Réaction suite aux nouvelles révélations de l’association L214

Abattoirs : la commission d’enquête n’a donc servi à rien ?

Une nouvelle fois des images diffusées par l’association L214, cette fois dans un grand abattoir public à Limoges, montrent que les pratiques de maltraitance envers les animaux se poursuivent. Ce document nous fait découvrir un aspect mal connu de la violence envers les animaux : l’abattage de vaches gestantes et le sort réservé aux fœtus à des stades de croissance plus ou moins avancés.

La commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français, au sein de laquelle j’ai siégé au printemps dernier, avait pourtant dénoncé les pratiques insoutenables des abattoirs et produit 65 propositions concrètes.

Le silence du ministère de l’agriculture et du ministre Stéphane Le Foll a été assourdissant ; aucune des préconisations du rapport n’a été mise en œuvre. Alors que nous voyons fleurir dans les médias des incitations à consommer de la viande, il est temps d’agir pour mettre fin aux pratiques qui mettent les animaux en souffrance : élevage industriel, transports, maltraitance, abattage sans étourdissement, etc.

Le gouvernement doit légiférer pour interdire l’abattage des vaches gestantes, au moins lors du dernier trimestre de gestation, et cela vaut pour les autres animaux, et mettre en œuvre les préconisations de la commission d’enquête parlementaire.

 

source : http://laurence-abeille.fr/reaction-suite-aux-nouvelles-revelations-de-lassociation-l214/

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