Non aux discriminations – Justice et égalité pour toutes et tous
L’Etat a été condamné pour faute lourde pour le caractère abusif et discriminatoire de contrôles d’identité «au faciès» que rien ne justifiait.
Noirs et arabes, notamment jeunes des quartiers populaires peuvent subir des contrôles à répétition et courent nettement plus de risques d’être contrôlés que le reste de la population, et cela sans aucune autre raison que la couleur de leur peau.
Ce racisme qui ne dit pas son nom est à la source de violences policières et de morts injustifiées.
C’est pourquoi la majorité municipale de Fontenay a demandé aux autorités de l’Etat une expérimentation du récépissé de contrôle d’identité qui permettrait de réduire le nombre de contrôles discriminatoires. C’était une promesse du gouvernement qui n’a pas été tenue…
La France ne peut tolérer cette citoyenneté de seconde zone.
EELV pense que le rétablissement d’une police de proximité serait un moyen de pacifier les relations entre les habitant-es des quartiers populaires et les forces de police.
La régularisation des sans papiers qui travaillent et vivent ici est aussi un moyen de combattre les préjugés racistes.
Il faut plus d’égalité entre toutes et tous pour réduire discriminations et violences: un même accès au droit (actuellement ce n’est pas le cas), de mêmes droits pour toutes et tous, une meilleure répartition des richesses.
« Selon que vous soyez puissant ou misérable, vous serez jugés blanc ou noir» disait La Fontaine.
C’est toujours d’actualité.
Fanny Brunet et Philippe Cornélis