Au programme : Promouvoir des solidarités actives
3 Promouvoir des solidarités actives
Les politiques sociales sont les compétences principales du département : Revenu de Solidarité Active, plan gérontologique et Allocation Personnalisée d’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap, et les politiques d’accueil, d’accompagnement et d’insertion qui s’y rapportent. Le département organise également la protection de l’enfance en danger, ainsi que les dispositifs d’accueil et d’accompagnement de la petite enfance, et les collèges.
Les départements devront donc relever un double défi : tout à la fois assurer une protection à tous et toutes, et en priorité aux personnes les plus vulnérables, en s’appuyant notamment sur les initiatives citoyennes, et repenser profondément notre approche des politique sociales. Il est nécessaire de redonner à chacun le pouvoir d’inventer des solutions afin d’agir pour influer sur le fonctionnement global de la société.
Nos propositions :
- Les départements doivent s’adapter aux handicaps et non l’inverse. L’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides permettra de passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle, les bâtiments départementaux en étant l’exemple. La réduction du délai d’accès aux droits guidera l’amélioration nécessaire du fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées.
- Initier une politique innovante en direction des personnes âgées, avec :
- L’aide au maintien des seniors à leur domicile,
- La prise en compte des questions de la dépendance et de la mobilité réduite dans l’aménagement des constructions.
- La création de maisons collectives autogérées, et d’établissements pour les personnes âgées dépendantes.
- L’encouragement des initiatives citoyennes, notamment au niveau des quartiers, qui souhaitent prendre en charge la question des seniors à l’échelle locale (famille d’accueil ; mise en lien entre volontaires et personnes âgées, etc.)
- L’introduction de l’alimentation bio dans les maisons de retraite ainsi que pour les repas à domicile.
- Faire des maisons de retraite des lieux de sociabilité, qui permettent aux seniors de continuer à « transmettre » et à construire du lien avec l’ensemble des générations : création d’établissements ouverts sur l’extérieur ; ouverture des structures d’hébergement des seniors sur la vie des quartiers via l’instauration d’un conseil des sages ; développement des solidarités et échanges intergénérationnels (jumelages entre maisons de retraite et établissements scolaires, projets culturels, etc.) ; permettre aux seniors d’accueillir des étudiants à la recherche de logements en contrepartie d’une participation aux charges et/ou de services rendus.
- Soutien à l’entourage familial de la personne âgée en favorisant l’hébergement de courte durée, à la journée ou à la semaine.
- Aide à l’installation de dispositifs de prévention des accidents domestiques en adaptant l’habitat aux nouvelles technologies au service de l’autonomie type domotique lors des constructions.
- Déployer un effort de formation en faveur des bénévoles qui souhaitent accompagner les seniors.
- Les aidant/es : professionnaliser le formel et accompagner l’informel.
Une véritable formation diplômante au service à la personne, avec de vraies perspectives de carrière, doit être proposée, y compris en formation continue, et un réel statut de l’aidant/e doit émerger, prenant en compte les aidant/es formel/les et informel/les.
- Garantir l’accès au droit commun des populations migrantes.
Le département doit être le garant du respect des droits et de la dignité des personnes en accompagnant les familles en situation irrégulière, et en protégeant les mineur/es isolé/es étranger/es en leur assurant les mêmes prestations qu’aux mineurs nationaux, notamment le droit à la scolarisation et l’hébergement dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance.
- Une politique de l’enfance pour bien grandir.
De la petite enfance à la majorité, nous souhaitons mettre en place une politique cohérente fondée sur l’épanouissement, l’autonomie et la lutte contre la pauvreté des enfants, en élaborant dans chaque département un projet de territoire pour l’enfance auquel collaborent l’État, la Caf et les communes. Donnons la priorité au développement des places en crèche, en favorisant la mixité sociale, le développement des produits de soin biologiques respectant la santé des enfants et la qualité de l’air intérieur par l’utilisation de mobiliers et de produits de consommation sans substances chimiques nocives.
- Aider les communes et les associations à créer de nouvelles crèches et halte-garderies avec des éco-conditionnalités : bâtiment HQE, alimentation bio dans la mesure du possible, jardin bio, réduction de la production de déchets (couches lavables, …), etc.
- Contribuer à réduire les pollutions à l’intérieur des crèchespar des évaluations régulières de la qualité de l’air (détecteurs de confinement ; purificateurs d’air) et l’utilisation de mobiliers et des produits de consommation sans substances chimiques nocives.
- Former le personnel des crèches aux pratiques écologiques.
- Promouvoir des crèches à horaires décalés et aux modes d’accueil diversifiés pour s’adapter aux nouveaux temps de travail des parents.
- Étendre le domaine de responsabilité des conseils de crèche pour associer davantage les parents à la vie des crèches.
- Le droit à la santé.
- S’appuyer sur le pôle citoyen de cancer campus à Villejuif pour encourager une politique de prévention, de dépistage et d’accompagnement des patients atteints de cancer.
- Créer des maisons du handicap, centres de ressources mutualisés.
- Faire du Val-de-Marne un territoire zéro pesticides: animation d’une action volontaire associant les maraîchers, les paysans, les jardiniers particuliers, RFF et les collectivités territoriales vers l’interdiction des pesticides sur l’ensemble du département.
- Agir pour protéger les Val-de-marnais-es contre les ondes et les antennes relais.