Collecte des déchets verts
Reste à savoir comment… Je vais tenter donc de répondre spécifiquement à cette question.
Sous réserve que l’on n’évite ou n’élude pas toutes les questions qui vont avec, comme par exemple qui doit faire quoi à chaque étape de ladite collecte selon la nature du ou des processus mis en place et que chacun soit bien d’accord sur le terme de déchets verts.
D’une phrase, on est tenté de dire que les déchets verts sont les déchets produits dans nos jardins : feuilles, branches, gazon, fleurs, arbustes… Ils sont 100 % biodégradables et recyclables, et chacun sera d’accord pour dire qu’ il faut justement en profiter pour les réutiliser.
L’axiome posé, il faut au préalable rappeler qu’il existe plusieurs solutions de recyclage de ces déchets organiques.
Vous pouvez les laisser sur place, par exemple, la pelouse tondue peut être laissée telle quelle, à condition que vous tondiez régulièrement. Les mauvaises herbes que vous avez arrachées peuvent également être étalées sur le sol, entre les lignes d’un potager, ou comme tapis de sol de votre coin fleuri, quant aux haies coupées, elles peuvent être disposées au pied de vos arbustes si vous en avez.
Dans ce cas il est probable que vous soyez classifiés dans la colonne des écologistes autonomes locaux.
Pour ne rien vous cacher c’est ce que je fais personnellement.
Vous pouvez choisir de vous débarrasser purement et simplement de ces déchets en les amenant à la déchetterie. Il m’arrive d’utiliser cette option pour les branchages… en complément.
Il y a un bac dédié aux déchets verts et les heures d’ouverture de celle de Fontenay sont a priori assez étendues pour satisfaire à peu près tout le monde.
Pour en savoir plus je vous recommande ce lien :
C’est la solution certainement la plus écologique pour ceux qui ont une partie potager dans leurs jardins.
La municipalité a lancé voici 4 ans une initiative en ce sens que l’on peut consulter ici: http://www.fontenay-sous-bois.
Ou, donc, dernier cas de figure, vous aimeriez bien que quelqu’un se charge pour vous de la collecte de vos déchets chez vous.
Dans ce cas-là autant que chacun en connaisse les préalables.
Là où un tel système existe, il est courant de demander aux propriétaires qui sont intéressés par cette démarche de respecter quelques consignes :
Je citerai : Sélectionner les végétaux acceptés au compostage : tontes de pelouse, feuilles mortes et fleurs fanées, tailles de haies et d’arbustes. Sans oublier d’exclure terre, cailloux, souches et troncs d’arbres en tout ou partie.
Mettre les végétaux acceptés dans les sacs biodégradables qui pourraient vous être mis à disposition gratuitement (pas de sacs plastiques) et sans débordement pour permettre leur fermeture. Pour les branchages, les présenter en fagots de 1 mètre de long et 1 cm de diamètre maximum, en vérifiant au préalable si vos arbres font ou non partie des arbres à teneur toxique en cas d’utilisation ultérieure par incinération.
Certains propriétaires sont peut-être trop âgés pour assumer seuls, ces travaux préparatoires. Je recommanderai pour cette catégorie de personnes de se rapprocher des jeunes de leurs quartiers et de voir avec eux s’il n’y aurait pas matière là à des échanges de bons procédés inter générationnels (coupe du bois, tonte de la pelouse, ramassage des feuilles, en échange d’aide aux devoirs par exemple).
Une question du coup, se pose : « Où » sont parmi cette population et quelle part d’entre eux seraient « preneurs » et surtout « participeraient » effectivement à un cycle de ramassage si celui-ci était mis en place à grande échelle ? Et tant qu’il n’est pas formellement répondu à cette question, cette belle idée a de fortes chances de rester qu’une simple théorie.
Là où l’expérience été menée jusqu’à son terre avec des moyens conséquents « a priori », les constats sont souvent décevants « a posteriori », à peine la moitié des pavillons disant s’y intéresser pour essayer « au moins une fois », sans véritablement renouveler l’expérience ni dans la durée, ni dans la régularité, une fois cet essai fait (la météo est capricieuse tout autant que la disponibilité des propriétaires à s’occuper de leur jardin est irrégulière et finalement assez éparse). La plupart du temps, car eux-mêmes ne veulent pas faire cela selon un créneau de temps « contraint » et être prêts tel jour à telle heure.
Cela ne manque pas in fine de poser la question qui « a posteriori » pourrait finir par fâcher :
Si la participation des riverains concernés est trop faible, entraînant des tonnages récupérés bien inférieurs aux capacités des véhicules fournis ne seraitt-ce pas une dépense disproportionnée pour un budget municipal?
Des ratios circulent indiquant que le seuil en deçà duquel il ne faut pas envisager un tel projet est de l’ordre de 70 kg/an/pavillon, pour un échantillon comptant des tailles relativement faible des parcelles, ce qui est le cas sur notre ville. La fréquence des collectes (plus ou moins espacées) posant des problèmes de stockage temporaire ce qui peut ne pas répondre aux attentes des habitants.
Ceci étant dit, il peut y avoir une solution pour mise en test grandeur nature, comme cela existe pour la gestion des encombrants, mettre un numéro vert à disposition pour que dans le cadre d’une démarche de quartier (j’y reviens) plusieurs voisins se regroupent pour « traiter les déchets de leurs jardins au cours d ‘un même week-end, avec passage d’un camion municipal le lundi suivant après réservation de celui-ci par exemple une semaine à l’avance.
Si le bouche à oreille fonctionne bien, il peut ainsi se créer des « collectifs collecteurs » dans chaque quartier, garantissant une réelle efficacité de la tournée du camion, d’un collectif à l’autre tout au long de la journée avec ramassage à des points fixes (devant la maison d’un membre des collectifs)…
Le service pourrait s’appeler « ma déchetterie verte mobile » sachant que ce sont les « collectifs collecteurs » eux-mêmes qui en viendraient à fixer le rythme de passage et la fréquentation.