprend la fin du moratoire de forages dans les zones maritimes, la remise en marche du projet d’oléoduc du Dakota, la réduction du budget de l’Agence américaine de protection de l’environnent, et bien d’autres retours en arrière, ainsi que le souhait exprimé par l’administration Trump de mettre également à mal les traités internationaux de préservation de la biodiversité.
Donald Trump sacrifie l’intérêt général pour satisfaire les intérêts financiers de quelques uns.
Ce retrait est une décision gravissime qui vient renforcer les craintes liées au dérèglement climatique.
Selon le GIEC, nous sommes sur la trajectoire d’un réchauffement global de plus de 6 degrés d’ici à 2100, entraînant de graves conséquences : la France, notamment ses territoires ultra-marins, disparaîtrait en partie sous la montée des eaux, le réchauffement des villes pourrait dépasser les 8°C.
La France et l’Europe doivent prendre leurs responsabilités. C’est tout d’abord pérenniser l’Accord de Paris et continuer à travailler pour qu’il soit ratifié et appliqué par tous les États qui s’y étaient engagés.
En France et en Europe, nous devons réhausser nos objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre et revoir la loi de transition énergétique ainsi que nos engagements européens. Il faut sortir réellement des énergies fossiles, en mettant fin aux projets d’extraction pétrolière et minière, en premier lieu en outre-mer et en mer, mettre en place une taxe carbone et limiter l’importation de produits intenses en carbone, ou encore déployer un plan d’action contre le méthane dans l’agriculture.
L’Union européenne pourrait déployer une coopération renforcée avec l’ensemble de la société civile américaine, entreprises, scientifiques, associations, afin qu’elle puisse accroître ses actions de lutte contre le changement climatique.
Europe Écologie Les Verts appelle le Président de la République et le Ministre de la transition écologique et solidaire à agir, et à engager rapidement la France sur la voie d’une action renforcée contre les émissions carbone : le changement climatique n’attend pas.
Analyse de Yannick Jadot
Les atermoiements de Trump face à l’accord de Paris semblaient ne jamais finir. La décision, qui devait être annoncée le 9 mai lors des négociations de préparation de la COP23 à Bonn avait été repoussée au G7, puis à l’après-G7. Les États-Unis vont-ils, ou non, sortir de l’accord de Paris sur le climat ?
Après des semaines de suspense insupportable, le Président américain climatosceptique a tranché : le second pollueur mondial (5,4 milliards de tonnes émises en 2015) soit 15% des émissions mondiales, a décidé de faire sortir les États-Unis de l’accord de Paris, signé en 2015 pour faire face au dérèglement climatique mondial. Pour Yannick Jadot, député européen et porte-parole climat du groupe des Verts/ALE
» La communauté internationale doit se préparer à des années difficiles avec deux climato sceptiques à la tête de deux grands états pollueurs : les États-Unis et la Russie, dont le déni climatique doit moins à des doutes scientifiques qu’à la défense acharnée des énergies fossiles pétrole, gaz et charbon.
Le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris aura des conséquences indéniables sur la dynamique de la négociation comme sur les financements au bénéfice des pays du Sud. Le risque le plus grand étant que la négociation internationale laisse la place à la mise en scène des actions salutaires engagées par les acteurs non-étatiques : collectivités locales, entreprises, associations, citoyens…
Si salutaires soient-elles, y compris aux États-Unis, ces actions ne sont pas en mesure aujourd’hui d’infléchir suffisamment la tendance actuelle à un réchauffement de 3 à 4°C de la planète, tel qu’il résulte de la faiblesse des engagements étatiques pris à Paris.
Face à cette décision historiquement irresponsable du Président Trump, le moment est venu pour l’Union européenne de sortir de son rôle de « partenaire stable » en réoccupant sa position de leadership en matière de négociations climatiques internationales, en collaboration étroite avec la Chine
. Elle-seule a la capacité d’engager une dynamique de négociation ambitieuse, aussi bien au niveau des engagements financiers en faveur des pays du Sud, que la hausse des ambitions des États dès 2018 et l’importance de financer l’adaptation et l’atténuation avec la même exigence. Gage de son engagement, l’UE doit rehausser significativement ses propres objectifs climatiques et de transition énergétique pour 2020, 2030 et 2050.
Le rôle de la France sera clé. Première occasion pour Emmanuel Macron, Président fraichement élu, de prouver sa volonté d’une diplomatie forte pour la France, dont l’une des réalisations principales de ces dernières années est menacée.
Un test aussi pour les objectifs nationaux en la matière alors que la France est à la peine dans la réalisation de ses objectifs en matière d’énergie renouvelable pour 2020.
La négociation internationale des États n’est pas une foire des actions engagées par d’autres ni une succession de discours emphatiques mais creux. Seules les politiques nationales et européennes en sont les garants.
Ce n’est pas seulement impératif pour le régime climatique international, c’est une opportunité formidable pour l’économie et l’emploi en France et en Europe. »
Qui plus est, les élu-es du groupe Europe-Ecologie les Verts et Apparentés du Conseil régional d’Île-de-France, tiennent à dénoncer l’attitude criminelle de M. Trump qui vient de se désengager de l’Accord de Paris. Pour les écologistes, ce retrait est un contre-sens historique gravissime, un acte symbolique dangereux qui aura des effets à long terme et qui donne un feu vert coupable à la possibilité pour les entreprises et les Etats de polluer en toute impunité. A l’heure où les réfugiés climatiques se multiplient, où les conflits liés aux problèmes de ressources sont avérés, où la science a prouvé et re-prouvé que le réchauffement climatique est loin d’être une lubie, il est plus que temps d’agir à tous les niveaux et sur tous les territoires pour que la destruction de notre environnement ne soit pas une tendance inéluctable.
Plus que jamais, les élu-es régionaux tiennent à adresser un message spécifique à l’ensemble des pays signataires de l’Accord de la COP 21 pour les inviter à maintenir leurs engagements et à les amplifier. Les territoires tout autant que les associations et même les entreprises aux Etats-Unis comme ailleurs doivent poursuivre leur résistance aux attitudes climato-sceptiques, en paroles comme en actes.
Au Conseil régional d’Île-de-France, les écologistes demandent à Mme Pécresse, Présidente, de prendre la mesure des conséquences de la décision des Etats-Unis et – en actes – de tout faire pour en contrer les effets, notamment en améliorant les financements pour la coopération inter-régionale contre le réchauffement climatique. Ils demandent que soient augmentés substantiellement les budgets et actions liés à la protection de l’environnement, à la lutte contre les pollutions, dans le secteur de l’écologie, mais également de manière transversale, sans laisser de côté la responsabilité environnementale des entreprises et en protégeant la conservation des normes environnementales.
Ils tiennent également à rappeler à Mme Pécresse qu’elle a voté contre un amendement écologiste qui demandait le désinvestissement carbone de la Région (Budget 2017) et qu’il n’est plus tolérable de considérer que les critères écologiques seraient destructeurs d’emplois quand la transition écologique est en réalité créatrice d’emplois nouveaux. Les écologistes demandent à la Présidente de faire de la Région Île-de-France un modèle de la transition énergétique.
La position de Nicolas Hulot :
S’il dénonce « une forme d’injure à l’avenir » le ministre de la Transition écologique et solidaire assure que l’accord de Paris « n’est pas mort ».
« Non, l’accord de Paris n’est pas mort. » S’il a condamné la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord sur le climat, Nicolas Hulot a par ailleurs souligné des signes positifs. « Il y a peut-être quelque chose de positif qui sort de cette décision ». « Je pense qu’il y a un axe autour de la solidarité universelle qui va se créer. Peut-être un axe inattendu entre l’Europe, la Chine, l’Inde y compris aux Etats-Unis. » Pour preuve, les Etats de New York, Californie et Washington ainsi que plusieurs villes, comme Pittsburg, ont annoncé jeudi qu’ils formaient une « alliance pour le climat » malgré la décision du président américain.
« Réviser nos ambitions à la hausse. » Et face au retrait des Etats-Unis de l’accord sur le climat, la France ne compte pas baisser les bras : « Plutôt que de baisser nos ambitions, nous allons nous-mêmes les réviser à la hausse et je pense que l’on va entraîner dans notre sillage, nombre d’Etats. C’est un cas isolé. »
« Un message d’une violence inouïe. »
Nicolas Hulot a toutefois condamné « un message d’une violence inouïe ». « C’est un message d’une violence inouïe qui est envoyé à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui chaque année, à cause des conséquences des changements climatiques, sont obligés de quitter leur territoire. C’est un message d’une violence inouïe aux familles de ceux et celles qui, par millions, meurent chaque année de la pollution due à l’utilisation des énergies fossiles. C’est un message d’une violence inouïe aux générations futures. »
« Tourner le dos aux faits ne les empêchera pas de nous rattraper », prévient-il avant d’ajouter : « Ce n’est pas l’avenir de la planète qui est en train de se décider, c’est l’accomplissement de l’humanité, ce sont les conditions d’existence de l’humanité. Ce n’est pas un petit sujet. (…) La science a validé ce diagnostic. »
« L’Histoire n’est jamais amnésique. »
Nicolas Hulot redoute par ailleurs les conséquences que cette décision pourrait avoir : « Le cynisme de l’instant peut provoquer l’intégrisme de demain. L’Histoire n’est jamais amnésique et là, c’est la grande Histoire qui est en train de se déterminer. » Donald Trump estime lui, que cela n’aura pas d’impact sur le climat. « Une négation vis-à-vis de la science ».
Les États-Unis se retirent donc de l’accord de Paris malgré l’urgence climatique
Le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, engagement international de lutte contre le réchauffement climatique, jeudi 1er juin. Ce, alors même, d’après l’Organisation météorologique mondiale, que 2016 fut l’année la plus chaude … depuis 1880
Quelques rappels utiles
En février dernier, une très grave sécheresse frappe la Somalie, trois millions de personnes sont menacées de famine. Le président Mohamed Abdullahi Mohamed parle de « catastrophe nationale » et appelle à l’aide la communauté internationale.
Au même moment, à des milliers de kilomètres, le nord-est brésilien se débat lui aussi ; la région connaît alors la pire sécheresse depuis un siècle, l’acheminement de l’eau devenant un casse-tête pour les autorités.
Nigeria, Soudan du Sud, Yémen, Chine, depuis le début de l’année, on ne compte plus les pays du monde frappés par des phénomènes extrêmes, sécheresses aiguës, mais aussi pluies torrentielles, tempêtes ou submersions marines.
Si le réchauffement climatique n’est pas seul en cause, il concourt à ces catastrophes, en augmentant la probabilité qu’elles surviennent. Les scientifiques sont donc inquiets, mais pas surpris.
Dès les années 1970, les premières études sur le climat – avant même la création du Giec, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988 – annoncent les phénomènes que nous ne cessons plus d’observer : fonte des glaces, réchauffement des océans, multiplication de vagues de chaleur, etc.
Dans son rapport 2014, le Giec souligne que le réchauffement climatique est « sans équivoque » ; depuis lors, la responsabilité de l’homme dans ces dérèglements, du fait des émissions de gaz à effets de serre, est aussi clairement établie.
En Antarctique, la couche de glace atteint un record d’étendue minimale
Dans ce contexte, la décision de Donald Trump sur l’accord de Paris apparaît évidemment cruciale. Car l’année 2016, n’a pas démenti les tendances scrutées avec inquiétude depuis 40 ans.
D’après l’Organisation météorologique mondiale, ce fut l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis les premiers relevés en 1880, avec une température moyenne supérieure de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle. À ce jour, notre siècle a déjà connu 16 des 17 années les plus chaudes…
Quant à 2017, les premiers indicateurs sont tout aussi alarmants – cette fois, sans l’influence d’El Nino, qui a accentué le réchauffement de 2016, précise l’OMM.
Dans son compte rendu de mars dernier, l’organisation détaille ses observations, thème par thème. Et le bilan est sombre. « La température de la surface de la mer (…) a été la plus élevée constatée », commence l’OMM. L’Arctique a poursuivi son réchauffement spectaculaire : au plus fort de la saison hivernale, l’étendue des glaces recouvrant cet océan a atteint son niveau le plus faible.
Quant à l’Antarctique, les dernières mesures effectuées interpellent : d’après Météo France, en mars dernier, la couche de glace entourant ce continent a atteint un record d’étendue minimale, même s’il est encore trop tôt, pour en tirer des conclusions définitives.
Conséquence de la dilatation thermique des océans, de la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, le niveau des mers a continué à monter. Depuis le début du XXesiècle, il s’est élevé de 20 cm. Le phénomène, que l’on pensait graduel, semble en outre s’accélérer, s’alarment les États insulaires, notamment les îles Fidji, qui prendront bientôt la présidence de la Cop 23.
Un effort massif pour espérer contenir le réchauffement sous les 2 °C
Autre événement saillant de 2016 : les vagues de chaleur, impressionnantes en plusieurs points du globe, Asie, Moyen-Orient, Amérique du Nord, Afrique australe. Les stations météo ont relevé des records : il a fait 51 °C à Phalodi, dans l’État du Rajasthan en Inde, 53 °C à Delhoran, en Iran, 54 °C à Mitribah, au Koweït…
En Europe, le mercure est monté à plus de 45 °C à Cordoue, dans le sud de l’Espagne, tandis qu’« une vague de chaleur tardive a touché de nombreuses régions d’Europe centrale et occidentale » en septembre 2016, souligne l’Organisation météorologique mondiale. Quant aux États-Unis, « ils ont pulvérisé ou égalé à eux seuls 11 743 records de chaleur en février », poursuit-elle, citant les données de l’administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA).
Certes, depuis trois ans, les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre, semblent se stabiliser. Mais sa concentration dans l’atmosphère reste très élevée, à 400 parties par million en 2015, là encore un record. Les experts le savent : il faudra un effort massif de réduction de ces gaz pour espérer contenir le réchauffement sous les 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, comme le prévoit l’accord de Paris.
Or les engagements pris par les États signataires ne sont pas à la hauteur des enjeux – pour l’instant du moins. Dans le cadre de la Cop 21, de décembre 2015, chaque pays s’est en effet fixé un objectif de baisse de ses émissions nationales, avec l’idée de rehausser l’ambition en 2020.
La France, par exemple, prévoit une réduction de 40 % entre 1990 et 2030 (et les diviser par quatre à l’horizon 2050). Le risque est grand, et plus encore en cas de retrait américain, que la dynamique soit trop timide pour limiter le réchauffement.
« Le temps est compté, rappelle David Levaï, directeur du programme climat à l’Iddri, l’Institut du développement durable et des relations internationales. Les enjeux climatiques sont une course contre la montre ».
« Au-dessus de 2 °C de réchauffement moyen, rappellent de leur côté Pascal Canfin et Peter Staime (2), les impacts sur notre environnement et sur les activités humaines seront catastrophiques : pertes massives de rendements agricoles, catastrophes climatiques (cyclones, tempêtes, etc.), plus fréquentes et plus intenses, extinction en masse d’espèces végétales et animales, hausse du niveau de la mer »
Certaines projections évoquent la disparition pure et simple de certains petits États insulaires. Le risque d’atteindre 3 ou 4 °C de réchauffement à la fin du siècle n’a rien de farfelu. « Les conséquences seraient extrêmement graves », confirme la climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-présidente d’un des groupes du Giec, instance dont le prochain rapport de synthèse est attendu en 2021-2022.
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Propositions pour la moralisation de la vie politique (PDF).
Pour moraliser la vie politique, EELV propose un plan d’action au gouvernement.
David Cormand, Secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts, Corinne Bouchoux, sénatrice du Maine-et-Loire, et Cécile Duflot, députée de Paris, ont rencontré ce jour le Garde des Sceaux dans le cadre de la réflexion sur la moralisation de la vie politique.
Les écologistes se sont emparés de cette question depuis longtemps. Les mauvaises habitudes ancrées dans les moeurs ou les turpitudes d’une minorité nuisent à la légitimité de l’État et des élu-e-s et affaiblissent la démocratie.
Soucieuses-eux de restaurer la confiance entre le peuple et ses représentant-e-s, les élu-e-s écologistes avaient été parmi les premiers à mettre en œuvre de nouvelles pratiques, comme la parité de résultats, la transparence sur l’utilisation de l’IRFM et l’usage de la réserve parlementaire.
Les propositions que nous formulons visent à empêcher les conflits d’intérêts, développer la transparence, et au final, renforcer le lien entre les citoyen-ne-s et leurs représentant-e-s : réforme institutionnelle avec imitation du cumul des mandats, statut de l’élu-e, suppression de la réserve parlementaire, transparence sur les indemnités d’élu-e-s et sur le budget du Parlement, réforme du statut et du financement des partis politiques, encadrement strict des conflits d’intérêts et des lobbies.
Europe écologie Les Verts souhaite que le Garde des Sceaux et le Gouvernement étudient attentivement les propositions qui leur ont été remises, et mettent en conformité les engagements pris et les actes. C’est par là que commence la moralisation de la vie politique.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux
Retrouvez les propositions des écologistes pour la moralisation de la vie politique (PDF).
source : https://eelv.fr/les-ecologistes-formulent-des-propositions-pour-la-moralisation-de-la-vie-politique/
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Retour sur le débat Santé et services de proximité
La réunion publique de Laurence Abeille et Franck-Olivier Torro qui s’est tenue à Saint-Mandé, mardi 30 mai à 20h ÉCOLE PAUL BERT 1, rue Paul Bert avec Philippe Sopena, médecin, spécialiste des politiques publiques de santé et Brigitte Arthur, experte en santé publique à permis de rappeler que la santé est un enjeu majeur de notre époque.
Notre espérance de vie s’allonge mais les maladies chroniques, les pathologies liées à la dégradation de l’environnement nous affectent gravement. Les politiques publiques sont essentiellement tournées vers le soin, et non la prévention, et même l’accès aux soins devient très difficile, y compris en région parisienne, sans parler des tarifs parfois prohibitifs.
Lors de cette soirée, à été débattu de ce constat et des solutions devant un public attentif : services publics de proximité, politiques de prévention.
Revoyez la vidéo :https://www.facebook.com/laurence.abeille.3/videos/10155376154711880/ …
Philippe Sopena : 1 Francais sur 3 renonce à soins médicaux (dentaires et optiques au premier chef) pour raisons financières.
Le département où on vit le plus vieux, c’est Paris. Les critères sociaux, voire culturels sont essentiels
Il faut faire jouer la licence d’office quand un labo vend un médicament scandaleusement cher (cf Hépatite C)
7 ans d’écart d’espérance de vie entre cadres supérieurs et travailleurs manuels. Danger de toucher à la médecine du travail !
Brigitte Arthur : sur 190 milliards de dépenses de l’assurance maladie, seulement 2% sont consacrés à la prévention
Laurence Abeille : l’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé a tendance à diminuer
Le service public territorial de santé peut être développé progressivement, en cohérence avec les plans régionaux de santé, sur des thématiques spécifiques en fonction des besoins identifiés à partir d’un diagnostic territorial partagé.
Les acteurs de santé doivent s’organiser selon une approche que l’on baptise communément « responsabilité populationnelle » c’est-à-dire « dans la préoccupation que chaque personne sur le territoire de proximité trouve a minima une orientation vers la réponse adaptée à ses besoins de santé, dans une perspective de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ».
(Merci à Dominique pour cette synthèse)
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Pourquoi la condition animale est-elle devenue un sujet politique ?
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Améliorer notre quotidien : Logement, transport, solidarité… le 1er juin à Ecole Vaillant
Fontenay, jeudi 1er juin à 20h
ÉCOLE ÉDOUARD VAILLANT 3 rue Édouard Vaillant
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Se loger, se déplacer… c’est notre vie quotidienne et pour nombre d’entre nous, c’est de plus en plus difficile. Les logements manquent ou sont trop chers, les transports en commun sont devenus invivables à certaines heures de la journée. Nous débattrons des politiques publiques à mettre en oeuvre pour plus de solidarité !
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Avec Bernard Thoreau, responsable associatif de défense des locataires, Serge-Henri Fourestier, de Solidarités Nouvelles pour le Logement, et Yoann Rispal, conseiller municipal de Fontenay, président de la Commission Mobilités de Paris-Est Marne & Bois, trésorier du Club des Villes et Territoires Cyclables. -
Retour sur le débat alimentation : photos
Une autre alimentation et une autre agriculture sont possibles tel était le thème mis en débat par Laurence Abeille députée EELV de la circonscription avec son colistier Franck-Olivier Torro, en présence d’Isabelle Saporta, journaliste d’investigation, auteur du Livre noir de l’agriculture et François Veillerette, président de Générations Futures, association dédiée à la lutte contre les pesticides.
Le débat qui s’est tenu à Vincennes le mardi 23 mai à 20h à l’école Vernaudon a permis de constater que même si la santé et l’alimentation préoccupaient les Français, ces thèmes étaient souvent laissés de côté lors de campagne électorale.
Pourtant, la crise est profonde : le système actuel détruit les emplois des paysans et la santé des consommateurs. Une autre agriculture est possible, respectueuse de la terre et de ceux qui en vivent. Elle permettrait à chacun de consommer localement et sans pesticides, y compris en Ile-de-France. Et de manger sain et bon sans se ruiner.Près de 60 personnes sont présentes pour écouter:Auteur de plusieurs ouvrages à charge contre l’actuel modèle agricole, Isabelle Saporta observe depuis quinze ans « les lobbys dicter leur tempo, usant de vastes réseaux pour stopper les réformes qui sauveraient notre santé ».
La résistance de la journaliste au discours culpabilisant sur la viande fut également tout à son honneur. « Oui, je mange de la viande. Et oui, j’aime le veau et l’agneau. Je dévore les fromages de nos terroirs qu’on fabrique en ayant des vaches laitières, des brebis et des chèvres qui ont donné la vie . Quand, comme moi, on a sillonné la France, traversé l’Aubrac, le Pays basque, la Corse… on ne peut pas jeter l’opprobre sur tous ces élevages à taille humaine. »
« Sans eux, on ne verrait plus le Mont-Saint-Michel, disparu sous les broussailles, les feux de forêt seraient incessants. En effet, ce sont bien les agriculteurs – conventionnels, raisonnés, bio, éleveurs, céréaliers, arboriculteurs, irrigants, intensifs, extensifs – qui ont façonné ces belles régions de France si flatteuses au regard de la journaliste. Tous y ont participé à leur façon ».
Isabelle Saporta néanmoins ne peut s’empêcher de sortir ses griffes. « Comprenons que l’abandon de la polyculture-élevage ne nous a pas rendus plus compétitifs, mais nous a fait perdre notre souveraineté alimentaire »,
Elle aime citer Legasse « J’ai espoir qu’un jour le salon de l’agriculture cessera d’être la kermesse de la FNSEA, du lobby agroalimentaire, de la grande distribution, et que le mercantilisme qui anime la plupart des exposants institutionnels laissera la place aux vraies gloires paysannes » avant d’ajouter « Le courage serait un mot désuet. Un terme qui appartiendrait à un passé révolu, au temps où le “système”, la “ nance”, les “lobbys”, “Bruxelles”, n’auraient pas encore fait main basse sur notre libre-arbitre », peut-on lire en guise d’introduction à son livre, qui au départ devait s’appeler Céréales killers.
Pour l’un comme pour l’autre, il y aurait une sorte de vaste complot organisé « dans l’ombre » derrière le désastre économique que traverse l’agriculture française. À la manœuvre : la FNSEA, bien entendu, tout comme l’agrochimie et l’industrie agroalimentaire. Mais aussi certains hauts fonctionnaires d’État,…
Un exemple parmi tant d’autre : les pommes empoisonnées. Avec comme point de départ l’analyse de sang d’Isabelle Saporta qui laisse apparaître un nombre incroyable de produits chimiques: résidus de pesticides, métaux lourds ou même DDT. « ce n’est pas une surprise: notre alimentation nous expose à de multiples substances, potentiellement cancérigènes ».
Isabelle Saporta est partie à la recherche de ces substances dans les champs et les élevages. Manger une pomme, geste a priori sain, devient beaucoup moins rassurant lorsque on apprend que les producteurs les aspergent de 26 traitements avant de les cueillir et que l’on retrouve cinq résidus de pesticides différents lorsque on les analyse.
Dans le livre ‘Du
#courage‘ il faut reconnaître les députés qui agissent, comme Laurence AbeilleLe combat continue, notamment sur
#perturbateursendocriniens avec@genefutures@greenpeacefr#mobilisation#citoyen.- François Veillerette :
«Chaque jour, un Français absorbe vingt à trente résidus de pesticides différents», alerte de son côté François Veillerette, de l’association Générations futures. « Un nuancier pour la couleur des saumons en particulier» dit-il avant d’ajouter « La question n’est plus de savoir si les pesticides sont dangereux mais comment en utiliser moins, les pesticides ont maltraités les sols »
Réfléchir à « la vraie bio, celle qui va plus loin que le « SMIC » du label ». François Veillerette, porte-parole de l’association Générations Futures milite depuis de nombreuses années pour la fin des pesticides.
D’emblée, ce dernier rappelle que la France est tout de même « le deuxième consommateur mondial de pesticides, juste derrière l’Espagne ! », avant de mettre l’accent, tout au long de son intervention, sur l’épineuse question des perturbateurs endocriniens, dont font partie les pesticides. Pour mémoire, les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui miment, bloquent ou modifient l’action d’une hormone et perturbent le fonctionnement d’un organisme.
#agriculture intensive a maltraité le sol ! Grosse dépendance aux#PesticidesStratégie des industriels
#agriculture : SEMER, OUI… MAIS DU DOUTE«Ce n’est pas mieux pour le pain: un tiers des boulangers français s’approvisionne en farine auprès des Grands moulins de Paris qui utilisent des insecticides de stockage que l’on retrouve dans le produit final. Et si vous pensiez que le pain complet était un aliment «santé», détrompez-vous: le grain étant entier, la farine est plus contaminée par les insecticides que la farine blanche. Quant aux nombreuses boulangeries qui utilisent des préparations surgelées ou des poudres prêtes à l’emploi pour le pain, elles fabriquent des baguettes et des croissants plein de conservateurs »,
Selon lui, enfin, les animaux ne sont pas mieux lotis. Les porcs élevés en batterie sont soignés aux antibiotiques, souvent non détectables dans la viande, et les contrôles vétérinaires dans les abattoirs se font «visuellement».
« Ces substances sont encore plus dangereuses quand ce sont des jeunes enfants ou des fœtus qui y sont exposés », souligne François Veillerette en citant de nombreuses études. Des mesures ont donc été prises pour limiter l’exposition près des lieux sensibles, comme les écoles.
Mais le porte-parole de Générations Futures explique, chiffre à l’appui : « Les femmes enceintes, particulièrement exposées, elles ne vivent pas à l’école, elles sont à la maison, dans la rue, elles vivent leur vie. Qu’est-ce qui les protègent alors des pesticides et autres perturbateurs endocriniens ? ». Ceux-ci exposent tout de même à des problèmes de fertilité, d’obésité et de maladies neuro-dégénératives !
Manger mieux pour vivre mieux n’est pas un objecti impossible, c’est pourquoi le mouvement Générations Futures demande l’exclusion de tous les perturbateurs endocriniens de l’agriculture, tout comme les cancérogènes, mais reconnait qu’il y a encore beaucoup de travail pour faire avancer la législation.
Selon François Veillerette, « la solution idéale serait que tous les agriculteurs diminuent leurs intrants de 50 %, puis passent au bio ; on se bat pour ça, mais il faudrait une vraie politique de changement ! Aujourd’hui on nous encourage à ne plus dépenser en nourriture mais en produits manufacturés».
« Pour se protéger des pesticides, le mieux est encore de manger bio, car tous ceux qui le font modifient leur alimentation dans le bon sens pour la santé, avec davantage de fruits, de légumes, de céréales complètes, légumineuses et moins de viande », a-t-il conclu.
Au bilan de l’année écouléé (2016), le fondateur du mouvement Générations Futures a estimé qu’il restait encore beaucoup à faire : « Même si des études récentes viennent renforcer notre détermination, nous n’aurons de cesse de rappeler à nos dirigeants nationaux et européens de faire le choix de politiques publiques, qui privilégient la protection de la santé et de l’environnement ».
« Aujourd’hui on nous encourage à ne plus dépenser en nourriture mais en produits manufacturés »Laurence Abeille s’est engagée à poursuivre son travail en ce sens.
‘.- Laurence Abeille
l’
#innovation des agriculteurs, ingénieurs… Il faut la mettre en œuvreLa consommation
#bio augmenté de 16% mais pas la production.
- Idées du public :
#eau ,#glyphosate ,#vegetarien ,#bio moins cher ,#gaspillage ,#insecte…
Voilà, c »était encore un beau débat de fond !
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Quel avenir pour la santé et les services de proximité ?
Réunion publique
Saint-Mandé, mardi 30 mai à 20h
ÉCOLE PAUL BERT 1, rue Paul Bert
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La santé est un enjeu majeur de notre époque. Notre espérance de vie s’allonge mais les maladies chroniques, les pathologies liées à la dégradation de l’environnement nous affectent gravement. Les politiques publiques sont essentiellement tournées vers le soin, et non la prévention, et même l’accès aux soins devient très difficile, y compris en région parisienne, sans parler des tarifs parfois prohibitifs.
Lors de cette soirée, nous débattrons de ce constat et des solutions : services publics de proximité, politiques de prévention.
Avec Philippe Sopema, médecin, spécialiste des politiques publiques
de santé et Brigitte Arthur, experte en santé publique. -
Retour sur le débat Activité économique : photos
La grande salle de l’école Ferry a du être plusieurs fois réalimentée en chaises ce 17 mai, tellement il y avait de monde pour ce débat « Quelle politique pour redresser l’activité économique ? « . On avait initialement compté plus de 150 personnes, mais on nous a bien confirmé 170 présents.
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Il faut dire que nos invités Philippe Frémeaux d’Alternatives Economiques et Benoît Hamon candidat à la présidentielle, renforçaient un beau début de campagne avec de nombreux débats thématiques sur les 3 villes de la circonscription.
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Laurence commence avec des éléments de bilan de mandat.
Puis présentation de Franck Olivier Torro et des jardins suspendus
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Éditorial politique de P. Frémeaux : point sur la méthode Macron
Vous pouvez retrouvez la VIDEO diffusée en LIVE
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»on est dans un populisme d’extrême centre »»Développer l’emploi, on ne peut qu’être d’accord mais concrètement : plus que flexibilité que de sécurité ? »
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Arrivée de
@benoithamon, très cordial…»Construire une politique différente, dans les circonscriptions, avec une configuration éclatée »
#backtobasicsOUI favorisons l’activité dans banlieues, mais attention au ‘jacobinisme libéral’…
Donc mobilisons-nous pour une gauche à l’Assemblée Nationale»On se verra ensemble bientôt à l’Assemblée… » 150 personnes applaudissent
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Regardez la petite vidéo sur Twitter
(A noter que ce Tweet a été consulté plus de 7 000 fois jusqu’à présent, avec 60″J’aime’, 35 « Retweet’…)
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Même l’arbre à idées a du succès ! Démocratie contributive …
.Les personnes présentes (de tous âges, de plusieurs sensibilités, de Fontenay ou d’ailleurs) continuent à discuter ensemble, interpellent Benoît Hamon qui se prête volontiers au jeu (d’autant que plusieurs journalistes du Parisien, du Huffington Post, de 94 Citoyens sont intéressés) et profitent de la chaleur humaine de la salle tandis que la pluie se fait entendre….A bientôt. -
Débat : Manger mieux pour vivre mieux
Une autre alimentation et une autre agriculture sont possibles
Avec Isabelle Saporta, journaliste d’investigation, auteur du Livre noir de l’agriculture
et François Veillerette, président de Générations Futures, association dédiée à la lutte contre les pesticides.
Vincennes, mardi 23 mai à 20h
ÉCOLE VERNAUDON 3, avenue Lamartine À côté de la sortie RER Vincennes
La santé et l’alimentation préoccupent les Français, mais tout comme l’écologie, ces thèmes ont été oubliés de la campagne présidentielle. Pourtant, la crise est profonde : le système actuel détruit les emplois des paysans et la santé des consommateurs. Une autre agriculture est possible, respectueuse de la terre et de ceux qui en vivent. Elle permettrait à chacun de consommer localement et sans pesticides, y compris en Ile-de-France. Et de manger sain et bon sans se ruiner. Lors de cette réunion publique, nous débattrons des solutions, je vous présenterai mon bilan de mandat et nos engagements pour une agriculture saine et respectueuse de l’environnement.
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Pour une communication publique sans stéréotype de sexe
Le groupe Europe Ecologie les Verts se félicite tout particulièrement de la signature de cette convention d’engagement pour une communication publique sans stéréotype de sexe proposée par le Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.
Cette convention s’appuie sur la Charte Européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale.
Fontenay poursuit ainsi son action pour l’égalité entre les femmes et les hommes, une action entamée depuis de nombreuses années et qui devra encore se poursuivre pendant longtemps à l’avenir.Cette convention est particulièrement importante pour nous, femmes et hommes élu.e.s locaux parce que, malgré l’institution de la parité dans nos assemblées qui a beaucoup aidé, il n’y a pas encore égalité entre les femmes et les hommes dans l’espace public et le champ politique. Souvent de façon inconsciente, la chose publique reste l’apanage des hommes et les femmes sont renvoyées à l’espace privé ou aux actions publiques les plus en relation avec l’espace privé. Les positions de pouvoir et de responsabilité les plus symboliques restent le privilège des hommes.
Dans notre expression aussi bien orale qu’écrite, il s’agit donc, avec cette convention, de favoriser la visibilité des femmes dans l’action publique de façon à ce que progressivement dans l’imaginaire de nos concitoyennes et concitoyens, femmes et hommes soient véritablement à égalité dans l’action publique.
C’est particulièrement important également pour la politique de communication de notre ville pour que femmes et hommes, habitantes et habitants de notre ville ne soient pas assignés spontanément à des rôles prédéterminés dans la société et l’espace public comme si c’était en quelque sorte naturel et comme si, encore aujourd’hui, et malgré les luttes féministes, il n’y avait pas encore de hiérarchisation des rôles sociaux des femmes et des hommes.
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Cela ne peut reposer uniquement sur le service de communication et les politiques de communication des différents services de la ville mais cela doit être l’objet de toute l’attention exigeante et bienveillante des élu.e.s locaux que nous sommes, hommes et femmes et qui sommes responsables de l’action publique.
Cet effort doit être particulièrement important dans la présentation des métiers, ceux de notre ville mais aussi les autres, pour que soit combattue l’idée que certains métiers seraient plutôt féminins par nature et certains métiers plutôt masculins, à rebours parfois de la répartition des effectifs entre sexes dans les métiers en question.
Certains, certaines diront que transformer nos habitudes de langage et d’écriture est difficile et que cela ne résout pas tout.
Oui, cela exige beaucoup d’efforts parce que ce sont nos habitudes et nos imaginaires qu’il faut transformer. Le combat pour l’égalité des femmes et des hommes ne s’y réduit pas. Mais la langue française doit évoluer en fonction de nos combats sociaux et politiques. C’est important parce que la langue véhicule nos imaginaires et que c’est notre imaginaire d’égalité entre femmes et hommes qu’il s’agit de développer avec la signature de cette convention.
Intervention Europe Ecologie Les Verts Conseil municipal du 18 Mai 2017
Marc Brunet
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Solidarité avec les défenseurs du droit à l’eau
L’interdiction des coupures d’eau dans la résidence principale, même en cas d’impayés, a été votée sous le précédent quinquennat. C’est une mesure positive et cela n’a pas été si fréquent pour ne pas être souligné. Le Conseil Constitutionnel a considéré que ce n’était pas une atteinte grave à la liberté d’entreprendre et a validé cette disposition. C’est à souligner car le Conseil Constitutionnel ne va pas toujours dans le sens du progrès humain.
C’est une mesure positive parce que le droit d’accès à l’eau est un droit humain fondamental reconnu par les Nations Unies. L’eau est tout simplement indispensable à la vie et c’est en cela que c’est un bien commun qu’il nous faut sauvegarder et auquel tous les êtres humains doivent avoir droit. L’interdiction des coupures d’eau dans la résidence principale est un droit universel qui évite aux intéressés d’avoir à justifier de leur situation sociale, ce qui pourrait les conduire à renoncer à exiger leur droit.
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Dans ce contexte, il est inacceptable, scandaleux que des entreprises privées, qui plus est délégataires de service publics, donc ayant des missions de service public, aient refusé d’appliquer la loi jusqu’à la décision du Conseil Constitutionnel, au nom de la liberté d’entreprendre. Jusqu’à cette date, toutes les grandes entreprises privées du secteur Veolia mais aussi Suez et Saur ont continué à pratiquer les coupures d’eau, malgré la loi. Et aujourd’hui Veolia continue et continue de harceler juridiquement les associations qui ont défendu les usagers victimes de pratiques illégales de coupures d’eau.
Cela pose la question, soit dit en passant, de la reprise en régie ou en SPL de la gestion de l’eau, même si ce n’est pas une garantie absolue puisqu’une régie publique La Noréade a pratiqué aussi les coupures d’eau.C’est d’autant plus important de voter ce vœu que Véolia est l’opérateur qui fournit Fontenay en eau potable par délégation du SEDIF. Nous souhaitons donc que ce vœu soit adressé non seulement aux autorités de l’Etat et à Veolia mais aussi au SEDIF.
Nous terminerons en soulignant que les plus gros consommateurs d’eau que sont les agriculteurs et les activités industrielles ne paient pas le juste prix de l’eau et que ce sont les particuliers qui paient pour eux alors même que les agriculteurs polluent l’eau avec les engrais et les pesticides qu’il faut traiter ensuite pour la rendre potable. C’est le cas par exemple de la nappe dite de Champigny qui est polluée par les agriculteurs de Seine et Marne et qui alimente partiellement notre région.
Nous sommes dans un système qui marche sur la tête, écologiquement et économiquement, et il faudra bien se préoccuper de refaire de l’eau un bien commun non soumis aux contraintes du marché.
Vœu de la majorité municipale de solidarité avec les défenseurs du droit à l’eau Conseil Municipal du 18 mai 17 Intervention Europe Ecologie les Verts
Philippe Cornélis
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Mon Bilan 2012-2017 : Retour sur ces 5 années à vos côtés
Édito
Députée de Saint-Mandé, Vincennes et Fontenay- sous-Bois, je me suis attachée à respecter les engagements pris lors de mon élection en 2012, et dans ce bilan, je vous rends compte des actions que j’ai pu mener depuis 5 ans, comme je l’ai fait chaque année lors de mes réunions publiques dans les trois villes de la circonscription et via mes moyens de communication. Respectant le mandat unique, je me consacre, à chaque fois que mon agenda législatif le permet, aux événements organisés par les municipalités et les associations.
Vous remerciant de votre confiance, bien chaleureusement,
Laurence Abeille
Mon mandat en chiffres clés :
46ème députée la plus influente à l’Assemblée nationale sur 577 et 1ère du département du Val-de-Marne (Classement 2017 réalisé par l’agence « Rumeur Publique »)
6 propositions de loi déposées, dont 1 adoptée (loi « Abeille » sur les ondes électromagnétiques)
42 propositions de loi co-signées
700 interventions dans l’Hémicycle
5 000 amendements déposés
184 questions écrites aux ministres
25 questions au gouvernement
600 interventions en commission du Développement durable, dans laquelle je siège
55 permanences parlementaires en circonscription
Source : www.nosdeputes.fr
Sommaire
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• À l’Assemblée Nationale
– Ma semaine de députée
– Porter et faire adopter une loi : la Loi « Abeille »
– Suivre et améliorer la loi
a) Biodiversité
b) Loi « Ville et cohésion urbaine »
c) Loi « ALUR »
d) Le Code minier et le gaz de schiste
– Faire émerger un sujet : la condition animale
– J’ai voté pour, j’ai voté contre
– Relayer vos préoccupations
– Lutter contre le lobbying• Dans la circonscription
– Mes actions en lien avec mes engagements de 2012
a) Logement, politique de la ville
b) Santé et proximité
c) Emploi
d) Jeunesse, éducation
e) Transports
f) Soutien à la vie associative, solidarité, culture, sport
– Vous recevoir et vous accompagner dans vos démarches
– Rendre compte et échanger avec les citoyens et les associations• Et aussi
– Les visites présidentielles et ministérielles
– Mettre en actes la transparenceMa semaine de députée
Il n’y a pas de constantes, la semaine varie en fonction des séances publiques à l’Assemblée nationale et des évènements dans la circonscription. Mais voici comment se déroule une semaine « classique » :
Lundi : réunion d’équipe, préparation des dossiers de la semaine, notamment des interventions à l’Assemblée et le soir, séance publique à l’Assemblée.
Mardi : le matin, réunion du groupe politique, où est définie la position sur les textes de loi étudiés. L’après-midi, ce sont les traditionnelles questions au gouvernement, puis en parallèle une réunion de commission et la séance publique à l’Assemblée, jusqu’à 1h du matin.
Le mercredi la matinée est consacrée aux réunions de commissions, celle du développement durable pour ma part. Le mercredi après-midi ressemble au mardi : questions au gouvernement, puis commission et séance publique.
Le jeudi, la séance publique se poursuit, avec les horaires classiques : 9h30-13h, 15h-20h, 21h30-1h. Si je ne suis pas à l’Assemblée en séance publique ou pour diverses réunions et auditions, c’est que je suis prise par des obligations en circonscription.
Le vendredi, je participe aux évènements dans la circonscription : visites sur le terrain, rencontres avec les acteurs locaux, rendez- vous à la permanence, travail sur les dossiers en cours. Mais cette journée se déroule parfois à l’Assemblée nationale : l’examen de certains textes de loi demande en effet du temps, et on se souvient du projet de loi sur le mariage pour tous qui a mobilisé les députés deux semaines de suite, tous les jours et tous les soirs, samedi et dimanche compris !
Le weekend, j’ai également des évènements dans circonscription : commémorations, manifestations culturelles et sportives, rencontres avec les associations, permanences parlementaires, etc.
À l’Assemblée nationale
La loi est compliquée et dense, et les domaines sur lesquelles légifère le parlementaire sont de plus en plus techniques. Le parlementaire devient ainsi un spécialiste des sujets sur lesquels il s’investit. C’est pour cela que vous voyez souvent un hémicycle à moitié vide : le député qui n’est pas expert du sujet a peu de raisons de suivre durant plusieurs dizaines d’heures l’examen d’un texte, et il doit surtout dégager du temps pour travailler sur d’autres dossiers. Lorsque le député n’est pas dans l’hémicycle, il est souvent juste à côté, en commission, en audition, en réunion de groupe d’études, en rendez-vous, etc.
Se spécialiser est nécessaire mais demande du temps : pour la loi que j’ai faite adopter sur les ondes électromagnétiques, c’est presque 5 ans de travail, des centaines d’heures d’auditions, de rencontres, d’examen du texte, de travail d’écriture, d’analyse juridique, etc.
Je me suis particulièrement investie sur trois sujets :
– Le texte que j’ai initié : celui sur les ondes électromagnétiques
– Les domaines législatifs sur lesquels je me suis spécialisée, afin d’améliorer l’existant : la biodiversité, la politique de la ville, le logement, le code minier
– Le thème que j’ai souhaité faire émerger dans le débat public : la condition animale.
1. Porter et faire adopter une loi
Loi « Abeille » sur les ondes électromagnétiquesUn travail de longue haleine ! Entre le début des auditions en septembre 2012 et le vote de la loi en janvier 2015, c’est près de 3 ans de travail, sans compter le suivi et la prise des décrets d’application en 2016 et 2017 ! Porter une loi, on ne peut le faire qu’une fois dans une législature, et je suis fière d’avoir réussi à mener à bien ce travail.
Cette loi est le fruit d’un travail collectif avec le gouvernement et le groupe socialiste majoritaire. Elle a été élaborée après de multiples rencontres : associations, opérateurs de téléphonie mobile, industriels du secteur, agences de l’Etat, scientifiques, experts dans différents domaines, etc.Si elle n’a pas la portée initiale que je souhaitais ( il faut bien composer lorsqu’on n’est pas majoritaire ! ), elle installe un cadre réglementaire pour limiter l’exposition aux ondes. Avec cette loi, la France est présentée comme un modèle dans d’autres pays, en appliquant un principe de précaution à ce risque sanitaire émergent. Légiférer dans le doute scientifique est un cas assez unique !
Quelques dispositions majeures de cette loi :
– Mise en place d’une procédure transparente et concertée lors de l’implantation d’une antenne-relais
– Interdiction du wifi dans les crèches
– Lancement d’une campagne de sensibilisation sur les risques liés aux ondes
– Résorption des « points atypiques », c’est-à-dire les points du territoire où l’exposition aux ondes est la plus forte
– Encadrement de la publicité pour les téléphones portables.
Les grandes étapes de la loi Abeille:
Septembre à décembre 2012 : Préparation du texte et audition des associations, agences publiques et opérateurs.
Décembre 2012 : Dépôt de ma proposition de loi relative à « l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques ». Suivi des auditions que je mène en tant que rapporteure de la loi
31 janvier 2013 :Le texte pourtant adopté en commission a fait l’objet d’une motion de renvoi par le groupe socialiste en séance publique. Après janvier 2013, la ministre Fleur Pellerin s’engage à produire un rapport sur l’opportunité de légiférer et de modérer l’exposition aux ondes et le gouvernement nomme trois rapporteurs. Constitution d’un groupe de travail parlementaire, dont je fais partie.
Décembre 2013 :Sur la base de ce rapport et du travail du groupe parlementaire, je dépose une nouvelle version du texte relative à « la sobriété, la transparence et la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques ». De nouvelles séries d’auditions ont lieu, précédant l’examen en commission et en séance publique.
23 janvier 2014 :Adoption en 1ère lecture à l’Assemblée nationale
26 juin 2014 :Adoption en 1ère lecture au Sénat
29 janvier 2015 :Le texte ayant été modifié au Sénat, il est examiné et adopté définitivement en 2e lecture à l’Assemblée. Il est promulgué le mois suivant, après plus de 2 ans et demi de travail !
2016 / 2017 : Début de la publication des décrets d’application de la loi « Abeille » au journal officiel.
2. Suivre et améliorer la loi :
a) La loi « Biodiversité »Dès le début de mon mandat, je me suis spécialisée sur les questions de préservation de la biodiversité, en France comme à l’étranger, en milieu urbain comme dans les espaces protégés. La biodiversité est présente partout, tout le temps, et ne se résume pas à quelques espèces emblématiques. C’est la biodiversité ordinaire, celle du quotidien, qu’il faut également préserver !
J’ai créé, dès mon arrivée en 2012, le groupe d’études parlementaire sur la préservation et la reconquête de la biodiversité, et j’ai mené de nombreuses auditions, notamment pour préparer l’examen de la loi sur la biodiversité, première grande loi sur ce sujet depuis celle sur la nature de 1976 !
Grâce à ce travail de fond préalable, j’ai déposé de très nombreux amendements au cours des 2 ans qu’a duré l’examen du projet de loi sur la biodiversité.
Certains ont permis de soulever des débats : sur l’encadrement de la chasse et notamment son interdiction le dimanche, sur le statut juridique de l’animal, la non-régression du droit de l’environnement, etc. Car être parlementaire, c’est aussi défendre des valeurs, faire infuser certaines idées, pour un jour obtenir satisfaction. C’est parfois ingrat, mais c’est nécessaire.
Au cours de ce mandat et notamment lors de l’examen du projet de loi biodiversité, j’ai contribué à plusieurs victoires :
– l’interdiction en 2018 des pesticides néonicotinoïdes qui polluent les sols, l’eau, l’air
– l’interdiction du chalutage en eaux profondes qui ravage nos fonds marins (obtenue au niveau européen)
– l’instauration de la notion de préjudice écologique avec un dispositif de réparation civile (jurisprudence de la catastrophe de l’Erika)
– l’encadrement plus strict des delphinariums (l’arrêté est en cours de rédaction au ministère de l’Écologie)
– la prise en compte de la biodiversité en milieu urbain, avec l’obligation d’installer des toitures végétalisées et/ou des panneaux photovoltaïques sur les nouveaux bâtiments commerciaux et l’incitation forte à créer des parkings perméables, permettant aux eaux de pluie de suivre leur cycle naturel.
b) La loi « Ville et cohésion urbaine »
J’ai été cheffe de file pour le groupe écologiste à l’Assemblée nationale sur la loi de « programmation pour la ville et la cohésion urbaine » adoptée le 13 février 2014.
J’ai insisté dans les débats sur l’importance de soutenir l’activité et l’emploi durable dans les quartiers prioritaires. L’une des principales dispositions du texte est la définition d’une nouvelle géographie prioritaire. Elle est désormais mise en œuvre dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, définis en fonction d’un critère unique, celui de la concentration urbaine de pauvreté, calculée en fonction du taux de pauvreté monétaire. À noter également, le pilotage des contrats de ville par l’intercommunalité et l’obligation de prise en compte des problématiques de la politique de la ville dans le cadre des contrats de développement territorial du Grand Paris.
Enfin, je me réjouis de la création des conseils de citoyens, qui permet aujourd’hui d’associer les habitants à l’élaboration de projets qui les concernent.
c) La loi « ALUR »
La loi pour « l’Accès au logement et à l’urbanisme rénové » a été adoptée le 20 février 2014, apportant des réponses rapides et concrètes aux difficultés pour l’accès à un logement de qualité.
Sur la partie « logement », j’ai déposé plusieurs amendements pour renforcer les droits des locataires et j’ai obtenu plusieurs avancées sur le problème de la « vente à la découpe ».
Sur la partie « urbanisme », j’ai introduit des dispositions pour rendre la ville plus agréable à vivre en insistant sur le rôle de la nature et de la biodiversité en milieu urbain. J’ai ainsi fait adopté un amendement sur l’intégration « d’un coefficient de biotope par surface » dans les documents d’urbanisme, ce qui signifie que tout projet de construction devra prévoir une certaine surface de nature tels que les toitures végétalisées, espaces plantés en pleine terre, etc.
Le groupe écologiste a fortement porté cette loi afin de réconcilier justice sociale et efficacité écologique, avec notamment des dispositions telles que : l’encadrement des loyers, la garantie universelle des loyers, la baisse des honoraires d’agences, la lutte contre les marchands de sommeil, l’élaboration des plans locaux d’urbanisme qui va permettre de construire des logements en contenant l’étalement urbain et en préservant mieux la biodiversité.
d) La loi sur « l’Adaptation Code minier au droit de l’environnement »
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 25 janvier 2017, la proposition de loi sur « l’Adaptation du Code minier au droit de l’environnement ». J’ai regretté lors de mon intervention dans l’hémicycle que les dispositions de ce texte, à quelques semaines de la fin de la législature, ne soient qu’un effet d’annonce. J’ai également rappelé « qu’à travers la réforme du code minier se joue l’avenir énergétique de la France et la question du respect des engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique ».
Ce texte comporte des avancées en matière de protection de l’environnement, d’information et de consultation du public, avec, entre autres, l’inscription des réserves du sous-sol comme propriété de la nation, les études environnementales préalables, la création de groupements participatifs, ou encore cette mesure emblématique qu’est l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste.
3. Faire émerger un sujet dans le débat public
Condition animale : un travail de persuasionLe respect de l’animal est une préoccupation forte des citoyens, mais encore trop peu prise en compte par les pouvoirs publics. C’est pourquoi, dès le début de mon mandat, j’ai tenu à faire émerger de sujet dans le débat politique.
Ce fut difficile, et les victoires ont été peu nombreuses, mais c’est l’autre facette du travail du député : porter un engagement politique, défendre des idées et des valeurs pour ensuite faire évoluer nos lois.
J’ai ainsi déposé de nombreux textes de loi et des amendements, sur l’interdiction de la corrida, sur le statut de l’animal sauvage, sur l’interdiction du gavage des palmipèdes, etc., j’ai interpellé le gouvernement sur le bien-être animal, j’ai organisé des conférences de presse, et j’ai bien sûr participé à la commission d’enquête sur les abattoirs.
J’ai mené ce travail avec le milieu associatif, dont le soutien et l’expérience sont indispensables, et avec eux j’ai initié le collectif « Animal Politique », qui a permis de fédérer toutes les associations de protection animale nationales ( soit plusieurs centaines de milliers d’adhérents ), afin de rendre cette cause plus audible.
À la commission d’enquête sur les abattoirsJ’ai siégé de mars à septembre 2016 à la Commission d’enquête sur les abattoirs. Cette commission a été formée suite aux scandales révélés par l’association de protection animale L214. La spécificité d’une commission d’enquête parlementaire réside dans ses pouvoirs particuliers qui en font un outil puissant : obligation de répondre aux convocations, auditions sous serment, retransmission en direct, visites inopinées, etc. 65 propositions ont été formulées dans le rapport dont je cite l’exergue : « Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux » Milan Kundera. Le rapport de la commission a conduit au dépôt d’une proposition de loi, qui a été adoptée en 1e lecture le 12 janvier 2016.J’ai voté …
J’ai voté pour :
– la création des emplois d’avenir et j’ai particulièrement suivi son application dans la circonscription.
– la loi sur le logement et l’urbanisme, qui est une réponse à la crise du logement que nous subissons actuellement, notamment en milieu urbain.
– le mariage pour tous, et je suis fière de cette formidable avancée !
– les textes relatifs à la transparence de la vie publique, et les « affaires » actuelles montrent que nous aurions pu aller encore plus loin dans cette indispensable transparence !
– les textes sur la lutte contre la fraude fiscale, et avec le groupe écologiste nous avons apporté de nombreuses améliorations, en imposant notamment un bilan pays par pays de l’activité des multinationales.
– l’interdiction du cumul des mandats : être députée, c’est à plein temps !
– la loi sur l’économie sociale et solidaire, qui renforce les pratiques de développement durable local.
– la loi sur la transition énergétique : il est temps qu’on sorte de la société du 20e siècle basée sur les énergies fossiles et le nucléaire pour aller vers un 21e siècle basé sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie !
– la loi Égalité et citoyenneté qui encourage l’engagement citoyen, entre autres par le service civique. Elle durcit aussi les sanctions face aux actes de racisme et de discrimination.
– la loi relative au « devoir de vigilance des Sociétés-mères et des entreprises donneuses d’ordre », qui permet une meilleure vigilance sur les chaînes de sous-traitance des entreprises multinationales, pour prévenir les risques d’atteinte aux droits fondamentaux des employés.
J’ai voté contre :
– la ratification du traité budgétaire européen, car c’est l’engagement que j’avais pris en tant que candidate à la députation : l’austérité budgétaire ne peut pas être un cap politique pour l’Union européenne !
– la loi relative à la programmation militaire : la course à l’armement est un leurre qui n’amènera jamais la paix, et ce n’est ni l’arme nucléaire ni une armée traditionnelle qui peuvent répondre aux menaces actuelles et à celles de demain (pollutions, réfugiés climatiques, guerres civiles, terrorisme, etc.)
– la déclaration du gouvernement sur le programme de stabilité : là encore, la rigueur budgétaire n’est pas une fin en soi, au contraire, nous avons besoin d’investissement pour préparer l’avenir, notamment dans la transition écologique de la société.
– la déchéance de nationalité, et ceux qui se sont opposés ont eu raison puisqu’ils ont fait reculer le gouvernement sur cette mesure ! La déchéance de nationalité, c’est un dispositif démagogique et dangereux qui n’est pas à la hauteur de la menace que nous connaissons.
– la prolongation de l’État d’urgence, et après un an et demi en état d’urgence, je pense avoir eu raison de m’y opposer : un état d’urgence n’a pas à être permanent.
Le vote du Budget
J’ai voté les premiers budgets présentés par le gouvernement, qui allaient dans le sens de davantage de justice fiscale. Je me suis ensuite abstenue, dès lors que la politique du gouvernement a été de favoriser les entreprises (pacte de responsabilité, crédit d’impôts compétitivité-emploi) au détriment des ménages. Les réductions d’impôts pour les entreprises sans contreparties, sans conditionnalités, ce n’est pas le programme sur lequel j’ai été élue. Au lieu de baisser les impôts des entreprises pour tenter de freiner la hausse du chômage, il aurait mieux fallu lancer un programme d’investissement dans la transition écologique qui aurait à coup sûr créé des centaines de milliers d’emplois !
La Loi Travail et le 49.3 : un déni de démocratie !
L’un des moments les plus marquants de cette législature est incontestablement l’arrêt des débats sur la loi Travail suite à l’utilisation par le gouvernement de l’article 49-3 de la Constitution. En effet, lors de l’examen de la loi au printemps dernier, avec près de 5000 amendements à examiner et une forte mobilisation citoyenne qui exprimait son refus du texte, le gouvernement a mis fin brutalement au débat en séance pour faire passer ce texte de loi. À l’instar de mes collègues parlementaires, opposée à ce texte, j’ai été choquée par ce refus de débat démocratique. Quand un projet de loi rencontre l’opposition des représentants de la Nation, celle des syndicats, des citoyens, il faut mettre en œuvre les conditions d’un débat constructif et respectueux.
Le travail parlementaire c’est aussi
a) Les questions d’actualité au gouvernementChaque semaine, les mardis et mercredis, les députés interrogent le gouvernement sur des sujets d’actualité. Je suis intervenue sur des sujets très variés, dont voici quelques exemples :
Lutte contre les violences faites aux femmes
J’ai rencontré, dès le début de mon mandat, le cabinet de la ministre des Droits des femmes et j’ai interrogé le gouvernement en novembre 2012 sur la politique qu’il comptait mener sur cette question. En effet, notre circonscription a été marquée à la fin de l’année 2012 par un procès dramatique et retentissant, celui des viols collectifs et répétés perpétrés à Fontenay-sous-Bois en 2000. J’ai exprimé ma profonde consternation à l’issue du faible verdict, au vu des faits commis, et j’ai manifesté avec les associations. Le procès en appel, en 2013, a alourdi les peines.
Lutte contre le lobby du sucre à l’Éducation nationale
En février 2014, j’ai dénoncé la convention entre l’Éducation nationale et le l’industrie sucrière (le CEDUS), qui confie à cet organisme une mission d’éducation nutritionnelle dans les écoles ; intervention gagnante puisque la convention a été largement modifiée pour que l’industrie sucrière cesse ses interventions dans les écoles. La lutte contre l’obésité est une priorité.
Lutte contre les pesticides
J’ai questionné le gouvernement en avril 2014 sur l’exposition des enfants aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens.
Scandale de l’abattoir d’Ales
En octobre 2015, j’ai interrogé le ministre de l’Agriculture sur les mesures qu’il comptait prendre pour mettre fin aux actes de barbarie découverts grâce aux vidéos de l’association L214 dans l’abattoir d’Alès.
Pollution des eaux
En septembre 2014, j’ai interrogé la ministre de l’Écologie sur les actions qu’elle comptait mener pour respecter nos objectifs européens en matière de qualité des eaux. Les nitrates représentent en effet la principale source de pollution des nappes phréatiques – et donc de l’eau que nous buvons ; 70 % du territoire français est désormais concerné par cette pollution.
Je relaie auprès du gouvernement vos préoccupations
• J’ai interrogé le gouvernement en février 2015 pour demander une accélération du projet de création de logements sociaux dans l’enceinte de l’Hôpital Bégin à Saint-Mandé. La rénovation de l’hôpital est achevée mais le projet de logements avance toujours trop lentement.
• J’ai soutenu en 16 février 2016 la demande de la ville de Fontenay-sous-Bois auprès du gouvernement afin que, suite aux épisodes de sécheresse, l’état de catastrophe naturelle soit reconnu.
• J’ai interpellé en janvier 2017 le ministre des Transports sur la remise en cause du tracé de la ligne 15 Est du Grand Paris Express souhaitée par la Présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse. Depuis, la déclaration d’utilité publique a heureusement été signée par le Préfet !
b) Les questions écrites aux ministres
Les questions écrites sont les instruments parlementaires les plus anciens de contrôle de l’activité du Gouvernement. Les questions ainsi que les réponses des ministres sont publiées au Journal officiel. La majorité des questions écrites que je pose aux ministres provient des demandes des associations, mais aussi des particuliers. À titre d’exemple, quelques thèmes : lutte pour l’interdiction des écrans de publicité dans le métro, pour la création d’aires marines protégées, pour l’harmonisation de la fiscalité sur les carburants, sur le mode de calcul des indemnités journalières pour les accidents de travail, sur les plats végétariens dans les cantines, le recyclage des anciens téléphones portables, etc.
c) À la commission du Développement durable
La commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, où j’ai siégé durant mon mandat, se réunit au minimum tous les mardis après-midi et mercredis matin. L’Assemblée nationale compte huit commissions thématiques, dont le rôle est l’examen préalable d’un texte de loi avant sa discussion dans l’hémicycle, l’audition de nombreux acteurs et l’organisation de diverses tables rondes.
À ce titre, j’ai participé à la délégation française aux côtés de la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, lors de la COP 21 à Paris, en décembre 2015.
Quelques propositions de loi que j’ai co-signées:
– Protéger les lanceurs d’alertes sanitaires et technologiques. Loi adoptée par le Parlement.
– Améliorer la transparence dans les relations entre les acteurs économiques français et les établissements bancaires étrangers pour lutter contre l’exil fiscal
– Interdire les OGM
– Instaurer des menus végétariens substitutifs dans les cantines scolaires
– Lutter contre la pollution de l’air
– Législation contrôlée du cannabis
– Respect de l’animal en abattoir
– Ancrage territorial de l’alimentation
– Prévention des conflits d’intérêt
– Droit de mourir dans la dignité
– Nouveaux indicateurs de richesse
Lutter contre le lobbying
Pour un député, le lien avec l’ensemble des acteurs socio-économiques est indispensable. C’est la raison pour laquelle de nombreuses auditions sont organisées avant l’examen des textes de loi.
Pour autant, le monde de la finance et des grandes entreprises utilise d’autres moyens pour convaincre les députés de voter ce qui les arrange, parfois, voire souvent, au détriment de l’intérêt général. Ce lobbying s’exerce de différentes manières et, à mon arrivée à l’Assemblée nationale, j’ai pu mesurer la force de ces groupes d’intérêts. Invitations à des repas, à des soirées privées, tout est mis en œuvre pour appâter le parlementaire. J’ai dès le début décidé de refuser toutes les invitations qui m’étaient faites et j’ai témoigné dans les médias sur ce sujet. J’ai en revanche toujours accepté de recevoir dans mon bureau les représentants du monde de l’entreprise ou associatif qui m’en faisaient la demande.
Bien que des améliorations aient été engagées pour limiter l’accès de l’Assemblée nationale aux lobbyistes, ils continuent néanmoins leurs actions. Les députés reçoivent, pour les textes de loi, des amendements entièrement rédigés et sont très fréquemment sollicités pour les déposer et les défendre en séance. On a vu dans des affaires récentes jusqu’où peut mener ce lobbying et la moralisation de la vie publique devra à l’avenir intégrer des dispositifs beaucoup plus efficaces pour éviter les dérives.
Pour la préservation des abeilles : ma proposition de résolution
Dès 2012, j’ai déposé une proposition de résolution portant sur la préservation des insectes pollinisateurs et demandant un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles. Ces pesticides sont responsables de la surmortalité des abeilles qui sont pourtant indispensables à la biodiversité et à l’activité agricole grâce à leur action pollinisatrice. Par un amendement à la loi sur la biodiversité, l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes a été adoptée en 2016 !
Dans la circonscription
agir, participer, échanger, vous représenter
Députée de Saint-Mandé, Vincennes et Fontenay-sous-Bois, mes activités dans la circonscription sont nombreuses et variées. J’ai, à l’automne 2012, ouvert une permanence afin de recevoir les habitants et les différents acteurs de la circonscription et du département. A chaque fois que mon agenda législatif l’a permis, j’ai été présente aux événements organisés par les municipalités, les associations, les entreprises. J’ai traité de nombreux dossiers en lien étroit avec le sous-préfet de Nogent, le préfet du Val-de-Marne, les services de l’État, les commissaires de police. J’ai aussi été amenée à être présente lors des visites ministérielles et présidentielles dans le département. Dans le respect de mes engagements, j’ai soutenu les luttes locales et nationales, par exemple en faveur des services publics, du logement social, des transports, de l’emploi. Une de mes priorités était de faire le lien entre les activités législatives, les habitants et les élus locaux, et j’ai réalisé cet objectif en organisant diverses manifestations, dans la circonscription et à l’Assemblée nationale. Vous représenter, c’était aussi prendre part au devoir de mémoire et aux commémorations ; je m’y suis attachée, et tout particulièrement avec les attentats qui nous ont meurtris.
Enfin, j’ai tenu à communiquer, dès le début de mon mandat, sur mes activités et les moyens qui me sont alloués, en toute transparence. Une exigence indispensable !
Mes actions dans la circonscription
a) Logement, politique de la villeMon engagement :
Mettre fin aux « ventes à la découpe » et protéger les locataires.
Mon action :
Victoire à Saint-Mandé pour les victimes des ventes d’immeuble à la découpe !
Depuis 2012, je me suis fortement mobilisée au côté des locataires de l’association « Alouette-Pouchard » à Saint-Mandé, pour soutenir leur refus de la vente « à la découpe » des logements de leur immeuble. C’est seulement à l’été 2016, après de longues négociations et le soutien actif des services de l’État, qu’un protocole a été signé avec un bailleur social qui garantit le maintien des habitants dans leurs logements.
J’ai aussi mené ce combat à l’Assemblée nationale, et fait adopter un amendement à la loi « ALUR » en 2013, qui encadre davantage les ventes d’immeubles à la découpe, permettant si besoin aux collectivités locales de préempter des appartements.
Mon engagement :
Construction de logements sociaux surtout là où il y en a besoin.
Mon action :
Suivi permanent de la construction de logements sociaux dans l’enceinte de l’hôpital militaire de Bégin à Saint-Mandé.
J’ai suivi de près la rénovation de l’hôpital militaire Bégin qui prévoit la réalisation, d’ici 2018, d’une crèche et de 120 logements sociaux. Une moitié des logements sera réservée au personnel de la Défense, l’autre répartie entre la Préfecture du Val-de-Marne et la ville de Saint-Mandé. Le site de Bégin est l’une des dernières possibilités de construction d’envergure à Saint-Mandé, une bonne nouvelle pour une ville qui manque cruellement de logements sociaux.
Mon engagement :
Soutien aux personnes victimes de mal-logement.
Mon action :
Soutenir les associations qui accompagnent les personnes victimes du mal-logement.
Tout au long de mon mandat, j’ai fortement soutenu l’association « Solidarités Nouvelles pour le Logement » (SNL) qui s’engage à rendre le logement accessible aux personnes en situation de précarité. En effet, l’urgence est non seulement la construction et la rénovation de logements pour les plus défavorisés mais aussi l’accompagnement de ces personnes dans leur retour, à leur rythme, à une « vie normale ».
Par ailleurs, j’ai également soutenu de nombreuses familles en attente de logements sociaux ou victimes de marchands de sommeil, en signalant leur situation et en appuyant leurs demandes auprès des bailleurs sociaux, de la préfecture et des élus locaux.
Mon engagement :
Soutenir le financement nécessaire à la rénovation des quartiers des Larris et de La Redoute.
Mon action :
L’État finance la rénovation de deux quartiers prioritaires de Fontenay-sous-Bois.
Le quartier des Larris et celui de La Redoute à Fontenay-sous-Bois bénéficient de financements de l’Etat afin de poursuivre leur restructuration, pour un meilleur cadre de vie. À l’automne 2016, j’étais présente aux côtés des élus locaux et du président du Conseil Départemental, Christian Favier, pour visiter les sites des aménagements futurs : doublement de la crèche, nouvelles voies, etc. Fontenay-sous-Bois est la première d’une série de quatre villes du Val-de-Marne à signer ce type de protocole qui engage l’état à fournir des fonds supplémentaires pour ces quartiers prioritaires.
b) Santé et proximité
Mon engagement :
Mobilisation pour maintenir une offre hospitalière de qualité et de proximité.
Mon action :
Maintenir l’offre hospitalière de l’hôpital Bégin.
Très attachée aux services que l’hôpital Bégin rend à l’ensemble de la population, militaires comme civils, je me bats depuis 2012 pour maintenir cette offre hospitalière de qualité et de proximité : l’hôpital Bégin est en effet un maillon essentiel de l’offre de soins conventionnée (sans dépassement d’honoraires) dans l’Est parisien. J’ai lutté – mais en vain – contre la fermeture de la maternité, aux côtés des syndicats et des professionnels de santé. L’existence même de l’hôpital a été menacée et j’ai porté ce sujet auprès du Ministre de la Défense. Il est aujourd’hui rénové, et accueille de nouveaux services comme l’ophtalmologie.
c) Emploi
Mon engagement :
Développer le tissu économique social et solidaire, créer un réseau d’employeurs pour les jeunes.
Mon action :
Lutter contre le chômage des jeunes, soutenir les emplois d’avenir.
Le chômage n’a guère baissé et de nombreux jeunes restent en grande difficulté. À l’Assemblée, j’ai soutenu la loi sur l’Économie sociale et solidaire et dans la circonscription, je me suis attachée à suivre la création des « emplois d’avenir ». Dans la circonscription 150 jeunes en bénéficient actuellement. J’ai assisté à plusieurs signatures de ces contrats, notamment à l’Institut du Val Mandé et à l’IGN.
Mon action :
Développer des relations avec les entreprises de la circonscription.
J’ai tissé des liens avec le monde économique local et soutenu les initiatives des entrepreneurs, des commerçants et des artisans de la circonscription. J’ai notamment participé au « Circuit des métiers » organisé par le Club des Entrepreneurs Vincennois. Et j’ai récemment participé à la semaine nationale de l’artisanat, en passant une après-midi dans un salon de coiffure de Saint-Mandé.
d) Jeunesse, éducation
Mon engagement :
Priorité à l’école, création de postes dans l’Éducation nationale.
Ouverture de nouvelles classes, augmentation des postes de professeurs, amélioration des conditions de travail, soutien aux enseignants et aux parents d’élèves, voilà ce qui a guidé mon action. J’ai apporté mon soutien aux grévistes du Lycée Picasso refusant la détérioration des conditions d’enseignement, aux parents d’élèves des collèges de Fontenay pour la pérennité des classes à option. Je me suis aussi mobilisée pour les méthodes d’enseignement alternatives, notamment celles mises en place à l’école Decroly de Saint-Mandé. Auprès du rectorat et du ministère, je suis intervenue contre les fermetures de classe. Enfin, j’ai soutenu le combat d’une présidente de la FCPE de Fontenay, Stéphanie Michel, victime de poursuites au sujet de l’expérimentation de l’« ABCD de l’égalité ».
e) Transports
Mon engagement :
Améliorer les conditions de transports.
La qualité des transports en commun est une préoccupation forte dans nos territoires de proche banlieue parisienne. Je me suis investie depuis longtemps sur ce sujet, pour améliorer la qualité et la régularité des transports, favoriser les circulations douces et non polluantes.
Aux côtés des élus et de l’association « Métro aux Rigollots -Val de Fontenay », je me bats pour le prolongement de la ligne 1 depuis des années. Les avancées sont fortes mais il faut rester vigilant sur le financement ! Le Tram T1 reste bloqué à Noisy-le-Sec, le combat continue pour qu’il arrive enfin à Val de Fontenay. Le projet de la ligne 15 Est du Grand Paris Express est bien avancé.
Par l’action législative, nous avons obtenu le financement du Pass Navigo à tarif unique. Membre du Club des parlementaires à vélo, j’ai notamment déposé un amendement, adopté, introduisant l’indemnité kilométrique vélo.
Localement, je suis intervenue de nombreuses fois pour soutenir les associations qui réclament des protections phoniques aux abords du RER, ou qui souffrent dans certains quartiers à Vincennes de la circulation des bus dans des aménagements urbains non adaptés.
f) Soutien à la vie associative, solidarité, culture, sport
Mon engagement :
Soutenir les associations dans tous les quartiers.
Très proche du monde associatif local, j’ai tout au long de mon mandat soutenu les nombreuses initiatives. Au titre de ma réserve parlementaire, j’ai apporté mon soutien financier à environ 120 associations de la circonscription, pour un total de plus de 600 000€ sur les 5 ans. Ces moyens ont permis la mise en oeuvre de nombreux projets !
J’ai organisé chaque année une soirée de vœux au monde associatif à la Questure de l’Assemblée nationale, afin de faciliter le travail inter-associatif et de créer des synergies entre les projets au niveau local.
Enfin, j’ai participé à de très nombreux événements ou rencontres culturelles, sportives, solidaires, commémoratives dans les trois villes, une façon concrète aussi de manifester mon soutien.
La solidarité est une valeur qui nous réunit et j’ai soutenu de nombreux projets en faveur de la solidarité locale et internationale. Je me suis, par exemple, engagée pour la dignité des sans-abris avec Mobil’douche, mais aussi contre les expulsions de Roms, auprès des enfants malades de l’association Rêves, pour la Croix-Rouge, avec les anciens combattants, pour les familles sans-papiers avec le collectif Fontenay-diversité, avec l’association Aurore, qui accueille des réfugiés à Fontenay-sous-Bois ou encore aux côtés de l’association Revivre qui s’engage pour les réfugiés syriens.
Le monde du sport est très présent dans la circonscription, j’ai soutenu financièrement une quarantaine d’associations sportives et j’ai eu le plaisir de participer à de nombreuses manifestations. À Fontenay, il y a eu plusieurs anniversaires comme les 50 ans de l’USF, les 130 ans du Club de l’Espérance, les 170 ans de la 2e Compagnie d’arc. Je me suis rendue à des matchs de tennis de table, de boxe, etc. et à des remises de médailles comme récemment aux championnats de France de danse sur glace.
En lien avec les élus de la circonscription :
J’ai particulièrement tenu, lors de ce mandat, à faire le lien avec les élus des trois villes et les faire participer à des visites de sites : l’IGN, Airparif, l’Insep ou encore l’Ecole des chiens guides d’aveugles. Il est important de renforcer le lien national-local et de travailler ensemble sur les sujets qui concernent nos concitoyens.
Rencontre à ma permanence : les sujets qui vous concernent
Vous avez été nombreux, habitants, associations, entrepreneurs, à venir à mes permanences parlementaires, qui se sont tenues un samedi par mois, pour me solliciter sur les différents problèmes de votre quotidien, ou me faire part de vos projets, de vos revendications. Ce rendez-vous mensuel a été pour moi un moment privilégié de rencontre et d’écoute. Chaque rencontre a fait l’objet d’un suivi précis, de courriers, de démarches, pour vous aider.
Voici les sujets qui vous concernent le plus :
Rendre compte et échanger avec les citoyens et les associations
Depuis mon élection, je me suis attachée à vous informer et à faire le lien entre mon travail législatif et mon action de terrain dans la circonscription, et au-delà. J’ai communiqué grâce à ma lettre d’information mensuelle, de mon journal, de mon site internet et par les réseaux sociaux.
J’ai par ailleurs souvent pris part à des émissions de télévision ou de radio, sur des sujets d’actualité ou sur les thèmes que j’ai particulièrement travaillés durant ces cinq ans comme la lutte contre le lobbying, la préservation de l’environnement, ma loi sur les ondes électromagnétiques, les droits humains, etc.
Mes réunions annuelles de bilan de mandat, dans chacune des trois villes de la circonscription, participent aussi à ma volonté de vous faire part de mon travail et de recueillir vos préoccupations. J’ai également organisé de nombreuses conférences-débats, en lien avec les associations locales, avec des intervenants de qualité autour de thématiques telles que, récemment : « Comment produire et consommer autrement » le 30 novembre 2016 à Vincennes, « Les animaux et nous » le 4 juin 2016 à Saint-Mandé, « Ville et nature, c’est possible ! » le 20 mai 2016 à Vincennes, ou encore « Qualité de l’air » le 24 mars 2016 à Fontenay.
Enfin, je suis intervenue à plusieurs reprises dans des classes, auprès de collégiens et de lycéens du Val-de-Marne, afin d’échanger avec eux sur mon parcours, mon rôle et mes missions de parlementaire. J’accueille également de nombreux élèves à l’Assemblée nationale dans le cadre de visite de découverte de nos institutions (une dizaine de classes accueillies lors de ce mandat). Ces rencontres sont toujours très enrichissantes et permettent une meilleure connaissance de notre démocratie.
Et aussi :
Les visites présidentielles et ministérielles
Lorsque le président de la République ou des ministres se rendent en visite officielle dans le Val-de-Marne, je suis prévenue par le Préfet qui m’invite à être présente. C’est une marque de courtoisie républicaine à laquelle j’ai répondu avec plaisir, autant que possible.
Un mandat marqué par les attentats terroristes
Nous avons été durement touchés par les attentats terroristes, dont celui qui a frappé la communauté juive à l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. J’ai tenu à vous représenter lors des commémorations, pour témoigner de mon engagement contre le racisme et l’antisémitisme.
Exercer mon droit de visite parlementaire
La loi m’y autorise et j’ai tenu à exercer mon droit de visite parlementaire dans les lieux de privation de liberté, en lien avec les associations comme la Ligue des Droits de l’Homme. Je suis allée trois fois à la maison d’arrêt de Fresnes, en février 2015, décembre 2016 et mars 2017, pour constater les conditions indignes d’incarcération des détenus, la surpopulation mais aussi discuter de l’exercice des droits civiques en prison et intervenir auprès du gouvernement. Je me suis aussi rendue deux fois au Centre de rétention administrative, dans le bois de Vincennes, à la rencontre des personnes sans papiers et des responsables du centre. J’ai effectué ces visites avec des journalistes, depuis que la loi le permet, et je m’en félicite car les médias peuvent être un appui important pour dénoncer le non respect des droits humains.
Députée, c’est aussi un travail d’équipe
Tout au long de mon mandat, j’ai travaillé en équipe, avec des collaboratrices et collaborateurs qui m’ont assistée dans mon travail législatif et local. Sans leur travail intense, aux tâches très diverses (recherche, analyse, coordination, organisation etc.), je n’aurais pas pu réussir à déposer et faire adopter une proposition de loi ou coordonner tous les évènements auxquels j’ai participé auprès de vous, dans la circonscription. Etre députée, c’est aussi un travail d’équipe ! Je tiens ici à remercier vivement celles et ceux qui m’accompagnent dans mes nombreux travaux.
Mettre en actes la transparence
La transparence sur l’usage des fonds publics est – et c’est une excellente nouvelle – devenue une exigence citoyenne et on peut espérer qu’elle sera obligatoire dans les mois qui viennent.
Dans les faits, même si des efforts ont été réalisés, nous sommes encore loin du compte. Les parlementaires sont particulièrement concernés, mais ils ne sont pas les seuls à être rémunérés par l’argent public. Dans une démarche nécessaire de transparence, il faudrait que celle-ci s’applique aux entreprises financées par l’État, aux collectivités territoriales, etc.
Deux limites ne doivent, à mon sens, pas être franchies, celle qui entraverait l’indépendance des parlementaires, et celle de la préservation de la vie privée. Car transparence ne doit pas rimer avec voyeurisme.
J’ai tenu à publier, dès 2013, ma déclaration de patrimoine, alors que la loi ne m’y obligeait pas. Sur mon site internet, j’ai communiqué l’usage que je fais de mes indemnités de frais de mandat. Chaque année, j’ai indiqué en détail les montants et les associations subventionnées par la réserve parlementaire.
Je milite en faveur d’un parlement plus transparent et d’un contrôle externe des moyens financiers mis à la disposition des parlementaires. Il faudra que se mettent en place rapidement des dispositifs efficaces et obligatoires !
Ma « réserve parlementaire » 2013 – 2017 :
Chaque député dispose de 130 000 euros annuels au titre de la « réserve parlementaire ». Les fonds ne sont pas émis directement par les députés mais par les ministères concernés, sur demande du député. Par exemple, un projet culturel sera financé par le ministère… de la culture. La démarche prend au moins un an. J’ai fait le choix d’utiliser ces moyens pour financer uniquement des associations de la circonscription, ou qui mettent en place des actions sur notre territoire. Par ailleurs, j’ai aussi décidé de ne pas soutenir plus d’une fois une association au cours du mandat car les besoins sont nombreux. J’ai donc financé, en cinq ans, 123 associations différentes. Le détail des bénéficiaires et des montants est public, sur mon site internet.
Voici, en pourcentages, les grands thèmes pour lesquels j’ai engagé la réserve parlementaire durant mon mandat : sport (27%), culture (22%), solidarité (18%), environnement (17%), social (16%).
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Débat : quelle politique pour redresser l’activité économique ? 🗓 🗺
Fontenay, mercredi 17 mai à 20h
En présence de BENOIT HAMON
La lutte contre le chômage et la précarité est depuis des années une priorité politique. Mais les mesures mises en place ne fonctionnent pas. Peut-on redresser l’activité économique durablement ? Comment la transition écologique peut-elle permettre d’en finir avec la précarité de millions de nos concitoyens?Lors de cette réunion publique, avec Philippe Frémeaux, nous débattrons des solutions possibles, et je vous présenterai mon bilan de mandat et mes engagements pour défendre, à vos côtés, un projet politique de justice sociale.
École Jules Ferry, 64, rue Roublot, Fontenay-sous-Bois