Habiter et partager la ville

Continuer la requalification des quartiers, Poursuivre le plan d’urbanisation douce, Soutenir la création de logements sociaux et intermédiaires,

Création d’un “atelier d’urbanisme et d’architecture”, embauche d’un architecte urbaniste pour le poste actuellement vacant.

Engager la révision du PLU dans les plus brefs délais pour anticiper sur la création de la métropole de Paris en 2016 et ainsi imposer aux décideurs métropolitains notre vision d’une ville équilibrée, qui veut protéger et améliorer son environnement, lutter contre les nuisances et les pollutions. Pour cela, il faut  créer des espaces de biodiversité, des continuités écologiques, instaurer une « zone urbaine verte » dans le PLU, ainsi qu’un coefficient de biotope par surface qui permettra de limiter l’imperméabilisation des sols et de préserver les espaces plantés. Ce coefficient tient compte des plantations en pleine terre, mais aussi des murs et toitures végétales. Le PLU devra intégrer un développement économique important et de nouveaux habitats dans le respect de la mixité sociale et la nécessité de développer la construction et la rénovation pour les plus démunis, de créer des espaces publics de qualité.

Le PLU et le PLH (Programme local de l’Habitat) devront être cohérents, ce qui n’est pas le cas – volontairement – aujourd’hui puisque le PLU actuel est en fait la continuité du  POS (Plan d’occupation des sols) de 1986, qui ne permet pas la mise en œuvre du PLH, conçu pour permettre la construction de logements. Il faudra remettre de la cohérence urbaine et politique dans le projet de ville du prochain PLU.

Nous voulons aussi une ville capable de préserver son patrimoine, et en cela, le travail engagé sur l’AVAP, qui remplace la ZPPAUP, doit s’achever bientôt pour permettre non seulement de préserver le bâti mais aussi les paysages et vue, les espaces de nature.

Il conviendra de poursuivre et d’amplifier le travail et les études engagées à la suite de la rédaction du Plan Guide de la ville réalisée dans la précédente mandature :

–       Poursuivre la trame verte, qui instaure une continuité écologique qui pourra aller du Parc des Beaumonts à Montreuil à la Marne, en passant par le Parc des Carrières, le parc de l’hôtel de ville, le parc des Epivans, reliés entre eux par des rues et ruelles, sentes, aménagées pour les circulations douces et le déploiement de la nature en milieu minéral.

–       Poursuivre la requalification de la Redoute, qui doit tout à la fois préserver le calme de ce quartier, apprécié des habitants, et le désenclaver, l’embellir, le doter d’équipements, de moyens humains pour lutter contre les incivilités.

–       Mettre en oeuvre le projet de l’îlot Michelet, dont le programme est abouti et qui aurait du commencé à se réaliser mais qui a souffert du manque de capacité de décision des élus dans la dernière année de la mandature. Alors même que le terrain appartient à la ville, et que le programme n’aura pas d’incidence budgétaire ! Ainsi, dans l’étude réalisée, il est prévu la construction de 80 logements, dont 10 en habitat participatif, et 40 en logements dits « publics »,avec les parkings en sous-sol, l’installation de la Maison de la Prévention et du Point Ecoute Jeunes, d’un Service Municipal de la Jeunesse redynamisé sous la forme d’une Maison des Jeunes et de la Culture, de l’école d’Arts plastiques, des locaux de la plateforme « Bulles de Vie » actuellement installée provisoirement sur le site, d’un lieu de vente de la future Ressourcerie Recyclerie de Fontenay (vente d’objets de seconde main, ateliers de réparation, etc.). Le fil conducteur du projet est de créer un îlot de logements et d’activités liées à la situation géographique du lieu, central dans la ville et entouré d’établissements scolaires. L’activité soit donc être conçue pour que le quartier soit vivant et convivial durant la semaine et également en soirée, et le week-end.
Les locaux actuels du service municipal de la Jeunesse pourraient faire l’objet d’une vente, pour une belle réhabilitation d’un bâtiment à l’architecture intéressante au carrefour de Verdun, soit en logements étudiants, soit en activité (pépinière de petites entreprises ?).

–       Sujet compliqué depuis des années, la mutation du centre commercial des Larris a enfin été engagée. Une étude urbaine doit commencer, en s’appuyant sur l’étude commerciale qui s’est récemment terminée. La démolition de l’existant n’est plus un sujet tabou, le programme reste à élaborer, en lien avec les habitants du quartier et en prenant en compte la situation de ce lieu, enclavé et qui doit donc s’ouvrir. Des associations actives oeuvrent depuis longtemps dans ce quartier, animent le centre commercial, il faudra donc aussi élaborer avec elles l’avenir de ce lieu. De commerces au sens classique du terme, il n’y en a guère, et dans la programmation, il faudra maintenir ou installer durablement les commerces nécessaires à la vie locale ; pharmacie, boulangerie, bar, et investir dans des équipements de proximité. Un lieu culturel serait bienvenu, il en manque beaucoup à l’est de notre ville.

–       Engager avec le département dont il dépend, les travaux nécessaires sur les carrefours du Bd de Verdun, afin d’apaiser la circulation et de permettre un franchissement plus confortable pour les habitants de cette voie, voire créer des placettes qui limiteront l’impression de coupure que génère ce boulevard. Pour l’heure, les demandes faites n’ont pas été suivies d’effet, nous continuerons d’insister pour que notre partenaire du Val de Marne se saisissent du sujet. Les socialistes avaient inscrit au programme de la précédente mandature cet engagement visant à faire de cette voie un espace « fédérateur », et au cours des années, ils n’ont pas précisé de quelle manière ils entendaient mettre en œuvre cette idée ni précisément ce qu’ils souhaitaient. Pour autant, nous considérons que ce qu’il convient de faire, c’est bien travailler ces carrefours et placettes pour réduire l’effet de coupure entre les deux versants de la ville.

–       Faire du projet Péripôle un exemple en matière de développement soutenable, de mixité urbaine, d’habitat écologique pour tous. Plusieurs études ont été menées, mais les réponses n’ont pas été satisfaisantes. Il est assez facile de confier à un aménageur la réalisation d’un quartier, mais le point compliqué, c’est d’éviter de continuer à couper le quartier des Alouettes du reste de la ville, de sortir du « tout bancaire » et donc de résoudre la question du franchissement par les habitants de l’A86. L’étude menée par la SADEV n’a pas proposé de solution, elle a conçu un projet assez standard qui ne répondait pas à la problématique urbaine pourtant inscrite au programme. En revanche, cette étude – et c’était aussi un de ses objectifs –  a permis de peser politiquement sur deux aspects fondamentaux de ce secteur, la création d’une nouvelle gare avec le passage de la future ligne 15 du Grand Paris Express, et le prolongement de la ligne 1 du métro à Val de Fontenay. La ville et le STIF (Syndicat des transports d’Ile de France) travaillent aujourd’hui sur cette nouvelle gare en incluant la question du franchissement de l’autoroute. Souterrains aménagés en galerie commerciale, passerelles aériennes piétonnes, cette gare devra répondre aux besoins locaux urbains. Fontenay et Rosny réfléchissent aussi de concert car l’aménagement urbain de Péripole nord ne peut pas se concevoir sans travail intercommunal. Rosny devrait ainsi accueillir les infrastructures de maintenance de la ligne 15.
Une autre problématique pour les quartiers avoisinants l’A86 et l’avenue de Lattre de Tassigny est la pollution de l’air et le bruit. Le bâtiment de la Société Générale et ses 90 000 m2 de bureaux, le long de cette avenue, ainsi que l’arrivée du tram sur cette voie, vont jouer un rôle, mais il est clair que l’aménagement urbain des Alouettes devra prendre en compte ces facteurs très importants pour la santé et le quotidien des populations.

–       Du côté de l’autre gare, celle de Fontenay-sous-Bois, l’enjeu est à la fois l’embellissement de l’environnement et la création de logements et d’équipements en proximité de la gare. Le projet de transformation de l’ancienne école Jeanne D’Albret a été confié à la Société Publique Locale « Marne au Bois », qui a réalisé une étude de faisabilité technique et économique avec comme impératifs de conserver une partie importante du bâti ancien, apprécié des habitants, et de réaliser des logements et une crèche. Compliqué de tout mettre dans cette parcelle, c’est ce qu’a conclu l’étude. On pourrait alors envisager de réaliser la crèche sur le terrain qui appartient au département, rue du Clos d’Orléans, là où il est aussi envisagé de réaliser des logements étudiants. Les deux programmes peuvent se compléter utilement.
Autre enjeu de ce secteur, convaincre la RATP, qui pour le moment n’a pas voulu s’y mettre, de travailler avec la ville pour réaménager la gare et y adjoindre un programme de logements, un parking en sous-sol pour la gare et les logements, des espaces publics et un marché agréables.

–       Anticiper sur les mutations urbaines probables en travaillant des zones de projet suffisamment vastes, cela devra être un des points forts du prochain PLU.


Plusieurs zones sont concernées :

les terrains de l’entreprise « Roche »,très vastes ainsi que le bâtiment historique protégé « Gaveau » que cette entreprise possède et loue au privé via un bail emphytéotique.

Les bâtiments de l’entreprise Pinon que la ville semble renoncer à acquérir alors même qu’une opération immobilière permettrait l’extension de l’école Pasteur voisine, et de remplir les engagements du Programme Local de l’Habitat.

A côté de l’Hôtel de Ville, ce qu’on appelle le « projet Hervieu » doit également permettre à la fois de construire des logements mais aussi des commerces – il est question d’un restaurant -, et de retravailler les accès à l’hôtel de ville par le parc. En lien évidemment avec la requalification de la Redoute toute proche.

Autre zone de mutation, le très grand périmètre occupé par le centre commercial Auchan, très vieillissant. Il devient urgent de travailler un projet ambitieux sur ce secteur, pour transformer le grand rond-point trop « routier », créer un bel espace public, des commerces ouverts sur la ville et accessibles, des équipements. La concurrence des nouveaux magasins Intermaché et Lidl vont, espérons-le, permettre de motiver le propriétaire Immochan d’engager avec la ville un projet de centre commercial qui corresponde aux besoins actuels.

Au sud de Péripole, la « zone de la Pointe » sera aussi un enjeu important de développement et de mutation, et il est important dès maintenant de travailler ce secteur que la transformation des zones voisines va nécessairement impacter : bâtiment de bureaux de la « boucle » de l’autoroute, bâtiment de la Société générale et nouvelle gare.

–       Dans le quartier du Village, un des points noirs non résolus dans les mandatures précédentes est la petite place, dite « place du Village », espace public inséré au milieu d’immeubles de logement et de l’ancienne mairie. Au fil des budgets municipaux, rien n’a été entrepris bien que des projets aient été travaillés. Lieu de problèmes récurrents d’incivilités, de vente de drogue, nous voulons encore espérer que des moyens seront mis pour mettre en œuvre un projet partagé avec les habitants et contraindre le bailleur à s’investir dans la nécessaire rénovation de cet espace.

–       Projet « Barbe », un projet raté, un chantier mal mené mais encore du pain sur la planche… Notre analyse peut paraître brutale mais il est extrêmement dommage qu’une telle opération n’ait pas permis de réaliser une véritable voie de la rue Emile Roux vers le parc des Carrières, que le bâtiment où survit tant bien que mal l’école d’arts plastiques n’ait pas été, soit réhabilité, soit démoli / reconstruit, que l’école maternelle ait été maintenue dans des bâtiments provisoires, que les couleurs du bâtiment ne soient pas conforme au permis de construire – on est passé de teintes claires à un gris sombre. Malfaçons dans la construction, problème de pollution des sols, assainissement mal traité, espace intérieur de l’îlot non réfléchi, espace dédié à la crèche non fini, espace dédié à une activité associative non attribué malgré les demandes de réaliser un appel à projet, bref, de quoi à la fois cesser de travailler avec le bailleur Logirep, et de quoi réfléchir à ce qui peut être fait aujourd’hui pour essayer d’améliorer la situation : traitement du carrefour et du passage sous le bâtiment, traitement de l’espace vert et de la voie qui doit rejoindre le parc des Carrières, avenir de l’ancien bâtiment qui pourrait être simplement démoli pour ouvrir le jardin sur la rue.

–       Projet « parking Mot », un projet dans les tiroirs depuis longtemps. Nous avions dit au moment de la création de ce parking, censé améliorer le stationnement dans le quartier, qu’il ne réglerait en rien la question. Nous avions raison. Un projet de construction de logements privés et publics, assorti de la même quantité de places de stationnement mais en sous-sol, a été réalisé. La municipalité a choisi de ne pas réaliser ce projet, estimant que la société locale SPL Marne au Bois devrait le faire, pour que les logements privés soient moins chers à la vente. Las, la SPL ne sait pas faire mieux et l’espace du parking demeure inchangé. Il est temps non seulement d’enterrer ce parking et de construire des logements mais aussi d’élargir le périmètre de réflexion sur le quartier, avec entre autres  les besoins des écoles pour la restauration collective.

–       Au bout de l’avenue Victor Hugo, vers la déchèterie, nous aurons une station de tram. C’est le moment de concevoir un bel espace public autour de cette station, ainsi que tout au long du trajet du tram.

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Inclure la clause “Eviter / Réduire / Compenser” dans toutes les politiques publiques et dans les marchés publics et les projets d’aménagements et de construction.

Travailler à l’extension de la gestion des services publics en régie publique ( des déchets, des marchés forains et de l’eau), en partenariat avec d’autres municipalités.

Intégrer véritablement l’écologie municipale et poursuivre la réduction de la consommation énergétique.

Poursuivre la maîtrise énergétique et la lutte contre la précarité énergétique. Mettre en place une politique de développement des énergies renouvelables.

Création d’une direction générale à l’écologie et au développement durable dont le contenu serait à définir précisément mais qui devrait regrouper les questions énergétiques, les espaces verts et la biodiversité, l’environnement et les pollutions, la restauration collective, la gestion des déchets et de l’eau, les déplacements doux. Cette direction sera dotée des moyens nécessaires à son fonctionnement.

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Tout doit être fait que chacun prenne plaisir à HABITER et PARTAGER la VILLE, pour y arriver les participants se sont révélés favorables à:

Initier par quartier une maison de la mutualisation pour encourager des mises en commun (surtout en temps de crise)

– Encourager l’habitat collectif partagé

– Initier des associations d’habitants à l’origine de la création de nouveaux logements collectifs (pour Michelet ou Péripôle par ex) comme dans de nombreuses communes

– Aller aussi vers des systèmes de co-constructions

– Penser aux équipements communs dans les nouveaux immeubles

– Pousser un projet territorial de maison de santé et de prise en charge de la permanence des soins

– Créer des coopératives d’habitation à la place des logements sociaux

– Encourager la plantation au pied de son logement, sur le trottoir

– Privilégier pour les trottoirs des revêtements perméables

–  Cimetière : création d’un espace de recueillement laïc, d’un jardin du souvenir permettant la dispersion des cendre et le recueillement et d’un ordonnancement afin que l’élément végétal y soit plus présent

– Environnement urbain : faire diminuer la pub de la ville (panneaux 4×3, sucettes, panneaux de fléchage commerciaux…) et réglementer les enseignes, en particulier lumineuses.

Pour ne plus avoir pas d’habitat passif il conviendrait que les habitants soient plus actifs et consultés sur les projets liés à l’urbanisme.

Un préalable, pourrait être le « lancement d’assises locales de l’habitat coopératif », pour présenter les avantages d’une troisième voie de fabrication de logements collectifs, à côté des voies plus traditionnelles.

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