Nouveau lieu, nouveau thème, nouvelles personnes présentes…  15 janvier à l’école Edouard Vaillant nous avons évoqué dans le cadre de la préparation du programme des municipales :

Démocratie locale

• Situation actuelle :

Globalement le bilan est négatif sur les conseils de quartier. Même si la situation est contrastée selon le lieu, les retours concernent :

– le rôle de l’élu représentant, qui pourrait être moins central, mais présent.

– un espace d’expression (et effectivement on peut en profiter pour prendre la température), mais il n’y pas vraiment décision et feuille de route.

– un taux de participation est faible, notamment chez les jeunes

– un manque ressenti de communication, que ce soit sur l’invitation ou les résultats

– des services administratifs qui font un suivi, mais dont le délai parait long

Un retour d’expérience à plus grande échelle que Fontenay confirme qu’une posture d’humilité est nécessaire, et que d’autres instances sont complémentaires : conseil d’usagers, groupe de bénéficiaires de RSA, avec tirage au sort mais ce sont souvent les mêmes personnes… Des villes comme Molières ou Grenoble ont expérimentées des formes nouvelles (jury citoyen, commission extra-municipale…).

On peut différencier le simple échange de bonnes pratiques, ou des plateformes d’expression libre (open mike) avec la demande de peser sur la décision.

C’est aussi un espace qui permet la formation politique, avec un besoin d’accompagnement.

Enfin c’est un lieu où des étrangers qui veulent participer à la cité doivent pouvoir s’exprimer.

• Propositions, en synthèse :
• Pour une diversité d’instances de dialogue et de décision avec les citoyen.ne.s, à vocation thématique plutôt que géographique :

– Pérenne, et notamment une commission extramunicipale du temps long s’assurant de l’adéquation des projets de la commune avec les enjeux climatiques et écologique

– Ponctuel sur des sujets spécifiques

– Budget participatif finançant des projets d’aménagements co-construits sur 2 ans

• Ces instances se réunissent dans des tiers-lieux et horaires pour se rapprocher de la vie quotidienne

Civisme

• Situation actuelle :

Le sujet principal est le respect des « communs », et la responsabilisation. Il existe aujourd’hui des logiques de territoire, de culture d’individualisme, de manque d’éducation basique sur la vie en société et le lien social. Les incivilités sont minoritaires mais nécessitent un regard sans angélisme.

• Propositions, en synthèse :
• La montée du sentiment d’insécurité prend aussi racine dans la détérioration du cadre de vie : incivilités, dégradations et déchets, mise à mal du « vivre-ensemble » par les inégalités et la stigmatisation. Il faut œuvrer à la tranquillité publique par le dialogue et l’implication des habitants, en renforçant la présence humaine et en créant un vrai statut de médiateur, formé aux méthodes pédagogiques. La mise à disposition de lieux de rencontre, notamment pour les jeunes, autour d’une « charte intergénérationnelle du vivre-ensemble » permettra de favoriser émancipation et autonomie de chacun
• Développer les visites de la ville et marches exploratoires festives pour impliquer les habitant.e.s dans la connaissance et la mise en valeur de leur cadre de vie à respecter