Développer le bio

Alors que les scandales alimentaires se répètent (le dernier étant un insecticide interdit, le fipronil, dans des élevages de poules, des œufs et des produits à base d’œufs), l’agriculture bio ne cesse de croitre.
Les consommateurs/trices se tournent toujours plus vers les produits bio.

Les agriculteurs/trices sont les premiers exposés aux effets sur la santé des pesticides. Le bio est plus rémunérateur pour les paysans.nes. Cela explique sa croissance continue depuis dix ans.

Le budget d’aide à la conversion en bio est insuffisant par rapport aux demandes.

A l’occasion des Etats généraux de l’alimentation, 34 ONG ont dénoncé le manque de courage politique du gouvernement face aux représentant.es de l’agriculture productiviste.

Il faut qu’une part plus importante des aides à l’agriculture aille à la conversion en bio. En Ile de France, il n’y a pas suffisamment d’agriculteurs bio pour répondre à la demande.

A Fontenay sous bois, dans les cantines scolaires, plus de 40% des produits sont bio.

Des repas sont végétariens et il y a la possibilité pour les familles de choisir une alternative végétarienne pour leurs enfants.

La municipalité s’est engagée sur 60% de produits bio issus de circuits courts en 2020 sans augmentation des tarifs… Les parlementaires, eux, avaient refusé d’imposer 20% de bio d’ici 2020 dans la restauration scolaire.

Hors les grands groupes aux marges exorbitantes, deux boutiques vendent du bio, Bulles de Vie bd de Verdun et Biocoop aux Rigollots. Newen et quelques autres… proposent des produits bio.

 

Fabienne Bihner, adjointe au maire à L’Écologie, à l’Économie Sociale et Solidaire et à l’Économie Circulaire

Dominique Macabeth, conseiller municipal délégué à la recherche de subventions

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