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  1. Nature en ville

    Les 25 et 26 mai

    Les 30 ans de la serre municipale

    En 1988, il y a 30 ans, étaient inaugurés les nouveaux locaux, avenue de Neuilly, de la serre municipale de Fontenay, localisée jusque-là rue Gaston-Charle. Patrimoine emblématique de notre com-mune, c’est une des rares serres muni-cipales encore existantes dans le Val-de-Marne.

    La serre produit l’essentiel des fleurs de notre ville et participe ainsi à la qualité de notre cadre de vie. Elle a supprimé les pesticides, combat les parasites par la lutte biologique intégrée (insectes régu-lateurs…) et des panneaux solaires pro-duisent de l’énergie.

    Elle a fait le pont entre l’agriculture d’avant le grand ensemble et les nouvelles formes de jardins partagés.

    « 30 ans de fleurissement » est le thème de Nature en ville 2018

  2. Débat sur le vote du budget 2018

    Notre commune, comme les autres communes et collectivités locales, subit depuis 2013 la réduction des dotations de l’Etat ainsi que la hausse des dépenses de peréquation entre communes, jusque là assurées par l’Etat. Les collectivités territoriales, parmi d’autres, paient la baisse de la fiscalité des entreprises, la réduction de la fiscalité sur les dividendes, la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune et la réduction de l’impôt sur le revenu, pourtant l’impôt sur les ménages le plus juste, comparé notamment à la taxe d’habitation, voire à la taxe foncière. L’austérité que subissent les citoyennes et citoyens les plus modestes et les collectivités territoriales n’est visiblement pas pour tout le monde. En cette période de cheminot bashing et de restrictions budgétaires, il n’est pas inutile de redire qui sont les véritables privilégiés qui échappent à l’austérité et qui profitent de l’accroissement des inégalités dans notre pays.

     

    Malgré ce contexte difficile, notre ville a su maitriser ses dépenses, aussi bien sa masse salariale que ses dépenses de gestion tout en profitant en partie de l’accroissement de ses recettes du au développement économique de la ville et également à ses constructions nouvelles. Notre autofinancement a augmenté et notre capacité de désendettement est descendue à 7 ans au lieu de 10 ans, contrairement aux prévisions apocalyptiques de l’opposition.

    De même, nos dépenses d’investissement ont augmenté en 2017 et elles augmenteront en 2018, même si comme dans les autres collectivités, l’investissement public a subi les effets des restrictions budgétaires gouvernementales.

    Et, pourtant, la ville n’a pas pu profiter de l’intégralité de l’augmentation de la fiscalité économique à laquelle nous pouvions prétendre avec le transfert de la fiscalité économique à la Métropole et à l’Etablissement Public Territorial Paris Est Marne et Bois.

    Pour la troisième année consécutive, le taux des impôts locaux n’augmentera pas et il faut répéter que la pression fiscale sur les ménages fontenaysiens reste inférieure aux moyennes nationale et départementale. Ce n’est pas un but en soi car l’impôt sert à financer les services publics de notre ville mais il faut le répéter à celles et ceux qui penseraient que les impôts sont particulièrement élevés à Fontenay.

     

    L’Etat veut contractualiser avec les communes de l’importance de Fontenay la diminution de nos dépenses publiques alors que ce ne sont pas les communes qui portent l’essentiel des déficits publics. L’Etat impose une limitation des dépenses de fonctionnement à 1,2% et une capacité de désendettement au maximum de 12 ans aux départements régions et métropoles mais aussi à 122 communes les plus importantes parmi les 35000 que compte le pays. Fontenay-sous-bois en fait partie. Fontenay-sous-bois respecte largement ces critères aussi bien en 2017 qu’en 2018.

    Mais Europe Ecologie Les Verts approuve la déclaration de 7 des 9 maires du Val de Marne concernés, dont notre maire, Jean Philippe Gautrais qui ont affirmé vouloir refuser de signer avec l’Etat, à l’exception donc de Vincennes et Saint Maur.

    Car c’est en effet ne pas prendre en compte que les communes sont une part essentielle de l’investissement public et donc de l’activité économique et qu’aujourd’hui avec la politique d’austérité budgétaire, l’investissement public est un frein au développement de l’activité économique. C’est aussi une remise en cause des lois de décentralisation et une recentralisation autour d’une technocratie d’Etat inféodée aux grands lobbys privés.

    Une large partie de la maitrise de nos dépenses a reposé sur les efforts du personnel, efforts pour développer les mutualisations possibles entre les services et l’efficacité du service rendu à la population. Nous les remercions de leurs efforts et toutes les habitantes et habitants de cette ville devraient le faire. Nous ne considérons pas que la meilleure solution soit l’externalisation et la privatisation de certains de nos services ni la diminution du service rendu aux  habitantes et habitants de notre ville. De toute façon, la privatisation /externalisation de nos services aboutirait à une diminution du service rendu. Car, contrairement à ce qui se dit, c’est encore le service public qui coûte le moins cher.

    Notre majorité municipale doit participer à tous les efforts de collectivités locales pour exiger du gouvernement de desserrer la contrainte budgétaire.

     

    En tout cas, la majorité municipale met en œuvre ses orientations pour une ville solidaire, écologique et citoyenne. Bien sûr, il faudrait que cela aille encore plus vite car c’est l’avenir des femmes et des hommes sur cette planète qui est en jeu. Cela ne va pas sans transformation de nos modes de vivre en ville, sans solidarité et réduction des inégalités, sans approfondissement de la démocratie.

    Nous avons déjà évoqué les projets pour 2018 en débattant du rapport d’orientation budgétaire le mois dernier, notamment la création d’un tiers lieu, la construction de deux classes supplémentaires à l’Ecole Pasteur, le développement de la part du bio dans la restauration scolaire, la fin des travaux d’aménagement de la ville en zone 30. Nous ne voudrions insister que sur deux projets.

    En 2018, commenceront les travaux de reconstruction de l’Ecole Paul Langevin, une école en bois et terre crue économe en énergie et qui produira l’essentiel de son énergie, une école végétalisée, une école adaptée aux besoins des enseignants et des centres de loisirs.

    En 2018, sera acheté le parc des Franciscains entre la rue de Neuilly et la rue Louis Xavier de Ricard avec le projet d’en faire un espace ouvert aux habitantes et habitants ouvert à des associations en matière de jardins et d’économie sociale et solidaire.

    Deux réalisations emblématiques de l’engagement de la ville dans la transition.

     

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts votera ce budget.

     

    Conseil municipal du jeudi 12 avril 2018

  3. Hommage à Dominique

    Nous voici arrivés au terme de cette journée durant laquelle nous avons souhaité manifester à Dominique et à sa famille  notre affection

     

    Nous ressentons comme une grande injustice. Quelques mois seulement après avoir arrêté de travailler, tu es tombé malade, et tu n’as pas pu profiter pleinement de ta retraite. Et, pourtant, comme bien d’autres, tu la méritais. D’emblée, il a fallu te battre contre la maladie. Et tu t’es battu. Courageusement. Tu as accepté des protocoles de soins expérimentaux et encore une nouvelle molécule vers la fin. Tu as espéré et nous avons espéré avec toi, même si ces derniers mois, ces dernières semaines lorsque nous sommes venus te rendre visite à l’hopital nous sentions que le dénouement risquait d’être malheureusement très proche.

    Tu  étais écologiste depuis ta jeunesse dans les années 70, dans un temps où vous n’étiez pas très nombreux, où ce n’était pas la mode, quand le mot ne faisait pas partie du vocabulaire dominant. Tu avais milité avec le journal La Gueule Ouverte, une des premières publications écologiste, libertaire et radicale, dans le sillage de la candidature à l’élection présidentielle du fontenaysien René Dumont en 1974. Dominique n’a cessé de nous relancer et de relancer la municipalité pour qu’il y ait une notice bibliographique sur  René Dumont à l’entrée du parc des Carrières René Dumont. C’était un peu de son histoire, un peu de ses racines.

    Déjà malade, il s’était rendu sur place et avait pris une photo pour vérifier que le texte était bien celui qui avait été convenu.

     

    Dominique avait rejoint l’aventure d’Europe Ecologie Les Verts vers 2010 à Fontenay. Il a participé à  tous nos débats, il s’intéressait même parfois aux débats de courants dans le parti, quand ils parlaient de tactique ou de projet. Car, c’était un passionné de l’écologie politique et il en connaissait profondément l’histoire.

    Mais Dominique ne souhaitait pas être un militant de parti. Il tenait trop à sa liberté de parole, cette parole qu’il répandait inlassablement sur les réseaux sociaux. Pour le Facebook du groupe eelv de Fontenay, qu’il a géré jusqu’à la fin, il était toujours en recherche constante de textes et d’arguments sur internet. Des textes quasiment toujours en relation avec l’écologie politique, parfois  un peu longs. Dominique connaissait bien le fonctionnement des réseaux sociaux mais jamais, il ne s’est astreint à faire court et nous nous en amusions avec lui.

    C’était un inlassable débatteur et jamais il ne renonçait à polémiquer, notamment sur le Forum du Plateau, sous un pseudo que tout le monde avait fini par démasquer, Libellule, mais toujours dans le respect de l’autre et sans agressivité.

     

    Avec sa personnalité originale, il n’a cessé de porter la parole de l’écologie et nous l’en remercions chaleureusement.

     

    Ce qui caractérisait également  Dominique, c’était son attachement si  profond à Fontenay et à son identité. Une ville qu’il n’habitait que depuis un peu plus d’une dizaine d’années mais  dont il était tombé  littéralement amoureux. Il s’émerveillait des noms de rues de la ville, notamment ceux du grand ensemble. Il y décryptait l’histoire de la ville et son attachement aux valeurs de solidarité. Il était très soucieux de voir se poursuivre l’action de l’équipe municipale. Il était à la fois profondément écolo, mais également très attaché aux maires qui se sont succédés que ce soient Jean-François Voguet ou Jean-Philippe Gautrais bien que n’étant pas de la même sensibilité politique .

    Sachant qu’il allait bientôt  partir en retraite,  et pensant avoir plus de temps à consacrer à sa ville d’adoption, il a exprimé le souhait de nous rejoindre, comme candidat sur la liste Fontenay pour Tous, et a été élu en 2014. Conseiller délégué à la recherche de subventions. Son métier de contrôleur de gestion, le prédisposait à s’intéresser aux questions budgétaires et a prononcé les interventions du groupe EELV sur le budget de la ville jusqu’à l’an dernier.

    Dominique ne cessait d’écrire, pour le Forum du Plateau, pour facebook, pour la tribune municipale ou pour nos interventions en Conseil Municipal. C’était souvent le premier à réagir aux propositions des autres élu.e.s, et parfois le seul.

     

    Dominique écrivait vite. On pouvait avoir un texte dans les dix minutes. Dominique écrivait long. Il fallait couper ou lui dire de couper, parfois jusqu’aux 3/4 pour que cela tienne dans l’espace d’une tribune ou que cela soit adapté à une intervention en  Conseil Municipal. Nous passions  parfois plus  de temps à réduire ses textes que lui à l’écrire. Mais nous nous en amusions.

    Dominique tenait à sa liberté de parole, je l’ai dit, mais il tenait aussi à l’unité du groupe des élu-es EELV et il faisait tout pour qu’elle soit maintenue.

    Malade, il était quasiment absent physiquement mais il a continué, jusqu’à il y a quelques semaines, à écrire pour le groupe écologiste, parfois à s’inviter par téléphone à nos réunions de groupe. Il était venu voter en préfecture pour les sénatoriales. Sa dernière intervention en Conseil a été lue par Marc Brunet.  Après les cyclones de Saint Martin et les incendies de Marinha Grande, elle concernait le changement climatique.

     

     Réellement passionné par notre ville et chercheur inlassable, Il avait écrit une histoire de Fontenay et souhaitait qu’elle soit publiée. Souvent, il faisait le parallèle entre la Métropole et l’absorption des villages de Belleville, Ménilmontant, Charonne par Paris sous le Second Empire. Fontenay deviendra un arrondissement de Paris, vous verrez disait-il. Et cela ne lui plaisait guère. Il militait sans relâche pour que Fontenay profite de son propre développement économique.

    4 jours avant son décès, il a eu  un échange téléphonique sur les photos et légendes de son livre sur l’histoire de Fontenay avec le service communication. « Faites pour le mieux » leur a-t-il dit.

     

    Merci, Dominique, d’avoir croisé notre route et d’avoir fait ce bout de chemin avec nous. Les écologistes de Fontenay garderont un souvenir ému de ta présence parmi eux. Nous  ne t’oublierons pas.

  4. Décès de Dominique Macabeth

    Passionné par l’écologie politique, Dominique était un infatigable débatteur, spécialiste des réseaux sociaux, un rédacteur inspiré et précis, fin connaisseur de la vie politique locale comme des enjeux nationaux et mondiaux.

    Il connaissait l’histoire de l’écologie politique sur le bout des doigts. Il avait contribué à plusieurs mouvements depuis les années 1970, en collaborant notamment au journal La Gueule Overte. Profondément indépendant, il n’était pas membre d’un parti et tenait avant tout à sa liberté.

    Mais ses convictions écologistes l’avaient conduit à être à nos côtés lors de nos actions et nos engagements depuis de nombreuses années. Aux municipales de 2014, il a été élu avec les écologistes et s’est consacré particulièrement aux questions budgétaires de la ville de Fontenay. Nous lui sommes très reconnaissants d’avoir été des nôtres, nous sommes infiniment tristes de sa disparition et nos pensées sont avec son épouse Agnès et ses enfants, ses proches, ses amis.

  5. Carnaval Touf’ensemble

    Nos ami.es des Vergers et du Rateau Lavoir, et autres, organisent le CARNAVAL TOUF’ENSEMBLE, samedi 24 mars 14h – 17h.

    Un moment joyeux, festif, déambulatoire dans notre ville.
    Un événement ouvert à tous, gratuit.
    Fêtons le retour de ces touffes qui poussent à travers le bitume et ré-affirmons le droit d’enherber nos trottoirs, le pied des arbres, de végétaliser nos rues, nos espaces communs pour embellir la ville de demain…

     

     

     

    Affiche-touf

  6. Développement Durable

    En préalable, à Europe Ecologie Les Verts, nous tenons à nous féliciter de la création du Secrétariat Général au Développement Durable et à la Ville en Transition. Cela renforce les moyens pour promouvoir les initiatives des associations et les accompagner, et accompagner les services dans une démarche transversale qui n’est pas toujours dans les habitudes. Ce n’est pas un hasard si ce rapport sur le développement durable recoupe sur certains points le rapport sur l’égalité femmes/hommes. La question du développement Durable et de la transition traverse l’ensemble de nos politiques publiques.

    Nous souhaitons que cette création marque un pas de plus dans le développement des politiques écologiques et de renforcement des liens sociaux sur notre ville. En tout cas, cela marque la volonté du maire et de notre majorité municipale de faire plus, plus vite, plus efficacement en matière de transition écologique.

     

    Nous voudrions juste insister sur quelques points.

    Aidez-nous à gagner la bataille de l'énergie

    Aidez-nous à gagner la bataille de l’énergie

    Il faut souligner les efforts faits en matière d’économies d’énergie sur notre ville.

    Les rénovations énergétiques ont été nombreuses sur les logements publics de notre ville. La ville accompagne ces politiques et nous avons voté à de nombreuses reprises des garanties d’emprunt aux bailleurs pour la réalisation de ces rénovations et réhabilitations.

    La rénovation énergétique des copropriétés est moins spectaculaire mais au travers de forums copros, l’action de sensibilisation se renforce et certaines copropriétés se sont engagés dans cette voie. L’action en direction des copropriétés est sans doute une des priorités des années à venir. Des initiatives sont prévues en ce sens en 2018, tant en direction des syndics que des copropriétaires.

    La ville a décidé de donner la gestion de toutes les installations de chauffage des bâtiments municipaux à la RCU. Cela permet la rénovation des installations et des régulations du chauffage, même hors zone du chauffage urbain, même si la RCU a quelques difficultés à quantifier les résultats de son action, faute d’avoir pu récupérer l’historique des installations de chauffage.

    De même, le contrat de fourniture d’énergie pour l’éclairage public est garanti d’origine renouvelable.

    Il faut souligner enfin la qualité du partenariat entre l’Agence Locale de l’Energie et du Climat MVE avec les services de la ville au-delà du service habitat logement, notamment dans la lutte contre la précarité énergétique avec les ateliers Consom’acteurs ou encore dans le cadre du Défi Familles à énergie positive.

     

    Notre Ville a franchi un pas dans l’apaisement des circulations avec la mise en zone 30 de l’ensemble des rues de la ville à l’exception de quelques grands axes. Sa généralisation doit conduire à un meilleur respect de la limitation de vitesse et à une meilleure cohabitation avec les circulations douces, à vélo ou piétonnes, et une meilleure sécurité pour tous les usagers de l’espace public.

    Cette politique s’est accompagnée d’une forte amélioration de la fréquence du bus 124, même si la RATP a parfois de la difficulté à respecter ses engagements. Reste à obtenir l’amélioration de la fréquence d’autres lignes de bus, notamment du 118 en heures creuses et le soir.

    Il faut aussi souligner que se développe les ateliers de réparation vélo avec Fontenay Vélo dont l’activité de cesse de se développer, l’activité du Triporteur aux gares de Moreau David et de Val de Fontenay ou encore de Solicycle.

     

    La municipalité a finalisé une Charte des Espaces Publics Partagés pour que des habitantes et des habitants ou encore des associations puisse prendre en charge une partie de l’espace public, notamment pour le végétaliser : cela peut-être une friche urbaine pour en faire un jardin partagé, un pied d’arbre, un morceau de trottoir. Il faut réintroduire la nature en ville, des morceaux de campagne dans la ville, mais aussi du street art ou des évènements artistiques et culturels dans la rue ou tout simplement de convivialité. Des jardins partagés se sont créés ou sont en voie de création dans le grand ensemble avec l’appui des bailleurs mais d’autres endroits dans la ville pourraient être utilisés. La ville a préservé des espaces naturels en les rendant inconstructibles mais c’est aussi aux citoyennes et aux citoyens de se réapproprier l’espace public. En tout cas, c’est la volonté de la municipalité.

     

    Nous regretterons une chose : avec le transfert de la compétence déchets à Paris Est Marne et Bois, les journées réemploi qui, durant la bonne saison permettait de collecter textiles, jouets, meubles pour Emmaus et pour le Relais et qui étaient un vrai succès se sont arrêtées. Il faudrait songer à remettre en place une initiative qui sensibilise les usagers au réemploi de certaines affaires et meubles dont ils n’ont plus l’usage au lieu de les mettre à la poubelle ou aux encombrants, voire en dépôt sauvage. L’Amicale des Henriettes, à sa modeste échelle, envisage de mettre à disposition un lieu de stockage et d’échanges pour les objets réemployables du quartier. Bien sûr, nous regrettons qu’un local pour une ressourcerie n’ait pu être trouvé sur Fontenay. Le sort de beaucoup d’objets encore en état ne devrait pas être la décharge…

     

    Plus généralement, à Europe Ecologie Les Verts, nous pensons qu’il faut faire de Fontenay une Ville en Transition, une ville qui privilégie les modes doux de circulation et les transports en commun, une ville qui développe l’agriculture urbaine, une ville encore plus végétalisée et soucieuse de biodiversité, une ville où se développe l’économie sociale et solidaire jusqu’à devenir dominante, une ville qui réponde au principe de précaution vis-à-vis des pollutions environnementales que ce soit les ondes, ou certains matériaux utilisés comme les gazons synthétiques, une ville qui développe les coopérations et les liens sociaux, dans la vie sociale mais aussi dans l’activité économique au lieu de la concurrence et de la compétitivité à tout crin. Et même si nous avançons, nous avons encore beaucoup de chemin à faire et nous n’avançons pas assez vite. Parce que c’est notre vie d’hommes et de femmes sur cette planète qui est en jeu.

     

    Régis Pio

    Conseil municipal du 15 mars 2018

  7. Egalité hommes/femmes

    Encore cette année notre groupe Europe Ecologie Les Verts se félicite de la qualité du rapport qui témoigne de la continuité et de la richesse des actions publiques menées au sein de notre commune. Des actions menées de très longue date, bien avant que la loi n’impose la réalisation de ce rapport égalité hommes/ femmes dans les municipalités.

     

    On ne peut commencer à évoquer ce rapport sans évoquer les politiques municipales et associatives contre les violences faites aux femmes : violences conjugales, viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel. Les  campagnes #Balancetonporc et #metoo ont participé à libérer la parole et ont révélé l’ampleur de ce fléau social qui, d’emblée, infériorise les femmes et les place en situation subordonnée, dans tous les aspects de la vie : vie professionnelle, vie sociale, vie familiale. Les sondages sur la proportion de femmes qui se disent avoir été victimes de viol ou encore d’agressions sexuelles confirment que ce n’est pas une question parmi d’autres, pas l’unique question mais une question centrale pour l’égalité hommes/femmes.

    Nous nous félicitons de la formation des professionnels de notre ville à la prise en charge des situations de violences conjugales ou d’agression sexuelle afin de proposer des solutions aux femmes qui en sont victimes, même si ce n’est pas toujours facile. Cet effort doit être poursuivi et étendu. Nous saluons aussi l’action de terrain d’associations de notre commune comme celle de l’association Home, appuyée par la municipalité, dans l’accueil, l’accompagnement, voire l’hébergement de femmes victimes de violences mais également les actions de sensibilisation et d’orientation de Femmes Solidaires.

    Un certain nombre d’affaires ont concerné les hommes politiques. Il est nécessaire de réfléchir à des politiques de prévention des agressions ou du harcèlement sexuel contre les femmes dans les situations de pouvoir. Cela doit être aussi le cas dans les services municipaux ou un plan de prévention des violences et une sensibilisation de l’ensemble des salarié.e.s pourrait être mis en place.

     

    Nous ne pouvons également que nous féliciter de la décision du Conseil municipal dans sa délibération du 18 Mai 2017   de promouvoir l’écriture inclusive dans la communication municipale. Cela suscite débat, y compris parmi nous, mais la langue française n’a pas toujours fait valoir la prédominance du masculin sur le féminin. Et la langue, c’est aussi une forme de représentation du monde à soi-même et dans une communauté.

    Il faut réaffirmer que la féminisation systématique des textes et des prises de paroles donne une visibilité aux femmes dans l’espace public, espace public dont elles étaient traditionnellement exclues. C’est symbolique mais la vie est aussi faite de symboles.

    Bien sûr, cela change les habitudes et, au début, cela peut être énervant. Il y a des situations de langue où la solution n’est pas évidente. Mais le rapport donne des exemples de mise en oeuvre de l’écriture inclusive dans la communication municipale. Cela se fait petit à petit. Mais nous souhaitons que le mouvement amorcé s’étende et devienne progressivement la règle.

    Dans le même esprit, il faut se féliciter de la poursuite des marches exploratoires dans le quartier des Larris parce que la configuration de l’espace public urbain peut favoriser la monopolisation de certains espaces par les hommes. Mais les marches exploratoires, c’est le moyen pour les femmes de se réapproprier l’espace public et pourquoi pas de réinvestir certains espaces. C’est une question d’architecture et d’aménagement urbain mais aussi de réaffirmation des femmes dans l’espace public.

    Dans la suite, il faut souligner la continuité des actions contre les stéréotypes sexistes, que ce soit au niveau de l’éducation non sexiste des enfants et adolescents ou dans les représentations culturelles.

     

    Le bilan social sexué pour les personnels de la collectivité est actualisé. Il est bon qu’il le soit régulièrement, que l’habitude soit prise et qu’on puisse analyser les évolutions positives et négatives sur plusieurs années.

    Il faut noter néanmoins que ce bilan social ne donne pas les statistiques de promotion selon les différents types de promotion. Cela permettrait peut-être de repérer certaines des raisons des inégalités de carrière.

    Surtout, il serait souhaitable que la collectivité élabore un plan d’action contre les inégalités de rémunération, contre les inégalités entre filières dans la mesure où elle en a le pouvoir sans modifier les règles Fonction Publique.

    De même, il faudrait des orientations pour mieux assurer la mixité des emplois dans les différentes filières, puisque nous avions insisté sur ce point l’an dernier, sachant que ce sont des processus qui peuvent être longs.

    Notre collectivité doit se donner progressivement une obligation de résultats en matière d’égalité hommes/femmes.

     

    Il y a bien d’autres actions qui appelleraient commentaire. Nous voudrions terminer par une observation : les politiques publiques développées par notre ville en faveur de l’égalité femme/hommes sont à la fois le fait des services municipaux et le fait des associations Home et Femmes Solidaires en dehors de toute délégation de service public. Cela existe sur d’autres politiques publiques mais pas forcément avec la même ampleur. C’est sans doute une façon de faire qui doit se développer. En tout cas, il nous faut y réfléchir…

     

    Fabienne Bihner

    Conseil municipal du 15 mars 2018

  8. Aménagement Ilôt de la Pointe

    Nous voterons cette délibération parce qu’elle permet de poursuivre l’aménagement du secteur des Alouettes et de le maitriser, en même temps que cela permet de valoriser le foncier de la ville.

    Mais nous insisterons pour que ce quartier soit malgré tout agréable à vivre dans l’attente de l’aménagement définitif lorsque les travaux de la ligne 1 seront terminés.

    Nous avions envisagé un espace vert au milieu de la zone, qui ne pourra être réalisé, au moins dans un premier temps, en raison du périmètre d’utilité publique de la RATP. Il faut donc prévoir une végétalisation accrue des bâtiments et des espaces publics. Il faut également prévoir des solutions d’apaisement de la circulation et le réaménagement de l’avenue De Lattre de  Tassigny qui, à cet endroit, est hors périmètre du tramway futur.

    Nous resterons donc extrêmement vigilants.

     

    Conseil municipal du jeudi 15 mars 2018

    Philippe Cornelis

  9. Rapport d’orientation budgétaire

    Dans une situation difficile où les ressources de la ville n’ont cessé de diminuer depuis le début du mandat en 2014 et même un peu avant, sous l’impact des diminutions de dotation budgétaires et des réorganisations territoriales, la majorité municipale ne peut qu’être satisfaite du rapport d’orientation budgétaire qui nous est présenté.

     

    Cela montre que, malgré ces difficultés financières, la majorité municipale a mis en œuvre ses projets et se projette dans l’avenir.

    C’est ainsi qu’elle compte consolider la part d’espaces verts publics sur cette ville avec la préservation par le PLU des grands espaces naturels existants, mais aussi, saisir l’opportunité d’acheter le parc des Franciscains au cœur du Fontenay ancien pour en faire un espace naturel supplémentaire ouvert au public, avec des activités d’agriculture urbaine, des activités culturelles, des activités d’économie sociale et solidaire qu’il reste à définir.

    C’est ainsi que l’effort se poursuit pour atteindre 50% de bio dans la restauration scolaire en 2018 et 60% d’ici 2020. La municipalité donne ainsi la possibilité de manger bio à tous les enfants de la ville, y compris les enfants des familles en situation de précarité qui n’auraient pas les moyens d’acheter bio.

    C’est ainsi que va être expérimentée la création d’un tiers lieu pour que chacune et chacun s’approprie à la fois les nouvelles technologies de production numériques mais aussi le réemploi et la réutilisation d’objets devenus inutilisés ou obsolètes dans l’esprit du développement d’une économie circulaire à l’échelle des échanges entre individus ou entre familles.

    La ville va construire 2 classes sur l’Ecole Pasteur après avoir construit 2 classes sur Victor Duruy.

    De même, la municipalité s’est donnée les moyens de financer la reconstruction de l’Ecole Langevin sous forme d’une éco-école tant au niveau des matériaux de construction que de la production d’énergie, la construction d’un théatre pour enrichir encore l’offre culturelle de la ville et améliorer les conditions de travail et de représentation des professionnels du spectacle vivant tout comme la mise en accessibilité de l’ensemble des équipements publics.

     

    Plus généralement, malgré les difficultés financières, la ville n’a pas réduit son offre de services publics, ce n’est pas le cas de toutes les villes, et a conservé des tarifs largement inférieurs au coût réel du service rendu, même pour les plus aisés de nos concitoyennes et concitoyens.

    Comme le montre le rapport d’orientation budgétaire, le taux des impôts ménages est inférieure au taux moyen des villes du Val-de-Marne de plus de 10000 habitant.es y compris au niveau de la taxe foncière. Les propriétaires de notre ville ne sont pas surtaxés, contrairement à ce qu’on voudrait parfois nous faire croire.

    C’est sans doute pour cela que les habitantes et habitants de Fontenay ont une bonne opinion de la politique municipale, comme le montre le sondage commandé par la municipalité, même si un sondage n’est qu’un sondage avec toutes les limites qu’il peut avoir.

     

    La majorité municipale met en œuvre ses orientations et son programme malgré la réduction des moyens financiers et les incertitudes institutionnelles.

    Le gouvernement a décidé de limiter l’autonomie communale. Dans les villes et collectivités de plus de 50 000 habitantes et habitants comme Fontenay, il impose de contractualiser avec l’Etat et limite la croissance du budget de fonctionnement des communes à 1,2% y compris l’inflation. A Fontenay, ce sera limité à + 1,05. C’est absurde parce que cela peut conduire à diminuer les services rendus à la population au lieu de les développer et de favoriser la satisfaction des besoins des populations et donc d’apaiser les tensions dans les quartiers et la société en général. Nous sommes résolument convaincus de l’utilité de la dépense publique.

    Le président de la République repousse de mois en mois ses décisions sur le millefeuille territorial en Ile de France.

    Une chose est sûre : notre commune ne bénéficie plus de la dynamique de développement de ses ressources économiques que ce soit pour la CVAE ou pour la CFE. Cette dynamique est captée par la métropole et l’Etablissement Public Territorial Paris Est Marne et Bois. Les CLECTs du Territoire et de la Métropole n’ont pas à ce jour permis d’aboutir à une juste répartition entre communes de la dynamique des ressources économiques.

    L’Etablissement Publique Territorial, à ce jour, ne s’est vu transférer en majorité que des compétences, l’assainissement et les déchets qui bénéficient de ressources propres, la redevance assainissement et la TEOM. Et, pourtant, le fonctionnement de l’EPT coûte de plus en plus cher à la ville et limite encore ses marges de manœuvre.

    Fontenay-sous-bois représente 10% des habitantes et habitants de Fontenay et 20% des ressources économiques du territoire réparties entre la métropole et le territoire. Il serait normal que Fontenay-sous-bois bénéficie au moins en partie du dynamisme de son développement économique.

    C’est un des enjeux importants pour Fontenay de l’année qui vient.

     

    Pire, les ressources de CVAE de la métropole vont diminuer dans l’année qui vient suite à une décision portée au budget de l’Etat de modifier la répartition entre collectivités de la CVAE des entreprises implantées sur plusieurs collectivités. La Commission des finances du Sénat qui en majorité n’est ni de gauche ni En Marche avait demandé le report de cette réforme, considérant qu’elle n’était pas applicable en l’état. En vain.

    La Métropole a reconduit l’attribution de compensation de CVAE (sur la base de 2015) aux communes mais la menace pèse d’une réduction de cette attribution de compensation pour cette année ou pour l’an prochain.

     

    La taxe d’habitation va progressivement disparaitre pour 66,5% des habitantes et des habitants sur Fontenay-sous-bois d’ici 2020 au lieu de 80% en moyenne nationale, ce qui démontre entre parenthèses que les habitantes et habitants de cette ville ont des revenus au-dessus de la moyenne et qu’on pourrait encore construire plus de logements publics au-delà de la proportion actuelle de 33% à Fontenay pour qu’il y ait encore plus de mixité sociale, et cela même si la majorité municipale promet de stabiliser ce taux.

    Au niveau financier, cela limite les possibilités d’augmentation des taux de taxe d’habitation. Les seules possibilités d’augmentation de la fiscalité communale reposeront désormais sur la taxe foncière.

    L’Etat a promis de compenser intégralement la perte de recettes mais il est déjà arrivé souvent que l’Etat, au final, diminue ses compensations. Ce fut le cas notamment pour la taxe professionnelle.

    Les ressources de la commune diminuent aussi du fait de la hausse des péréquations aussi bien pour le fonds de péréquation national que pour le fonds Ile de France, + 10% au total.

     

    Et pourtant, malgré cette réduction des moyens financiers, l’opposition municipale n’aura pas manqué de remarquer que l’endettement de la commune diminue et que le nombre d’années nécessaire pour rembourser la dette est largement inférieur à 12, le seuil fixé par le gouvernement, 7 années selon le rapport d’orientation budgétaire. Bref, la municipalité est loin de la faillite, comme a pu le prétendre l’opposition dans le passé !!!

     

    Cela malgré une politique d’investissement qui s’est poursuivie, des services publics qui n’ont pas été réduits, des impôts qui n’augmenteront pas, des tarifs du service public inférieurs au coût réel pour tous les fontenaysiens.

    Il y a tout lieu de poursuivre dans la même direction et d’accélérer encore, si c’est possible, pour bâtir une ville en transition écologique.

     

    Conseil municipal du jeudi 15 mars 2018

    Philippe Cornelis

  10. Abandon du projet de baignade dans le lac Daumesnil : une bonne nouvelle pour la biodiversité !

    L’annonce de l’abandon du projet de baignade dans le lac Daumesnil (Paris 12ème) est une bonne nouvelle que nous saluons. Nous avions à de nombreuses reprises fait part de nos réserves concernant la capacité de ce projet à être réellement écologique et concernant le coût financier engendré.

    “En effet, malgré les différentes demandes que nous avions formulées au Conseil de Paris de novembre 2017 pour améliorer le projet de baignade, les risques d’atteintes à l’environnement et à la biodiversité étaient trop importants”, explique Yves Contassot, conseiller de Paris. “La ville de Paris fait le bon choix en décidant d’entendre les critiques formulées par la commission des sites et par les nombreux habitant.e.s qui se mobilisent depuis plusieurs semaines.”

    Cette décision rentre en cohérence avec le plan biodiversité que le Conseil de Paris va adopter dans quelques jours. Le bois de Vincennes et particulièrement le lac Daumesnil et ses alentours sont un réservoir de biodiversité très important, qu’il faut s’attacher à protéger.

    “Pour autant, nous manquons cruellement de piscines, et nos concitoyennes et concitoyens aspirent à nager et à profiter de points d’eau. Nous devons répondre à cette aspiration, dans le respect de la biodiversité et des équilibres environnementaux”, rappelle David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. “Une nouvelle fois, nous demandons donc une modification du projet de la ZAC Bercy Charenton afin d’y intégrer un centre aquatique écologique ! ”

    Ce projet de ZAC doit être l’occasion d’enrichir l’aménagement de notre ville et notamment de répondre aux engagements pris dans le plan Nager à Paris en construisant un lieu complet avec un petit et un grand bassin, une pataugeoire, etc. et d’en faire un espace écologique en capacité de se fermer l’hiver et d’être en plein air l’été.

     

  11. Modifications du PLU

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts a déjà eu l’occasion de dire que nous approuvions les modifications proposées du PLU qui n’en modifient pas profondément les orientations. Nous approuvons en particulier l’augmentation du pourcentage de pleine terre en zone UC. Nous nous félicitons aussi que l’ilôt Le Tiec repasse en zone UC.

    Mais, soyons clair, cela ne mettra pas fin à l’offensive des promoteurs pour acheter des terrains à n’importe quel prix et y faire parfois n’importe quoi pour rentabiliser au maximum les investissements. La Ville et le Territoire n’ont que des moyens limités pour contrôler la construction privée. Le PLU est important mais ne peut pas tout. Et on peut regretter que la construction privée soit majoritaire à Fontenay comme d’ailleurs dans la quasi-totalité des villes. Mais c’est ainsi.

    Cette offensive des promoteurs ne touche pas que Fontenay puisqu’on parle de relance de la construction immobilière. Mais cela montre aussi que Fontenay est une ville particulièrement attractive avec ses espaces verts publics et privés et aussi, il faut le dire, avec l’arrivée du métro à l’horizon 2030.

    De toute façon, l’augmentation de la population, du fait des naissances, est telle qu’il est nécessaire de construire même s’il ne faut pas surdensifier et surtout maintenir, voire augmenter les espaces naturels, y compris dans une ville comme Fontenay-sous-bois.

    Le nombre de demandes de logements sociaux a fortement augmenté sur Fontenay parce que le logement privé est hors de prix, que ce soit en location ou en accession à la propriété. On reproche souvent à la majorité municipale de construire trop de logements sociaux mais en fait, nous risquons de ne pas en construire assez, même si nous construisons infiniment plus que certaines villes voisines.

    Avec la baisse de l’APL et la baisse des loyers imposée uniquement aux bailleurs sociaux et pas aux bailleurs privés, les capacités d’investissement des bailleurs sociaux s’en trouvent amoindries, contrairement à l’objectif affiché et alors que ce sont les bailleurs sociaux qui offrent les loyers les plus faibles.

    Notre PLU a pour objectif de préserver les espaces verts privés et publics, voire de les augmenter tout en permettant de construire et de permettre le logement des habitantes et des habitants d’Ile de France.

    Beaucoup veulent enlever aux maires le pouvoir d’accorder les permis de construire de façon à éloigner le pouvoir d’urbaniser de la pression des habitantes et des habitants. Et c’est pourquoi notre maire est attaché à ce pouvoir pour qu’il ne glisse pas au Territoire, à la Métropole ou encore à l’Etat pour certaines opérations.

     

    Sylvie Chardin

  12. Voyage à Auschwitz

    Le groupe Europe Ecologie Les Verts se félicite que ce voyage à Auschwitz ait eu lieu à l’initiative de l’association SCORE, que les groupes du Conseil Municipal y aient été représentés et surtout que 80 fontenaysiennes et fontenaysiens y aient, avec d’autres, participé.

    Il est important de transmettre la mémoire de la Shoah et son caractère de génocide sans précédent. Pour que nous n’oublions pas, pour que l’humanité n’oublie pas, nous, les femmes et les hommes d’aujourd’hui mais aussi les générations futures qui viendront après nous.

    Le camp d’extermination d’Auschwitz a été organisé comme une entreprise industrielle comme une autre, comme si son activité était banale et cela doit rester gravé dans nos mémoires.

    Souvenons-nous également que la déportation de dizaines et de dizaines de milliers de juifs, de tziganes, d’homosexuels, de résistant-e-s a été organisé par l’Etat Français et sa machine administrative.

    Souvenons-nous qu’elles, qu’ils étaient simplement des femmes, des hommes, des enfants comme vous, comme nous, comme nos enfants qui n’aspiraient qu’à vivre dignement et tranquillement.

    Souvenons-nous que des milliers et des milliers de juifs ont été sauvés parfois par des petits gestes, parfois par des actions de solidarité plus importantes par des habitantes et des habitants de France au péril de leur propre vie.

    Souvenons-nous que les politiques d’exclusion de l’autre, quelles qu’elles soient, ne peuvent être des activités banales et que cela doit rencontrer résistances concrètes et insurrection des consciences.

    Il y a eu bien d’autres génocides et bien d’autres crimes contre l’humanité. Il faut se souvenir de chacun d’entre eux sans exception.

    Souvenons-nous car « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » comme le disait Brecht et nous devons nous préparer à nous y opposer.

     

    Conseil Municipal du 8 février

    Intervention de Fabienne Bihner

  13. Motion carte scolaire

    La décision du gouvernement de dédoubler les classes de Cours Préparatoires puis les classes élémentaires dans les zones d’éducation prioritaire démontre que l’effectif des classes est un facteur important pour donner toutes les chances aux enseignantes et enseignants d’accompagner les élèves dans leurs apprentissages. Nous sommes d’accord pour que plus de moyens soient accordés dans les quartiers les plus pauvres.

    Mais cette démarche légitime de fait la revendication de 25 élèves au maximum par classe dans toutes les écoles parce que c’est toute une génération, des générations successives qu’il faut former le mieux possible. Et l’expérience démontre que, pour mettre en oeuvre des pédagogies innovantes, mieux vaut réduire le nombre d’élèves par classe.

    Cela coûte cher mais avec l’école, c’est un investissement d’avenir que l’on fait.

    Pour toutes ces raisons, il n’est pas entendable, il n’est pas compréhensible que des classes soient supprimées alors que le nombre d’élèves par classe va dépasser les 25.

    C’est pourquoi le groupe Europe Ecologie Les Verts apporte tout son soutien aux mobilisations des parents et parentes d’élève, des enseignantes et des enseignants, celle de demain bien sûr mais aussi celles qui suivront. Pour gagner comme on a déjà pu le faire dans le passé.

    Voeu du conseil municipal portant sur les mesures de carte scolaire pour la rentrée 2018

    Alors que le CTSD doit examiner, demain vendredi 9 février, les mesures de la carte scolaire pour le département du Val-de-Marne, le conseil municipal de Fontenay-sous-Bois partage l’émotion de toute la communauté éducative et apporte son soutien aux enseignant-e-s et aux parents mobilisés. Demain, 10 écoles maternelles et élémentaires seront totalement fermées et plus de 65 % des enseignants seront en grève.

    Les dédoublements des classes de CP, mesure positive qui démontre qu’abaisser les effectifs des classes joue aussi dans la réussite scolaire, ne peut se réaliser par redéploiement au détriment des écoles maternelles ou de l’école élémentaire Romain Rolland.

    Les 6 postes nécessaires au dédoublement des CP des écoles du réseau d’éducation prioritaire (Paul Langevin, Jean Zay, Pierre Demont élémentaire, Henri Wallon élémentaire A et B) sont obtenus par la suppression de postes d’enseignant-e-s à Pierre Demont maternelle ( moins 1), Françoise Dolto maternelle (moins 1), Paul Langevin maternelle A (moins 1), Pasteur élémentaire A (moins 1), Romain Rolland élémentaire (moins 2) et la suppression du dispositif « un-e enseignant-e de plus que de classe » à Paul Langevin élémentaire.

    Ainsi, à Françoise Dolto l’effectif moyen dépassera les 28 enfants par classe. A Romain Rolland élémentaire, alors que les effectifs ont baissé de 10 % en cinq ans, les moyens d’enseignement auront baissé de 25 %.

    Par conséquent le conseil municipal demande :

    – que les décharges des directeurs-trices soient maintenues
    – que les mesures de carte scolaire soient revues pour tendre le plus rapidement possible vers les 25 élèves en moyenne par classe
    – que le dispositif innovant dit « d’un-e enseignant-e de plus par classe » soit maintenu à Paul Langevin
    – que l’école élémentaire Romain Rolland dont une partie du secteur est reconnu « quartier prioritaire au titre de la Politique de la ville » fasse l’objet d’une attention particulière y compris par un classement REP. La commune de Fontenay-sous-Bois est disposée, dans le cadre de ses compétences, à accompagner les projets innovants portés par l’équipe pédagogique : classe pré-CHAM, développement du bilinguisme dans la logique du dispositif ERASMUS+.

    Les élus du conseil municipal s’associent et s’associeront à toutes les initiatives visant à obtenir les moyens nécessaires à la réussite de nos enfants.

     

    Conseil municipal du 8 Février 2018.

    Intervention de Philippe Cornelis

  14. Notre Dame des Landes : victoire historique !

    L’aéroport ne se fera pas. Terres agricoles et zones humides sont sauvées, des projets nouveaux sont nés.

    C’est la victoire des paysans et populations alentour, des zadistes, de très nombreuses associations naturalistes et environnementales, d’élu.es locaux, de mouvements citoyens de plus en plus nombreux partout en France, de forces politiques écologistes dans leur diversité.

    Nous écologistes, souhaitons que le développement économique n’aille pas contre l’environnement, le vivant ou l’assentiment des populations. Contre les grands projets inutiles comme Europa City à Gonesse, le CDG Express, le Lyon Turin, le Center Parcs de Roybon, Montagne d’Or en Guyane, des alternatives doivent être imposées.

    La ZAD, ce n’est pas seulement un enjeu écologique, un bocage inestimable à protéger, c’est aussi un espace paysan, solidaire, utopique qui crée les conditions d’une agriculture non productiviste, en lien avec la nature et de nouvelles formes d’organisation sociale. Ce doit être une Zone Agricole Durable.

    Les écologistes refusent toute expulsion de celles et ceux qui s’y sont installés, ont développé des projets agricoles nouveaux, fait vivre des patrimoines naturels exceptionnels et participé au combat contre l’aéroport.

    Les écologistes sont à l’avant des politiques à même de sauver la planète et de promouvoir la justice sociale après des années de politique néolibérales. La victoire de Notre Dame des Landes montre que de nombreux citoyen.ne.s ont l’envie et la volonté de renouveler nos modes de vie et notre imaginaire politique.

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    Sylvie Chardin conseillère municipale au développement de l’économie durable et de l’emloi

    Régis Pio conseiller municipal à l’Agenda 21 et à la Ville en Transition

  15. Pour EELV l’écologie est le programme entier

    Pour tous les partis, l’écologie est une simple case dans leur programme et elle est utilisée pour voir comment continuer à produire et faire du profit avec l’environnement. De plus, ils confondent écologie et environnementalisme.

    Pour EELV l’écologie est le programme entier: elle est la façon d’analyser toutes les interactions sociales et écologiques et de choisir les actions dans une volonté de climax, c’est à dire d’empreinte minimale dans la Nature dans une économie circulaire optimale. Alors que pour les autres elle sert d’excuse pour continuer à produire toujours plus et souvent n’importe quoi pour le profit d’investisseurs et de financiers parasites et tueurs de la planète et des Humains. Ces schémas peuvent illustrer cette idée.

    La planète est le garde-manger, l’atelier et le magasin de ressources de l’Humanité. Donc protéger la planète, c’est protéger l’Homme. Pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, nous avons bien plus qu’un problème de société à changer, nous avons notre survie à organiser contre tous les rapaces qui pillent et souillent la Terre!
    Les productivistes sont les pilleurs de notre planète et ils mettent donc l’Humanité en danger extrême, voilà pourquoi les écologistes sont en opposition complète avec eux. Le nouveau clivage n’est pas droite/gauche, mais productivisme/écologie.

    Dans le graphe productiviste, on voit bien que « écologie » est une case périphérique avec environnement, énergie, etc. Productivisme est central montrant ainsi que tous les éléments périphériques sont traités de façon productiviste (flèche à sens unique), c’est-à-dire en cherchant toujours le plus grand profit financier et en cherchant comment créer plus de produits marchands sans en rechercher une quelconque utilité, faire croire que c’est utile (pub), mais uniquement pour le profit.

     

     

    Dans le graphe « écologie », c’est l’écologie qui est au centre et donc tout ce qui est périphérique est traité de façon écologiste (flèche à double sens), c’est-à-dire de façon systémique, en cherchant le moindre impact négatif dans les interrelations dans les écosystèmes planétaires et humains, aussi bien pour l’environnement que pour les êtres vivants et la santé publique.

    Le productiviste ne s’intéresse à l’environnement que pour la communication publicitaire et pour des profits à en tirer, l’écologiste vise le climax humain, c’est-à-dire les équilibres relationnels dans les écosystèmes.

    Le productiviste pille, épuise et souille la Terre pour du profit, mais sa case « écologie » imposée par les actions militantes le gène un peu. Aussi il en parle, en fait un peu mais pas trop et surtout il produit du nouveau: exemple combinaison de protection pour les agriculteurs au lieu de remettre en cause l’utilisation de pesticides. Exemple créer des OGM résistants aux herbicides au lieu de remettre en cause les herbicides, etc… Les exemples de productivisme en château de cartes sont nombreux et tous se décorent d’une image publicitaire environnementale.
    Donc oui, la nouvelle ligne de séparation sociale est bien là: Ecologie/Productivisme.

    Pour moi, le « productivisme » est le mal pas forcément absolu mais à maîtriser fortement car il ne vise que l’intérêt financier et il est responsable des crises écologiques actuelles. Il épuise la planète, la détruit et la souille. A ne pas confondre avec « production » qui est au service des personnes pour leur vie quotidienne mais pas seulement au service des financiers. Dans ce cas, ce sont les financiers qui sont au service des citoyens autant qu’à leur propre intérêt.

    Ces 2 graphes (remaniés à partir de ceux de la campagne régionale 2015) peuvent servir en indice mémoriel de rappel dans des affiches sur des thèmes liés à l’écologie politique.
    Ça peut aussi servir comme support pédagogique dans une séance de formation à l’écologie politique où on expliquerait ces schémas en détail.

    Gérard Dupouy

  16. L’aéroport de Notre-dame-des-Landes ne verra pas le jour. L’avenir de la ZAD ? Une zone agricole durable.

    Prochaine étape : L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

    Le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé, ce mercredi midi, l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes. Il a également annoncé que les occupants de la Zad devraient être partis d’ici le printemps.

    Le sénateur écologiste Ronan Dantec se félicite, sur Twitter, de la décision du gouvernement.

    Le sénateur écologiste de Loire-Atlantique Ronan Dantec salue « la décision courageuse » d’Édouard Philippe. Il appelle les élus du Grand ouest à se rassembler pour demander l’amélioration des liaisons TGV vers les aéroports parisiens.

    « Je salue la décision courageuse du Premier ministre, Édouard Philippe, qui malgré les pressions, a choisi l’intérêt général en abandonnant le projet absurde et anachronique d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Cette décision répond aux enjeux de protection de l’environnement, à la fois sur le respect de la biodiversité exceptionnelle du site, la lutte contre l’effet de serre et le refus de l’artificialisation des terres agricoles. »

    « Je souligne la vision précise développée par le Premier ministre pour l’avenir du Grand-Ouest et le transport aérien. Enfin, l’État propose une stratégie cohérente de mise en réseau des aéroports bretons (Rennes, Nantes et Brest) et rappelle que les long-courriers ont vocation à décoller d’Orly et de Roissy. C’est l’argumentation que nous développons depuis des années. Aussi, j’appelle les élus du Grand-Ouest, qu’ils aient été pro ou anti-NDDL, à se rassembler pour demander l’amélioration des liaisons TGV vers les aéroports parisiens (barreau de l’Essonne, aérogare TGV d’Orly…). »

    « Cette décision ouvre la voie au retour à l’état de droit sur le territoire de Notre-Dame-des-Landes, ce que défendent les élus locaux et les principales associations d’opposants. Cette sortie de crise nécessite néanmoins un dialogue entre l’État, les élus et les associations locales. L’annonce du Premier ministre sur la restitution des terres agricoles est de nature à faciliter ce retour rapide à l’ordre public. J’appelle à la réouverture rapide des voies de circulation. »

    « Plus généralement, il faudra aussi tirer des leçons de ce dossier ubuesque et d’un mode de décision publique inadapté. Information préalable complète, débat contradictoire, respect strict des contraintes environnementales, renforcement des contre-expertises indépendantes des maîtres d’ouvrage, doivent demain guider l’instruction des grands projets, pour éviter de reproduire les errements de ce dossier ».

    « Sage décision » pour de Rugy. Le président de l’Assemblée nationale salue la décision du gouvernement.

    A l’aéroport de Nantes Atlantique, les employés pensent déjà à l' »après » et aux travaux

    « Une décision prise, enfin ! » déclare Gérard Allard, maire de Rezé (PS), ville voisine de l’aéroport Nantes Atlantique et survolée par les avions. Décision attendue donc sur « un dossier calamiteux qui a été mal géré depuis 45 ans ! » Le maire de Rezé se prépare à défendre l’intérêt de ses habitants. Il demande « l’adoption rapide d’un nouveau plan de prévention du bruit », ainsi que l’interdiction des vols de nuit.

    Pascale Chiron (EELV) élue à la mairie de Nantes se dit « satisfaite »

    « Je suis satisfaite. Je me suis battue contre ce projet. Ce projet pour moi est ancien et montrait une vision du passé. Le président actuel montre qu’il a pris une vraie décision politique concernant l’aménagement du territoire et d’un autre aménagement que celui des années 70. Je suis très contente que la lutte quotidienne des paysans ait eu une vraie résonance. L’évacuation de la Zad est inévitable. Il faut qu’elle se passe le mieux possible. L’affaire est loin d’être bouclée. On ouvre une nouvelle page de l’histoire de Nantes. Cet aéroport nous pourrit la vie. Personnellement, depuis que j’ai commencé la politique il y a quinze ans. Je reste très sereine et très respectueuse des uns et des autres car dans une décision, il y a toujours des déçus.

    La Zad doit être évacuée car nous sommes dans un Etat de droit, mais cette évacuation doit se faire avec le moins de violence possible. Un signe fort serait d’enlever les chicanes, de dégager la route départementale. »

    Je pense que c’est une opération à risque, je vais faire mon possible pour convaincre que l’on peut revenir à l’ordre public sans évacuation violente», a déclaré mercredi sur Franceinfo le député Matthieu Orphelin, un proche du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

    Cet élu écologiste souhaite que le gouvernement prenne le temps, pour éviter le terrible scénario de Sivens, avec la mort en 2014 du militant Rémi Fraisse. «Ça va prendre quelques semaines, il faut l’assumer».

    Son collègue François-Michel Lambert, député LREM des Bouches-du-Rhône, est sur la même ligne. «Je redoute l’usage de la force». Pour mener l’évacuation, «il faut du temps, de la négociation», estime-t-il, plaidant pour la nomination d’un «haut fonctionnaire en charge de bâtir la transition sur le territoire».

    .

    «Il ne faut surtout pas aller chercher le drame», souligne l’élu, favorable à ce que certains puissent rester sur la Zad. La question sensible de l’évacuation de la Zad a d’ailleurs été évoquée mercredi matin lors de la réunion organisée par la députée LREM Brigitte Bourguignon, dans le Salon Mansart à l’Assemblée nationale.

    Une trentaine de députés sensibles à la question sociale se sont une nouvelle fois retrouvés autour de la présidente de la commission des Affaires sociales.

    «Cette évacuation sera forcément violente, ce ne sera pas simple», affirme de son côté le député LREM du Morbihan Paul Molac. «Tout doit être fait pour éviter les violences», abonde Guillaume Vuilletet, député LREM de l’Oise et transfuge d’EELV. «Mais je fais confiance aux forces de l’ordre.»

    « En abandonnant définitivement le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique prennent l’avantage sur les projets du passé », a commenté la Fondation pour la nature et l’homme (FNH, ex-fondation Hulot) dans un communiqué. « Gageons que cette issue, après 50 ans de tergiversations, nous amène à tourner la page de l’ère des grands projets inutiles », a-t-elle ajouté, estimant que « l’histoire de Notre-Dame-des-Landes devra servir de leçon ».

    « Nous espérons que ça ouvre une nouvelle ère qui va questionner les projets qui sont dans les cartons depuis des années mais qui ne correspondent plus au nouveau modèle de développement que nous devons inventer, pour par exemple mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le climat », a de son côté déclaré Pascal Canfin, directeur de WWF.

    Cécile Duflot s’est félicitée de la décision. Idem pour Yannick Jadot, déclarant que cette décision « récompense des années de résistance locale, d’expertise citoyenne et de mobilisation nationale ».

    La députée, anciennement membre d’EELV, Barbara Pompili s’est félicitée d’être « inscrite dans cette nouvelle majorité », « Là [Emmanuel Macron et Edouard Philippe] ont fait un choix, qui en plus est un choix qui me va bien », a-t-elle expliqué sur LCP.

    Le député Eric Coquerel a lui aussi qualifié le choix du gouvernement de « grande victoire », que ce soit « pour les opposants, pour l’environnement, pour l’intérêt général contre l’intérêt particulier de groupes type Vinci », a-t-il tweeté.

    « L’abandon, on l’a, l’arrêt de la DUP (déclaration d’utilité publique, ndlr), on l’a », commente, souriant, Julien Durand, porte-parole de l’Acipa et l’un des doyens de la lutte contre l’aéroport.

    Le mouvement anti-aéroport dans son ensemble a salué dans un communiqué « une victoire historique », obtenue « grâce à un long mouvement aussi déterminé que divers ».

    « Pour moi, c’est un grand soulagement. C’est la décision qu’on attendait depuis très longtemps. On l’attendait quand même avec un peu d’inquiétude car on a été échaudé à plusieurs reprises », déclare Claude Colas, autre figure du mouvement anti-aéroport et l’un des neuf co-fondateurs de l’Acipa en 2000, au moment de la relance du projet d’aéroport par le gouvernement de Lionel Jospin.

    « Aujourd’hui, il reste l’avenir de la ZAD. On attend que le gouvernement nous laisse le temps de nous organiser, qu’il accepte de négocier dans le sens d’une zone expérimentale pour l’agriculture », ajoute-t-il.

    Les anti-NDDL se sont engagés auprès du gouvernement à « résoudre » eux-mêmes le problème « épineux » de la route départementale 281, entravée depuis cinq ans par des barricades diverses, et de la rendre à la libre circulation des véhicules.

    Pour la suite Hervé Kempf dit avec intelligence ce qui va se passer et pourquoi.

    C’est une excellente nouvelle ! A commencer pour la préservation de ce lieu magique – de bocages, de zones humides, de champs, de bois, de lumière…Mais NDDL est aussi un territoire où vivent des gens ordinaires, très attachants, que cette lutte exemplaire, qui dure depuis plusieurs décennies, a rendus forts, tenaces. L’abandon du projet de l’aéroport est le résultat de cette mobilisation humaine magnifique, et la victoire, au demeurant pacifique, d’une vision du monde, plus écologique, face à celle d’un ancien monde qui ne rêve que croissance et artificialisation.

    NDDL était devenu un symbole de l’opposition entre deux mondes. D’une part, le monde de celles et ceux qui rêvent d’avions, de voitures, de parcs de loisirs, d’autoroutes comme si la question du changement climatique n’existait pas, et de l’autre, le monde de celles et ceux qui sont les « vrais » modernes et savent qu’on ne peut plus imaginer le destin humain sans le penser par rapport au climat, à l’écologie, à la biosphère.

     

    Le Premier ministre n’est pas devenu miraculeusement opposé à la croissance, au développement aérien. Mais faisons bien la différence entre le discours et le fait. Le discours est celui d’Edouard Philippe, qui reste tout à fait

     

    cohérent avec sa vision du monde et cette contradiction du capitalisme actuel qui consiste à croire qu’on peut résoudre la question écologique sans toucher fondamentalement au système économique. Le fait concret, c’est que le gouvernement a dû abandonner le projet d’aéroport de NDDL. Une bataille est finie. Ce n’est pas la victoire définitive. Mais dans quel état d’abattement serions-nous aujourd’hui si ce projet avait été confirmé ? Cela voudrait dire que toutes les autres luttes, tous les autres espoirs, auraient été à nouveau foulés aux pieds et qu’on continuerait dans le grand délire dont Trump est le représentant aux Etats-Unis…

    On ne peut pas demander à Edouard Philippe de défendre une vision de l’utopie, de la sobriété et d’autres types de relations humaines ! Mais j’ai trouvé son ton mesuré. La circulation doit revenir sur les routes, a-t-il dit. En fait, la circulation marche très bien sur les routes de la zone de NDDL, sauf sur la D281 qu’on appelle la route de la chicane, qui est une route étroite et qui n’a jamais été un grand axe de circulation. J’étais sur place il y a une dizaine de jours et j’ai eu l’impression que tout le monde ou presque était d’accord pour rouvrir cette route.

    Le Premier ministre a aussi annoncé que les habitants illégaux devraient partir d’ici le printemps. C’est une bonne nouvelle. Ça veut dire que les quelque milliers de gendarmes et CRS qui sont remontés autour de NDDL ne vont pas envahir cette zone. On va donc prendre le temps de réfléchir, de parler avec celles et ceux qui vivent ici, qui y ont créé une activité, qui font de la culture, de la boulangerie, une belle bibliothèque, un atelier bois… et qui ont contribué à la décision d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe !

    Le député européen écologiste José Bové, ancien leader de la Confédération paysanne, suggère « une gestion collective de l’usage du foncier », sur le modèle de ce qui a été fait dans le Larzac à l’issue du combat historique dont il fut le chef de file.

    Sa collègue Michèle Rivasi promeut « une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant ».

     

    Du côté de la FNSEA, Joël Limousin, vice-président national, basé en Vendée, est clair : « il n’est pas question de mettre cette zone sous cloche. Ces terres doivent retrouver une activité de production agricole. L’agriculture française est engagée dans une démarche de durabilité, de biodiversité, de respect de l’environnement. C’est ce qui doit être pratiqué dans cette zone, selon les règles d’aujourd’hui. Et pas une agriculture des années 50 ou je ne sais quelle expérimentation. Faisons confiance aux organisations agricoles, qui sauront y installer des jeunes. »

  17. L’écologie politique et son avenir en débat.

    Il nous incombe désormais d’initier la création de véritables passerelles entre organisations politiques de gauche, au sens large, et un collectif citoyen structuré autour d’associations et d’ONG représentatives de la solidarité, de la citoyenneté, du social et de la défense de l’environnement.

    Objectif : définir les axes de convergence pour développer une écologie politique autour de grands axes : le logement, le travail, l’environnement et les biens communs, par exemple.

    Il est indispensable de se retrouver, d’échanger, de se comprendre après une année 2017 marquée par une marche forcée de régressions sociales. Des nouveaux avantages ont été donnés aux plus riches, et les politiques sur le logement, le travail, l’environnement et des services publics ont été menées au détriment du plus grand nombre.

    Des çollectifs citoyens de type « dialogue des gauches » doivent se former pour refuser le constat de la division des forces politiques de transformation sociale et écologique.

    Il nous faut retrouver la capacité d’échanger sans autre objectif que de s’écouter, discuter, transmettre des points de vue et attentes des citoyens.

    Le Parti Communiste Français, , Le Front de Gauche Europe Ecologie les Verts, Génération.s le Mouvement, Ensemble!, et bons nombres de déçus du Parti Socialiste et bientôt fe l’aile gauche et centriste de La République En Marche, ont tout à y gagner.

    Que chaque parti garde son autonomie vis-à-vis de ses partenaires, pourquoi pas? Mais cela ne sera pas suffisant pour fixer un avenir durable à l’écologie politique telle que chacun la perçoit.

    A un moment donné, Il faudra néanmoins savoir se retrouver autour de nos idées et convictions pour faire front se luttes et de propositions pragmatiques, face àu néolibéralisme et aux forces identitaires, en commun.

    Eelv Fontenay-sous-bois propose de s’appuyer sur les avis entrecroisés de Maxime Combes et de Jacques Munier pour mener à bien cet objectif.

    Toutes les études d’opinion l’indiquent : la crise écologique, à travers ses diverses dimensions – climatique ou sanitaire par exemple – est aujourd’hui bien mieux appréhendée par la population qu’elle ne l’était il y a quelques années. Nous sommes de plus en plus nombreux à établir un lien direct entre les dégradations de l’environnement et notre santé.

    On observe aussi que le courant climatosceptique, qui nie le réchauffement climatique ou son origine anthropique, perd régulièrement du terrain dans les esprits de nos concitoyens.

    Quand on regarde les nouvelles générations, en âge de voter ou non, on constate que les jeunes sont particulièrement inquiets, ainsi qu’intéressés, par les défis écologiques auxquels nous sommes confrontés : si ce renouvellement générationnel va prendre du temps, il est sans doute pour une grande part inéluctable.

    Les études montrent qu’ils sont de plus en plus nombreux à s’investir dans des causes écologiques, suivant des modes d’action forts différents, qui vont de la simple pétition à la participation à des modes d’action plus engageants et plus exigeants, tels que des expériences alternatives ou des manifestations.

    Si ce n’est pas toujours perceptible au quotidien, une profonde mutation écologique touche également le monde et les débats politiques. Si l’écologie est désormais un passage obligé des programmes électoraux, elle est même devenue le cœur des programmes des candidats de gauche.

    Notamment ceux de Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon qui ont intégré l’idée qu’il n’y aurait pas de solution aux diverses crises que nous traversons sans mettre l’exigence écologique au cœur du logiciel de transformation de la société.

    Si ces deux candidats ont été éliminés au premier tour de la présidentielle, c’est la première fois dans l’histoire du pays que nous avons 27 % des électeurs qui ont voté en faveur de programmes qui proposaient de mettre fin au nucléaire et de conditionner les politiques économiques et sociales au respect des exigences écologiques. C’est un événement majeur et qui aura des conséquences de long terme.

    Alors que la préoccupation écologique imprègne de plus en plus l’ensemble des composantes de la société – de façon très diverse – et qu’elle était au cœur des programmes de certains candidats, elle était absente des débats politiques du premier et du second tour. Dans l’espace proprement politique, on observe un double mouvement : la plus grande présence des préoccupations écologiques et un relatif silence sur les débats politiques que cela devrait générer.

    Là où des sujets comme les politiques économiques, la moralisation de la vie politique ou la probité des candidats clivent le débat public, ce n’est pas le cas de l’écologie, qui reste périphérique aux débats centraux quotidiens.

    Jamais la crise écologique n’a été présentée de telle façon à ce qu’il y ait un débat contradictoire de qualité. Pourtant, organiser la sortie du nucléaire ou décider de poursuivre des investissements dans cette filière a de fortes implications financières (plusieurs dizaines de milliards d’euros dans les deux cas), économiques, sociales (reconversion et formation des salariés) et devrait être un des sujets majeurs du moment.

    Sans débat organisé, et sans présentation d’arguments contradictoires, il est difficile d’intéresser le grand public : sans conflictualité les citoyens ne le voit pas comme un sujet important qui, du coup, ne marque pas la campagne.

    .

    L’écologie en politique se trouve à un tournant
    Europe Ecologie Les Verts n’est plus le seul parti dépositaire de l’écologie politique. A rebours, la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, et à un degré moindre Benoît Hamon et son entourage, portent une grande responsabilité dans le futur et les transformations à venir de l’écologie politique. C’est une nouvelle donne.

    Mais il faut également avoir conscience que la question écologique n’est pas consignée au seul cadre partidaire. Au-delà des ONG, dont l’engagement en matière d’écologie est ancien pour un certain nombre d’entre elles, de nombreuses associations – comme Attac France – et syndicats se sont emparés de la question et ont contribué à la prise de conscience générale et à la transformation des logiciels politiques de gauche.

    Il ne faut pas oublier non plus ce qu’on pourrait appeler le virage éco-territorial des luttes sociales : ce sont toutes ces mobilisations citoyennes qui mêlent un langage écologiste et une pratique de la résistance et de l’alternative inscrite dans des territoires. Le territoire n’est pas ici un confetti qu’il faudrait sauver des dégâts du productivisme, de l’industrialisation ou de la mondialisation néolibérale.

    Il est au contraire l’espace à partir duquel se construisent résistances et alternatives, c’est-à-dire à partir duquel se pense et s’expérimente le dépassement des modèles économiques, financiers et technologiques insoutenables actuels. Les mobilisations contre les gaz et pétrole de schiste, contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, contre les grands projets inutiles en sont de bons exemples.

    Au lendemain de la COP21, on assiste également à une relocalisation des batailles climatiques. On a des combats ancrés sur les territoires où les gens se mobilisent contre des projets jugés à la fois contraires à l’environnement et à leurs convictions.

    Cette dynamique de mobilisation, et de construction d’alternatives citoyennes (AMAP, circuits courts, agro-écologie, centrales électriques renouvelables citoyennes ou villageoises, etc) pose un défi de taille à l’écologie politique. Il est beaucoup plus difficile de coordonner des dizaines de luttes avec des gens sur des terrains locaux, que d’avoir un mouvement impulsé par le « haut ».

    En France, le défi majeur pour l’écologie politique de demain est de construire un projet autour de ces luttes et alternatives locales, tout en les articulant à un discours politique plus global qui donne du sens et une perspective politiques. Quelles que soient les décisions et le futur des partis politiques de gauche, y compris EELV, l’écologie politique va de toute façon se transformer au contact de cette nouvelle situation et des nouvelles générations.

    Maxime Combes
    http://www.seuil.com/auteur/maxime-combes/16561

    De fait, l’écologie politique n’est pas morte. Elle est en profonde mutation. Une vingtaine d’associations, d’ONG, de syndicats et partis politiques s’engagent en faveur d’un maintien de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en cas d’abandon du projet d’aéroport. Leur tribune est publiée par Mediapart et Jade Lindgaard, qui avait réalisé plusieurs reportages sur le terrain pour le site d’information en ligne, relaie leur soutien « à l’expérimentation sociale à ciel ouvert qui se déroule sur les hectares occupés par le mouvement anti-aéroport » :

    « Dans un monde miné par l’individualisme, le gaspillage des ressources naturelles, les crises sociales et environnementales, le bocage de Notre-Dame-des-Landes doit rester une terre d’inspiration et d’espoir, nourrie par l’idée des biens communs, les solidarités et le soin du vivant. »

    On voit bien qu’au-delà des arguments écologiques, c’est la perspective utopique d’un renouvellement de la politique qui anime ce mouvement. Pour de nombreux intellectuels engagés dans la cause environnementale, c’est d’ailleurs la seule véritable issue aux problèmes posés par le réchauffement climatique et la dégradation de la biosphère : un changement radical de nos modes de vie, de consommation et de prédation des ressources.

    « L’anthropocène renouvelle notre philosophie politique » affirment les coordinateurs du dossier proposé par la revue Esprit. « Donner leur place aux contenus sociaux des contraintes écologiques, c’est rouvrir la possibilité de la politique, d’une action politique autonome », écrit la philosophe Catherine Larrère.

    Et Bruno Latour relève que « les questions écologiques ne peuvent pas reposer sur l’appareil normal de l’État. Ce dernier s’occupe toujours de ce que les militants sont parvenus à rendre visible avant. Tel est l’intérêt des zones à défendre ». Le sociologue observe que « les questions écologiques restent extérieures aux préoccupations sociales tant qu’il n’y a pas de peuple capable de les lier ». Il estime dans l’entretien intitulé Une terre sans peuple, des peuples sans Terre qu’il faut « trouver un peuple correspondant à la question écologique, de la même manière qu’il y a eu longtemps un peuple qui correspondait à la question sociale ».

    En prenant du champ, il déduit de l’attitude du président américain – qui déserte le monde commun et déclare la guerre aux pays qui font l’épreuve de la mutation écologique en prétendant que leurs problèmes ne le concernent pas – qu’il reconnaît ainsi « clairement que l’environnement est la grande question géopolitique » du moment. Ce qui conduit Bruno Latour à développer l’hypothèse « d’une fuite généralisée vers l’offshore » des classes possédantes qui ont optimisé leur magot au soleil des paradis fiscaux en creusant les inégalités et en séparant leur monde à coups de frontières et de murs érigés autour de l’American way of life.

    « La conjoncture forme un triangle – résume-t-il – premièrement l’horizon de la mondialisation continue, sous la forme baroque d’une hypermodernisation futuriste et post-humaine ; deuxièmement, une régression massive, dans tous les pays, vers des appartenances ethniques ou nationales ; et troisièmement, la question d’une autre façon d’être au monde, d’un ancrage au sol mondial, qui n’est pas le sol barrésien fait de sang, de morts, de cimetières et d’églises.

    C’est là qu’il faut tracer une nouvelle opposition entre l’horizon utopique du retour au sol natal et la question nouvelle du terrestre. »

    .

    Dans ce contexte, « l’Europe est à la bonne échelle ». Face à « l’abandon simultané des Etats-Unis et du Royaume-Uni, l’hostilité toujours aussi pressante de la Russie et la concurrence de la Chine », semble se dessiner en creux « l’Europe comme zone à défendre »… D’autant que derrière les défis que nous peinons à relever s’en profilent déjà d’autres. Dans un ouvrage au titre éloquent : La guerre des métaux rares (Les Liens qui Libèrent), Guillaume Pitron explore La face cachée de la transition énergétique et numérique.

    Il s’en explique dans les pages Débats de L’Obs : les technologies dont on attend la solution à nos défis environnementaux sont avides de métaux rares dont l’extraction est extrêmement polluante et qui nous placent dans une situation de grande dépendance vis-à-vis de la Chine, laquelle « développe une impressionnante stratégie à long terme », sur son sol et ailleurs, en Afrique notamment.

    Les moteurs électriques, les éoliennes, le solaire, ainsi que les technologies numériques, des téléphones portables aux infrastructures informatiques, sont truffés de ces métaux aux noms barbares : antimoine, germanium, lithium, cobalt, bismuth, terres rares…

    « Si vous faites le calcul sur l’ensemble du cycle de vie des voitures électriques et de leurs batteries, depuis les mines dans lesquelles sont extraits les métaux jusqu’aux décharges, elles consomment autant d’énergie primaire (fossile, nucléaire etc.) qu’un véhicule diesel », résume Guillaume Pitron en citant un rapport de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie.

    Selon lui, ce « mirage » de la transition énergétique et numérique « nous détourne de la vraie révolution que nous devrions entreprendre, celle de nos modes de consommation, de nos comportements, de notre philosophie ». Et par exemple, comme le suggère Jeremy Rifkin, passer d’un monde de la propriété à un monde de l’accès et du partage.

    Jacques Munier le journal des idées France Culture

     

    Tribune libre de Dominique Macabeth

  18. Fête des Vœux 2018

    Engagée, festive, politique, joyeuse, notre « Fête des Voeux » se renouvelle chaque année.

    Et cette année, notre Fête sera assez bretonne, avec des crêpes bien sûr, mais aussi des danses, une projection d’extraits du documentaire sur Plogoff, et on parlera sans doute de Notre-Dame-des-Landes…

    Pour la tombola – oui oui on recommence cette année 

    Donc, c’est le vendredi 26 janvier, à partir de 19h30, 
    à l’école Victor Duruy, 7 rue de Joinville à Fontenay.

    Merci de transmettre cette invitation à vos ami.es !

    Vous souhaitant une nouvelle année très heureuse,

  19. Dix stations Velib2

    En 2018, Fontenay comptera progressivement dix stations Velib2, au lieu de trois actuellement, Réparties dans tous les quartiers. Le dispositif renforcera l’alternative à la voiture.

    Sous l’impulsion du syndicat mixte Vélib’Métropole, le système piloté par le consortium Smovengo va muscler ses positions dans les communes adhérentes. Résultat : d’ici au printemps 2018, six nouvelles stations seront opérationnelles à Fontenay. Une septième sera installée début 2019, ce qui portera le total à dix. À terme, environ 350 vélos devraient être proposés en libre-service.

    Ce changement de braquet s’accompagne de nouveautés : le parc sera composé à 30 % de vélos à assistance électrique ; grâce au procédé overflow, les abonnés trouveront toujours une place où atteler leur monture aux bornettes ; les dispositifs d’accroche seront plus résistants.

    Les nouvelles stations :
    – Sur l’esplanade de l’hôtel de ville,
    – Place des Larris,
    – En face de l’ancienne Poste,
    – Boulevard du 25-Août-1945 (angle av. de Neuilly),
    – Au rond-point Charles-de-Gaulle,
    – Face à l’école Pierre-Demont
    – Avenue de la République (angle rue Jules-Ferry).

    Pour cause de réaménagement du carrefour, la station de l’avenue de la République sera disponible au début de 2019. La station prévue devant la mairie pourra être déplacée temporairement sur les lieux d’évènements. Celle existante rue de Ricard sera relocalisée rue Mot.

    Sur l’ensemble du territoire
    Les stations seront réparties sur l’ensemble du territoire. « La municipalité tenait à ce que tous les quartiers puissent s’inscrire dans cette mobilité », confirme Yoann Rispal, conseiller municipal délégué aux Déplacements dans la ville et aux Circulations douces.

    « Le nouveau Vélib renforce les outils que Fontenay développe depuis plusieurs années, comme les pistes et doubles sens cyclables, les points d’attache deux-roues ou les tourne-à-droite, qui sont autant d’incitations à se passer de la voiture. »

    S’abonner au Vélib’
    Pour pouvoir utiliser un Vélib’ plusieurs formules sont possibles.

    Abonnement « un an » : pour cela, il suffit de renvoyer le formulaire d’abonnement disponible en mairie et dans les équipements publics de la ville ainsi que sur Internet sur www.velib-paris.fr

    Cet abonnement vous donne droit à un nombre illimité de trajets pendant une année. Tarif : 29 €

    Abonnement « courte durée » : pour n’utiliser le Vélib’ qu’occasionnellement, il est possible de prendre une location de 24 heures ou d’une semaine directement sur les bornes Vélib’ avec une carte de crédit. Le tarif est de 1 € pour une journée et de 5 € pour une semaine. Les trente premières minutes de chaque trajet sont gratuites.

    Pour chaque forfait, il est demandé un dépôt de garantie de 150 €.

  20. Pour une nouvelle année écologique

    C’est la nouvelle année. Une occasion d’exprimer des vœux pour 2018.

    Pour 2018, la restauration scolaire se fixe pour objectif de passer de 40% de produits bio à 50%. Nous souhaitons que l’effort se poursuive ensuite vers 60%. L’effort en bio pourrait aussi toucher les foyers de retraité.es et la restauration du personnel.

    Depuis 2014, les pesticides, néfastes pour la santé, ne sont plus utilisés sur les espaces verts, les rues et trottoirs, le cimetière. En 2019, la loi les interdira dans les jardins privés. Nous souhaitons que les habitant.e.s concernés puissent être accompagnés.

    La municipalité a beaucoup sensibilisé aux dangers des ondes, des antennes relais et des compteurs Linky, bien que son pouvoir soit limité. Nous souhaitons que se développe un mouvement citoyen.

    Les associations, culturelles et sportives notamment, les entreprises de l’économie sociale et solidaire créent de nombreux emplois utiles et n’ont pas pour but le profit. Nous souhaitons, avec l’appui de la municipalité, qu’elles se développent.

    L’offre de bus a été renforcée. Nous souhaitons que la fréquence des bus soit encore augmentée et la ligne « de la crête » créée. En attendant l’arrivée du tram T1, de la ligne n°1 et de la ligne 15 Est.

    Une charte des espaces publics partagés a été élaborée. Des jardins partagés se créent. Nous souhaitons que de multiples projets d’habitant.e.s et d’associations émergent sur l’espace public.

    Bonne année à toutes et tous. Nos meilleurs vœux à vous et vos proches. Ensemble, allons au bout de nos rêves.

     

    Les élu.e.s Europe Ecologie Les Verts
    Fabienne Bihner, Marc Brunet, Philippe Cornélis, Sylvie Chardin, Dominique Macabeth, Anne Vienney, Régis Pio, Fanny Brunet.

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