Pour le droit à la tranquillité et à la sécurité

Le respect de ce droit passe d’abord par le renforcement du « mieux vivre ensemble ».

Derrière les insatisfactions sur la sécurité, il y a la dégradation du cadre de vie : détritus jetés dans la rue, rues ou recoins mal éclairés la nuit, les incivilités, les occupations de halls d’immeubles.

Cela suppose de renforcer:

• le mieux vivre ensemble.
• les réunions avec la population, de mobiliser les habitants autour des problèmes rencontrés, d’accentuer l’effort de rénovation des quartiers ainsi que le soutien à la vie associative. Il faut créer un vrai statut de médiateur dans les quartiers auquel puisse s’adresser les habitants, y compris les jeunes et qui soit reconnu par les diverses institutions (Santé zr assistance sociale, école, municipalité, police…). Au cas où se mettraient en place des expérimentations, la municipalité se porterait candidate pour le récépissé de contrôle d’identité
• des actions d’éducation à la connaissance de l’autre, à la non-violence, à la lutte contre les discriminations, à des actions de reconnaissance des talents, notamment sur le temps périscolaire. Il faut des actions de prévention des violences faites aux femmes. En partenariat avec les bailleurs, multiplier les logements d’urgence pour les femmes victimes de violences. Revendiquer la création d’une unité spécialisée dans les violences faites aux femmes, en lien avec la police nationale.

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Mettre à la disposition des jeunes des lieux de rencontre ouverts le soir et le week end, notamment des équipements municipaux en cogestion avec des associations.

Créer un pôle au sein du service jeunesse pour servir d’intermédiaire avec les associations pour le déploiement de jeunes en service civique sur la ville, et proposer un pacte où des lieux de rencontre seraient mis à disposition en échange du respect des espaces communs. La prochaine municipalité doit se donner comme objectif d’élaborer avec les habitants et les citoyens une charte intergénérationnelle du mieux vivre ensemble.

En termes d’action de sécurité, nous devons œuvrer pour le rétablissement d’une police de proximité et l’augmentation des effectifs de police dans ce cadre.

La police municipale doit être cantonnée à la lutte contre le stationnement sauvage, contre les dépôts sauvages, veiller au respect de la propreté, éventuellement pour remonter les infos à la police nationale…

Au travers du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) en articulation avec des cellules de veille, il est nécessaire de renforcer les actions de prévention.

Il faut développer la présence humaine dans les quartiers  : gardiens d’immeubles, médiateurs, éducateurs de rue et s’assurer de l’exemplarité des adultes.