Université populaire : « Désordre climatique, sciences et société civile »

Débat « Désordre climatique, sciences et société civile, imaginer des espaces géographiques, sociaux et politiques inédits « 

Jeudi 15 octobre à 19h

Maison du Citoyen et de la Vie Associative

 

 

Vive l’intelligence collective !

Le 15 octobre prochain, seront frappés les trois coups de l’Université populaire de Fontenay. La première séance de l’année à laquelle chacun est convié.

Héritières d’une tradition du mouvement ouvrier et du mouvement de l’éducation populaire, les universités populaires fleurissent un peu partout en France. À Fontenay, après une longue maturation afin d’en définir les contours, et d’en rédiger la Charte, l’UNIVPOP va ouvrir ses portes pour sa première séance, le 15 octobre, à la Maison du citoyen et de la vie associative. Portée conjointement par la ville et un conseil d’orientation constitué d’habitants et d’élus, l’université populaire s’inscrit dans une dynamique d’éducation populaire associant émancipation personnelle et émancipation collective. Pour sa séance inaugurale, l’UNIVPOP se penchera sur les questions du désordre climatique en imaginant des espaces géographiques, sociaux et politiques inédits. Mirabelle Cruells-Thouvenot éclaire la démarche initiée par le conseil d’orientation dont elle est membre : « nous avons beaucoup travaillé sur la question du rapport de la science au monde réel. Pas uniquement sur des questions de transmission des savoirs mais aussi sur des positionnements scientifiques. Il n’y a pas que le monde scientifique qui est producteur de savoirs. Il existe des savoirs produits dans des sphères d’usagers ou militantes… Ainsi, sur certaines maladies, des associations d’usagers ont produit des formes de savoirs qui ont poussé la science à avancer sur ces questions. » On l’aura compris, cette université populaire ne se propose pas d’imposer des cours magistraux faits par des sachants à un public de non-sachants.

Comprendre le monde

C’est dans une sorte d’aller-retour, avec l’objectif de mettre à jour une intelligence publique des sciences, que se déroulera chacune des sessions de l’université populaire. « Nous souhaitons donner des clés de compréhension de ce qui se passe dans le monde, mais pas des clés du savoir académique, précise Sylvie Tricot-Devers, adjointe déléguée à la Démocratie et à la citoyenneté. Comment comprendre mieux le monde c’est aussi comment vivre mieux ensemble dans notre ville. » À deux mois de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), censée déboucher sur le premier accord universel jamais signé en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, c’est Juliette Rousseau, coordinatrice de la coalition Climat 21 qui ouvrira le bal. Pour elle, « en matière de climat, pour que les choses avancent, il faut que les citoyens se mobilisent massivement ». Ainsi qu’elle l’affirme dans sa Charte, l’université populaire « se propose de mettre en relation – ouverte, critique et respectueuse – les citoyen-ne-s avec celles et ceux qui produisent des savoirs, afin de faire le pari d’une intelligence publique des sciences. »

Source : http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/a-fontenay/actus/universite-populaire/index.html

 

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