Pour EELV l’écologie est le programme entier

Pour tous les partis, l’écologie est une simple case dans leur programme et elle est utilisée pour voir comment continuer à produire et faire du profit avec l’environnement. De plus, ils confondent écologie et environnementalisme.

Pour EELV l’écologie est le programme entier: elle est la façon d’analyser toutes les interactions sociales et écologiques et de choisir les actions dans une volonté de climax, c’est à dire d’empreinte minimale dans la Nature dans une économie circulaire optimale. Alors que pour les autres elle sert d’excuse pour continuer à produire toujours plus et souvent n’importe quoi pour le profit d’investisseurs et de financiers parasites et tueurs de la planète et des Humains. Ces schémas peuvent illustrer cette idée.

La planète est le garde-manger, l’atelier et le magasin de ressources de l’Humanité. Donc protéger la planète, c’est protéger l’Homme. Pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, nous avons bien plus qu’un problème de société à changer, nous avons notre survie à organiser contre tous les rapaces qui pillent et souillent la Terre!
Les productivistes sont les pilleurs de notre planète et ils mettent donc l’Humanité en danger extrême, voilà pourquoi les écologistes sont en opposition complète avec eux. Le nouveau clivage n’est pas droite/gauche, mais productivisme/écologie.

Dans le graphe productiviste, on voit bien que « écologie » est une case périphérique avec environnement, énergie, etc. Productivisme est central montrant ainsi que tous les éléments périphériques sont traités de façon productiviste (flèche à sens unique), c’est-à-dire en cherchant toujours le plus grand profit financier et en cherchant comment créer plus de produits marchands sans en rechercher une quelconque utilité, faire croire que c’est utile (pub), mais uniquement pour le profit.

 

 

Dans le graphe « écologie », c’est l’écologie qui est au centre et donc tout ce qui est périphérique est traité de façon écologiste (flèche à double sens), c’est-à-dire de façon systémique, en cherchant le moindre impact négatif dans les interrelations dans les écosystèmes planétaires et humains, aussi bien pour l’environnement que pour les êtres vivants et la santé publique.

Le productiviste ne s’intéresse à l’environnement que pour la communication publicitaire et pour des profits à en tirer, l’écologiste vise le climax humain, c’est-à-dire les équilibres relationnels dans les écosystèmes.

Le productiviste pille, épuise et souille la Terre pour du profit, mais sa case « écologie » imposée par les actions militantes le gène un peu. Aussi il en parle, en fait un peu mais pas trop et surtout il produit du nouveau: exemple combinaison de protection pour les agriculteurs au lieu de remettre en cause l’utilisation de pesticides. Exemple créer des OGM résistants aux herbicides au lieu de remettre en cause les herbicides, etc… Les exemples de productivisme en château de cartes sont nombreux et tous se décorent d’une image publicitaire environnementale.
Donc oui, la nouvelle ligne de séparation sociale est bien là: Ecologie/Productivisme.

Pour moi, le « productivisme » est le mal pas forcément absolu mais à maîtriser fortement car il ne vise que l’intérêt financier et il est responsable des crises écologiques actuelles. Il épuise la planète, la détruit et la souille. A ne pas confondre avec « production » qui est au service des personnes pour leur vie quotidienne mais pas seulement au service des financiers. Dans ce cas, ce sont les financiers qui sont au service des citoyens autant qu’à leur propre intérêt.

Ces 2 graphes (remaniés à partir de ceux de la campagne régionale 2015) peuvent servir en indice mémoriel de rappel dans des affiches sur des thèmes liés à l’écologie politique.
Ça peut aussi servir comme support pédagogique dans une séance de formation à l’écologie politique où on expliquerait ces schémas en détail.

Gérard Dupouy

Laissez un commentaire

You must be connecté pour laisser un commentaire.

Remonter