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  1. Biodiversité : avant qu’il ne soit trop tard…

    Le projet de loi sur la Biodiversité sera examiné en séance publique à l’Assemblée nationale à partir du 16 mars prochain, soit près de 9 mois après son examen en commission. Ce délai anormalement long témoigne du peu d’intérêt dont fait l’objet la biodiversité, alors même que, lors de la conférence environnementale en 2012, le président de la République ambitionnait de faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité.

    Le tout récent rapport de l’Agence européenne de l’environnement rappelle que l’érosion de la biodiversité est dramatique et qu’agir avec force et conviction est urgent. Si une politique ambitieuse n’est pas menée rapidement, c’est près d’un tiers des espèces vivant sur terre qui pourrait avoir disparu d’ici la fin du siècle, et cela entièrement de la faute de l’homme.

    Le mot même de « biodiversité » est mal compris, utilisé pour parler de tout et de rien, de choses « diverses ». La définition a évolué, voici celle qui est proposée par les principales ONG compétentes dans ce domaine :

    « On entend par biodiversité, ou diversité biologique, l’ensemble des organismes vivants ainsi que les interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, et, d’autre part, entre ces organismes, leurs habitats naturels et plus globalement leurs milieux de vie. Elle comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que celles des écosystèmes. »

    Nous aurons un débat en séance sur cette définition, celle proposée dans le texte issu de la commission correspond à l’article 2 de la Convention sur la diversité biologique qui date de 1992, donc de plus de 20 ans… Elle omet les dernières avancées scientifiques, à savoir la notion d’interactions, primordiale pour expliquer le fonctionnement dynamique de la biodiversité, dont la qualité de notre avenir dépend.

    C’est la survie de l’homme et de nos sociétés qui est menacée. Sans biodiversité, pas d’agriculture, sans biodiversité, pas d’eau, pas d’air, sans biodiversité pas de vie. Et l’homme n’est qu’un maillon de cette chaîne du vivant sur terre et ne peut pas s’en détacher. C’est avec notre propre survie que nous jouons.

    Alors, qu’apporte ce projet de loi ? Beaucoup de choses, et peu à la fois. Beaucoup, car cette loi est la première grande loi sur la nature depuis celle de 1976. Peu, car cette loi est a minima et n’est pas suffisante pour réellement freiner l’érosion de la biodiversité. Mais on retiendra que cette loi va globalement dans le bon sens.

    Le projet de loi se veut ambitieux dans les propos :

    • nouvelle définition de la biodiversité qui tient compte de son caractère dynamique et des interactions entre les écosystèmes ;
    • instauration et hiérarchisation du principe Eviter-Réduire-Compenser (ERC) : dans le cas de projets ayant un impact sur la biodiversité, on évite de détruire la biodiversité, puis on réduit les atteintes que peuvent engendrer les projets, puis, en dernier recours, on compense la biodiversité dégradée ;
    • Clarification des différents comités œuvrant dans le domaine de la biodiversité avec d’un côté le comité national de la biodiversité – instance sociétale sur le modèle du Conseil national de la transition écologique – et de l’autre le Conseil national de protection de la nature – instance scientifique.

    Des propositions fortes portées notamment par les écologistes restent pourtant absentes comme le principe de non-régression du droit de l’environnement, qui permettrait d’éviter que soient prises des décision nuisibles pour l’environnement – comme par exemple le fait d’augmenter la capacité des élevages porcins au mépris des impact environnementaux pourtant avérés.

    Plus grave, des dispositions aberrantes ont été adoptées en commission, comme celle reconnaissant comme grand principe du droit de l’environnement le principe de « complémentarité entre l’agriculture et l’environnement », conférant à l’agriculture un rôle a priori bénéfique dans la préservation de la biodiversité. Une proposition émanant évidemment des agriculteurs – le lobby de l’agro-alimentaire est, on le sait, puissant. Mais quand on sait que l’une des causes principales de la perte de biodiversité est le changement climatique et que l’élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, quand on sait que nos écosystèmes sont contaminés par les pesticides agricoles, quand on sait que la monoculture intensive dopée aux pesticides détruisent toute vie dans les sols, quand on connaît les problèmes d’algues vertes dont souffre la Bretagne à cause des nitrates déversées par les exploitations porcines, on ne peut que s’opposer avec vigueur à cet ajout et demander sa suppression. Nous savons bien qu’il y a des pratiques agricoles – biologiques et biodynamiques – qui respectent la biodiversité. Mais si les pratiques changent doucement, reconnaître à toute l’agriculture et donc aussi à l’agriculture polluante et intensive un rôle bénéfique dans la préservation de la biodiversité, est aberrant et contraire à nos fondamentaux.

    L’un des grands projets de ce texte est la création de l’agence française pour la biodiversité (AFB), agence annoncée en grande pompe par le Président de la République lors de la conférence environnementale de 2012.

    Cette agence devrait voir le jour au 1er janvier 2016, mais si sa création est une bonne chose, l’architecture actuelle n’est absolument pas à la hauteur de l’enjeu. L’AFB se veut le pendant de l’ADEME dans le domaine de la biodiversité. Mais l’ADEME a bénéficié dès sa création de moyens importants et d’une stratégie ambitieuse. Rien de tel pour l’agence pour la biodiversité. Son budget n’est que le budget consolidé des agences qui la compose ; les protecteurs de la biodiversité demandaient 400 millions d’euros, ce sera 200 millions.

    Surtout, la composition de l’AFB est fortement déséquilibrée en défaveur de la biodiversité terrestre : les agences principales qui composent l’AFB sont des agences œuvrant dans le domaine de l’eau et des milieux marins (ONEMA, agence des aires marines protégées).

    La biodiversité terrestre est sous représentée pour une raison : le refus des chasseurs de voir l’ONCFS intégrer l’agence – alors même qu’au sein de l’office de nombreux agents le souhaitent. Les presque 1000 agents de l’ONCFS ayant des missions claires de préservation de la biodiversité terrestre resteront en dehors de l’agence française pour la biodiversité. Absurde ! Le lobby de la chasse a gagné et garde son autonomie, au détriment d’une politique efficace et ambitieuse de préservation de la biodiversité.

    Quant aux dispositions pratiques concentrées dans un titre fourre-tout du projet de loi – titre V – elles vont pour l’essentiel dans le bon sens.

    Un certain nombre d’outils sont créés :

    • les zones de préservation de la biodiversité ;
    • les obligations réelles environnementales, servitudes écologiques qui permettront à un propriétaire de « classer » son terrain selon certains critères environnementaux que devra respecter le locataire des terres ;
    • les zones de conservation halieutiques, même si cet outil s’apparente davantage à un outil à destination des pêcheurs qu’à un outil pour préserver la biodiversité ;
    • la mise en place d’une procédure de compensation lorsque des impacts sur la biodiversité sont occasionnés ;
    • sous l’impulsion notamment des écologistes, la possibilité de mettre en place dans les documents d’urbanisme des espaces de continuités écologiques, afin de favoriser la circulation des espèces. La rupture des continuités écologiques est particulièrement néfaste pour la préservation de la biodiversité ;
    • sous l’impulsion des écologistes encore, la création d’un statut d’espèce particulièrement importante à l’équilibre des écosystèmes. Entre les espèces classées « nuisibles » – mauvais terme modifié par le projet de loi – et les espèces protégés, rien n’existe. Les espèces protégées le sont pour en raison de leur probable disparition et pour leur valeur patrimoniale : ce sont le plus souvent des espèces symboliques dont la survie sur notre territoire n’est pas garantie. Or certaines espèces encore nombreuses ne font pas l’objet d’une protection spécifique alors que leur disparition serait dramatique : on peut notamment penser aux pollinisateurs.

    Les écologistes ont amené dans le débat plusieurs sujets d’importance lors de l’examen en commission et continueront de le faire en séance publique : la question animale et notamment l’impact de la chasse sur la biodiversité, la biodiversité en milieu urbain et l’impact de la publicité – puisque le projet comprend une partie relative à la préservation des paysages.

    Nous avons déjà obtenu des avancées en commission : les sanctions pénales en cas d’actes de cruauté qui s’appliquent actuellement pour les animaux domestiques s’appliqueront désormais pour les animaux sauvages, la chasse à la glu sera interdite ainsi que la chasse en période de reproduction.

    Mais d’autres propositions relatives aux impacts des activités cynégétiques sur la biodiversité ont été rejetées, comme l’interdiction de la chasse de nuit ou la réalisation d’études sur l’impact des activités cynégétiques en espace Natura 2000 – au prétexte qu’il ne fallait pas rouvrir le débat sur la chasse qui avait déjà eu lieu… il y a 15 ans ! De même, la proposition d’interdire les nouvelles acquisitions d’animaux sauvages dans les cirques n’a pas été adoptée.

    Les écologistes feront de nouvelles propositions en séance publique notamment sur l’interdiction des delphinariums, dont l’impact sur la biodiversité est certain puisque les reproductions des cétacés en captivité étant très difficiles, les prélèvements d’animaux sauvages sont la règle.

    Le projet de loi est vide sur la question de la biodiversité urbaine. Pourtant, si la biodiversité se trouve essentiellement dans les territoires ruraux, la biodiversité et donc les services écosystémiques ont un rôle très important à jouer en ville : la perméabilité des sols permet une meilleure épuration des eaux, les espaces verts favorisent la qualité de l’air, la végétalisation limite l’effet d’ilot de chaleur lors des canicules, etc. Des dispositions comme la prise en compte de la biodiversité dans l’adaptation des villes au changement climatique, la végétalisation des toits, la lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des terres sont essentielles et seront à nouveau défendues par les écologistes.

    Dernier sujet moins directement lié à la biodiversité mais aux paysages : la publicité. Préserver la biodiversité et nos paysages passe par une lutte contre l’invasion des affichages en dehors des agglomérations et des affichages géants qui fleurissent depuis peu. Une réelle agression dont l’interdiction a reçu pour l’instant une fin de non-recevoir.

    Tout cela sans compter sur des propositions que les écologistes défendent inlassablement et qui le seront encore : interdiction des OGM, interdiction des pesticides néonicotinoïdes, interdiction du chalutage en eau profonde.

    Rendez-vous lors des débats dans l’hémicycle à partir du 16 mars !

     

    source : http://www.laurence-abeille.fr/biodiversite-avant-quil-ne-soit-trop-tard/

  2. Venez rencontrer les candidats le 12 mars

    Nos candidats Europe Ecologie les Verts sur le canton de Fontenay sous Bois / Vincennes pour les départementales 2015

    Ourdia SADOUDI et Marc BRUNET invitent les habitants à venir les rencontrer

    le jeudi 12 mars 2015 à partir de 19h30

    Ecole Jean Zay , 15 rue jean Zay 94120 Fontenay-sous-Bois

    et proposer leurs idées pour le Val-de-Marne autour d’un buffet convivial et festif,

    « Avec notre approche écologique, j’ai envie d’améliorer le quotidien des habitant-e-s,  tout d abord en créant  un fonds dédié aux personnes confrontées aux accidents de la vie et simplifier et améliorer l’accès aux dispositifs du département» rappelle Ourdia Sadoudi.

    Avec la participation de : Laurence ABEILLE, députée du Val-de-Marne

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  3. Retour sur la soirée du 6 mars

    Un joli meeting convivial ce vendredi 6 mars à l’école Jules Ferry pour les départementales…

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    Avec la participation de :

    • Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne

       »pour une biodiversité humaine »…  » pour le vivre ensemble »

    •  Pierre Serne, vice président de la  région Ile-de-France

                   »le 1er canton Fontenay Vincennes » , »ce sont des bons ,  »des élus EELV pour le transport »

    •  Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne

                  »contre la violence, le vivre ensemble avec des élus EELV tenaces et dans l’action »

    et nos candidats :

    •  Ourdia Sadoudi

               « pour des politiques sociales dans le département, en incluant tout le monde notamment sur le logement »

    • Marc Brunet

             »le vote écologiste correspond aux préoccupations des fontenaysiens … Mobilisation ! » 

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    Une audience attentive :

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    et des commentaires vus sur les réseaux sociaux :

    « Ça faisait longtemps sur je n’avais pas été a un meeting de campagne d’une élection locale mais ceux la m’ont redonné le goût et l’envie de militer »

     

    >> Prochaine soirée : le jeudi 12 mars à 19h30, Ecole Jean Zay

     Bandeau jeudi 12 mars

     

  4. Au programme : Le droit à la culture

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    8 Le droit à la culture

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    67) Encourager les cultures émergentes, les lieux alternatifs et les pratiques amateurs en accompagnant les acteurs dans leurs projets.

    68) Encourager des lieux culturels de proximité permettant des passerelles entre pratiques professionnelles et amateurs.

    69) Favoriser les interventions artistiques dans la rue, espace de diffusion « tout public », et soutenir la création d’un lieu de diffusion et de création des Arts de la rue qui rayonnerait sur l’ensemble du Val-de-Marne.

    70) Favoriser un plus grand accès et une meilleure « circulation » des publics en coopération avec les équipements culturels et les spectacles soutenus par le Conseil général.

    71)Développer les processus d’organisation d’événements et de communication éco- responsables.

    72)Renforcer la présence artistique dans les collèges et soutenir les élèves dans leur démarche créative.

  5. Au programme : Des réponses écologiques à la crise politique

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    7 Des réponses écologiques à la crise politique

    Mettre les Val-de-Marnais-es au cœur de la décision politique : les Val-de-Marnais-es seront associé-es à tous les projets grâce à des processus d’information, de concertation et de démocratie participative : instauration de comités de suivi, charte avec les associations, etc.

    –  Nous serons des élus disponibles et proches des Val-de-Marnais-es grâce notamment à des permanences dans les quartiers et lieux publics.

    –  Nous porterons notre soutien aux luttes pour davantage de justice sociale, de services publics et un meilleur environnement.

    –  La co-élaboration sera au centre des relations avec les Val-de-Marnais-es, le contrôle citoyen des mandats sera encouragé par l’information, la transparence.

    –  Nous travaillerons à la mise en place d’un droit d’interpellation par la réunion de 10 000 signatures en incluant les jeunes de plus de 16 ans et les étrangers.

    – Le Conseil général soutient de très nombreux projets portés par les communes ou les intercommunalités. Pour plus grande efficacité, nous proposerons des conventions entre le département et ces territoires qui intégreront comme conditions du partenariat des engagements, sociaux, démocratiques et environnementaux

  6. Au programme : Plus d’autonomie, de responsabilités, de démocratie

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    6 Plus d’autonomie, de responsabilités, de démocratie

    Depuis toujours, l’autonomie, l’autogestion, la responsabilisation des citoyennes et des citoyens sont au cœur du projet social des écologistes. C’est pourquoi les élu-es EELV entendent agir pour soutenir les citoyen-nes à être acteurs de leurs propres vies et à mettre en commun leurs propres réponses aux questions sociales.

    Qu’il s’agisse de crèches parentales, de maisons autogérées pour personnes âgées, d’habitat coopératif, de jardins partagés, d’AMAP, de régie de quartier, les élu-es d’Europe Ecologie – Les Verts agiront pour développer et valoriser ces expertises citoyennes :

    57) Encourager des formes d’organisation qui s’appuient sur l’autonomie et la mutualisation. L’organisation en coopérative et la mise en réseau des initiatives seront

    au cœur de ces formes organisationnelles.

    58) Offrir aux Val-de-Marnais-es les moyens qui leur permettent la mise en commun des biens et des connaissances : par exemple, promouvoir par le département des packages clé en main de sites Internet d’intérêts communs ( ex. co-voiturage, organisation de gardes d’enfants, bricolage, jardinage, etc. ) ; création de logiciels libres à disposition des collégiens, etc.

    59) Aider les associations et groupements citoyens à disposer des moyens nécessaires pour exercer leur droit d’alerte, d’expertise et de contrôle dans le domaine des nuisances environnementales et des licenciements économiques.

    60) Favoriser et susciter les initiatives associatives, le développement de l’économie sociale et solidaire, les régies de quartier, restaurants associatifs, épiceries solidaires,

    cigales, réorientation vers des projets sociaux et solidaires de l’aide aux initiatives des jeunes, composts collectifs et potagers associatifs de pied d’immeubles, portages de repas de qualité aux personnes âgées.

    61) Sur la base d’appels à projets associatifs, ouverture des parcs départementaux pour la réalisation et la gestion de jardins partagés et l’installation de coopératives maraîchères et bio à l’exemple de ce qui se fait au Parc des Lilas.

    62) Création d’un fonds d’initiatives associatives diversifiées visant la réappropriation des espaces publics pour des projets conviviaux, artistiques, culturels, agricoles, à des projets aussi variés que le gardiennage des cités ou la création de crèches associatives.

    63) Actions pour la régularisation des sans papiers et mesures de solidarité pour l’insertion des populations Roms.

    64) Mise en place d’un plan égalité Homme Femme.

    65) Aménagement dans le département d’un ou plusieurs lieux d’accueil et d’hébergement pour les femmes battues.

    66) Mise en place d’un conseil général des résidents étrangers.

  7. La réserve parlementaire 2015 en détails

    Soumise régulièrement à controverse, la réserve parlementaire allouée aux députés et sénateurs est peu connue des citoyens et nécessite donc un maximum de transparence dans son attribution afin que son existence et son fonctionnement ne soient plus ni opaques ni discrétionnaires. Les réformes engagées en la matière sous l’impulsion de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, vont ainsi dans le bon sens.

    Comme l’an passé, je rends ainsi publique l’utilisation de la réserve parlementaire dont je dispose ainsi que les principes qui ont guidés mes décisions. Le foisonnement de l’activité associative sur le territoire de la circonscription est riche et les besoins sont nombreux. Au-delà du soutien financier, j’essaye aussi d’œuvrer pour mettre en lien les structures, les personnes, favoriser les rencontres et les échanges.

    Qu’est-ce que la réserve parlementaire?

    La réserve parlementaire est une enveloppe de subvention votée à l’occasion de la loi de finances, et dont l’allocation et la répartition dépendent du Parlement.  À l’Assemblée nationale, la gestion et l’allocation de ces fonds passent par les groupes politiques d’une part, chacun bénéficiant d’une enveloppe globale en fonction de sa taille, et par la commission des finances d’autre part. La réserve parlementaire est destinée à financer des projets d’investissement dans les communes ou à accompagner des associations dans la réalisation d’un projet.

    Depuis la nouvelle législature, des progrès ont été faits en matière d’égalité de traitement, puisque tous les députés disposent désormais de la même somme, 130 000 euros, au titre de la réserve parlementaire, hormis quelques exceptions : les présidents de commissions, les vice-présidents…

    Mes principes pour l’attribution des subventions

    – aider les projets d’intérêts généraux : je soutiens en priorité les projets qui apportent un bénéfice direct pour les habitants, que ce soit en matière de culture, de solidarité, d’écologie, de pratiques sportives, etc. De plus, j’aide en priorité les projets qui manquent d’appui financier pour pouvoir se réaliser.

    – aider en priorité les projets locaux : les citoyens attendent de leurs députés qu’ils défendent prioritairement les projets de leur circonscription. Cette attente est tout à fait légitime. Toutefois, des projets associatifs à une échelle plus globale ont aussi parfois du mal à voir le jour. C’est pourquoi je réserve une partie de mon enveloppe au financement de projets d’associations dont le siège n’est pas situé dans la circonscription mais dont les actions auront également des effets pour les habitants des villes de Fontenay-sous-Bois, Saint-Mandé et Vincennes.

    – diversifier les aides accordées : étant donné la richesse des projets et les besoins financiers des associations sur la circonscription, je renouvellerai chaque année la liste des associations bénéficiaires.

    – donner plus de transparence : bien que l’utilisation des fonds au titre de la réserve parlementaire ne soit pas soumise à une obligation de publicité, je publie chaque année mes choix de subvention.

     

    Les projets subventionnés en 2015

    Cette année, le groupe des députés écologistes a décidé de ne pas renouveler l’allocation des 10% de l’enveloppe auparavant orientés à la subvention de projets d’associations œuvrant à l’échelle nationale. J’ai donc décidé d’allouer l’intégralité de mon enveloppe, soit 130 000 euros, à des projets locaux de la circonscription.

     

    Voici ci-dessous les projets soutenus par secteur d’activités :

    Social (18% de l’enveloppe)

    L’association Départementale de Protection Civile du Val-de-Marne investira dans un Véhicule de Premiers Secours afin de réaliser ses interventions dans le cadre de postes de secours sur des missions locales, départementales ou nationales.

    L’association Pour le Couple et l’Enfant, située à Vincennes, avec pour mission d’accompagner les personnes, les couples et les familles dans l’évolution de leur vie affective, sexuelle, sociale et citoyenne, dans le respect de chacun, développera son service d’Enquêtes Sociales.

    L’APEI « Les Papillons Blancs de Vincennes » améliorera son service de transports entre le SESSAD, situé à Vincennes, et les écoles où sont scolarisés les enfants handicapés bénéficiaires de la structure.

     

    Education (19% de l’enveloppe)

    L’association Calysto organisera dans les villes de la circonscription des actions d’information et de prévention en milieu scolaire face au développement des outils numériques.

    La Maison des Apprentissages Naturels investira dans du matériel pédagogique pour son projet co-participatif d’une école à classe unique à Fontenay-sous-Bois.

    L’association Votre Ecole Chez Vous, qui délivre une éducation gratuite à domicile à des enfants et adolescents malades ou handicapés physiques, organisera deux journées de formation pour l’équipe pédagogique du primaire.

     

    Culture (19% de l’enveloppe)

    L’association « … et Compagnie » présentera son nouveau spectacle de théâtre, « carapace concave », à Fontenay-sous-Bois le 17 avril 2015.

    Le Capriccio Français, située à Saint-Mandé, créera et organisera des spectacles musicaux du d’orchestre à cordes s’adressant au plus grand nombre.

    L’association Kimia and Co présentera la 4ème édition du Melting Crew 4.0 Award qui aura lieu au printemps à Fontenay-sous-Bois, avec la présence de nombreux artistes venus pour faire découvrir leurs talents.

    Le cinéma s’expose réalisera dans les villes de la circonscription une exposition ludique et pédagogique sur l’histoire de l’invention du cinéma.

    L’association Les Minibooks, située à Saint-Mandé, développera l’atelier d’écriture Minibooks avec l’édition de mini-livres écrits et illustrés par les enfants de l’atelier.

    L’association Mutin’Arts, mettra en scène à Fontenay-sous-Bois un spectacle, sous forme de lecture publique, sur la condition des femmes.

    Enfin, l’association Perséphone réalisera une Grotte-Yourte-Géode Nomade pour sa participation à la 3ème édition du FestivalAparté des petites formes théâtrales de Saint-Mandé en juin 2015, qui aura pour thème L’Origine.

     

    Solidarité et Citoyenneté (12%)

    L’association des Donneurs de Sang Bénévoles de Fontenay-sous-Bois améliorera l’accueil des donneurs de sang et des enfants accompagnants avec l’acquisition d’un ensemble vidéo et d’une chaine Hifi pour diffuser une musique d’ambiance, l’ajout de produits Bio au buffet offert après le don et l’achat d’ensemble publicitaire pour mieux signaler la date et le lieu de la collecte.

    L’association France Palestine Solidarité, en partenariat avec le Comité Palestine 94 Nord, développera un projet de soutien au développement des exploitations de petite taille dans la vallée du Jourdain et de promotion des coopératives agricoles, via la plantation de palmiers dattiers la maitrise de la filière.

    L’association Enfants de Seloghin éditera un ouvrage illustré « Les mots du préau » sur les contes africains, sur la base d’échanges avec les élèves d’une école du Burkina Faso et des écoles de la circonscription.

    L’association Vincennes-Est organisera plusieurs évènements de proximité afin de faire vivre la démocratie locale et permettre la remontée aux élus des problèmes et suggestions des habitants du quartier Est de Vincennes.

     

    Sport (16%)

    L’association de salsa Conga Loca organisera un voyage à Santiago de Cuba avec un groupe de jeunes pour participer à un chantier solidaire de rénovation d’une salle de danse.

    Le club omnisports L’Espérance organisera plusieurs manifestations à Fontenay-sous-Bois pour célébrer les 130 ans de l’association et retracer les différentes étapes de l’histoire du club.

    La Lorraine de Saint Mandé, club de basket-ball, investira dans du nouveau matériel (ballons, maillots, etc.) et facilitera les déplacements des joueurs à l’occasion de matchs extérieurs.

    L’Union Sportive Fontenaysienne organisera son cinquantième anniversaire (1965-2015) ainsi que plusieurs journées de formation pour les dirigeants bénévoles.

    L’USF Athlétisme investira dans du nouveau matériel afin de développer une nouvelle activité de marche nordique.

    L’USF Judo organisera des manifestations à l’attention des plus jeunes adhérents et de leurs parents afin de créer une dynamique de club et une atmosphère conviviale propice à la relation parents-enfants-professeurs.

    L’USF Sports Nautiques réorganisera la section adaptée à la nouvelle installation et les nouveaux créneaux, et créera également de nouvelles activités.

    L’USF Patinage Artistique renouvèlera une partie du stock de patins destinés aux débutants et organisera des manifestations tout public et ouverte à tous comme le Disco Roller.

     

    Ecologie (16%)

    Une Nuit avec un Moustique organisera à Fontenay-sous-Bois une conférence et des animations sur la condition animale.

    L’association Chats des rues investira dans un véhicule électrique afin d’assurer ses activités d’assistance et de soins nécessaires aux chats libres en ville dans une démarche environnementale et novatrice.

    L’association Générations Cobayes organisera de conférences de sensibilisation aux différentes pollutions pour lycéens et jeunes adultes sur la circonscription.

    L’association « A la conquête du Bio » aménagera un magasin coopératif de produits biologiques à l’est de Vincennes.

    L’association Les Jardins Suspendus, qui développe une activité d’agriculture urbaine à Vincennes, organisera des conférences et des animations sur les modes d’agriculture durable, de lombricompostage et de potager biologique.

    L214, association de défense des animaux notamment de ceux utilisés pour la consommation alimentaire, organisera une exposition et des animations à l’occasion de la journée de l’animal à Fontenay-sous-Bois.

     

    Pour la réserve parlementaire 2016, il est nécessaire de télécharger, compléter un pré-dossier de demande (voir ci-dessous) en prenant soin de présenter un projet ou une activité qui se déroulera courant 2016. Il sera à adresser à ma permanence parlementaire de Fontenay-sous-Bois, avant le 31 juillet 2014. La subvention sollicitée doit être inférieure à 50 % du montant total HT.

    Pré-dossier de demande Réserve

    Récapitulatif des subventions accordées 

     

    Associations        Montant attribué en euros
    Fontenay-sous-Bois  
    Association « … et Compagnie » 2 000
    Calysto 2 500
    Conga Loca 1 500
    Mutin’Arts 1 000
    Une Nuit avec un Moustique 3 000
    Association Donneurs de Sang Bénévoles de Fontenay-sous-Bois 7 000
    L’Espérance 3 500
    France Palestine Solidarité 2 000
    Kimia and Co 3 000
    Maison des Apprentissages Naturels 2 000
    Union Sportive Fontenaysienne – siège 5 000
    USF Athlétisme 1 500
    USF Judo 2 000
    USF Sports nautiques 2 000
    USF Patinage à roulettes 3 000
       
    Saint-Mandé  
    Le Capriccio Français 6 000
    La Lorraine de Saint-Mandé 3 000
    Les Minibooks 2 000
    Enfants de Seloghin 2 200
    Perséphone 5 800
       
    Vincennes  
    Les Jardins Suspendus 3 000
    Vincennes Est 1 000
    La conquête du bio 4 000
    Association Pour le Couple et l’Enfant 15 000
    APEI Les Papillons Blancs de Vincennes 3 000
       
    Projets sur la circonscription  
    Le cinéma s’expose 5 000
    Association Départementale de Protection Civile du Val-de-Marne 5 000
    L214 4 000
    Votre école chez vous 20 000
    Générations Cobayes 4 000
    Association Chats des Rues 3 000
    L’autre Cercle 3 000
       
    TOTAL 130 000

  8. Venez rencontrer les candidats le 6 mars 🗓 🗺

    Bandeau

     

     

     

     

     

     

     

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    Venez proposer vos idées pour le Val-de-Marne

    Vendredi 6 mars 19h30

    Ecole Jules Ferry, 64 rue Roublot

    autour d’un buffet convivial et festif

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    Departementales invitation1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Departementales invitation2

  9. Nous nous engageons !

    Madame, Monsieur,

    Soucieux de l’éthique en politique, nous serons des élus disponibles et proches des Val-de-Marnais·es. Nous agirons pour que le Conseil général ne travaille pas seulement POUR les habitant·es mais aussi AVEC les habitant·es.

    Nous nous y engageons, vous pouvez compter sur nous. Et nous comptons sur vous.

    Ourdia Sadoudi, Marc Brunet, Muriel Hauchemaille, Pierre Viénot

     

    Profession de foi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    • Ourdia Sadoudi 34 ans, Fontenaysienne depuis 30 ans. Engagée pour l’égalité des droits et contre la précarité. Directrice d’une association qui accompagne les femmes et enfants en difficulté et victimes de violences.
    • Marc Brunet 62 ans, comédien, Fontenaysien depuis 23 ans. Adjoint au maire de Fontenay à la culture. Ancien conseiller municipal au Handisport et sport de haut niveau puis aux circulations douces et aux transports locaux.
    • Muriel Hauchemaille 58 ans, habitante de Vincennes-Est depuis 40 ans. Conseillère municipale de Vincennes depuis 2008.
    • Pierre Viénot 58 ans, Fontenaysien depuis toujours. Conseiller municipal en charge de l’économie sociale et solidaire de 2008 à 2014.

     

     

     

  10. Au programme : Les réponses écologiques à la crise économique

    crise5 Les réponses écologiques à la crise économique

    Partout dans le monde, le mode de développement libéral n’a engendré qu’épuisement des ressources naturelles, pollutions de tous genres, exclusion, violence et inégalités sociales. A l’échelle de notre département, il est temps d’entreprendre une réelle transformation écologique et solidaire de l’économie pour relancer l’emploi, participer à une distribution juste et équitable des richesses et initier un nouveau rapport au travail.

    Pour une transformation écologique et solidaire de l’emploi dans le Val-de-Marne, les élu-es EELV agiront pour :

     

     

    48) Développer les éco-activités qui constituent un important gisement d’emplois non délocalisables.

    49) Aider et protéger les emplois existants, en soutenant leur conversion écologique et la création d’emplois écologiques de qualité.

    50) Encourager les initiatives en matière d’économie sociale et solidaire, qui créent des emplois locaux et contribuent à l’insertion de publics en difficulté.

    51) Développer les formations de qualification pour doter les jeunes de compétences d’avenir et répondre aux demandes d’un marché vert de plus en plus croissant.

    52) Proposer à tout demandeur d’emploi sans qualification et sans adresse mail des points d’accès numériques.

    53) Miser sur l’innovation en matière d’aménagement pour résoudre les difficultés de transport et la souffrance au travail : créer des plates-formes ou des parcs d’activités professionnels où pourront se rendre les salarié-es afin de réduire le temps passé dans les transports.

    54) S’appuyer sur le patrimoine départemental en matière d’eau pour organiser une filière professionnelle autour des métiers de l’eau.

    55) Refuser toute collaboration avec les banques qui travaillent directement ou par filiales interposées dans les paradis fiscaux.

    56) Mobiliser en faveur des Val-de-Marnais-es le fond régional de soutien à l’emploi pour former 100 000 demandeurs d’emplois et accompagner 50 000 salarié-es licencié-es ou menacé-es.

  11. Au programme : Une politique de logement écologiste et solidaire

    téléchargement4. Une politique de logement écologiste et solidaire

    Le département est confronté comme toute la métropole à une situation gravissime : déficit de l’offre de logements accessibles, envolée des prix et des loyers, inégalités territoriales très fortes

    avec des concentrations excessives de populations précarisées dans certaines villes et un non respect de la loi SRU dans d’autres, un bâti ancien construit avant la crise pétrolière et qui induit de très lourdes charges de chauffage pour ses occupants conduisant également à l’aggravation environnementale par un rejet massif de gaz à effet de serre.

    C’est pourquoi, nous mènerons une politique de logement écologique et solidaire par :

    39) La diversification de l’habitat social dans le département en suscitant très fortement la construction de logement sociaux et aux loyers accessibles dans les villes SRU et à l’inverse la limitation de ces mêmes logements dans les villes qui en comptent plus de 50 %. La diversification et l’amélioration de l’offre sur chaque territoire doivent être la règle avec une priorité à des logements à loyers accessibles mais aussi répondant aux normes BBC d’isolation thermique.

    40) La mise en place d’un plan contre la précarité énergétique avec un plan d’isolation thermique du logement ancien pour réduire les factures de chauffage et d’électricité.

    41) Construire de façon équitable sur tout le territoire des logements dédiés pour l’accueil des populations précaires (foyers logements pour femmes victimes de violence, villages d’insertion pour ROMS et pour personnes sans domicile fixe, aires d’accueil pour les gens du voyage).

    42) Conventions avec les propriétaires pour limiter les hausses de loyer et réhabiliter les logements anciens à relouer.

    43) Un soutien à des initiatives innovantes de logements partagés entre anciens et étudiants, ou sous forme de coopératives.

    44) Une exigence accrue en matière de logement écologique auprès de Valophis, l’office HLM du département, et l’ensemble des opérateurs publics.

    45) Diversifier l’habitat social par la construction de logements en bois et en nouveaux matériaux en favorisant les coopératives d’habitants et les structures d’insertion.

    46) Faire de l’éradication du logement insalubre une priorité du département

    47) Pas d’expulsion sans relogement.

  12. Affiche : Ouardia Sadoudi, Marc Brunet

     

    Nos candidats pour les élections départementales…

    Remplaçants : Muriel Hauchemaille, Pierre Viénot

    Vivre mieux ensemble dans le Val-de-marne écologique et citoyen

    Affiche departementales

  13. Au programme : Promouvoir des solidarités actives

    3         Promouvoir des solidarités actives

    solid

     

    Les politiques sociales sont les compétences principales du département : Revenu de Solidarité Active, plan gérontologique et Allocation Personnalisée d’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap, et les politiques d’accueil, d’accompagnement et d’insertion qui s’y rapportent. Le département organise également la protection de l’enfance en danger, ainsi que les dispositifs d’accueil et d’accompagnement de la petite enfance, et les collèges.

     

    Les départements devront donc relever un double défi : tout à la fois assurer une protection à tous et toutes, et en priorité aux personnes les plus vulnérables, en s’appuyant notamment sur les initiatives citoyennes, et repenser profondément notre approche des politique sociales. Il est nécessaire de redonner à chacun le pouvoir d’inventer des solutions afin d’agir pour influer sur le fonctionnement global de la société.

     

    Nos propositions :

     

    • Les départements doivent s’adapter aux handicaps et non l’inverse. L’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides permettra de passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle, les bâtiments départementaux en étant l’exemple. La réduction du délai d’accès aux droits guidera l’amélioration nécessaire du fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées.

     

    • Initier une politique innovante en direction des personnes âgées, avec :
      • L’aide au maintien des seniors à leur domicile,
      • La prise en compte des questions de la dépendance et de la mobilité réduite dans l’aménagement des constructions.
      • La création de maisons collectives autogérées, et d’établissements pour les personnes âgées dépendantes.
      • L’encouragement des initiatives citoyennes, notamment au niveau des quartiers, qui souhaitent prendre en charge la question des seniors à l’échelle locale (famille d’accueil ; mise en lien entre volontaires et personnes âgées, etc.)
      • L’introduction de l’alimentation bio dans les maisons de retraite ainsi que pour les repas à domicile.
      • Faire des maisons de retraite des lieux de sociabilité, qui permettent aux seniors de continuer à « transmettre » et à construire du lien avec l’ensemble des générations : création d’établissements ouverts sur l’extérieur ; ouverture des structures d’hébergement des seniors sur la vie des quartiers via l’instauration d’un conseil des sages ; développement des solidarités et échanges intergénérationnels (jumelages entre maisons de retraite et établissements scolaires, projets culturels, etc.) ; permettre aux seniors d’accueillir des étudiants à la recherche de logements en contrepartie d’une participation aux charges et/ou de services rendus.
      • Soutien à l’entourage familial de la personne âgée en favorisant l’hébergement de courte durée, à la journée ou à la semaine.
      • Aide à l’installation de dispositifs de prévention des accidents domestiques en adaptant l’habitat aux nouvelles technologies au service de l’autonomie type domotique lors des constructions.
      • Déployer un effort de formation en faveur des bénévoles qui souhaitent accompagner les seniors.

     

    • Les aidant/es : professionnaliser le formel et accompagner l’informel.

    Une véritable formation diplômante au service à la personne, avec de vraies perspectives de carrière, doit être proposée, y compris en formation continue, et un réel statut de l’aidant/e doit émerger, prenant en compte les aidant/es formel/les et informel/les.

     

    • Garantir l’accès au droit commun des populations migrantes.

    Le département doit être le garant du respect des droits et de la dignité des personnes en accompagnant les familles en situation irrégulière, et en protégeant les mineur/es isolé/es étranger/es en leur assurant les mêmes prestations qu’aux mineurs nationaux, notamment le droit à la scolarisation et l’hébergement dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance.

     

    • Une politique de l’enfance pour bien grandir.

    De la petite enfance à la majorité, nous souhaitons mettre en place une politique cohérente fondée sur l’épanouissement, l’autonomie et la lutte contre la pauvreté des enfants, en élaborant dans chaque département un projet de territoire pour l’enfance auquel collaborent l’État, la Caf et les communes. Donnons la priorité au développement des places en crèche, en favorisant la mixité sociale, le développement des produits de soin biologiques respectant la santé des enfants et la qualité de l’air intérieur par l’utilisation de mobiliers et de produits de consommation sans substances chimiques nocives.

     

    • Aider les communes et les associations à créer de nouvelles crèches et halte-garderies avec des éco-conditionnalités : bâtiment HQE, alimentation bio dans la mesure du possible, jardin bio, réduction de la production de déchets (couches lavables, …), etc.
    • Contribuer à réduire les pollutions à l’intérieur des crèchespar des évaluations régulières de la qualité de l’air (détecteurs de confinement ; purificateurs d’air) et l’utilisation de mobiliers et des produits de consommation sans substances chimiques nocives.
    • Former le personnel des crèches aux pratiques écologiques.
    • Promouvoir des crèches à horaires décalés et aux modes d’accueil diversifiés pour s’adapter aux nouveaux temps de travail des parents.
    • Étendre le domaine de responsabilité des conseils de crèche pour associer davantage les parents à la vie des crèches.

     

    • Le droit à la santé.

     

    • S’appuyer sur le pôle citoyen de cancer campus à Villejuif pour encourager une politique de prévention, de dépistage et d’accompagnement des patients atteints de cancer.
    • Créer des maisons du handicap, centres de ressources mutualisés.
    • Faire du Val-de-Marne un territoire zéro pesticides: animation d’une action volontaire associant les maraîchers, les paysans, les jardiniers particuliers, RFF et les collectivités territoriales vers l’interdiction des pesticides sur l’ensemble du département.
    • Agir pour protéger les Val-de-marnais-es contre les ondes et les antennes relais.

  14. EELV souhaite la reconnaissance urgente du préjudice écologique

    https://eelv.fr/?p=112466&s=0

  15. Quelle prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement ?

    Laurence Abeille est intervenue mercredi 11 février pour rappeler que l’impact de l’élevage sur l’environnement et sur le réchauffement climatique est encore insuffisamment pris en compte, alors que l’élevage est responsable de 16% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

    Retrouvez la vidéo de son intervention :

    source : http://www.laurence-abeille.fr/quelle-prise-en-compte-de-limpact-de-lelevage-sur-lenvironnement/

  16. Au programme : Garantir l’égalité des chances au collège

    2         Garantir l’égalité des chances au collège

     

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    Après les attentats qui ont endeuillé le début de l’année 2015, chacun-e est conscient-e de l’importance de l’école pour transmettre aux enfants des savoirs, des valeurs et des clés pour comprendre le monde dans lequel ils évoluent. Nous voulons faire des collèges des lieux d’épanouissement pour les  élèves comme pour les personnels éducatifs, à même de garantir à chaque élève l’égalité des chances.

     

     

    Les élu-es EELV travailleront pour :

     

    • Redéfinir la carte scolaire de façon à privilégier les collèges de taille raisonnable (400, 500 élèves) tout en préservant la mixité sociale, à favoriser les liens avec les écoles primaires et l’environnement local.

     

    • Garantir des locaux de qualité et un fonctionnement équitable des collèges avec des équipements sportifs proches, répondant aux besoins et ouverts sur l’extérieur.

     

    • Mettre en place un budget participatif géré par tous les acteurs (collégiens, personnels, parents d’élèves, élus locaux, associations) qui porterait à la fois sur les bâtiments, la vie interne et la vie du quartier, pour renforcer l’inclusion de toutes et tous, et la réussite éducative des collégien-nes.

     

    • Promouvoir la labellisation des collèges en éco collèges, faire évoluer les collèges vers une éco-construction permettant de compenser les pertes d’habitat de la faune sauvage (cavité, avancée de toitures, nichoir, hôtels à insectes). De tels aménagements fournissent d’excellents supports pédagogiques pour sensibiliser les enfants à la protection de la biodiversité. Lancer un Plan départemental d’économie d’énergie dans les bâtiments scolaires.

     

    • Favoriser l’apprentissage par les collégien-nes des techniques de médiation.

     

    • Renforcer les actions de préventions pour lutter contre le mal-être et les violences dans les collèges.

     

    • Développer la restauration en circuits courts dans les collèges, dans une logique de découverte de l’économie sociale et solidaire, de structuration des filières locales et régionales et de maintien des cuisines centrales dans les collèges. Inciter à une consommation biologique, locale, moins carnée, de saison, favorisant la découverte de goûts, de protéines vertes, de comestibles locaux… Organiser la formation des gestionnaires et équipes de cuisine.

     

    • Garantir l’accès au repas de midi à la cantine des collèges en faveur des élèves issus des familles démunies et surendettées.

  17. Au programme : Activer la transition écologique des territoires

     1          Activer la transition écologique des territoires

    climat

    1.1       Économiser l’énergie et préserver le climat

    La responsabilité des activités humaines dans le dérèglement climatique ne fait plus de doute alors que la raréfaction des ressources énergétiques est largement engagée. Ces constats nous obligent à revoir notre mode de développement et à prendre des mesures qui construisent une alternative énergétique départementale au « tout pétrole ».

    Pour une politique énergétique qui participe à la réduction des pollutions et construise une alternative aux énergies fossiles, les élu-es EELV agiront pour :

     

    • Réduire la consommation d’énergie du patrimoine bâti géré par le Conseil général : collèges, crèches, mais aussi dans les maisons de retraite et dans les logements. Mettre en œuvre les normes BBC devenues obligatoires dans les nouvelles constructions .

     

    • Encourager le développement des énergies renouvelables, la géothermie en tête, au moyen d’une maîtrise et d’une gestion publique.

     

    • Participer à l’isolation thermique des bâtiments et des logements pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et réduire les charges.

     

    • Mettre au point une éco-conditionnalité des aides départementales pour favoriser les économies d’énergie dans le logement social.

     

    • Mettre l’accent sur la prévention des déchets pour s’engager résolument vers la fin progressive de l’incinération. Une action éducative doit être menée dans ce sens dans les collèges par une gestion écologique des déchets.

     

    • Préserver la vocation du site EDF de Vitry à fournir une énergie de proximité en mettant en place des centrales à cycle combiné à haute performance et à cogénération, couplées à des réseaux de chaleur géothermale conformément au scénario négawatt.

     

    • S’attaquer à la réduction des pollutions industrielles et des risques technologiques à l’échelle du département (sites SANOFI, plate-forme aéroportuaire, dépôts pétroliers, centrale thermique EDF, port de Bonneuil, etc.)

     

    amenagement

    1.2      Renforcer l’aménagement du territoire pour un département plus vert

     

    Fort d’un patrimoine naturel exceptionnel, notre département doit s’engager davantage dans un aménagement qui préserve cette richesse et valorise les services rendus par les biens communs que sont l’eau, la faune et la flore. Le but est de permettre à tous les Val-de-Marnais de vivre dans un territoire durable et agréable à vivre.

     

    Pour l’aménagement du territoire Val-de-Marnais, les élu-es EELV agiront pour :

     

    • Préserver la biodiversité sur le territoire de notre département.

     

    • Faire prévaloir une ambition d’exemplarité d’un aménagement durable dans l’opération d’intérêt national Seine Amont: respect des équilibres écologiques et économiques,  mixité des fonctions de logements et d’emplois, reconquête écologique des berges de Seine et respect de la qualité du milieu aquatique, exigence sur la qualité environnementale des constructions, recours à des ressources énergétiques renouvelables, etc.

     

    • Mener une politique publique qui encourage l’agriculture périurbaineet la préserve contre la pression foncière et l’étalement urbain avec, entre autres :
      • La mise en place d’une planification départementale en faveur de l’agriculture périurbaine.
      • Dans ce sens, la plaine Montjean, en tant que poumon vert local, constitue un enjeu majeur que nous devons préserver de la pression immobilière.
      • L’aide à l’organisation et à la structuration des filières départementales rattachées à l’agriculture périurbaine.

     

    • Favoriser l’émergence et la structuration d’une filière bois au niveau départemental.

     

    eau

    1.3      Faire de l’eau un bien commun et un avenir en commun

     

    L’eau, cette ressource emblématique du Val-de-Marne, doit être l’élément le plus structurant de notre territoire alors que 37 des 47 communes sont bordées d’eau. Le festival de l’Oh ! est ainsi devenue une manifestation populaire d’éducation à l’eau. A l’heure où cette ressource fait l’objet d’une marchandisation accrue, il est urgent de la préserver et d’en faire un atout pour une meilleure qualité de vie dans le Val-de-Marne :

     

    Pour l’eau dans le Val-de-Marne, les élu-es EELV agiront pour :

     

    • Aménager la Seine et la Marne pour qualifier et valoriser nos villes: les berges doivent être aménagées en lieu de vie permettant d’accueillir des activités de loisirs avec des pistes cyclables, des ballades, des activités de sports nautiques, de pêche, de fêtes populaires.

     

    • Multiplier les passeurs de rives sur la Seine et sur la Marne dans le cadre des éco activités liées à l’eau.

     

    • Participer à la dépollution des cours d’eaux par la réalisation d’une station de dépollution des eaux pluviales, considérée comme alternative au « tout station d’épuration ».

     

    • Lutter contre les inondations par la promotion de la perméabilisation des sols, la rétention des eaux de pluie à la parcelle, la culture du risque et la réduction de la vulnérabilités des établissements publics, économiques et des habitations.

     

    • Défendre le droit de chacun à une eau saine et bon marché, grâce à des services publics dégagés de l’emprise des multinationales de l’eau.

     

     

    mobilite

    1.4      Pour une mobilité respectueuse du climat et de l’environnement

     

    Les efforts du Conseil régional ont permis d’améliorer significativement les transports collectifs dans le Val de Marne, avec notamment la mise en place du Pass Navigo à tarif unique sur tout le réseau francilien. Malgré cela, de trop nombreux Val de Marnais sont encore obligés à avoir recours à la voiture. Malgré cela, la qualité de l’air que nous respirons est mauvaise, dans le Val-de-Marne comme dans toute l’Île-de-France, et cause de sérieux problèmes de santé (asthme, bronchiolite, maladies respiratoires et cardiovasculaires).

     

    Il faut donc faire preuve d’un réel volontarisme politique et aller plus loin en reconsidérant complètement la mobilité dans notre département. Aussi,  nous défendrons une alternative écologique qui fait la promotion d’une mobilité douce, économe et peu polluante.

     

    Pour ce faire les élu-es  EELV  seront particulièrement actifs pour :

     

    • Agir au sein du syndicat des transports d’Ile-de-France pour :
      • renforcer et créer des lignes de bus irriguant notre département, avec priorité aux feux, et couloirs réservés
      • améliorer significativement les conditions de transport sur les 5 RER qui traversent le département
      • prolonger la ligne de métro 1 jusqu’à Fontenay sous Bois et la ligne 10 jusqu’à Ivry sur Seine

     

    • Requalifier les routes départementales en boulevards urbains, avec priorité pour les autobus, pistes cyclables et trottoirs pour les piétons, et accélérer la déviation de la RD 38 qui prévoit un pont qui permettrait aux camions de rejoindre directement A86.

     

    • Mettre en place un plan de réduction du bruit sur les 3 ans à venir sur les voiries départementales afin de contribuer à la lutte contre les pollutions sonores.

     

    • Co-élaborer un plan ambitieux de lutte contre la pollution de l’air à l’échelle de l’agglomération parisienne, en lien avec la Ville de Paris, les territoires et la future Métropole du Grand Paris.

     

    • Travailler à la réalisation de nouvelles traversées de Seine cyclables et piétonnes.

     

    • Accélérer la réalisation des 19 itinéraires du Schéma Départemental des Itinéraires Cyclables (SDIC) identifié comme étant prioritaires, avec :
    • une continuité des itinéraires cyclables départementaux et leur mise en cohérence avec les réseaux municipaux, l’interconnexion cyclable vers les garesRER, RATP  et de transports en commun en site propre.
    • des aménagements complémentaires sur les voiries départementales, et l’accompagnement (sous forme de subventions et/ou de conseil) des projets des collectivités. Il s’agit de développer les jalonnements, les double-sens cyclables, les « sas vélos » aux feux, les abaissements de trottoirs (vues à zéro) ainsi que les « trottoirs traversants » pour piétons, de multiplier les parkings vélos (sécurisés si besoin), aux carrefours, aux stations de transports en commun et à proximité des collèges. Les logements sociaux dépendants du Conseil général seront équipés de locaux à vélo sécurisés.

     

    • L’attribution de subventions du Conseil général aux aménagements de voirie des villes et des agglos conditionnée à la « cyclabilité » des projets.
    • L’évaluation et la généralisation à tous les collèges du plan « Allons au collège autrement ».
    • Mise en place de Maisons du vélo permettant aux Val-de-Marnais-es d’apprendre à faire du vélo et à réparer leurs vélos.

     

    • Exploiter les potentialités de la Seine et de la Marne pour développer une réelle politique de transport fluvial des marchandises et diminuer ainsi les norias de camion dans notre département.

     

    • Amorcer une réduction du nombre de créneaux autorisés à Orly.

     

  18. Au programme des départementales : Préambule

    Préambule

    Les élections départementales se tiendront les 22 et 29 mars. Après les attentats de Paris et le formidable élan d’union national qu’ils ont entraîné, nous devons reprendre nos actions citoyennes au service de la collectivité, conscients des enjeux de cet important rendez-vous démocratique. Dans un contexte institutionnel incertain et illisible, lié à la réforme du mode de scrutin et aux redécoupages des anciens cantons, il est difficile de croire à l’engouement  des citoyennes et des citoyens.  Pour autant, l’enjeu est d’importance.

     

    Solidarités, environnement, éducation, culture, démocratie : les politiques publiques portées par le Conseil Général influent sur notre quotidien et notre cadre de vie, jouent un rôle important pour atténuer les effets de la crise profonde que nous connaissons depuis trop longtemps.

     

    Pour sortir de ce marasme, les écologistes proposent d’engager la transition vers un nouveau modèle de société, plus respectueux des hommes et de l’environnement, plus épanouissant et plus solidaire. Cette transition doit s’enclencher à tous les niveaux et particulièrement, ici et maintenant, dans le Val-de-Marne, département qui sur cette question accuse un retard déjà trop important.

     

    L’enjeu pour nous écologistes est de rendre les politiques départementales plus écologiques, c’est-à-dire de faire en sorte qu’elles prennent mieux en compte l’environnement, intègrent plus la démocratie comme facteur d’efficience, et mènent les politiques sociales selon une vision plus globale de la société.

     


     

    Sommaire


    1 Activer la transition écologique des territoires

    1.1 Économiser l’énergie et préserver le climat

    1.2 Renforcer l’aménagement du territoire pour un département plus vert

    1.3 Faire de l’eau un bien commun et un avenir en commun

    1.4 Pour une mobilité respectueuse du climat et de l’environnement

     2 Garantir l’égalité des chances au collège

    3 Promouvoir des solidarités actives

    4 Une politique de logement écologiste et solidaire

    5 Les réponses écologiques à la crise économique

    6 Plus d’autonomie, de responsabilités, de démocratie

    7 Des réponses écologiques à la crise politique

    8 Le droit à la culture

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